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Regards sur la vie environnante, sur les rêves et nos émois... Textes à tendance poétique.
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Seitenzahl: 45
Veröffentlichungsjahr: 2020
PROLOGUE
CHAPITRE 1: Assis dans le fauteuil
Marcher dans sa tête
Anges et démons
À la cour des miracles
CHAPITRE 2: Le temps détruit son œuvre
Seul
Hier, Aujourd’hui
Savoir vieillir
CHAPITRE 3: Nature et poésie : sœurs
Conte de saison
Promenade pastorale
La rose
CHAPITRE 4: Des reportages inédits
Le chevalier blanc
Résidence en fauteuil
Les naufragés de la rue
CHAPITRE 5: La passion : rêve ou utopie ?
Déni et passion
Rêver d’un songe
Comme je t’aime
CHAPITRE 6: L’âme torturée
Chiche !
Des délires en méli-mélo
CHAPITRE 7: Quand la douceur flirte avec la tendresse
Doux réveil l
Le sourire
CHAPITRE 8: A en perdre la raison
J’en veux à personne
Côtoyer l’inconnu
Et moi ?
CHAPITRE 9: A la recherche de soi-même
Adulations, vénérations, musique
Ne rien oublier
Épilogue
Nous pensons, nous rêvons !
Alors rêvons, mais surtout, restons bien sur terre. Elle semble si intéressante, si captivante, mais aussi très souvent injuste.
Sans forcément tout connaître, ce livret composé de multiples textes disparates, accapare très aisément la vie d’autrui et même la nôtre !
Pourquoi ce regroupement littéraire ?
Au hasard des rencontres, de notre curiosité, nos pensées, claires ou scabreuses, ne peuvent ignorer certaines images, certains clichés parfois choquants, mais combien réalistes !
Animées par la seule force de notre sensibilité, de nos observations, elles seront certainement remodelées par le tempérament de chacun de nous. En contrepartie, nos yeux seront le témoin de la vie environnante, de notre existence : celle qui nous encercle, nous choque, nous envoûte, ou alors prend un faciès vraiment horrible !
Que sera la face cachée de notre parcours terrestre ?
Si parfois quelques lecteurs semblaient (avec forte conviction) être mêlé dans un de ses chapitres, il faudra surtout leur signifier qu'ils ne sont aucunement tributaires de vagabondage intellectuel de l'auteur !
Si cela devait se produire ce ne serait que le fait d'une pure coïncidence ! à la ligne il n'est pas moins exact que ses écrits pourraient rassembler quelques éléments d'un puzzle de certaines destinées.
L’auteur, Gérard
Arrivé à un certain âge, le futur se rétrécit de plus en plus rapidement.
Marcher dans sa tête
Anges et démons
À la cour des miracles
Pensant être indestructible, chacun dessine son propre univers. Les années passent et nous préférons volontairement ignorer l'autre côté de la lumière. Les images de l’irréel, de l'espace de temps à parcourir, font partie prenante de notre quotidien, jusqu'au jour où… La fatalité décide de rompre cette insouciante habitude. Cette fatalité nous fait plonger dans la morosité d'un brouillard psychique.
Eh oui, la vie devenue très garce a réussi à me supprimer les membres inférieurs ! depuis le temps passe, s’écoule, passe, s’écoule encore et encore !
Pour moi, les mots comme patience, espoir ou bientôt, sont devenus agressifs et possède nt désormais le don de me faire bondir, exploser, devenir fou !
Actuellement, les miroirs réfléchissent le portrait d'une personne sombrant imperceptiblement, mais non moins inexorablement vers un long non-retour intemporel.
Cette dégradation me secoue, me fait basculer dans les longs tentacules de la crainte.
Bien trop banal et trop facile de se dire : réagis bon Dieu ! Hélas, mon humeur habituellement aimante, avide de la vie riante s'échappe petit à petit.
Malgré moi, devenu méfiant, je me surprends à disséquer les regards fuyants d’autrui. Ceci m'offre trop d'interrogations, trop d'incertitudes sur l’exact sens de mes réflexions.
Maintenant, l'espérance ressemble beaucoup au manège de mon enfance qui tourne, tourne, tourne ! Comment faire pour tout stopper ? Disjoncter ?
En prenant un peu de recul, je ne vois apparaître personne pour m'extirper de cette succion néfaste où mes pensées se trouve gangrenées par la noirceur de l'adversité !
J’aperçois le jour s'estomper vers la tombée de la nuit point pourrais-je prochainement envisager un retour aux bonnes habitudes normalisées ? il me faudra certainement l'électrochoc d'une fantastique nouvelle, véritable, réelle cette fois-ci, afin de m'obliger à rire aux éclats devant les dangereux moments qui me persécutent depuis longtemps. Pourtant, il est vrai que je souhaite m'endormir avec des rêves qui feraient resplendir un tout nouvel horizon ! Devant la fenêtre grande ouverte, je dévorerais enfin le merveilleux ciel bleu !
Demain ?
Demain !
Gérard
Dans l'environnement de la rééducation, il me faut compter le gestuel des ombres bourdonnantes nous harcelant. Ruche ou fourmilière, nous sommes tributaires de leur empathie et ce malgré le refus de notre fierté ! Attention de ne pas trop les choquer, mais essayons de gagner leur complicité. Tout compte fait virgule il serait plus judicieux de les côtoyer très amicalement.
Pour nous (les démons), la difficulté réside dans l'acceptation d'être materné, d'être envoûté par ses anges gardiens. Cette grande majorité portent des ailes ; les autres seulement des élytres. Pour ces derniers, les pincer sera le plus sûr moyen de les dérider, de leur arracher un sourire. Pour les grandes ailes, les mots se figent devant tant de compassion malgré l’irascibilité de notre état d'esprit. Il nous dorlote, nous assist, écoute nos rancunes, nos délires puis nos injustices.
Sommes-nous paumé, perdu, ils surgissent alors de nulle part et font plus qu'entendre : ils nous accompagnent dans notre déraison, puis nous remettent sur le sentier de l'apaisement.