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Au carrefour, encor frileux, des lisieres, On reste liee aux desirs, comme les oiseaux, Aux flancs d'emeraude de ces pays terreux, Voquant en legende ficelee aux paupieres.
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Seitenzahl: 64
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Mes oiseaux sont venus vers tes rivières pourpres,
Ivres de frais parfums et des rires perlés,
Cependant qu’ils veillent de leurs gestes ailés,
Ils laissaient de leur coeur une impatience sourde.
***
Nous marcherons longtemps aux chemins de mon ile,
Tu sauras le jasmin qui fleurit mon jardin.
Par tes baisers câlins je renaitrais. Soudain
En tes bras, je serai innocente et tranquille.
Derrière un jour passé, se cache encore un autre.
Sous le rire du vent nous courrons dans les près.
Sur ta bouche cerise et riant, tu disais
«S’il fut un temps pour tout, aujourd’hui c’est le nôtre.»
Je te connus. Heureux, je trouvais douce l’heure.
Saurons-nous quelque jour – l’avenir est partiel-
Ce qui se cache au loin, derrière l’arc-en-ciel?
Soudain, n’y tenant plus, je suis triste et je pleure.
D. V.
Liz est une amie virtuelle que je connais grâce à la poésie qu'elle partage sur un réseau social et que je lis très fidèlement parce qu’elle me plait.
Quand elle m'a demandé de préfacer « Au carrefour des lisières » je n'ai pas hésité à lui dire « oui » après être passé par l'étonnement, la fierté et le plaisir pour finir honoré d'écrire ces lignes.
La poésie existe encore et existera toujours puisque aucun rideau ne se baissera jamais vraiment sur un spectacle tant qu'il existera une personne pour l’aimer, je suis de ceux-là.
On peut trouver dans le recueil de Liz toute la complicité d'une vie que l'on boit d'un regard, d'un trait.
Des premiers vers « Je te revois sur le rebord fin d'une aurore...Parmi les rêves qui glissent en joie sonores » aux derniers « un brin de bonheur échappé d'une prière...Nos destins en clapotis sous les paupières » on peut oublier tout simplement que l'on rêve.
Les poèmes que j'ai lus ont su bercer les larmes issues des songes en multitudes comme tout autant qu'il y a d'étoiles.
Je vous souhaite les yeux vers le ciel de vous interroger sur ce mystère à la lecture du recueil " Au carrefour des lisères".
Jacques BASCHIERI dit "Vinicius"
Sur le rebord des aurores
En doux soupirs
Une pensée
Souffle d’automne
Harmonie
Coeur feuilleté
Sous la clarté d’azur
Aux portes de l’univers
Autour de nous
Coeur d’octobre
Je me souviens
Amour éveillé
Rêverie
Au chevet des nuits
Sur le bord du ciel
À la croisée des anges
Éclats d’amour
Au levant
Au fond des voiles
L’impalpable splendeur
L’éveil de la nuit
Autours de nous
Un peu de toi
Au bord des lisières
À l‘ombre du rêve
Sous mes doigts
Devant toi
Comme un souffle léger
Le coeur en coupe
Dans le berceau du néant
Auprès du néant
L'automne
Septembre
En accord divin
Mirage
Coeur d’automne
Ébauche
L’anneau de nos âmes
L’écho de ton coeur
L’éclat des songes
Au-delà des silences
Bonheur caressant
Divine féerie
Aux creux de l’aurore
Telle une fleur sauvage
Dans l’élixir divin
Quand l’âme frémit
Vêtue d’amour
Émois orchestrés
Ton sourire
Drapée d’amour
L'oiseu
Il y a des jours
Comme un souvenir
Je t’ai dessiné
Ce soir
Au coeur des cieux
Tu es...
À l’ombre de ton regard
Auprès des friselis
Au seuil des cimes
Au bout des doigt
À travers l’émoi
Sous la voûte bleutée
Je songe
Mirage d’orfèvre
Désir en flambeau
Murmures silencieux
Au rythme de l’amour
L’émoi des yeux
Comme un brin de bonheur
Au lit de l’aube
Les songes
Mon âme
En vol argenté
Lors l’âme vibre
L’hiver
Au rythme de son coeur
Lors l’ange passe…
Aux carrefours des lisières
Dompté par le désir
L’exquis hasard
Au temple de l’âme
À l’ombre de tes cils
Au-delà de l’invisible
Une rose d’amour
Troublée par la lumière
Au-delà des sommets solitaires
Bercée par le printemps
Quand le soir songe
Le collier de tes bras
Hors du temps
Dans le calme apparent
Aux dés du hasard
L'aveu
Je te revois sur le rebord fin d'une aurore,
Accroché aux émois bleus, devant le rosier,
Dans l’opale des rosées, auprès d'un brasier,
Parmi les rêves qui glissent en joies sonores.
Comme une dentelle perlée aux plis des toiles,
Un souffle léger, le soir, est chant dans l’air clair,
Une brise sur la soie des laques mohairs,
Et dans l’univers froid le pleur muet d’étoiles.
Un rayon te noue à mon âme, o douce errance,
Et les nuits t’enlacent aux songes frémissants,
Car bientôt, sur mon front, s’endort le pont hissant,
Sous l’aile battante des jours et leurs créances.
Le coeur ne sait plus où va poser sa caresse,
Et sur la bouche pâlit un baiser secret,
Au creux des nuages, sur la peau des regrets,
Où le silence mord l’émoi jusqu'à l’ivresse.
Tu reviens aux nuits noires, o, ange d’azur,
Voilé d'amour, au fin fond des lueurs célestes,
Et moi, le coeur en pleur et un peu égoïste,
Je garde ton sourire au chevet de mes jours.
L’heure dorée éclate dans mes yeux rêveurs,
Et le vent sur les cloches en sons purs de lyre,
Trempe d’émois l’orée de l’étoile de cire,
D’un tourment inconnu, éclairé de ferveurs.
Et pourtant, l’âme erre dans l’abysse désert,
Aux creux de tes bras nus, renfermés de tendresse,
Dans le premier baiser apaisé d’allégresses,
Sous l’onde pâle des jours de cendre couverts.
Limpide, le coeur soupire silencieux,
Au fond des montagnes, des collines voilées,
Pareil au chuchotis des roses envolées,
En doux soupirs d’un arpège mélodieux.
Une pensée, si douce, voltige vivante,
Si loin du temps, dans l’extase de l’univers,
Recueillit les rêves, les rides de mes vers,
Une féerie qui calme cette vie troublante.
Frémissante, elle transperce mon existence,
Le brouillard du passé, les émois du regard,
Les chemins voraces et leurs désirs hagards,
Afin de prévoir l’amour jusqu'à l’éloquence.
Cette pensée, si douce, une grâce légère,
Purifie les faiblesses et mon être entier,
Réclame les liens, le frémis cachottier,
Un songe et le retour d’étoiles messagères.
Éphémère, elle coule en aube matinale,
Rythmée des attaches tortillées de rubans,
Diaphane au vent tel un frisson d’océan,
Entre le néant des cieux et l’âme abyssale.
Sur les roches nues, parmi les feuilles fragiles,
Danse quelques rayons qui nappent d’or béni,
Les rêves qui flottent vers les abris ternis,
En source pure des vibrations graciles.
Le souffle d’automne affole l’aube perlée,
Lorsque dans l’attente, jusqu’au flux noir des flots,
Le matin s’installe, troublé par les sanglots,
Du néant qui perce l’immensité gelée.
Aux pieds de ce vaste chemin, auprès de l’eau,
Se penche l’orée escarpée des cieux lointains,
Comme un songe ingénu dans un sourire zen,
Tandis que les coups du sort charment l’onde floue.
Sur un tapis de mousse, éméchée de grisaille,
Une vague bleue plie la cendre du passé,
Parmi les émotions des coeurs embrassés,
Qui rutilent, dévoilant leur frôlement d'ailles.
L’aube flotte, peint sur le ciel pur cette page,
Écarte les nuages, se penche dans l’air,
Laissant naître le jour au vermeil des éclairs,
La grâce divine trémule d’avantage.
Le léger mouvement des brindilles célestes,
Béni le contour du miroir mystérieux,
Comme si son éclat n’est fait que pour les yeux,
Doux abandon surpris en goutte d’améthyste.
Tantôt, l’âme murmure au hasard de la vie,