Au carrefour des lisières - Liz Randja - E-Book

Au carrefour des lisières E-Book

Liz Randja

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Beschreibung

Au carrefour, encor frileux, des lisieres, On reste liee aux desirs, comme les oiseaux, Aux flancs d'emeraude de ces pays terreux, Voquant en legende ficelee aux paupieres.

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Seitenzahl: 64

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Mes oiseaux sont venus vers tes rivières pourpres,

Ivres de frais parfums et des rires perlés,

Cependant qu’ils veillent de leurs gestes ailés,

Ils laissaient de leur coeur une impatience sourde.

***

Nous marcherons longtemps aux chemins de mon ile,

Tu sauras le jasmin qui fleurit mon jardin.

Par tes baisers câlins je renaitrais. Soudain

En tes bras, je serai innocente et tranquille.

Derrière un jour passé, se cache encore un autre.

Sous le rire du vent nous courrons dans les près.

Sur ta bouche cerise et riant, tu disais

«S’il fut un temps pour tout, aujourd’hui c’est le nôtre.»

Je te connus. Heureux, je trouvais douce l’heure.

Saurons-nous quelque jour – l’avenir est partiel-

Ce qui se cache au loin, derrière l’arc-en-ciel?

Soudain, n’y tenant plus, je suis triste et je pleure.

D. V.

Préface

Liz est une amie virtuelle que je connais grâce à la poésie qu'elle partage sur un réseau social et que je lis très fidèlement parce qu’elle me plait.

Quand elle m'a demandé de préfacer « Au carrefour des lisières » je n'ai pas hésité à lui dire « oui » après être passé par l'étonnement, la fierté et le plaisir pour finir honoré d'écrire ces lignes.

La poésie existe encore et existera toujours puisque aucun rideau ne se baissera jamais vraiment sur un spectacle tant qu'il existera une personne pour l’aimer, je suis de ceux-là.

On peut trouver dans le recueil de Liz toute la complicité d'une vie que l'on boit d'un regard, d'un trait.

Des premiers vers « Je te revois sur le rebord fin d'une aurore...Parmi les rêves qui glissent en joie sonores » aux derniers « un brin de bonheur échappé d'une prière...Nos destins en clapotis sous les paupières » on peut oublier tout simplement que l'on rêve.

Les poèmes que j'ai lus ont su bercer les larmes issues des songes en multitudes comme tout autant qu'il y a d'étoiles.

Je vous souhaite les yeux vers le ciel de vous interroger sur ce mystère à la lecture du recueil " Au carrefour des lisères".

Jacques BASCHIERI dit "Vinicius"

Table

Sur le rebord des aurores

En doux soupirs

Une pensée

Souffle d’automne

Harmonie

Coeur feuilleté

Sous la clarté d’azur

Aux portes de l’univers

Autour de nous

Coeur d’octobre

Je me souviens

Amour éveillé

Rêverie

Au chevet des nuits

Sur le bord du ciel

À la croisée des anges

Éclats d’amour

Au levant

Au fond des voiles

L’impalpable splendeur

L’éveil de la nuit

Autours de nous

Un peu de toi

Au bord des lisières

À l‘ombre du rêve

Sous mes doigts

Devant toi

Comme un souffle léger

Le coeur en coupe

Dans le berceau du néant

Auprès du néant

L'automne

Septembre

En accord divin

Mirage

Coeur d’automne

Ébauche

L’anneau de nos âmes

L’écho de ton coeur

L’éclat des songes

Au-delà des silences

Bonheur caressant

Divine féerie

Aux creux de l’aurore

Telle une fleur sauvage

Dans l’élixir divin

Quand l’âme frémit

Vêtue d’amour

Émois orchestrés

Ton sourire

Drapée d’amour

L'oiseu

Il y a des jours

Comme un souvenir

Je t’ai dessiné

Ce soir

Au coeur des cieux

Tu es...

À l’ombre de ton regard

Auprès des friselis

Au seuil des cimes

Au bout des doigt

À travers l’émoi

Sous la voûte bleutée

Je songe

Mirage d’orfèvre

Désir en flambeau

Murmures silencieux

Au rythme de l’amour

L’émoi des yeux

Comme un brin de bonheur

Au lit de l’aube

Les songes

Mon âme

En vol argenté

Lors l’âme vibre

L’hiver

Au rythme de son coeur

Lors l’ange passe…

Aux carrefours des lisières

Dompté par le désir

L’exquis hasard

Au temple de l’âme

À l’ombre de tes cils

Au-delà de l’invisible

Une rose d’amour

Troublée par la lumière

Au-delà des sommets solitaires

Bercée par le printemps

Quand le soir songe

Le collier de tes bras

Hors du temps

Dans le calme apparent

Aux dés du hasard

L'aveu

Sur le rebord des aurores

Je te revois sur le rebord fin d'une aurore,

Accroché aux émois bleus, devant le rosier,

Dans l’opale des rosées, auprès d'un brasier,

Parmi les rêves qui glissent en joies sonores.

Comme une dentelle perlée aux plis des toiles,

Un souffle léger, le soir, est chant dans l’air clair,

Une brise sur la soie des laques mohairs,

Et dans l’univers froid le pleur muet d’étoiles.

Un rayon te noue à mon âme, o douce errance,

Et les nuits t’enlacent aux songes frémissants,

Car bientôt, sur mon front, s’endort le pont hissant,

Sous l’aile battante des jours et leurs créances.

Le coeur ne sait plus où va poser sa caresse,

Et sur la bouche pâlit un baiser secret,

Au creux des nuages, sur la peau des regrets,

Où le silence mord l’émoi jusqu'à l’ivresse.

En doux soupirs

Tu reviens aux nuits noires, o, ange d’azur,

Voilé d'amour, au fin fond des lueurs célestes,

Et moi, le coeur en pleur et un peu égoïste,

Je garde ton sourire au chevet de mes jours.

L’heure dorée éclate dans mes yeux rêveurs,

Et le vent sur les cloches en sons purs de lyre,

Trempe d’émois l’orée de l’étoile de cire,

D’un tourment inconnu, éclairé de ferveurs.

Et pourtant, l’âme erre dans l’abysse désert,

Aux creux de tes bras nus, renfermés de tendresse,

Dans le premier baiser apaisé d’allégresses,

Sous l’onde pâle des jours de cendre couverts.

Limpide, le coeur soupire silencieux,

Au fond des montagnes, des collines voilées,

Pareil au chuchotis des roses envolées,

En doux soupirs d’un arpège mélodieux.

Une pensée

Une pensée, si douce, voltige vivante,

Si loin du temps, dans l’extase de l’univers,

Recueillit les rêves, les rides de mes vers,

Une féerie qui calme cette vie troublante.

Frémissante, elle transperce mon existence,

Le brouillard du passé, les émois du regard,

Les chemins voraces et leurs désirs hagards,

Afin de prévoir l’amour jusqu'à l’éloquence.

Cette pensée, si douce, une grâce légère,

Purifie les faiblesses et mon être entier,

Réclame les liens, le frémis cachottier,

Un songe et le retour d’étoiles messagères.

Éphémère, elle coule en aube matinale,

Rythmée des attaches tortillées de rubans,

Diaphane au vent tel un frisson d’océan,

Entre le néant des cieux et l’âme abyssale.

Souffle d’automne

Sur les roches nues, parmi les feuilles fragiles,

Danse quelques rayons qui nappent d’or béni,

Les rêves qui flottent vers les abris ternis,

En source pure des vibrations graciles.

Le souffle d’automne affole l’aube perlée,

Lorsque dans l’attente, jusqu’au flux noir des flots,

Le matin s’installe, troublé par les sanglots,

Du néant qui perce l’immensité gelée.

Aux pieds de ce vaste chemin, auprès de l’eau,

Se penche l’orée escarpée des cieux lointains,

Comme un songe ingénu dans un sourire zen,

Tandis que les coups du sort charment l’onde floue.

Sur un tapis de mousse, éméchée de grisaille,

Une vague bleue plie la cendre du passé,

Parmi les émotions des coeurs embrassés,

Qui rutilent, dévoilant leur frôlement d'ailles.

Harmonie

L’aube flotte, peint sur le ciel pur cette page,

Écarte les nuages, se penche dans l’air,

Laissant naître le jour au vermeil des éclairs,

La grâce divine trémule d’avantage.

Le léger mouvement des brindilles célestes,

Béni le contour du miroir mystérieux,

Comme si son éclat n’est fait que pour les yeux,

Doux abandon surpris en goutte d’améthyste.

Tantôt, l’âme murmure au hasard de la vie,