Vagues d’émois - Liz Randja - E-Book

Vagues d’émois E-Book

Liz Randja

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Beschreibung

Je te revois encore aux creux de ma mémoire, Songe satiné voguant devant mon cœur frileux, D’où naissent, enrobés d’un velours duveteux, Les mots silencieux, les larmes contradictoires. Je te ressens, frisson des cendres prémonitoires, Lors l’âme errant au milieu des soirs cotonneux, Va dérober au ciel tous ses sourires floconneux, Au-delà du temps, près d’une tendresse illusoire.

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Seitenzahl: 73

Veröffentlichungsjahr: 2015

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Je te revois encore aux creux de ma mémoire,

Songe satiné voguant devant mon cœur frileux,

D’où naissent, enrobés d’un velours duveteux,

Les mots silencieux, les larmes contradictoires.

Je te ressens, frisson des cendres prémonitoires,

Lors l’âme errant au milieu des soirs cotonneux,

Va dérober au ciel tous ses sourires floconneux,

Au-delà du temps, près d’une tendresse illusoire.

Table

Au seuil des cimes

Au fond du précipice

Étincelle d’éternité

Au cœur du hasard

Vertige des paupières

Comme une tempête

En battement d’aile

Céleste flambeau

Imagine

Aux tréfonds des étincelles

Sourires en éclats d’opale

La mémoire des sentiments

Irrésistibles désirs

Comme un pli dans le temps

Au grès des absences

Le temps d’un silence

Chuchotis qui titube

Murmures entrelacés

Là-bas

Amore, amore

A l’abri des regrets

A l’orée des matins blancs

En braille fugace

Sur la pointe des lueurs

Désirs atterrés

Nos chemins étroits

Le silence des mots

Dans les recoins du cœur

Comme une guipure

A la lisière de l’infini

Doux feuillage

Émotion exquise

Au calice de l’âme

Larmes de cendre ourlées

Au loin

Au clair des silences

Rêves tissés de prouesse

Au bout de la peine

En ce jour tu n’es pas seul

Effleurer les rêves

Au chevet des cieux

Oublier le temps

Comme une offrande

J’ai tatoué le sort en turquoise

Au-delà de mon parcours

Dans l’âtre du cœur

Fleur éphémère

Il pleuvait des sentiments

Bonheur perdu

Comment savoir

Par-devant de ta route

Dans le calme des silences

Souvenirs sans rides

Tissages des rêves

Le souffle du sort

Le piège du destin

L’ivresse des accords pianissimo

Un dernier adieu

Vibrations latentes

En souffle d’évasion

Mon cœur

Je reste là

Au gré des émotions creuses

Inventer le bonheur

Jusqu’au creux du vent

Dans l’œil de l’infini

Petit bout d’amour

Sous les vieux arceaux

Au cœur de l’éveil

Liaison invisible

C’était un jour béni

Dentelle des ondes fragiles

Les mots se sont tus

Est-ce ton regard ?

Au-dessus des ondes

Il est déjà tard…l’automne est là…

Dans un frisson

Quand l’automne frémit

Aux coups lents des cloches

Rêves bousculés

Sur la toile remuée

Devant l’orée ancestrale

L’instant d’une caresse des cils

Ce jour rouillé d’octobre

Au-dessus des feuilles mortes

Devant l’épais crépuscule

L’immortelle

Tel un vol blanc

À travers les mots

Sous les friselis des sortilèges

Tes mains s’enfilent a mon âme dénichée

Par-dessus des toits

Au fond des cieux

Souvenirs tatoués de vide

Poussière de pourpre

Hors du temps

Contre le feu du hasard

Au seuil des cimes

L’œil ombragé de songes et hanté de solitude,

Brûle les pensées agitées, fouille-le frémis englué,

Lorsque les larmes pliées au vent et les cris dilués,

S’endorment enfin au ressac percé de béatitude.

Aux taches des feux laquées d’un rouge rouillé,

Sans aucun cri les cils froissés assoupissent l’affront,

Et un coin doux virevolte, sillonnant sur le front

En mailles d’évasion sur les courbes verrouillées.

Sur les lisières chevauchent les feuilles abîmées,

Comme une caresse abandonnée au coup de vent,

Jusqu'à la pénombre peuplée de regrets souvent,

Où, sur le vélin des cimes, ton écorce s’est imprimée.

Si j’aurais su façonner la grâce à flétrir la tristesse,

De mains vides faire une coupelle pour le bonheur,

De l’étoile, dont la voûte fait couler en mes pleurs,

J’aurais gardé le chant et de ton nom la délicatesse.

Au fond du précipice

Il y a eu cette vague à l’âme aux creux de cils écumés,

Pleurant l’obscurité éveillée d’une profonde intensité,

Les brindilles d’émotions enroulées dans la nébulosité,

Quelques mots perdus sur le bord de secrets brumés.

L’œil ému, fixé sur les gouttes perlées de nos cieux,

Tremble en petits battements de lumière blafarde,

D’un soupir murmuré a ramassé la douceur hagarde,

Bercée par la nuit abyssale, par des désirs fougueux.

Il y a eu ce silence flottant au grès des échos voilés,

Séchant les lèvres mordues par la douleur infernale,

Ces brèches creusées dans des détresses banales,

Quelques regards nus profilés sur des rêves entoilés.

Quand la tempe s’abreuve de serments vaporeux,

Les émois froissés s’accrochent aux paupières closes,

Au-delà des coups de roulis, des orages en osmose

Où, la frêle existence frémit devant le destin peureux.

Il y a eu ces vibrations, ces instants d’amour trempés,

De vieux souvenirs portés aux sommets des lisières,

Des jours bousculés par le froid drapé de poussière,

Quelques vœux versés au détour d’un temps estampé.

Étincelle d’éternité

D’un souffle, la nouvelle aube enrobe les ombres,

Par ses chants, ses rayons roses et ses rêves dorés,

Sous les voiles émaillés buvant le vermeil revigoré,

Le calme se pose sur le feuillage touffu, sombre.

La douceur enlace la chair noire des murailles,

Tordue par les vents lassés qui agonisent et veillent,

Les tressaillements des nuées qui encor sommeillent,

Au nid des frôlements muets, coiffés par des ailes.

Les songes naufragés s’allongent au fond des rides,

Mystérieuse et solitaire la pensée fouille les flancs,

Là, où gisent les tourmentes saupoudrées de blanc,

Quand le parfum d’émoi s’en vient derrière l’abside.

Aux confins des horizons s’achève la mélopée,

Et s’émeut le regard quand les feux, sous le vent,

Volettent en dentelle, arrachant aux miroitements,

Le secret d’une petite étincelle, d’éternité drapée.

Au cœur du hasard

J’ai touché l’infini par mes pensées rêveuses,

Lorsque le soir se voile de velours au couchant,

D’un scintillement d’âme, d’un souffle sinuant

Au cœur du ciel, parmi les étoiles amoureuses.

Là haut, le bonheur efface les traces boudeuses,

Et un frisson s’attarde devant la porte des rêves,

Quand le regard chemine le silence qui s’achève,

Pour faire ruisseler le mirage des lèvres désireuses.

L’attente, tressée en treille des roses heureuses,

Dénude les heures au long des sillages émiettés,

S’enfuyant jusqu’ici, où sommeille le jour inquiété,

Blotti dans sa chair, frémis en caresses délicieuses.

Au chevet du hasard animé d’une flamme brodeuse,

Je fouille les chuchotis cambrés au bout du cerceau,

Frisant l’air qui borde tes yeux, coulée des pinceaux,

Aux fissures des mots incarnés aux nuits cotonneuses.

Vertige des paupières

Sous mes paupières mi-closes, le rêve se pose,

Ribambelle de vagues qui frôle la peau, l’auréole,

Vertiges qui s’enfuient en insomnies bénévoles,

Aux lignes de ma paume où le bonheur captif éclose.

Tel le murmure des chutes qui saigne leur espoir,

L’âme errante s’agrippe aux avalanches éternelles,

Dans un silence tumultueux au centre des prunelles,

Quand la nuée atteint les bornes de l’aérien couloir.

En flammes dévorantes l’infini crépite ses vœux,

Aux mille charmes dévoilés par l’aube désirée,

Soupirant en passions embrassées, rafales mirées

Dans les reflets vermeils qui descendent en feux.

Devant les bises du matin mon cœur t’effleure,

Et le souffle d’un baiser incendie la poussière,

Drapant de soie et d’or l’éclat ingénu des tanières,

Tandis que le regard éveille les draps qui pleurent.

Comme une tempête

Lentement, le silence béant se pose tel un voile,

Sur les rebords de la nuit, caressant les étoiles,

Avec la douceur du songe gravé au fond des toiles,

Lorsqu’a l’orée des yeux endormis l’infini se dévoile.

L’émoi se glisse, doux velours au seuil du sommeil,

Et l’ingénue beauté, innocente, envahit les frontières,

Au-delà des empreintes esquissées en gerbières,

Vers les ailleurs, où les illusions recueillent le vermeil.

Lentement, les reflets filants aveuglent les instants,

Là-haut, dans ce labyrinthe d’étincelles troublantes,

Qui délie le cortège d’émotions, tempête envoûtante

Sous la cadence des étreintes passionnées, hors du temps.

En ce lieu secret, l’amour a la main, au puits du sort,

Les clapotis s’harmonisent devant la brillante escorte,

Là, où le halo frôle les nuits collées aux vieilles portes,

Par des échos lascifs, torrent de sentiments battant fort.

En battement d’ailes

La noirceur des nuits s’irise par l’ombre rouillée,

Chantonnant nostalgique s’envole sans remords,

Au creux des matins cerclés de carmin sur les bords,

Esquisse éblouissant les heures vides, agenouillées.

Tandis que le mirage s’alourdit du bleu des dunes,

La rosée pleut sur les branches des rosiers sauvages,

Aux chemins rocailleux devient délicieux breuvage,

Où éclosent les songes, aussitôt poudrant les lagunes.

Ainsi, ma lèvre s’emperle de gouttes d’aube rousse,

D’émois, de silence qui divague à vif sous les doigts,

De chuchotis des secrets partagés qui font pâlir l’effroi,

Quand ton souffle sur mon cou est berceau de mousse.