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Je te revois encore aux creux de ma mémoire, Songe satiné voguant devant mon cœur frileux, D’où naissent, enrobés d’un velours duveteux, Les mots silencieux, les larmes contradictoires. Je te ressens, frisson des cendres prémonitoires, Lors l’âme errant au milieu des soirs cotonneux, Va dérober au ciel tous ses sourires floconneux, Au-delà du temps, près d’une tendresse illusoire.
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Seitenzahl: 73
Veröffentlichungsjahr: 2015
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Je te revois encore aux creux de ma mémoire,
Songe satiné voguant devant mon cœur frileux,
D’où naissent, enrobés d’un velours duveteux,
Les mots silencieux, les larmes contradictoires.
Je te ressens, frisson des cendres prémonitoires,
Lors l’âme errant au milieu des soirs cotonneux,
Va dérober au ciel tous ses sourires floconneux,
Au-delà du temps, près d’une tendresse illusoire.
Au seuil des cimes
Au fond du précipice
Étincelle d’éternité
Au cœur du hasard
Vertige des paupières
Comme une tempête
En battement d’aile
Céleste flambeau
Imagine
Aux tréfonds des étincelles
Sourires en éclats d’opale
La mémoire des sentiments
Irrésistibles désirs
Comme un pli dans le temps
Au grès des absences
Le temps d’un silence
Chuchotis qui titube
Murmures entrelacés
Là-bas
Amore, amore
A l’abri des regrets
A l’orée des matins blancs
En braille fugace
Sur la pointe des lueurs
Désirs atterrés
Nos chemins étroits
Le silence des mots
Dans les recoins du cœur
Comme une guipure
A la lisière de l’infini
Doux feuillage
Émotion exquise
Au calice de l’âme
Larmes de cendre ourlées
Au loin
Au clair des silences
Rêves tissés de prouesse
Au bout de la peine
En ce jour tu n’es pas seul
Effleurer les rêves
Au chevet des cieux
Oublier le temps
Comme une offrande
J’ai tatoué le sort en turquoise
Au-delà de mon parcours
Dans l’âtre du cœur
Fleur éphémère
Il pleuvait des sentiments
Bonheur perdu
Comment savoir
Par-devant de ta route
Dans le calme des silences
Souvenirs sans rides
Tissages des rêves
Le souffle du sort
Le piège du destin
L’ivresse des accords pianissimo
Un dernier adieu
Vibrations latentes
En souffle d’évasion
Mon cœur
Je reste là
Au gré des émotions creuses
Inventer le bonheur
Jusqu’au creux du vent
Dans l’œil de l’infini
Petit bout d’amour
Sous les vieux arceaux
Au cœur de l’éveil
Liaison invisible
C’était un jour béni
Dentelle des ondes fragiles
Les mots se sont tus
Est-ce ton regard ?
Au-dessus des ondes
Il est déjà tard…l’automne est là…
Dans un frisson
Quand l’automne frémit
Aux coups lents des cloches
Rêves bousculés
Sur la toile remuée
Devant l’orée ancestrale
L’instant d’une caresse des cils
Ce jour rouillé d’octobre
Au-dessus des feuilles mortes
Devant l’épais crépuscule
L’immortelle
Tel un vol blanc
À travers les mots
Sous les friselis des sortilèges
Tes mains s’enfilent a mon âme dénichée
Par-dessus des toits
Au fond des cieux
Souvenirs tatoués de vide
Poussière de pourpre
Hors du temps
Contre le feu du hasard
L’œil ombragé de songes et hanté de solitude,
Brûle les pensées agitées, fouille-le frémis englué,
Lorsque les larmes pliées au vent et les cris dilués,
S’endorment enfin au ressac percé de béatitude.
Aux taches des feux laquées d’un rouge rouillé,
Sans aucun cri les cils froissés assoupissent l’affront,
Et un coin doux virevolte, sillonnant sur le front
En mailles d’évasion sur les courbes verrouillées.
Sur les lisières chevauchent les feuilles abîmées,
Comme une caresse abandonnée au coup de vent,
Jusqu'à la pénombre peuplée de regrets souvent,
Où, sur le vélin des cimes, ton écorce s’est imprimée.
Si j’aurais su façonner la grâce à flétrir la tristesse,
De mains vides faire une coupelle pour le bonheur,
De l’étoile, dont la voûte fait couler en mes pleurs,
J’aurais gardé le chant et de ton nom la délicatesse.
Il y a eu cette vague à l’âme aux creux de cils écumés,
Pleurant l’obscurité éveillée d’une profonde intensité,
Les brindilles d’émotions enroulées dans la nébulosité,
Quelques mots perdus sur le bord de secrets brumés.
L’œil ému, fixé sur les gouttes perlées de nos cieux,
Tremble en petits battements de lumière blafarde,
D’un soupir murmuré a ramassé la douceur hagarde,
Bercée par la nuit abyssale, par des désirs fougueux.
Il y a eu ce silence flottant au grès des échos voilés,
Séchant les lèvres mordues par la douleur infernale,
Ces brèches creusées dans des détresses banales,
Quelques regards nus profilés sur des rêves entoilés.
Quand la tempe s’abreuve de serments vaporeux,
Les émois froissés s’accrochent aux paupières closes,
Au-delà des coups de roulis, des orages en osmose
Où, la frêle existence frémit devant le destin peureux.
Il y a eu ces vibrations, ces instants d’amour trempés,
De vieux souvenirs portés aux sommets des lisières,
Des jours bousculés par le froid drapé de poussière,
Quelques vœux versés au détour d’un temps estampé.
D’un souffle, la nouvelle aube enrobe les ombres,
Par ses chants, ses rayons roses et ses rêves dorés,
Sous les voiles émaillés buvant le vermeil revigoré,
Le calme se pose sur le feuillage touffu, sombre.
La douceur enlace la chair noire des murailles,
Tordue par les vents lassés qui agonisent et veillent,
Les tressaillements des nuées qui encor sommeillent,
Au nid des frôlements muets, coiffés par des ailes.
Les songes naufragés s’allongent au fond des rides,
Mystérieuse et solitaire la pensée fouille les flancs,
Là, où gisent les tourmentes saupoudrées de blanc,
Quand le parfum d’émoi s’en vient derrière l’abside.
Aux confins des horizons s’achève la mélopée,
Et s’émeut le regard quand les feux, sous le vent,
Volettent en dentelle, arrachant aux miroitements,
Le secret d’une petite étincelle, d’éternité drapée.
J’ai touché l’infini par mes pensées rêveuses,
Lorsque le soir se voile de velours au couchant,
D’un scintillement d’âme, d’un souffle sinuant
Au cœur du ciel, parmi les étoiles amoureuses.
Là haut, le bonheur efface les traces boudeuses,
Et un frisson s’attarde devant la porte des rêves,
Quand le regard chemine le silence qui s’achève,
Pour faire ruisseler le mirage des lèvres désireuses.
L’attente, tressée en treille des roses heureuses,
Dénude les heures au long des sillages émiettés,
S’enfuyant jusqu’ici, où sommeille le jour inquiété,
Blotti dans sa chair, frémis en caresses délicieuses.
Au chevet du hasard animé d’une flamme brodeuse,
Je fouille les chuchotis cambrés au bout du cerceau,
Frisant l’air qui borde tes yeux, coulée des pinceaux,
Aux fissures des mots incarnés aux nuits cotonneuses.
Sous mes paupières mi-closes, le rêve se pose,
Ribambelle de vagues qui frôle la peau, l’auréole,
Vertiges qui s’enfuient en insomnies bénévoles,
Aux lignes de ma paume où le bonheur captif éclose.
Tel le murmure des chutes qui saigne leur espoir,
L’âme errante s’agrippe aux avalanches éternelles,
Dans un silence tumultueux au centre des prunelles,
Quand la nuée atteint les bornes de l’aérien couloir.
En flammes dévorantes l’infini crépite ses vœux,
Aux mille charmes dévoilés par l’aube désirée,
Soupirant en passions embrassées, rafales mirées
Dans les reflets vermeils qui descendent en feux.
Devant les bises du matin mon cœur t’effleure,
Et le souffle d’un baiser incendie la poussière,
Drapant de soie et d’or l’éclat ingénu des tanières,
Tandis que le regard éveille les draps qui pleurent.
Lentement, le silence béant se pose tel un voile,
Sur les rebords de la nuit, caressant les étoiles,
Avec la douceur du songe gravé au fond des toiles,
Lorsqu’a l’orée des yeux endormis l’infini se dévoile.
L’émoi se glisse, doux velours au seuil du sommeil,
Et l’ingénue beauté, innocente, envahit les frontières,
Au-delà des empreintes esquissées en gerbières,
Vers les ailleurs, où les illusions recueillent le vermeil.
Lentement, les reflets filants aveuglent les instants,
Là-haut, dans ce labyrinthe d’étincelles troublantes,
Qui délie le cortège d’émotions, tempête envoûtante
Sous la cadence des étreintes passionnées, hors du temps.
En ce lieu secret, l’amour a la main, au puits du sort,
Les clapotis s’harmonisent devant la brillante escorte,
Là, où le halo frôle les nuits collées aux vieilles portes,
Par des échos lascifs, torrent de sentiments battant fort.
La noirceur des nuits s’irise par l’ombre rouillée,
Chantonnant nostalgique s’envole sans remords,
Au creux des matins cerclés de carmin sur les bords,
Esquisse éblouissant les heures vides, agenouillées.
Tandis que le mirage s’alourdit du bleu des dunes,
La rosée pleut sur les branches des rosiers sauvages,
Aux chemins rocailleux devient délicieux breuvage,
Où éclosent les songes, aussitôt poudrant les lagunes.
Ainsi, ma lèvre s’emperle de gouttes d’aube rousse,
D’émois, de silence qui divague à vif sous les doigts,
De chuchotis des secrets partagés qui font pâlir l’effroi,
Quand ton souffle sur mon cou est berceau de mousse.