Au coeur des silences - Liz Randja - E-Book

Au coeur des silences E-Book

Liz Randja

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Beschreibung

Le silence est comme l'amour, il émerveille, ébloui, trouble et puis apporte sa grâce, son mystère et la paix intérieure.

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Seitenzahl: 69

Veröffentlichungsjahr: 2021

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Le silence est comme l’amour, il émerveille,

ébloui, trouble et puis il apporte sa grâce,

son mystère et la paix intérieure.

Il y a des âmes qui rentrent dans nos vies, avec leur

amour infini, comme des rayons de soleil, qui change

soudain le cours de notre existence…

Dédie à cette âme qui restera blottie dans mon cœur a jamais.

Sommaire

Rêve éternel

Jusqu'à ton souvenir

Épanchée d’amour

L’effet du renouveau

Sous l’aile des songes

Tes sourires dans mon âme

Ma certitude

J’attends

Tu es ce silence

Avant l’hiver des aurores

Mon pas te cherche

Miettes des songes

J’aurais aimé

À l’orée du destin

Pour un instant…

Petit cœur d’amour

Je voudrais te parler…

Au pouls de ma peau

A l’interface de nos mondes

Émotions d’octobre

J’ai arrêté le temps

Sensations…

C’était si doux

Effleurée par ton sourire

À travers le temps

Itinérance paisible

Silencieuse douleur

Sous la brise écarlate

Je n’ai jamais oublié

Au carrefour du cœur

Captive à cet ailleurs

Au-delà du hasard

L’éphémère instant

Au nom de notre amitié

Depuis que tu es parti…

Au levis d’un été glacé

Sourire émietté

Et maintenant…

Sur la route des silences

Partout et pour toujours

Ébauche d’octobre

Au penchant du chemin

Palette d’octobre

Au sommet de l’émotion

Mots murmurés

Je sais tant de silences

Pourquoi…

Naufrage

Lueur fragile

Comme pour tenir

Ce matin…

Depuis l’aube

Aux drapés de l’hiver

Cet hiver

Au-devant de cette route

Là où le songe murmure

Au seuil des brisures

Si je devrais…

Le printemps arrive

J’ai dans le cœur

Sans cesse

Mots orphelins

Caresse des cils

Émotions éteintes

À l’antre du soir

Mélancolie fléchie

L’envol des souvenirs

Je me rappelle…

Au détour des rêves

Triste aquarelle

Vers l’infini

Vie dépensée

Sur l’autre rive

Elle est là…

Poussière de temps

Si son cœur…

Elle continuera

Vers l’ascension

Quand l’heure frémit

Petite lueur

Vague de tendresse

Entre ciel et terre

Tressaillement…

Cette rose…

Pour un instant

Par delà du temps

Sous une treille d’iris

Ce soir

Cueillir un sourire

Les rêves

Souvenirs

Dans l’écorce des toiles

Les traces du temps

Silences troublés

Au creux de l’absence

La lune

Tressaillements…

Devant le ciel

J’ai vu à l’aube

Amie de plume

Ton souvenir

Au bord de l’instant

Témoignage du silence

Parmi les silences

Silences voilés

Rêve éternel

C’est là, sur la grève du cœur, ocrée d’écume,

Que le testament du rêve silencieux,

S’écrit, plissant les draps d’éclairs majestueux,

Et les soupirs des aubes au-delà des brumes.

Juste un instant et l’azur noue sa belle toile,

Lorsque l’éphémère s’invite à l’éternel,

Le violon dans l’âme vibre solennel,

Devant la beauté nue des brillantes étoiles.

Aux creux déracinés de toutes pensées pures,

Il n’est plus de peine, juste un désir flottant,

De t’attendre, toi, mon vertige enveloppant,

Pour que les songes t’accrochent à ma parure.

Les pupilles frémissent, nues, jusqu’à ton ombre,

Émues par ce parfum si doux, au gout d’espoir,

Dans la tiédeur qui cotonne l'œil du soir,

Qui unit mes solitudes aux pierres d’ambre.

Jusqu'à ton souvenir

Au désert du ciel accoudé à ton absence,

Pareil à ce malheur qui courbe le sommeil,

Le frisson du soir détourne l’émoi vermeil,

Jusqu'à ton souvenir et à ma délivrance.

Je marche sur les ponts de nos songes sublimes,

Vers l'au-delà des pleurs, dans l'étreinte du temps,

Prête à te cueillir, aube d’un exquis printemps,

Sous le miroir du sort engouffré a nos cimes.

Aux parois des cieux il y a cette ondée rose,

Qui voltige, a en remplir l’espace lascif,

Quand ta bouche s’enrobe de désirs naïfs,

D’un bout d’âme perdu dans cette vie morose.

L’œil lamenté du matin brûle la voûte ivre,

Glissant au seuil des secrets ton charnel désir,

Bénie, je garde l’auréole du plaisir,

Lorsque tes baisers doux frémissent sur ma lèvre.

Épanchée d’amour

Les échos langoureux des romances charmantes,

Sublime l’étoile, frôle l’air vaporeux,

Et dans le cœur je sens l’azur de tes beaux yeux,

Les aubes parfumées de corail, l’eau dormante.

Sous notre ciel argenté, les flammes astrales,

Bercent le matin et cueillent l’or du soleil,

Tissant l’air de pourpre, la lèvre de vermeil,

Lorsque le silence effleure l’odeur florale.

Le regard façonne mille notes divines,

Et l’âme du violon passe en voyageur,

Sous les vitraux célestes du souffle rêveur,

Éveillant le matin et l’onde sibylline.

Tandis que l’horizon peint les cimes de l’aube,

A son chevet la rose s’épanche d’amour,

D’un seul geste, au creux des paumes, en fin du jour,

L’orée va pétrir le destin, creusant sa courbe.

L’effet du renouveau

C’est comme un désir nu au creux béat du cœur,

Qui pourpre d’émois le pouls de mon existence,

Sous les couleurs vifs, inconnues des providences,

Laissant le silence comme seul créateur.

En confessions, les fibres du l’éternel,

T’incruste à ma chair en lenteur cerclée d’opale,

Lorsqu’ à l’appel des mouvances syncopales,

Le temps rejoint le miroir émotionnel.

En frémis d'oracle, l’infaillible flambeau,

Prédit, bien doué, la grâce de l’espérance,

Cambrée au pouls du ventre, où je sens ta fragrance,

Tiède et si légère, tel l’aveu dues berceau.

Sur les canons des éclipses feutrées d’hasard,

Au réveil du corps, sur les anses des épaules,

Se lie l’éternité aux cordes des violes,

Berçant les âmes qui nagent dans le brouillard.

Sous l’aile des songes

L’odeur des nuits délie le nectar du matin,

Se pose à ton cou, dans l’ocre jaune des roses,

Chatoyant par son souffle langoureux les heures,

Tes lèvres embaumées de baisers libertins.

Un rêve pur valse sur un tapi de vers,

Et l’aube naît d'une douce teinte opaline,

La rosée exhale arômes de vanilline,

Tandis que près de nous vibre tout l’univers.

Le silence règne donnant cours aux aveux,

Sous l’arche des rosiers, sous le zéphyr en flamme,

Vers les nuages froissés le soir cueillit l’âme,

Sans pleurs et sans regrets, à quelques pas d’adieu.

Tandis que l’azur miroite dans ton regard,

Entre les bras qui jettent le sort noyé d’ombres,

Je t’attends encore vers l’orée des nuits sombres,

Parmi les songes, lueur au port du hasard.

Tes sourires dans mon âme

Les vagues grisées frissonnent si près des cieux,

Sous la brise triste qui ploient les lourdes cimes,

Ivre, les rêves jouent leur union intime,

A l’orée des aubes, mirée au fond des yeux.

Sur la pointe du jour un soleil tissé d’or,

En plein harmonie, compose des cantilènes,

Prémonition des rosées bohémienne,

Dans le silence de ce sublime décor.

Un rêve voué au néant ourle mes pas,

Le cœur des aveux, des illusions béates,

Vertige des désirs et douceur délicate,

Qui tangue effleurée par l’étreinte de tes bras.

Rêveuse encore, je fends en souffle d’éclat,

Vers ton émoi qui cambre mes lèvres candides,

Aux nuits dérobées de nos paroles avides,

A tes sourires, o, quels délices béats !

Ma certitude

J’ai fleuri ma vie sur le rebord des paupières,

Frôlant les rêves naissant d’un confus demain,

Au creux des vœux, en transe, si prés du lointain,

Et du désir de ces mains nappé de poussière.

Sur mon corps un frisson, o, frêle solitude,

S’écoule ce soir, muet, un doux abandon,

Comme l’eau de l’âme, un irrévocable don,

Un temps flou qui devient soudain ma certitude.

J’ai gardé la trace courbée d’insouciance,

De ton sourire, de tes yeux cerclant mon ciel,

La troublante diaprure, un point d’arc-en-ciel,

L’ailleurs exquis et serein a ta ressemblance.

Sur ma peau une perle, goutte d’abondance,

Ton feu sur ma lèvre, ton soupir à mon cœur,

Par-delà des songes qui tissent le bonheur,

Lorsque le sort bat le rythme de l’espérance.

J’attends

Aux fins plissures du sort ou luit mon histoire,

Tu es le seul collier que je prends à mon cou,

Le serment légué des rêves un peu filous,