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L'amour ? Qu'es l'amour ? Liz nous l'offre avec une infinie générosité. Ne pas le recevoir, moi je l'assimile à un crime contre l'humanité. Le recevoir en lisant ce livre c'est une vraie bénédiction. À vous de choisir, moi j'ai choisi la voix des anges.
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Seitenzahl: 82
Veröffentlichungsjahr: 2017
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Avant propos
L'amour ? Qu'es l'amour ? Cela vient du cœur, ce muscle mu par une mécanique indestructible, qui cessera de bouger à la dernière seconde de l'existence terrestre de chaque être ?
Une curieuse alchimie des hormones qui ferment la réflexion. Il devient, parfois, une tempête, une tornade F5, destructrice. Ou bien, elle nous transforme en une brise de printemps, que l'on sente à peine, mais nous réchauffe au plus profond de nos âmes. Je dirais même de nos êtres, car cela se ressent dans l'esprit et dans le corps. Nous avons froid, chaud, comme si une fièvre inconnue avait pris possession de nous.
Nous avons beau penser être forts, être capables de tout dominer et contrôler, devant l'amour nous, nous trouvons aussi démunis devant lui qu'un bébé qui vient de venir au monde et qu'un médecin accoucheur lui tape sur les fesses pour le faire pleurer. Il n'y peut rien, nous, les adultes non plus. L'amour a plusieurs types de cibles, fonction de l'objet ou l'être qui est le destinataire de ce sentiment.
Dans notre cas, celui de ce recueil, il s'agit de l'amour entre deux humains. Entre une femme et un homme. C'est à cause de ce sentiment que la pression sanguine augmente à l'approche de l'être aimé. Mais, seulement là, nous pouvons toucher les cieux et être des anges. Parler comme eux et suprême plaisir, pouvoir l'écrire. Le mettre sur du papier. Grâce à cela nous pouvons le transmettre au monde entier. Partager le bonheur total. Ou, de partager la grande détresse quand l'amour n'a qu'un sens et, il n'a pas de retour d'image dans le miroir de la vie.
Le plaisir des autres tient aussi d'une sorte de voyeurisme. Nous aimons voir cet effet de l'amour et, surtout, en profiter. En lisant ces textes, ces poèmes, devrais-je dire, nous sommes heureux des quelques miettes de l'amour. Elles nous donnent l'impression d'y participer, de pouvoir nous laisser envahir par la chaleur de ce sentiment. Parfois, par la douleur face au non-partage du sentiment. C'est une situation, qui nous fait du mal aussi. Profondément. Nous recevons ainsi, des caresses ou bien de coups de griffe.
Qui, nous transmettent ces sentiments qui nous font du bien ou bien du mal ? Ceux qui ont le don d'entendre les voix des anges. Même s'ils racontent le paradis ou l'enfer. Mais ils nous le transmettent. Avec générosité. Et nous que devonsnous faire ? Ouvrir les bras et recevoir ce que la vie nous offre. C'est bien pour cela que je ne peux que vous recommander ce recueil, ce bouquet de sentiments et d'amour. Liz nous l'offre avec une infinie générosité. Ne pas le recevoir, moi je l'assimile à un crime contre l'humanité. Le recevoir en lisant ce livre c'est une vraie bénédiction. À vous de choisir, moi j'ai choisi la voix des anges.
Charles d'Arzac
Suspendus aux cils
J’ai touché
Le doux réveil
Murmures matinaux
Aux creux du temps
Dans mes yeux
L’amour d’un baiser
Exquise caresse
La chaleur de tes bras
Le soupir d’une étreinte
Le frisson de l’atteinte
Dans ce coin de mon cœur
Songes brisés
Frémissements en chœur
Au-delà du silence
La fragrance de nos ivresses
Le murmure des pas
Telle une goutte d’ivresse
Sous l’ondée des rêves
Floraison d’un dais d’émois
En soupçon de folie
Empreintes
Mon ciel contre le tien
En brise de tendresse
Étreinte de douceur
L’instant feutré
Le nid des rêves
Aux frémis du demain
La vie en vrac
Chuchotis à l’arôme cannelle
Ailes lointaines
Ma main vide de toi
La vengeance du sort
Sous l’aile du vent
Accrochée à cette voix secrète
Le souffle de mes rêves
La chute des émois
Dans le silence douillet
Aux gouffres de tes frontières
Au-dessus du temps
L’intouchable histoire
Tout près des neiges éternelles
Nos chemins divisés
Chemin des pensées
En souffle de frémis
Émotions latentes
J’ai gardé
Je me rappelle...
Dans l’agonie du lendemain
Il y avait juste ton souvenir
Émotions en teinte d’automne
Au port de tes yeux
Cœur d’automne
Émue et démunie
Et si un jour...
Dans une osmose parfaite
Solitude d’automne
Aux contours de tes sourires
Nostalgie d’octobre
Tissage des mots
Murmures d’octobre
Au-delà des rêves
Il fait si froid
Les brisures du temps
La partition du cœur
Errance dévoilée
Bribes d’âme
L’orage de mon cœur
À coup de pinceau
Mon autre vie
De ce jour a toujours
La caresse des songes
Et même si...
Je te revois parfois
Vapeurs des pensées
Sur le toit de l’arc-en-ciel
Dans le chaos et le trouble
Sans mots...
Une goutte de rêve
Au gré des émotions clandestines
Tu es toujours là
En fil d’aquarelle
Écoute l’orage
Derrière ces mots
C’est lui...
Au seuil des illusions
Tu es venu d’ailleurs
Au levant argentin
Les reliques de mon cœur
Dans mon exil
As-tu senti...
Il ne reste...
Plus loin que les silences
Au langage des mains
J’ai gardé le délicat émoi...
Je t’écris ce soir
Le grimoire de l’âme
J’avance seule
La rosée du cœur
À l’aube du hasard
Je ne me rappelle plus
L’éphémère battement
Pensées suspendues
L’empreinte de poussière
Si je devais ce jour...
Coupable d’aimer
Pour un instant
Comme une étreinte
Sous les toits penchés, vêtus de leurs silences étroits,
Le soir tombe sa guipure de soie, broderie frileuse,
Flottant dans la torpeur qui brouille la vue fouilleuse,
Par-dessus des parures qui unissent les désirs moites.
Au fond des cambrures des cimes un écho vibrant,
Naît à l’instant, sous les paupières mi-closes, tièdes,
Telle une caresse, hachée d’une tentation qui obsède,
Enveloppée dans la vapeur peuplée de cris délirants.
Au milieu des abîmes béants frémit le souffle géant,
Loin des crépuscules frisés en chutes des lisières,
Troublant les rêves dessinés en fleurs de lumière,
Suspendus aux cils, sous le poids des regards errants.
L’heure matinale pousse le ciel griffé par des éclairs,
Sous l’averse sourde qui allume les cendres lourdes,
Parmi les doux murmures vidés des mains gourdes,
D’où des baisers s’enfilent et bruissent en feux clairs.
J’ai touché tes yeux avec un coin de ciel bleu,
Puis, de la nouvelle aube j’ai gardé l’entame,
Mêlant aux bouts des cils les perles de ton âme,
Et au creux des ruisseaux la saveur de mes aveux.
J’ai touché ton cou avec l’ivresse des mots doux,
D’un souffle frémissant du tendre sur tes lèvres,
Gouttes de baisers fleurissant en brassée mièvre,
Quand tes sourires s’accrochent aux matins roux.
J’ai touché ta peau avec des frissons de plaisir,
Gardant dans mon regard le mystère de la lune,
La tiédeur cachée sous l’autre versant des dunes,
Entre les éclats feuilletés sur le corsage du désir.
J’ai touché ton rêve avec mon parfum envoûtant,
Nourrissant la vie qui coule en nectar des roses,
En volupté habitée par des délices en symbiose,
Lorsque la tempe est envahie par ce feu veloutant.
J’ai touché ton corps avec une pluie d’amour,
Par l’émotion des mains jouant des mélopées,
Jusqu’aux profonds sons qui s’épousent en flopée,
Perdus dans les silences gourmands du détour.
J’ai touché ta pensée avec un beau souvenir,
Ruisselant sur ta poitrine, de ta voix assoiffée,
Cambrure fondue sous tes extases ébouriffées,
Où les sables cendrés abritent les échos de l’avenir.
Dans l’air tissé par des secrets mystérieux,
Voilé d’une délicieuse pourpre transparente,
Rayonne le matin devant une symphonie lente,
En parfaite cadence frôlant le ciel merveilleux.
L’extase des orées satine l’aube de vermeil,
Et sous l’émoi vif le songe naît d’effervescence,
Dans l’éternel décor d’une infinie magnificence,
Lorsque le regard s’envole aux creux du l’éveil.
Tandis que l’infini des silences peint un souvenir,
En touches de douceur, en teintes des aurores,
Le cœur suit le jeu émotionnel des voix sonores,
Quand le présent épouse l’âme hardie de l’avenir.
Au-dessus des draps fins, froissés par des soleils,
L’immensité glisse, légère, de baisers enrubannée.
Dorénavant l’amour s’habille d’une beauté surannée,
Devant l’œil où l’or du jour dessine un doux réveil.
Dans l’épais silence le regard bruisse, livide,
Envahi par l’air cendré, animé par la douleur,
Auprès des éternels décors habillés de couleurs,
Entre les vifs échos éventrés, perdus dans le vide.
Timides, les mots fleurissent en petits secrets,
Avant que les larmes errent au fond de l’âme,
Au chevet du néant entrelaçant déjà les trames,
Pour achever la souffrance, veiller le cœur discret.
Soudain, le satin des cieux se tisse en éventail,
Et devant l’éclat du jour, doré de perles de rosée,
La beauté pétille, tapissant les lisières opposées,
Lors les rais du soleil éclosent sur chaque détail.
D’un vermeil velouté s’enrobe l’instant d’après,
Frémissant sous les fins senteurs qui s’effilochent,
Autour du tintement assourdissant des cloches,
Tandis que les murmures matinaux filent en diapré.
Le temps n’est pas une perte, il nous appartient,
Il est toujours présent, telle une étincelle blanche,
Emietté au fond du regard, porté par les avalanches,
Croyant qu’au creux des cieux il nous gâte et tient.
Sa trace s’ancre parmi les rides de son passage,
Sous la toile brodée par les couchers des lunes,
Sur l’horizon qui étreint gracieux l’eau des lagunes,
Vers les lourdes ombres tombant en plein visage.
Le temps est frêle lors l’épaisse solitude contient,
Les nombreux songes unis aux paumes des prières,