Au fil du temps de la poésie - Pierre Auguste - E-Book

Au fil du temps de la poésie E-Book

Pierre Auguste

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Beschreibung

"Au fil du temps de la poésie – Sur un chemin avec ma Muse" est un recueil où chaque mot vous transporte délicatement à différents moments de vie et lieux divers. À travers des vers envoûtants, plongez dans votre monde intérieur et ressentez des émotions toutes aussi intenses que profondes.




À PROPOS DE L'AUTEUR

Pierre Auguste est un contemplatif qui a voyagé, souvent loin de sa famille, à une époque où « internet » n’était pas. Seuls les mots, en ses lettres ou en ses notes, permettaient l’expression de la pensée, du manque, des sentiments, de personnes vues ou imaginées. Ce sont ces mots qu’il a voulu offrir aux lectrices et lecteurs à travers cet ouvrage.

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Pierre Auguste

Au fil du temps de la poésie

Sur un chemin avec ma Muse

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Pierre Auguste

ISBN : 979-10-422-2480-6

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122 – 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122 – 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335 – 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Je vous présente ma Muse

Elle n’a pas de visage.

Elle a mille visages.

Elle est d’une beauté rare, elle n’est ni grande ni petite, elle a juste la bonne taille.

Un jour elle est peut-être blonde aux cheveux longs ? Un autre jour, elle est peut-être rousse avec de petites et charmantes taches de rousseur ? Ou alors brune aux yeux du vert du lagon, ou encore îlienne des mers du sud ? Elle n’est jamais la même.

Sa taille est fine, ou parfois enceinte, elle est maman, ou farouchement célibataire, elle me parle de sa famille et parfois de ses voyages solitaires.

Je l’ai peut-être croisée dans une rue, à une terrasse de café, dans une salle d’attente, dans un aéroport, au bord de l’eau sur un port ?

Elle est partout, toujours.

Elle est toujours proche de moi.

Cela fait un peu plus de quarante ans que nous cheminons ensemble, depuis un 02 avril 1980, juste à la frontière impalpable entre le jour finissant et celui qui allait naître.

Le soir lorsque je regarde le ciel étoilé, le matin mes yeux encore embrumés de sommeil lorsque je vois la fleur éclore.

Je l’entends quand je me promène.

Le bruissement du vent dans les arbres,

La cascade qui déferle entre les roches,

Mes pieds qui craquent dans le sous-bois,

La lumière qui inonde la clairière,

Les nuages qui envahissent le ciel et tombent en trombes,

Le soleil qui fait de la goutte d’eau une perle de cristal…

Toutes ces merveilles c’est elle.

Nous ne nous quittons jamais.

Parfois, il nous arrive de nous chamailler, nous ne nous comprenons pas toujours, mais nous parlons, nous nous écrivons et nous revenons toujours sur le bon chemin.

Il lui arrive d’être en colère contre moi, pour un mot, une phrase, une virgule ou une faute d’orthographe…

Je l’écoute et je lui pardonne sa colère.

Même si je fais ensuite l’inverse de ce qu’elle veut et qu’elle me tourne le dos en sanglotant.

Mais je la rattrape, je lui caresse la joue, je lui dis que nous sommes libres, que nous devons le rester pour écrire les plus doux poèmes et les fables les plus romantiques.

Car celui ou celle qui va les lire, doit savoir que nous les avons écrits à quatre mains, sur notre chemin parcouru à quatre pieds.

Il y a maintenant des années que nous cheminons ensemble.

Nous allons vous raconter notre promenade.

Prenez votre temps, nous ne sommes pas pressés.

Puis si l’horloge se tait un instant, on ne sait jamais pour combien de temps, n’ayez aucune inquiétude, elle reviendra lorsqu’elle l’aura décidé.

Ce n’est pas une femme, elle n’est pas toutes les femmes, elle est ma Muse.

Ma Muse et moi, nous sommes libres et jamais n’allons nous quitter.

Bonne promenade avec une Muse et son écrivain.

Un soir

L’art est la concrétisation d’une pensée, d’une vision, d’une envie. Bien sûr toujours issus d’une technique.

Mais sans inspiration, sans modèle, sans une dose de folie, l’art ne s’exprime pas.

Car c’est une sorte de dédoublement de soi, une somme de gestes irréfléchis… Qui se succèdent pour donner naissance à l’œuvre.

Il faut une atmosphère, un terrain favorable. Et cela n’est possible que lorsque l’on est inspiré.

Mon inspiration, c’est toi ma chère Muse… Qui guide mon crayon, mes pinceaux, mes doigts sur le clavier, mes outils pour sculpter le bois.

Sans toi rien de tout ça ne serait sorti de mes mains… Je te le dois… Parce que sur un chemin imaginaire nous nous sommes engagés, sans savoir où il pouvait nous emmener et sans aucune raison… Ou plutôt, pour la meilleure cause qui soit… Notre bonheur.

Un soir

Regarde la petite flamme qui vacille en toi… C’est moi qui te prends dans mes bras.

Puis plus tard… Écoute la légère brise qui fait bruisser les feuilles des arbres. C’est moi qui caresse ta joue.

Un matin

J’ai écouté et surtout lu les paroles des chansons que tu m’as suggérées… Je suis content, comblé et heureux si tu en ressens et en vis les mots pour moi.

C’est une belle déclaration que je m’approprie avec gourmandise et que je garde en moi…

Un grand merci, pour ces pensées qui m’émeuvent !

Quelques minutes après…

Je n’aurais jamais imaginé une telle force et une telle intensité de sentiments… Même si je les souhaitais… Tu me fais le plus beau des cadeaux de Noël… Comme un cadeau de la providence.

En fin d’après-midi au soleil couchant…

Tu es là, un rayon de soleil !

Qui brise, rompt la grisaille et me réchauffe l’âme par ta lointaine, mais présente lumière…

Un soir

Rien que pour tes yeux !

Puis plus tard… La nuit est tombée depuis longtemps… C’est étonnant, je suis en plein jour ? Ben c’est normal… Je pense à toi.

Encore plus tard… Ma chère Muse, sans qui ma vie, ne serait qu’une longue plage avec comme seul relief, les ridules de sable formées par le vent… Mais tu es la vague qui l’envahit, la submerge, la sculpte, puis se retire au gré des marées durant des périodes de silence, qui la rend de nouveau plate, inerte et sans saveur… Oh douce vague, envahis-moi encore et toujours pour me faire peindre et écrire… Muse aux yeux clairs.

Un après-midi

Aucun mot, aucune réflexion, aucun raisonnement, aucune équation, aucune règle, aucun principe… N’est en mesure de décrire et de démontrer ce que je ressens… Seule la petite flamme qui est douillettement installée au plus profond de moi, ainsi que la douce chaleur qui monte en moi chaque fois que je t’écris… Mon âme et conscience… Vivent dans un sombre manque.

Plus tard… Ces quelques fleurs de mon jardin pour agrémenter notre jardin secret et pour le plaisir de ces jolis yeux… Qui vont pétiller à cette vue…

Un matin, une maxime

Nous apprenons à nous connaître et nous apprécions ce que nous sommes… Nous nous aimons à nous plaire, parce que nous connaissons ce que nous apprécions et le partageons.

Un soir

Nous avons suspendu le temps. Qu’il fût doux et intense ce moment.

Nous n’étions que tous les deux, une communion de nos âmes et de nos esprits..

Une grande complicité, une compréhension mutuelle… Il y avait tout… Tout ce dont on peut rêver… Qui est devenu réalité durant plus de deux heures qui m’ont paru cinq minutes…

Je vais écrire ce moment…

Rien, que pour toi… Chère Muse

Ce moment au-delà de tout… Quand le temps s’est suspendu.

Encore un matin

Il fut des chansons écrites pour un écrivain et sa Muse, ils s’y reconnaîtront…

Maintenant je vis la vie en rose,

Tout ce que j’écris je le puise à l’encre de tes yeux,

Pour te dire là où je t’emmènerais,

Au pays des merveilles

Là où les étoiles entre elles ne parlent que de toi,

Toi qui m’as appris la maladie d’amour,

L’amour à perdre la raison,

Qui m’a conduit dans une maison bleue ou les gens ont jeté la clé,

Chaque jour que dieu fait je me demande que serais-je sans toi,

Et j’en conclue toujours que c’est beau la vie, c’est beau la vie, avec toi ma Muse.

Un jour…

Je serais capable de franchir tous les obstacles, de vaincre tous les sommets, de naviguer dans les plus grosses tempêtes, d’endurer toutes les douleurs, d’accepter toutes les frustrations… Oh non pas par masochisme béat… Mais parce que tu es une évidence… La solution à l’énigme de la vie. Car toute vie est une énigme.

Ce que je souhaite le plus ardemment est de pouvoir penser que pour toi… Je puisse être aussi ton évidence… Si oui nous serons indestructibles.

Discussion de soirée, extrait…

Nous sommes ensemble pour nous, pas pour ce que nous savons faire, ou pas… Le seul manque c’est de ne pas t’avoir à mes côtés aussi souvent que je le voudrais… Mais tes lettres sont toujours d’un grand réconfort, car elles expriment ta pensée… Peu importe le contenu… Tu m’écris c’est l’essentiel…

J’optimise en fin de discussion quand tu dors…

L’optimisme est une philosophie… Il doit être de tous les instants… Pour rendre ce chemin bordé de fleurs… Chemin qui conduira nos pas vers un palais idéal ! Dans lequel ont déjà vécu des amants heureux ? Sois optimiste… Décris-moi ce palais.

Une nuit… Je n’arrive pas à dormir

Tu t’interdis des mots, tu t’interdis des sentiments. Je sens bien cette faille en toi. Toi qui m’as invité à lâcher prise, tu sembles toujours agrippée à la barrière de la retenue.

Toi qui m’as conduit sur ton chemin que je parcoure avec un bonheur tous les jours renouvelés, tu sembles ne plus vouloir y marcher ;

Toi qui as enfanté un homme heureux, tu sembles résignée à ne pas le voir tel que tu l’as construit.

Tu sembles apeurée, tu sembles prisonnière. As-tu peur ? Es-tu prisonnière ? De qui ? De quoi ? Suis-je assez à l’écoute ? Ne suis-je pas allé trop vite dans mes écritures ?

J’ai l’impression de perdre celle, si enjouée, si gaie, si espiègle.

Suis-je en train de te rendre triste ?

Dis-moi tout, exprime-toi…

Je ne veux pas que tu sois tourmentée, je veux t’aider. Je veux t’accompagner. Mais avec toi pas contre…

Je suis désemparé, comme impuissant à voir, à comprendre.

Donne-moi la main… Allons nous promener. Où tu voudras, comme tu voudras, le temps qu’il te faudra, mais rassure-moi.

Un petit mot du matin… Pour en faire

un rêve plus loin

Oh ! Une si lumineuse fée

Quel effet ta présence fait

Quand sous tes plus beaux effets

Tu évapores tous les méfaits

Quand tu soulages tous les faix