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« Cette œuvre raconte la deuxième année de la vie du jeune enfant et témoigne de ma détermination à surmonter les obstacles qui ont entravé mon chemin, m’empêchant de voir ce précieux ange effectuer ses premiers pas et d’entendre sa voix et ses babillages en raison de la pandémie de COVID. La beauté est à la portée de ceux et celles qui prennent le temps de la contempler, de la percevoir dans toute sa splendeur à travers les yeux émerveillés de l’enfant qui s’étonne de tout ce qui l’entoure. L’enfant incarne à lui seul le papillon, le colibri, la lumière et la musique, c’est pourquoi j’ai souhaité partager des histoires sur ces thèmes avec lui. »
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ayant très tôt quitté la cellule familiale,
Pierre Auguste a beaucoup voyagé. Le contemplatif qu’il est n’est jamais rassasié de regarder, d’entendre, d’écouter et de découvrir. Avec "Carnet de voyage d’un enfant écrit par son grand-père", il signe donc le recensé de toutes ses expériences et des leçons de vie qu’elles lui ont inculquées.
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Seitenzahl: 49
Veröffentlichungsjahr: 2024
Pierre Auguste
Carnet de voyage d’un enfant
écrit par son grand-père
Tome II
Deuxième année
© Lys Bleu Éditions – Pierre Auguste
ISBN : 979-10-422-0588-1
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Destiné aux déjà grands-parents,
aux grands-parents présents et à venir.
Ils s’y reconnaîtront peut-être ?
Mais aussi aux parents et à leurs enfants
Et petits-enfants
Ils s’y reconnaîtront sans doute
Cher enfant, après les fêtes de Noël, passées en ta compagnie, nous avons repris la route.
Avec en tête ces beaux moments et bien sûr ceux qui allaient venir en cette nouvelle année.
Nouvelle année qui verrait ton premier anniversaire.
Autant de projets pour cet événement du mois de mai.
Nous avions réservé une semaine en Bourgogne pour faire la route des vins, avant de venir chez toi pour fêter ta première année.
Mais voilà qu’un virus, le covid 19 est venu, comme la boule dans le jeu de quilles, bouleverser tous ces plans soigneusement établis. Effondrer tous ces moments imaginés. Venu ternir toutes ces belles visions entrevues.
Le confinement a été décidé par le gouvernement.
Plus moyen de sortir, hormis pour les déplacements de première nécessité. C’est-à-dire les courses alimentaires et quelques autres activités limitées dans un périmètre géographique restreint.
Il y aura eu au moins un avantage à cette triste période, c’est que tes parents sont restés à la maison pour « télé-travailler ».
La crèche étant fermée, ils ont ainsi pu te garder et profiter de ces jours pour t’avoir à leurs côtés et te voir évoluer.
Te voir commencer à être debout dans ton parc, marcher à quatre pattes dans le salon, voir tes premières dents pousser.
Puis aussi te soigner lorsque tu as contracté la varicelle.
Écouter tes premiers babillages en échos à leurs paroles.
Pour notre part, nous avons aussi profité de ces moments au travers des photos et des séances de vidéo-conférences.
Instants privilégiés où nous avons profité de tes sourires, de tes sons et de tes étonnements à la vue de nos visages sur l’écran.
Pour ma part, j’ai continué à écrire ce carnet de voyage. En partie philosophique, en partie poétique.
Comme le premier, il est émaillé de photos et d’aquarelles en rapport avec les sujets traités.
Cette préface, écrite le 20 avril, laisse le champ libre à toutes les conjectures et les espoirs que nous livrera le reste de cette année.
Mais il est d’ores et déjà acquis qu’elle sera bien différente, de ce que nous aurions bien pu imaginer à son début.
C’est ainsi et il faut faire avec. La philosophie, en cette période, est une arme précieuse pour l’affronter et en relativiser les effets.
À cet instant, nous avons espoir d’être présent le 27 mai pour fêter ton premier anniversaire, du fait d’une levée du dé-confinement à compter du 11 mai ?
En ce début de mai, nous avons eu la surprise d’être informés que la fin du confinement ne signifiant pas le rétablissement de la liberté retrouvée.
Quelle ne fut pas notre déception lorsque nous apprîmes que seuls les déplacements, dans un rayon de cent kilomètres autour du domicile, étaient autorisés !
Signifiant que nous ne pourrions pas être présents pour ton premier anniversaire.
Frustrant, certes, mais nécessaire, sûrement.
Nos retrouvailles sont donc repoussées, on ne sait quand ? On ne sait comment.
Mais elles seront empreintes de toute l’énergie accumulée durant ces mois, pour éclater ce jour où nous te reverrons aux rayons du soleil qui aura éliminé ce maudit virus.
Que de bons moments nous vivrons à tes côtés, pour rire, s’égayer, te regarder grandir un petit moment. Puis repartir, chargés de souvenirs émouvants avec au fond de nous ces sentiments que nous te vouons…
Ton grand-père le 6 mai,
Nous fûmes enfin libérés !
Nous sommes venus fêter ton anniversaire ce 27 mai
Te voici dans la nouvelle année,
Juste après celle où tu es né.
Celle qui m’a fait si heureux
Au-delà de tous mes vœux.
Toi petit homme qui emplit
L’espace, toi pourtant si petit,
Tu me fais le plus heureux
Au-delà de tous mes vœux.
Toi petit homme qui sourit,
De joie, tu emplis mon esprit.
Tu me fais toujours joyeux
Au-delà de tous mes vœux.
Toi petit homme si épanoui,
Tu fais de ma vie un paradis.
Tu m’envole dans les cieux
Au-delà de tous mes vœux.
Toi petit homme si câlin,
Sur mon épaule un matin
Tu me rendis chaleureux,
Au-delà de tous mes vœux.
Toi l’enfant du printemps
Toi qui me manques tant
Ce jour, ce que je ne peux ?
Te confier tous mes vœux.
Ton grand-père, le 4 janvier
Émergée depuis la folle vague,
Comme percées par une dague.
Langoureusement sortie du lac
Brisant le miroir vu depuis l’ubac.
Tout naturellement
Étincelante sur pics et sommets
De par Hélios de son feu éclairés.
Aux vignes alignées aux coteaux
Elle gorge les grappes sous peau.
Tout naturellement
Des buissons ardents emmêlés,
À qui elle laisse toute la liberté.
Sous la canopée, les habitants
Lui font honneur en chantant.
Tout naturellement
Fouette torrent furieux qui cavale
Le chaos rocheux qu’elle dévale.
Fait chute et tombe depuis le vide,
Dans la vasque sans aucune bride
Tout naturellement
Fait l’écureuil cueillir noisettes