Carnet de voyage d’un enfant écrit par son grand-père - Tome 1 - Pierre Auguste - E-Book

Carnet de voyage d’un enfant écrit par son grand-père - Tome 1 E-Book

Pierre Auguste

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Beschreibung

« La vie est un chemin. On s’y promène avec plus ou moins d’aisance et de bonheur. Le premier événement de cette vie est bien sûr la naissance. On ne s’en souvient qu’au travers des photographies et des histoires de famille racontées aux repas d’anniversaires. J’ai donc écrit la première année de vie de mon petit-fils, pour qu’il s’en souvienne depuis mes yeux émerveillés. Un enfant est poésie, la poésie est joie, la joie conduit au bonheur. »


À PROPOS DE L'AUTEUR 

Ayant très tôt quitté la cellule familiale, Pierre Auguste a beaucoup voyagé. Le contemplatif qu’il est n’est jamais rassasié de regarder, d’entendre, d’écouter et de découvrir. Avec Carnet de voyage d’un enfant écrit par son grand-père, il signe donc le recensé de toutes ses expériences et des leçons de vie qu’elles lui ont inculquées.

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Seitenzahl: 63

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Pierre Auguste

Carnet de voyage d’un enfant

écrit par son grand-père

Tome I

Première année

© Lys Bleu Éditions – Pierre Auguste

ISBN : 979-10-377-9933-3

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Destiné aux déjà grands-parents,

aux grands-parents présents et à venir.

Ils s’y reconnaîtront peut-être ?

Préface

Mon cher enfant, tu as été, dès avant ta naissance, une source d’inspiration pour moi. Non pas cette inspiration égoïste qui consiste, avant tout et d’abord, à se faire plaisir à soi-même.

C’est avant tout parce que je considère la vie comme un voyage. Avec un départ, des premiers pas, une exploration, un déroulement, jusqu’à un terme.

Il m’a semblé, donc, tout naturel de décrire ce voyage, d’autant plus que les souvenirs des premières années d’une vie ne sont ni inscrits, ni non plus gravés dans notre mémoire. Malgré tous les efforts que l’on peut déployer, ils ne reviendront jamais. Sauf au travers des photographies ou des films.

Mais à ces supports physiques, que sont les photographies et les films, à mon goût, il manque les sentiments, que seules l’écriture et l’expression artistique peuvent faire passer, ressentir, d’appréhender au plus profond de chacun…

C’est aussi un devoir d’histoire. Sujet dont tu m’entendras, sûrement je l’espère, souvent parler et que j’aurais l’occasion de développer dans d’autres textes.

Je te dédis ce carnet de voyage… De ton voyage. Ce premier tome débute quelques jours avant ta naissance et se refermera le 31 décembre. Les autres tomes annuels, feront, ou non, l’objet de préfaces ? Je ne le sais pas, seules les circonstances en décideront.

C’est un recueil de poèmes, de textes, de photographies et d’illustrations. Issus de mes pensées, de mes sentiments, de mes humeurs… À certains moments, à certaines périodes et à certains instants lors desquels je les ai écrits et dont tu es le principal et le seul sujet.

Je te souhaite un bon voyage… Le meilleur possible… Il sera d’autant plus beau et riche, que tu seras curieux de tout, que tu sauras regarder et écouter, que tu sauras apprendre et t’enrichir, que tu en seras l’acteur principal, que tu feras tes choix en toute liberté de pensée et de conscience, que jamais tu ne te compromettras, en te laissant entraîner sur des voies que tu n’aurais pas choisies, naturellement, en regard des règles, des lois et de l’éducation que t’auront prodiguées tes parents.

Tu en seras un homme complet et riche, tu seras un exemple à suivre, ta parole aura une valeur, tes actes feront force de loi auprès de ceux de ta famille et de tes amis. Tu seras respecté car tu seras respectable, en ayant été au préalable respectueux.

Mais durant un voyage, bien souvent, il est nécessaire de pouvoir se référer à des repères, des points d’appui, des directions et des sens… Tu les trouveras toujours. Tout d’abord auprès de tes parents, puis auprès de quelques personnes que tu auras toi-même élues et choisies.

J’ose croire, je me plais à souhaiter, faire partie de ces personnes. Sache que jusqu’à mon dernier souffle, et selon les capacités que mon corps et mon esprit m’autoriseront, je te serai dévoué. Toutes les fois que tu l’estimeras souhaitable ou nécessaire, tu pourras faire appel à moi. Ce sera une belle, une grande satisfaction, que je ne dissimulerai pas.

Ton grand-père le 20 mai,

soit une semaine avant ta naissance

L’enfant du printemps

Oh ! Cher enfant du printemps,

Saison voulue de tes parents.

Sois parmi nous, le bienvenu

Toi bel enfant encore ingénu.

Cher enfant de ton printemps,

Devra prendre bien le temps.

Telle la tendre et verte feuille

D’épanouir pour notre accueil.

Cher enfant de ce printemps,

Lumineux soleil qui t’attend,

Fait scintiller les perles d’eau,

du bain, posées sur ta peau.

Cher enfant. Notre printemps.

Telle la fleur éclose à temps,

Tu enchantes notre espace.

Éclaire de sourire nos faces.

Cher enfant, des printemps

À cette saison, tous les ans,

Nos fêterons ton arrivée

Dans la joie, dans la gaîté.

Oh ! Cher enfant du printemps,

Qui nous fait grands-parents.

Seras, de cette tendre saison

La plus belle de nos oraisons.

Ton grand-père, le 18 mai…

Pour honorer ta naissance prochaine.

Notre première rencontre

Qu’il fût attendu ce trois juin,

Depuis tôt ce pluvieux matin.

Si courte et si longue la route,

À faire, pour enfin lever doute.

Tu n’étais, à l’instant, qu’image

Dans notre esprit trop peu sage

Des curieux, avides de découvrir

Enfin ce rêve, cet enfant à chérir.

Durant le chemin nous ne parlions.

À nos gestes déjà nous pensions.

Imaginant la joie et les bienfaits

De toi tout petit à être tout près.

Beaux sourires de tes parents

Fûmes les témoins en arrivant.

Sans mot dire, une satisfaction

Seulement, vivre nos émotions.

Dans le blanc berceau allongé,

Sur le dos, tu étais bras écartés.

Ta petite tête tournée de côté,

Les yeux clos, tout enveloppé.

Petit homme endormi, serein.

Douce effraction, tu nous tiens

Par ta beauté, par la perfection

De ton visage, une admiration.

Nous t’aimons déjà beaucoup.

Chacun de tes gestes est doux

Tu éclaires de ta frêle présence,

Nos âmes et tu affûtes nos sens.

Tu acceptes d’aller dans nos bras

Sans que le moindre embarras

Ne vienne perturber ta quiétude.

Tu nous laisse grande latitude.

Ces trois jours passés avec toi

Nous on comblés. Qui te vois

N’a devant lui qu’un bel ange

Et ne se perd qu’en louanges.

Mais il est l’heure de partir.

Un dernier regard. Te sentir

Te voir, au revoir, à bientôt.

Tu nous manques déjà trop.

Tu habites en notre mémoire.

Nos esprits sont des miroirs

Dans lesquels nous te voyons

Et chaque jour t’y regarderons.

Le 12 juin – Ton Grand-père

Cher enfant au berceau le 15 juin

Oh ! Si beau visage de l’enfant

De l’embrasser, il est tentant.

Petite tête ronde, tu es ange.

Regard fixe, tes yeux mangent,

Mes yeux, qui se mouillent.

Tout mon esprit s’embrouille.

Mélange d’une joie profonde

D’une belle fierté, tu m’inondes.

Perfection du trait, joues roses,

Petit front tes cheveux arrosent,

Ton petit nez, divine ta bouche

Qu’envie mes lèvres la touchent.

Tu es innocence, toute beauté.

Telle la fleur au matin éclatée,

Attire l’œil et donne entrain

Offerte au soleil tiède du matin.

Tu enchantes ce monde terne,

Tu illumines, qui semble morne

Et sans saveur. Je n’ai pas peur

Tu rassures par ta simple lueur.

Mon petit homme, petit être

Je te regarde comme le prêtre,

Devant cette lumineuse icône

Qu’il vénère, qui le laisse atone.

Des heures, je pourrais passer

À t’admirer. Ne jamais me lasser

De la vision de ton doux visage

Qu’une belle existence présage.

Tu es l’avenir, que l’on souhaite

À ton image. Qui sera bien « faîte »,

Celui de l’arbre, tu seras le sommet

Bien au-dessus d’une vague mêlée.

Ton grand-père le 22 juin

Tu m’offres beaucoup de plaisir cher enfant

Mon tout petit va ton chemin

Un chemin se présente à toi.