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« À cheval sur deux années, ce troisième tome, du fait des événements qui se sont produits durant cette période, traite de ce que l’on nomme parfois la dure réalité de la vie matérielle. Cependant, ce sera le lot de tout un chacun et il ne serait ni réaliste ni honnête de les passer sous silence. La vie n’est jamais linéaire. Toutefois, la circonstance, quels qu’en soient la substance, les causes, les méfaits ou les bienfaits, mérite d’être narrée en termes poétiques. Une panne, des nuages, les violences, l’hiver, des voyages. Tous ces sujets, a posteriori, peuvent être traités, sans omettre de les agrémenter d’une touche d’humour et d’envisager leur après avec un certain optimisme. Et puis, toujours se rappeler, garder en mémoire. Le passé n’est pas un passif, c’est l’expérience dont chaque grand-parent doit faire profiter ses petits-enfants. »
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ayant très tôt quitté la cellule familiale,
Pierre Auguste a beaucoup voyagé. Le contemplatif qu’il est n’est jamais rassasié de regarder, d’entendre, d’écouter et de découvrir. Avec "Carnet de voyage d’un enfant écrit par son grand-père", il signe donc le recensé de toutes ses expériences et des leçons de vie qu’elles lui ont inculquées.
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Seitenzahl: 61
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Pierre Auguste
Carnet de voyage d’un enfant
écrit par son grand-père
Tome III
Troisième année
© Lys Bleu Éditions – Pierre Auguste
ISBN : 979-10-422-1542-2
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Destiné aux déjà grands-parents,
aux grands-parents présents et à venir.
Ils s’y reconnaîtront peut-être ?
Mais aussi aux parents et à leurs enfants
Et petits-enfants
Ils s’y reconnaîtront sans doute
Ton voyage continue. Notre voyage.
Tu le vis, je l’écris.
Je te le raconte, au fil des ans, mais les années se suivent et ne se ressemblent pas.
Tous les espoirs ne se réalisent pas, toutes les meilleures volontés peuvent être contraintes.
C’est le cas pour ce troisième tome, qui contrairement aux deux premiers, a été écrit sur deux années.
Oh ! Non pas par manque d’envie, ni manque d’inspiration, mais tout simplement parce que le déroulement de ces deux années, du moins à la fin de l’une et au début de l’autre, a été marqué par les turpitudes au sujet de ce qui devrait être un outil ludique, facilitateur de vie courante et loué pour son aspect pratique : internet.
Il m’a fallu livrer combat, parfois exprimer ma colère, devant des murs de mauvaise foi, devant des réponses incohérentes, devant des argumentaires fallacieux… Auprès de mon fournisseur d’accès, que j’ai contacté pour la perte pure et simple de mon accès à internet.
Je te passe les détails de cette « joute », aussi stupide qu’incompréhensible, qui s’est terminée par une saisine juridique.
Au final, j’ai eu gain de cause mais au prix d’heures passées en écriture de courriers, de communications téléphoniques, d’échanges de messages et autres gaîtés manuscrites et orales.
L’esprit et la verve que je tiens à mettre dans l’écriture de ton voyage en furent affectés.
Il n’était pas envisageable pour moi de ne pas être dans cette immersion nécessaire à la qualité que je te dois dans mon récit.
Je n’en suis nullement affecté, car je sais que ce fût la bonne décision. Savoir suspendre une tâche, un travail, un loisir, un plaisir, lorsqu’ils risquent d’être entachés qualitativement par des interférences parasites.
C’est une expérience, à laquelle vraisemblablement et inévitablement, tu seras confronté.
À des sujets différents, mais dont les implications pourront être similaires.
Cette parenthèse étant fermée, je te souhaite une bonne lecture et que le voyage continue.
Cette trop longue route,
Chemin d’une longue attente
Sans le moindre doute,
Aboutira à une fin souriante.
Toi, à la fenêtre nous aperçois.
Mamy rapidement au logis
Entre et te regarde avec joie.
Quand tu me dis monsieur Papy.
Dans les bras de maman réfugié,
Ton enthousiasme tu contiens
Derrière ton infantile timidité
Tu oses un léger sourire mutin.
Ô il ne fallut que peu de temps.
Ta curiosité longtemps retenue
Et sans ambages t’enhardissant
Tu vins dans nos bras tendus,
Que tu quittas instamment
Pour nous mener par la main,
Derrière toi nous entraînant
Soudain avec un fol entrain,
Dérangeant et expulsant
Peluches et boîtes de jeux,
Choses posées renversant,
Partout cherchant des yeux
Ce que tu pourrais exhumer
De l’intérieur d’un carton,
Tout ce que tu veux montrer
Avec une excessive passion.
Nous attirer dans ton univers.
Ce lieu, ton refuge sécurisant
Qui n’est pas souvent ouvert
Si ce n’est qu’à tes parents.
Ton énergie semble inépuisable
Un torrent fou dévalant en trombe
Du canapé, au fauteuil, à la table
Quand enfin de sommeil tu tombes.
Puis tu te réveilles et recommences.
Tu te fais gronder et réprimander,
Mais insensible à toute instance
Tu vas jusqu’au bout et pleurer.
Non de tristesse ni d’une douleur,
Mais de par une irrésistible colère.
Parce que pour toi à cette heure
On ne peut t’empêcher de faire,
De courir, toujours de galoper
Vers un camion de pompier,
Sur le fauteuil, tu vas sauter,
Voiture bruyamment faire rouler.
Tes repas sont des répits,
À la cuillère et au biberon
Pour recharger tes batteries
Que mamy et moi te donnons.
Voilà l’ouverture des cadeaux
Dans une folle frénésie.
Du papier tu fais des lambeaux
Sans aucune fantaisie.
Tant de choses à découvrir,
Vivre toutes les surprises.
Tout est à construire.
Apprendre est ta devise.
Puis vient le temps
De la pause câline,
Un tendre moment
De douceur féline.
Tout est calme ce matin
Dans cette froide brume
Nous reprenons un chemin
Pavé de l’âpre amertume
Des « au revoir »
Qui créent un vide,
Un long couloir
Froid et perfide.
Ton grand-père, le 29 décembre
C’est une volonté,
Vouloir envisager.
Être dans l’action,
Se donner mission.
Sortie de son esprit.
Que l’on soit petit,
Ou bien plus tard
Il n’est pas trop tard.
Un cadeau de Noël,
Un bout de ficelle,
Un bout de bois,
Quoique ce soit.
Puis c’est son soi.
Avec ses pourquoi.
On ressasse l’idée
Toute la journée.
Édifier son moi,
Faire des choix.
Exister pourtant
Même en enfant.
Gravir les marches
Un peu bravache.
Devenir sérieux
Non pas impérieux.
Envisager ou aller,
Ne pas s’empêcher.
Avec tous les autres ?
Ou seul tel l’apôtre ?
Vers ma seule cause
Car de moi je dispose.
Me fous des regards
De tous ces soudards
Qui veulent me guider.
M’obliger à leur édifier
Ce qu’ils voudraient
Et ainsi m’enchaîner.
Construire des murs
Qui m’emmurent,
Construire un toit
Beaucoup trop bas.
Libre ! Je choisis
Tous mes amis.
J’aime cette fille
C’est ma famille.
Elle me comprend,
Je la surprends.
C’est notre union,
Notre construction.
Vient notre enfant.
À nous ses parents,
De construire avenir
Sans jamais défaillir.
Puis dans la maison
Édifiée avec passion,
Construisons le nid
Dans lequel il grandit.
Préserver l’édifice,
Le vouloir propice
À toutes les évolutions.
Toutes constructions
Menant à cet idéal
Que j’ai voulu féal,
Sans m’être départi
De ce très grand défi,
Pour nos chers enfants,
Parce que les aimant,
Comme but de ma vie
Pour eux, j’ai construit.
Ton grand-père, qui toujours a construit, sa vie, sa famille, sa maison… Puis des tableaux, puis des meubles, des décorations, des textes, avec plus ou moins de bonheur, quant au résultat, mais toujours avec la conviction, que construire c’est vivre.
Je trouve que j’ai bien vécu… Je souhaite ardemment que le jour venu, tu puisses dire la même chose.
Pour moi, tout roule,
Seul ou dans la foule,
En ces atmosphères
Ma vie est prospère.
Tout ce qui est rond
Pour moi est un don.
Je ne cesse de rouler
À tout, je m’essaie.
Je pousse avec entrain
Wagons du petit train.
Dans le tas de boules
Allègrement, je me roule.
Vacances d’été en voiture
Ne furent pas une torture,
Car souvent avons roulé.