Bavures policières - Richard Bouskila - E-Book

Bavures policières E-Book

Richard Bouskila

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Beschreibung

La France se divise en deux avec d'une part les autorités policières et la justice d'autre part les rebelles qui veulent se faire justice eux-mêmes. Les années se suivent et se ressemblent dans le milieu politique où tout n'est pas dit où les plus inattendus créent la surprise et où l'on ne voit pas arriver le futur président de la république. Adama Trahoré ou encore Georges Floyd les débordements policiers en 2020 atteignent leur apogée. Les conditions des mises en garde à vue sont de plus en plus honteuses. J'en ai fait moi-même les frais. J'ai déféqué dans ma cellule et on a refusé de me changer de cellule. On m'a brutalisé. Même les avocats que l'on croit de notre côté sont corrompus par la justice et eux-mêmes ne fient même plus la police. Bavures policières retrace l'histoire telle qu'elle se présente à notre époque où les crimes et les lois sont légions. Il n'y a plus de place pour l'empathie et la compassion. Les plus faibles sont écrasés. Les plus riches sont ignorés.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Richard Bouskila est un quadragénaire. A 38 ans, il nous délivre Bavures policières son futur roman avec aisance. Ayant déjà écrit et publié une trentaine de livres dans sa vie, il s'essaie au chant et à la peinture et passe professionnel. En 2019, il monte sa société Richard Bouskila à travers trois sites, deux chaînes sur youtube et s'est bien armé pour le futur. Né un 17 décembre 1982 à Paris, il va à l'école juive où il poursuit une scolarité difficile et perturbée puis devient pâtissier et comptable puis informaticien mais il excellera dès son premier roman publié en 2006 la rose du ciel publiée à compte d'auteur.

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Bavures Policières

Chapitre 1 : Jour maudit

Je m’appelle Richard Bouskila. Aujourd’hui j’écris pour me plaindre de tout et de rien. Ah si, j’ai oublié je suis français mais y a des fois je n’ai pas l’impression d’habiter en France. Voici quelques explications. L’histoire remonte à quand j’étais petit. J’allais à l’école et je subissais déjà des désagréments au CP. Avec mes parents, nous vivions en HLM. Il fallait voir déjà en ce temps les cafards et les tags partout dans l’immeuble du bâtiment F5. C’était chaud. Pourtant, nous venions à peine d’emménager mais les policiers endiguaient déjà fortement ce qu’on pouvait appeler vulgairement « la racaille » un mot que « les immigrés » détestent déjà. Bons nombres de gouvernements avec leurs présidents s’y casseront les dents. Au CP donc je disais les Bavures Policières étaient moins répandus qu’à l’époque où j’écris ce livre en 2020.

Quand j’étais petit, les gamins étaient blancs et moins insolent que ceux de maintenant. Alors bien-sûr quand vous gueulez à l’anarchie on dit que vous êtes raciste. L’histoire s’écrit différemment. C’est compliqué de mettre des mots à cette violence. Forte de son impact elle sait se gérer mais tant bien que mal nous tenions le coup. Il le fallait ou plier bagage.

Dans les années 90 la police optait déjà pour des contrôles d’identité. Cependant, la jeunesse était moins lâche que maintenant. Elle ne se dérobait pas. J’ai toujours dit qu’on devrait mettre des forces de sécurité dans les écoles. Ce n’était pas le cas en ce temps-là et ce n’est toujours pas le cas. Le rap et les jeux vidéos de bagarre, c’est leur seule passion. Il y a toujours du racket et du harcèlement à l’école. Les parents de l’enfant parfois convoqués par le proviseur mentent et inventent. Ils se plaignent de ne pas être chez eux en France et démocratisent la société française. Seulement voila le racisme est puni par la loi. Il faut vivre avec eux et même si vous êtes contre eux vous êtes contre la police. S’attaquer aux valeurs républicaines, c’est s’attaquer à la France d’en bas. Ma scolarité, pour commencer, a connu de bons débuts. Je ne séchais pas encore les cours par peur de me faire agresser. C’était le bon temps.

La police était moins présente que maintenant et les immigrés allaient et venaient comme ça leur chantait. Le pire c’est sans doute de savoir qu’au lieu de faire régner l’ordre c’est le contraire qui se produit.  On se fait piéger et arrêter. On vous demande ce que vous faites en vous appelant par votre prénom. L’humiliation va plus loin. On vous juge sur vos apparences et votre éthique. Bref, vous perdez tout le symbole même de ce cher et grand pays qu’est la France. Quand j’étais à l’école jusqu’au CE2 il y avait des contrôles d’identité, mais cela n’allait jamais au-delà des mots ou si rarement. La police justifiait sa paye en se lâchant sur les pauvres et les riches, eux, ultra protégés depuis toujours, n’avaient rien à craindre ou à redouter. Les chefs d’état se succèdent tandis que les lois changent. Elles évoluent dans le mal. Par exemple, on dit toujours que la peine de mort était exagéré et que la France ne le ferait jamais. A mon avis on va y avoir droit un jour. Le FN a changé de sigle et monte en flèche en faisant souvent illusion. Pourtant, ils coincent. La faute à ceux qui se font justice eux-mêmes. Mais tout cela ne nous dit pas à qui ça profite. Le créneau administration nous mène à un cercle vicieux. Il faut bien faire attention. Dès qu’on parle de police on pense tout de suite à agression. J’ai toujours eu peur d’eux. Je ne les aime pas. Dès qu’on est convoqué, même en audition libre, on croit toujours que ça va bien se passer. Les défenseurs de la loi et de la justice. En vérité, ils nous manquent de respect dès qu’on pose le pied au commissariat. On est contrôlé, jugé et mal vu. On a peur de saisir la justice en cas de litige parce qu’on a peur de la police. Ils sont pires que des cafards. Ils rampent, courent, et dégainent aussi vite que Lucky Luke. Je me souviens d’un jeune au tribunal écroué pour malversations. Il avait une grande gueule mais devant la police il ne parlait pas. Il se laissait faire tremblant comme une feuille face à l’incommensurable puissance des habits bleus. J’étais jeune. J’avais seize ans je crois. J’étais avec mes parents tandis que lui n’en avaient pas. Mais c’est pas tout. J’en avais bavé moi aussi. Les services sociaux mandatés par un juge pour enfant car il y avait eu parait il un signal. Et ils étaient là tout de blancs vêtus nous fixant moi et mes parents comme si nous étions des pestiférés. Qu’ai-je dis ? Ils me mettraient au pilori s’ils savaient que j’ai dis cela. Déjà, à cette époque là, la justice si française laissait à désirer. J’ai écrit des lettres à n’en plus finir. Je sais plus combien. Mille, je crois. Vous me direz tout ceci est loin de notre sujet mais il fallait que j’en parle. C’est important. Et plus encore.

Les gilets jaunes ont défilés depuis Novembre 2018 et parmi eux les black blocs ceux que l’on voit mais qu’on préfère ignorer pour la simple et bonne raison que ces individus échappent à la police. Même s’ils se font arrêter, ils pourront toujours compter sur un avocat pour les sortir de là. Y en avait qui, par peur de se faire attraper, préféraient courir dans le lointain foutre le feu à des bagnoles dont on ne connait même pas leurs propriétaires. J’en veux surtout à l’état, qui de gauche, a tout fait pour le rassemblement à l’unissons mais désespérément c’est surtout ceux à qui l’ont ment qui nous gouverne.

Quand la police achève une ronde dans une journée ils mettent les mains dans les poches et rentrent chez eux avec la voiture de l’administration. Ils aiment la bière et la pizza parce que c’est des gros cochons qui aiment faire croire protéger autrui alors qu’ils sont incapables de se protéger eux-mêmes. On croyait l’état fini pendant le cortège d’appoint des gilets jaunes, mais l’état français sait se souder quand tout va mal. C’est la fraternité qui veut cela. Quand j’étais jeune j’ai vu de moi-même les hommes seuls se jeter sous un dix tonnes ou dans les rails de métro corentin cariou. Bien-sûr en ce temps là je vous dis cela j’étais jeune. Cependant, la jeunesse excuse-t-elle les conneries de ces messieurs ? Quand on fait le 15 ou le 17 et qu’on croit bénéficier de soutien c’est soi-même qu’on arrête, car la justice est intraitable, sale, et rancunière. C’est sa seule conception. J’ai l’impression d’être plus léger qu’une plume. Pourquoi diable a-t-on besoin d’un plus petit que soi ? Je ne voyais pas où ils voulaient en venir mais j’étais bien décidé à tout tenter. J’en voulais à mort aux flics du coin parce qu’ils venaient chez nous en rigolant avec leurs fausses armes à balles de rien. Il semblerait qu’on ait été l’instrument d’une grande conspiration. Les gilets jaunes manifestaient et moi je me contentais de les regarder. Qu’aurais-je pas donné pour être avec eux ?

Puis plus tard on apprend les grèves partout en France. De jeunes adolescents crevaient la bouche en sang en ces temps plus que difficiles. Emmanuel Macron, nouveau président de la république élu par les français en 2017, a établi un plan blanc, un plan barrage, un plan sans faille pour lutter contre le fléau les crises sanitaires sévissant partout dans le monde entier. On l’aurait jamais cru à proprement parler mais la crise attaquait tous les continents. Il y avait la police partout et les pays comme la Russie ou les Etats-Unis fermaient les frontières pour une durée indéterminée. Je crois que le pire dans toute cette histoire c’est de ne pas savoir ce qui se passe, car comme chacun le sait, on est tous logés à la même enseigne. Quelque chose nous attaque. Nous nous sentons faibles. Et pourtant, le soleil se couche, un autre se lève, comme la brise du petit matin, la Terre tourne et nous donne la boule.

Le coronavirus arrive en Mars 2020 nous obligeant au confinement. Le chômage augmente et la police manifeste. La fin du monde était proche. Je la sentais arriver. J’avais déjà assisté au vol d’un train à grande vitesse il y a 17 ans de cela, mais ce que j’ai vu aujourd’hui pour la toute première fois de ma vie dépassait de loin toutes mes espérances. Cela s’est passé le 03 Avril 2007, au journal de 13H00 sur TF1, on entendit qu’un TGV devait battre le record du monde de vitesse. Alors que la tension battait son comble, j’entendis des rumeurs sur des ondes hertziennes que propageaient les radios de proximités. Le TGV V150 allait faire exploser le compteur, et ce fût tardivement que je vis la réalité dans toute son horreur. En effet, pendant que d’autres riaient et fêter l’évènement, j’étais dans mon coin en train de me ronger les ongles à me dire que cette situation n’aurait jamais dû arriver. Il allait à 574,8 km/h, PK 195,4. Le TGV V150 a pulvérisé l’ancien record. Tous les médias contemplaient inlassablement cette fusée qui a osé prendre son envol sous mes yeux ébahis. J’en étais sidéré, époustouflé par tant de possibilités qu’offrait la technologie du XXIème siècle. Je restais, là, figé, contemplant ce moyen de transport que je prenais avant et qui allait déjà suffisamment vite pour me couper le souffle en un instant. À vrai dire, je me serais cru dans un long chemin court-circuité d’embûches qui ne me laissaient pas de marbre. J’aurais souhaité prendre les commandes de ce TGV, aujourd’hui historique, afin de ressentir ce que d’autres ont ressentis à ce moment-là. J’étais terrifié ! Alors qu’on était en plein mois d’automne, je contemplais le dehors où je vis des passants qui ne se donnèrent pas la peine d’allumer leur poste de télévision. Ils étaient là, s’occupant de problèmes bénins plutôt que de sonner à cœur dans une illusion d’optique. Pour tout vous dire, j’aurais bien peur de monter là-dedans, mais j’ai surtout peur de l’augmentation des tarifs du TGV. En effet, le prix du billet d’avion est déjà assez cher comme cela pour que nous privilégiions ce biais normal alors que faire maintenant ? Avec toutes les bêtises qu’on nous montre aujourd’hui dans les publicités avec le sport à pratiquer régulièrement et le sucre à éviter. Tout est bon pour se faire du blé quand on n’est pas agriculteur de métier. Je me demande si la vie va rester comme maintenant après que ce TGV ait explosé le record de vitesse sur rail dans le Marne. À mon avis, c’est surtout le début de la fin ! Comment voulez-vous que la vie s’arrange tout en sachant que nous sommes condamnés à faire face à des problèmes insurmontables ?

Et ce n’est pas tout, il faut aussi savoir qu’ils font payer les animaux pour les mettre en cage dans les trains, je le sais, j’en ai fait l’expérience et quand j’ai voulu installer mon chien sur le siège du train, le contrôleur m’a coller une amende pour me dire que sa place était à terre. Avec le prix qu’on paye, forcer de constater que l’animal pourrait bien avoir une place entière. C’est un scandale de voir des choses pareils ! À ce tarif, ils n’ont qu’à rien demander ! De même, les handicapés n’occupent pas une place de choix ! Alors, TGV ou train normal, c’est la même galère partout ! On est confronté à la problématique houleuse d’obéir au contrôleur qui vient avec son petit calepin, en tout fonctionnaire qu’il est, avec son 13ème mois tout frais payer sur le dos des vraies travailleurs.

Ma parole ! On a plus le libre arbitre, c’est fini, terminé ! Regardez combien sont condamnés à prendre l’avion pour vomir à cause d’un malaise cardiaque, ceux qui sont fragiles du cœur passent en dernier, ils n’ont que l’embarras du choix de ne pas voyager. Regardez combien de temps prend un train avant de démarrer de son quai de départ ? Le conducteur va boire un café avec des petits gâteaux, il veut qu’on le serve sur un plateau. Il ne court aucun problème si ce n’est celui de ne pas se faire marcher dessus par un client mécontent.

Et quand je me rends à mon agence de voyage, une place pour deux personnes, j’ai demandé la vue devant la vitre et on me place là où ça schelingue, derrière, à la queue, là où ils lâchent leur essence nauséabonde dont je me passerais bien le bonjour, alors ne me parlez pas d’exploit du TGV V150, ce n’est pas un exploit, c’est de la normalité ! Ils se doivent de se bouger pour ne pas que les travailleurs arrivent en retard à leur boulot ! Aujourd’hui, on veut rémunérer les heures supplémentaires, je ris jaune ! Qu’on donne du travail à ceux qui n’en ont pas déjà, ce serait déjà beau ! Il faut qu’on arrête de prendre les gens pour ce qu’ils ne sont pas à leur faire gober un tas de tissus de mensonge pour qu’ils se laissent attendrir par les belles paroles d’un conducteur payer à l’heure et qui doit aller déjeuner en même temps que ses collègues de travail. Jetez un œil sur les vêtements qu’ils portent ! Pas une saleté ! Pas une tâche ! Rien que du propre dans un monde décadent qu’est le notre. Je le dis haut et fort, je ne suis pas un pigeon qui paye un centime de plus pour avoir droit à plus d’égard ! On me le doit ! J’ai payé pour cela ! C’est normal ! Je suis prioritaire, disais-je. Ils sont tous prioritaires ! Tous ? Voilà un mot que les contribuables ne comprennent pas. Chacun sa peau, dieu pour tous, me disait-on lorsque j’allais au collège.

On manipule les pauvres bougres sans cervelle à leur promettre l’Amérique, et c’est nous qui devons en payer l’addition. À qui fais-je allusion ? Oh non ! Ne me parlez pas de respect dans un monde qui laisse place aux insultes et à l’euphémisme moderne. Libre court à la diffamation et aux échanges discriminatoires ! On règle ses comptes par la seule force de ses poings et tant pis pour ceux qui se laisse faire. Il est, selon ma logique insensée, oh combien utopique de voir ce genre de situation se répéter chaque jour comme le mauvais temps que nous annonce la météo avec un revirement de situation sauf qu’on attend toujours la bascule qui se fait prier pour venir jusqu’à nous. Alors, que faire ? L’attraper par la queue et prendre le problème à bras le corps avec le taureau par les cornes ou encore attendre qu’un ou deux TGV viennent de je ne sais où pour pulvériser un record de 574,8 km/h de vitesse sur rail dont tout le monde se fiche, que ce soit dans mon pays natal ou ailleurs ? Même si un évènement, il ne se renouvelle jamais deux fois dans le même endroit. Nous sommes maîtres de nos destins et de ce que nous en faisons. Je pense aussi aux malvoyants qui prétendent avoir un don alors qu’ils n’ont pas une once de talent et qui font tout pour se convaincre d’en avoir. Ils descendent bien bas du moment que leur égo n’en prend pas un coup destructeur. Ils en deviennent risible tellement d’ailleurs qu’ils en sont pitoyable avec leur camion, leurs pompes à essence et tout ce qui s’en suit du moment que cela ne coûte pas à la caisse de l’état mais rassurez-vous, tout est cher au frais de la princesse. Ils veulent régulariser les sans-papiers ? Pourquoi ? Pour crée encore plus de problèmes qu’il y en a ? Le problème est tel qu’il faudrait d’abord les arranger un à un mais là, c’est sans nul doute la fin. Le TGV qui roula plus vite que son ombre ne me surprit pas outre mesure, mais ce qui me surprenait, à contrario, c’était la stupidité des gens. J’irais même jusqu’à dire qu’ils le font exprès. Ils savent, ils connaissent le problème des Français. Chaque matin, il faut arriver à l’heure à son travail. Chaque matin, on tient toujours à trouver un accès facilitant le trajet de chez soit à son lieu de travail mais chaque jour, on se rend compte que rien a changé et que les problèmes continuent à se démultiplier. Et les travailleurs sans salaire ? Ont-ils leur mot à dire ? Si oui, lequel ? Celui de ne pas être payer en rapport avec les risques qu’ils prennent ? Qu’ils s’estiment heureux déjà d’être payer car avec toute la pauvreté qu’il y a dans le monde ! N’importe qui aimerait prendre la place d’un de ces fainéants qui travaille à l’heure de pointe et qui se plaint toute sa vie alors qu’il est les plus heureux, c’est scandaleux.

Un jour, j’ai demandé à un chauffeur de bus d’appuyer sur le champignon et vous savez ce qu’il m’a dit ? Il m’a dit que si je n’étais pas content, il faudrait que je me plaigne au gouvernement. Qu’est-ce que cela veut dire ? Je l’ai très mal pris sur le coup d’autant plus que je suis arrivé en retard à mon rendez-vous, j’étais frustré. Je n’imaginais pas comme ce monde pouvait être aussi pittoresque avec des bons à rien qui passe leur temps à geindre alors qu’ils ont le 13ème mois offert, les congés payés, une voiture de fonction avec chauffeur, un appartement facile lorsqu’ils sont mariés avec tout les avantages que cela comporte en tant que fonctionnaire. C’est inadmissible ! Idem pour les chauffeurs de RER, de Métro et donc de TGV. Une locomotive qui dépasserait les 88 miles à l’heure comme dans retour vers le futur ne me surprendrait pas. C’est tout à fait normal de vivre au XXIème siècle et de voir un peu de compétence sans pour autant les remercier dans des métiers sous payer. D’accord, on se déplacerait plus rapidement et c’est tant mieux, mais on aurait d’autres problèmes sur la conscience car c’est ainsi. En France, c’est ainsi. Un problème s’arrange et un autre se créé. La France, on l’aime ou on la quitte ? Encore faudrait-il avoir l’embarras du choix, encore faudrait-il avoir un emploi dans un autre pays avant de la quitter, et encore faudrait-il que le gouvernement Français paye pour celles et ceux qui veulent partir. Libre à eux ! Je dirais même qu’ils ont raisons ! La justice n’est que pour les riches, les pauvres ont toujours tord, ce n’est pas nouveau, c’est ainsi depuis la nuit des temps partout dans le monde entier.

Encore une fois, on peut me dire que le TGV V150 a déplacé des montagnes, quand je vois ce que devient notre monde, je me dis que ce miracle passe en dernier pour moi. À qui cela profite ? À eux ! À qui cela fait sourire ? Toujours à eux ! Ils sont heureux de leurs performances étoffées d’une couronne royale et de la rangée de super star. Ils se montrent fièrement dans les médias. Ils ont des facilités. Tout est calculé ! N’allez-pas vous imaginez quoi que ce soit, ce n’est que de la facilité et du déménagement à tout faire. Pilonnez-moi cette tragédie et emmenez-la loin dans un monde meilleur autre que celle que je connais et que j’ai l’habitude de voir ! L’air que nous respirons, le sol sur lequel nous marchons, l’eau avec laquelle nous nous lavons font que notre monde doit être changé autrement qu’avec des mots, autrement qu’avec des performances de certains vantards qui font tout pour acquérir une notoriété volé. Alors, je vous en pris, pour l’amour du ciel, n’allez-pas me dire qu’ils ont tous un statut humblement mérité, qu’il n’y a rien à dire sur ce qu’on voit chaque minute en ce bas monde, sur ce qui se passe, sur ceux qui se donnent alors qu’ils devraient plutôt se planquer dans un tiroir caisse.

Revenons à ce qui m’intéresse concernant mon opinion sur la SNCF quand je dis que le TGV V150 n’a aucune gloire à tirer de son soit disant exploit. Ils ont tous quelque chose à gagner dans cette histoire, et ils n’ont pas menés ce projet à son terme pour rien. Ils ont sans doute l’intention d’aller plus loin et de réitérer, tôt ou tard, un record pulvériser, que ce soit avec un TGV ou autres, les choses ne resteront pas ainsi. Les fonctionnaires veulent faire valoir leur paye et sont prêts à tout pour démontrer qu’ils ne méritent pas l’étiquette qu’ils portent. Ils ne veulent pas porter le lourd fardeau de l’inutilité alors ils préfèrent nous assurer qu’ils font quelque chose, même si je reste persuadé qu’ils se battent déjà pour se prouver quelque chose à eux-mêmes, et je doute aussi qu’ils dorment l’âme en paix.