Bienvenue auprès des saints - Edwige Piollet - E-Book

Bienvenue auprès des saints E-Book

Edwige Piollet

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Beschreibung

Le paradis est pour tous à condition d’imiter Jésus-Christ ! Pas compliqué sauf à appliquer ! Certains croient dans la bonne nouvelle, mais espèrent mourir le plus tard possible, d’autres oublient juste de vivre les commandements, d’autres encore les ignorent tout simplement ! Mais arrêtons de nous comparer, on peut goûter au Ciel, dès aujourd’hui, comme l’auteur nous le rappelle avec foi, franchise et humour, nous faisant rentrer dans un rêve écrit, dit-elle, sous le sceau de l’Esprit ! L’espérance de la sainteté : y penser sans trop se dépenser mais en quittant au moins sa paresse ; prier, chanter, jubiler, crier de joie, s’intéresser aux saints, aux anges, au passé, à l’avenir, admirer la beauté, critiquer la lâcheté, s’approcher de grandes figures, choisir une pieuse littérature, préférer la Bible, voilà déjà de bonnes idées qui se succèdent avec gentillesse, pour un grand réconfort ou une joie profonde et qui rendent cette évangélisation touchante, amicale et originale…


À PROPOS DE L'AUTEUR

Edwige Piollet est née en 1970 à Melun, elle a suivi des études de droit rural à Paris et a fait partie des premières mariées de l’an 2000. C’est à partir de là que sa foi prend tout son sens. Elle a deux enfants, elle aide pendant dix ans à la catéchèse en milieu scolaire puis découvre la joie de l’évangélisation avec l’écriture. "Memory" son premier ouvrage auto-publié en 2019, annonce un tome 2 plus spirituel. Edwige Piollet tient sa promesse en nous emmenant ici dans Le Temps de l’Éternité.

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Bienvenue auprès des Saints

Hommage à la vie éternelle

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saintlegerproductions.fr

© Saint-Léger éditions, 2023.

Tous droits réservés.

Edwige Piollet

Bienvenue auprès des Saints

Hommage à la vie éternelle

« La vie est un rêve, réalise-le. »

Mère Teresa.

Introduction

Pour redonner de la joie tout autour de moi là où sans ma foi je ne le pourrais pas, un joli mot fleuri rempli d’amour et de vie fourmille déjà dans mes doigts : paradis. Celui qui sur du papier vaut infiniment plus qu’une majuscule, peut devenir à lui tout seul le mot le mieux employé pour égayer notre cerveau endeuillé, car nous l’oublions trop souvent : nous sommes tous appelés à vivre dedans !

Concentrons-nous sur l’immensité et la spiritualité de ce nom commun hors du commun, en évacuant de nos pensées son homonyme nommé « poulailler », dont les sièges ne sont que les ignorés d’une scène trop éloignée…

Le paradis ! L’espérer avant de le repérer. Y croire avant de le voir. L’attendre pour mieux s’y rendre. Le ressentir avant d’y parvenir. S’y intéresser et ne plus le délaisser. Ainsi, différencier celui du passé qu’Adam et Ève ont effacé, de celui qui est présent et à venir et qui reste à découvrir.

Le jour J ! Celui de la joie éternelle ! Pour ne pas dire notre dernière heure ou notre dernier soupir, qui inspirent trop le malheur !

La nouvelle Jérusalem ! Celle qui au jugement dernier descendra du Ciel, d’auprès de Dieu, comme il est écrit dans le livre de l’Apocalypse.

La cité sainte tout simplement !

Bref, le Ciel, évidemment ! Celui auquel on ne pourra totalement prétendre qu’après un jugement particulier bien hospitalier !

Autrement dit, ce qu’il y a de plus merveilleux : le Royaume de Dieu, appelé aussi le Tabernacle de Dieu, selon les oracles précieux.

On aimerait bien vieillir avant de s’y établir, parce que nous sommes ici-bas très attachés à notre entourage chéri, à nos petits plaisirs de la vie, à tout ce qui semblerait là-haut nous manquer, si le moment venait à arriver. Mais si on essayait d’en savourer l’idée, ne serait-ce pas un moyen de mieux le désirer ? Et puis, ce lieu d’éternité, dès ici, dès aujourd’hui, ne peut-on pas non plus déjà y goûter dans l’immédiateté ? Prier le Seigneur, en communion avec les saints du paradis, avec son frère aussi, sa sœur, ses amis, se faire demeure pour Lui, en parler avec le cœur, sans regarder l’heure, libre à moi de rêver d’y arriver !

Je tâcherai de ne pas lâcher des yeux votre présence silencieuse. Elle n’est ni mystérieuse ni glorieuse, pourtant elle est aussi invisible que plausible ! De quoi se mettre dans de bonnes conditions pour une certaine élévation ! Un chrétien seul est un chrétien en danger, mais je sens bien qu’avec vous qui me lisez, je ne crains plus rien pour évangéliser !

Le bonheur éternel. Il nous paraît difficile d’y accéder et plus encore de le mériter ! On est bien loin en effet de ce qui fait notre habituel mode de vie, de nos nombreux abonnements avec leurs cadeaux gratuits ! Ainsi, rien à voir avec l’illimité de nos forfaits de téléphonie !

Au paradis, c’est l’éternité qui fait autorité ! D’où une certaine tranquillité !

Se dire qu’il s’agit d’un incroyable séjour ! Un voyage sans retour ! Une durée d’un jour qui n’a pas de fin ! Comme ce sera notre dernier domicile, on peut dès à présent y voir une relative simplicité !

Tout le monde a sa chance à condition de remplir toutes les conditions ! Celles-ci se résument en une seule formalité : ne pas s’écarter du Christ pour mieux rejoindre la sainteté. Tiens, une porte ouverte ! Comme celle qui nous attend ; c’est bien par elle qu’il faut passer… Redire d’abord que c’est Jésus qui nous permet d’entrer !

Mon écrit sera court pour mieux courir derrière le Christ, même si j’y mettrai le temps nécessaire pour bien m’éditer et mieux méditer. Si je m’attarde sur cette fameuse éternité qui est incluse dans notre humanité, c’est parce que s’il suffit de l’accepter, on peut aussi en témoigner !

Mon écrit tâchera d’être beau et original afin que le Seigneur se signale. Je rêve aussi d’un lecteur qui se régale à glaner quelques brins de ce paradis, si tant est que par mon écriture cela lui soit permis…

Le paradis n’est-il pas présent en chacun de nous, quand on ne jouit que de bons sentiments, qu’on saisit chaque instant de communion, lorsque l’on prie intensément, ou lorsque l’on est simplement uni à Celui pour qui l’on vit, à condition d’en être conscient ?

Et n’est-on pas proche du Père par nos propres efforts pour partager Sa Vérité en échappant au confort de La négliger ?

Mais ne l’est-on pas davantage lorsque l’on s’occupe de ses frères et sœurs, dans l’ardeur du bénévolat et dans son anonymat, en toute discrétion, loin des commentaires et de la publication ?

Comment se placer alors le plus haut, le plus près de notre Dieu d’éternité si ce n’est en trouvant la bonne priorité ?

Il nous faut trouver la meilleure part ! Voilà qui doit me faire réfléchir autant qu’écrire. Et dans cet élan intellectuel qui n’est pas de mes plus habituels, je supplie, avec émotion, notre feu et merveilleux Benoît XVI, aussi gentil et aussi saint que nos saints Benoît, Bernard, Thérèse et Augustin, de nous envoyer, du haut du Ciel, tout le sel dont mon livre a besoin. Les vertus théologales et cardinales sont en effet la seule saveur qu’il faut transmettre à son prochain pour que la terre recèle du bien commun.

La Vérité se dessinant devant moi comme une évidence, j’esquisserai pour elle la plus belle des révérences.

Mon témoignage de foi montrera en premier lieu qu’il est rempli d’un regret : celui de faire trop peu !

Mais en second lieu, j’essaierai d’apporter la preuve qu’avec Jésus, un petit rien peut se transformer en quelque chose de bien !

Il faut toujours finir ce qu’on a commencé. Je vais donc de cette façon honorer le Très-haut, le glorifier sur ce papier, orner mon écrit de ce mot de paradis comme celui que je vois sculpté au-dessus du plus beau des linteaux ! Et si je peux m’en donner à cœur joie et faire plaisir autour de moi, ce sera déjà cela ! Ça ne s’arrêtera pas là, puisque cette porte que je vois ouverte devant nous, comme la porte d’une église où le dernier sacrement nous attend, c’est Jésus, nous disant aussi d’en ressortir plus vivant, après une rencontre intime avec Lui. J’aimerais ainsi plus tard après ce livre, qu’Il m’envoie vers une autre mission plus concrète que la rédaction, afin de remercier Dieu plus grandement de cet amour reçu depuis mon premier sacrement !

Nous sommes donc faits pour le paradis, malheureusement, encore une fois, on l’oublie, je l’ai déjà dit ! À force de négliger ce vers quoi nous sommes déjà engagés, comme si nous perdions de la mémoire en ne faisant appel qu’à des remèdes illusoires, nous ne savons même plus comment en hériter !

Avons-nous peur de payer trop cher son entrée ?

Sa place a tant de prix qu’elle ne peut être garantie et pourtant, la pauvreté en simplifie l’entrée ; autrement dit, plus on est riche, moins vite on y accède, à moins de distribuer à temps tout cet argent !

Et si votre cœur est pur ? Malgré cela, il peut aussi vous sembler difficile d’aller vers le Ciel ! Il aurait beau être transparent, généreux, débordant comme un pot de miel, il y a une finesse à la prouesse. Une fois que l’on est tourné du bon côté, c’est-à-dire bien orienté, il ne faudrait jamais plus se retourner à moins d’être à chaque fois pardonné ! Le soleil se lève tous les jours à l’Est, c’est le signe que Dieu nous donne tous les jours sa bonne orientation ! Nous sommes évidemment bien faits pour la lumière !

Confions donc nos faiblesses au Christ, ayons au moins sans cesse l’obsession d’avancer sur le chemin de la sainteté qui est aussi chemin de liberté, de difficulté, de fidélité et de clarté ! Nous ne vivrons avec Lui que si nous souffrons avec Lui, comme nous l’a appris saint Paul ! Prenons donc le même élan que celui qui pédale avec entrain en changeant ses vitesses et qui vainc les montées sans craindre la rudesse ! Si l’on s’imaginait un instant à pied en train de gravir le Kilimandjaro, on sentirait tout de suite tous ces efforts qu’on doit fournir alors, non pour faire partie des records mais qu’on ignore quand on dort !

La clé du bonheur n’est-elle pas de rêver par moments au firmament, avant d’y arriver vraiment ?

Si votre cœur est lourd à transporter, ou que cette lecture est dure à supporter, car vous n’aimez ni lire, ni rêver, ni marcher, ni pédaler, si vous n’aimez ni le thème, ni mon style ni mon humour, sachez au moins que Jésus est toujours présent là où Il vous attend.

Retrouver dès aujourd’hui mon lectorat actuellement en diaspora, oui, je le voudrais bien ! Mais voilà, il me faut déjà éviter de reproduire le premier essai… Il me vaudrait mieux avoir un supplément d’ambition pour faire un deuxième tome bien magnifique et plus charismatique ! Il ne s’agit plus de jouer avec le lecteur même si je trouvais beau de l’amuser quelques heures, en partageant avec lui le bonheur des mots. Il me faut réfléchir à fond, partir au quart de tour, lire pour de bon, atteindre la vraie hauteur, et ne plus tourner en rond ! Je dois aussi éviter de me retrouver sur la tour de Babel ! Faire tomber l’orgueil et mieux laisser agir l’Esprit Saint, voilà la solution pour que mon langage s’unisse à cet inspirateur divin.

Mon premier livre n’avait rien d’un best-seller, mais tous les traits du gentil flop, flanqué d’une fine lourdeur, au destin presque funeste. Cette histoire sans histoire, englobait une amitié entre deux amateurs de jeux de mots, réunis dans six lettres, par une seule voix, au cœur de Paris et de l’écriture solidaire. Cette conversation avec un lecteur anonyme, combinée sur le papier avec l’art des rimes, plus légère que profonde, avait dû donner l’effet d’une curieuse distraction, sans la moindre preuve d’un cœur en ébullition. En général et c’est assez logique, les liens amicaux créés pour assembler les mots comme des Lego, finissent plus souvent par s’évanouir que par s’épanouir, même si une simple lettre peut tout changer !

À la toute fin de ce livre quelque peu étourdissant, aucun élément tragique ni polémique, mais un énorme silence radio assourdissant, celui des deux héros du livre libérés de leur rôle attitré, partis vaquer chacun dans leur coin à une activité certainement plus reposante que l’espèce de tourniquet à révolution permanente.

Dans ce silence qui a bien duré trois années, il n’est plus question de me complaire. Dans une situation sanitaire qu’on ne veut plus délétère, me taire est aujourd’hui le contraire de ce que je veux faire. Réfléchir à cette suite plus jolie, mieux élevée, bien étudiée, il me faut maintenant travailler.

En décidant de relancer cette amitié avec le lecteur, je rêve de cette destination commune, à ne plus rater, si tant est que par quelques mots inspirés on ait des chances d’y accoster. Pour cela, je veux approfondir le sens de l’amitié, lui donner vie, en reconnaissant que nous sommes tous frères, pas seulement sur le papier mais aussi en communion d’esprit et de cœur en priant le Seigneur. Et c’est bien grâce à la foi que nous pourrons crier cette joie !

De fait, à cinquante ans et des poussières, après avoir justifié d’un repos prolongé me permettant de faire le ménage dans mes idées, et pour me sentir aussi plus utile qu’un sous-marin sur une île, je reprends mon activité post-caté, statique mais philanthropique (je ne veux rien gagner sur ce livre), pour me rapprocher de l’Église et de la société. C’est dans cet esprit que je décide de continuer l’écriture abandonnée.

Mon mutisme n’aura donc pas traîné éternellement mais il aura muté naturellement.

De la première phrase

La première phrase est celle qui sans laquelle aucune suite ne serait possible. Chez les bons auteurs, elle est aussi la seule qui compte… Comme une première gorgée de bière. C’est aussi la seule dont les mauvais lecteurs, comme moi, se souviennent ! Vous pensez bien que j’ai lu Delerm ! Oui, quand même ! C’est court, facile, juste, et ce n’est pas juste facile et court. C’est aussi bien écrit… Chez les moins bons auteurs, la première phrase peut fatiguer avant même qu’on l’ait lue en entier ! S’ils la présentent mal, s’ils l’agrémentent d’une suite originale, au mieux, elle pourra surprendre, mais on ne la surprendra pas dans les annales. Que penser de ceux qui comme moi en font le titre d’un long chapitre ? Heureusement, les moins bons auteurs peuvent être tout aussi gentils que ceux qui sont bons ! De quoi nous laisser l’espérance du paradis et l’assurance que les plus beaux rêves nous sont permis !

Ce n’est pas mon style de changer de style, mais j’évoluerai quand même au gré de mon thème. Mon but est de passer du cauchemar d’un premier écrit aux rêveries du second. La difficulté de l’écriture est-elle atténuée quand elle a été expérimentée ? Voilà qui m’aide au moins à démarrer. Je pense aussi qu’en prêtant attention à l’aide de Dieu dans chaque création, le résultat promet de toute façon d’être une bonne action…

C’est fou, j’aime créer, parfois sans le vouloir, des fous rires chez mes lecteurs, alors que je rêve et c’est moins fou, d’écrire sur ma foi en mon Créateur, c’est-à-dire aussi la grande amitié en Christ avec laquelle je voudrais colorier tout mon cœur !

Il est de plus en plus important de dire à toute heure qu’on est croyant. Dans un sondage IFOP pour l’Association des journalistes d’information sur les religions rendu public en septembre 2021, plus d’un Français sur deux ne croirait pas en Dieu ; alors je pense que mon témoignage de foi pourra au moins servir à quelques-uns !

Modifiant à chaque instant ce que le temps me donne à voir ou à entendre, mon brouillon est déjà dépassé à cause de la stressante actualité. Parti du Covid, il se vide de son encre au profit d’une attention plus grande, l’Ukraine. Nos prières ne sont jamais vaines, surtout en temps de guerre, c’est pourquoi nous prierons vraiment. Il y a aussi tant d’autres misères sur la Terre… On ne va pas se mentir, ce n’est pas à la fin de ce livre mais bien à la fin des temps, que toute la violence humaine pourra finir ! Il me faut reprendre certaines phrases. Non pas la première heureusement ! Elle a beau être un peu trop fière d’être la première, elle m’éclaire comme une lumière.

L’essentiel est que je dédie chaque ligne à toutes ces personnes dignes du Ciel. Celles qui tentent de fuir ou de résister, celles qui ont été tuées, celles qui sont réfugiées, celles qui sont en danger, celles qui nous font signe, celles qui ont tant souffert, en somme celles qui auront déjà gagné le paradis car elles auront auparavant vécu un enfer…

Écrire sur le paradis, c’est depuis longtemps ma première idée, d’où la première phrase. Dans le contexte de la guerre, supplémentaire à celui qui n’est que sanitaire, mon rêve prend une nouvelle dimension, encore plus solidaire. La peur de mourir du Covid s’efface et laisse place à la crainte de vivre face au nucléaire. Mais comme ma priorité est de magnifier ce que la foi me signifie, j’avoue être rassurée en gardant confiance dans la Providence.

J’espère vendre beaucoup de livres, car je fais la promesse d’en reverser les bénéfices à ceux qui œuvrent vraiment en actes comme des Fils de Dieu, non pas juste pour gagner les Cieux et nous en mettre plein les yeux mais parce qu’ils savent qu’on a besoin d’eux et ils répondent anonymement à ces appels qui sont si nombreux.

Qu’on soit l’écrivain ou le lecteur, on doit partir à l’heure et être fixé sur son sort, dès la première phrase, tel le navigateur qui, guettant la première balise, passe l’équateur : un bonheur annoncé, du moins espéré, est le moteur qui fait avancer.

Je peux donc dérouler cette suite avec entrain, parce que je suis certaine d’être sur le bon chemin. Les zigzags de la fantaisie de l’écriture peuvent réserver peut-être quelques retards anodins, mais tout va bien tant qu’on ne perd ni sa foi ni son latin.

Voulez-vous de la vraie amitié ? Des témoignages, des sentiments, des signes vivants de notre participation à la nature divine ? Rêvez-vous de ce fait d’espérance, de foi, de charité ? On a tout à y gagner ! Et pour cela, je le redis, il suffit de ne suivre qu’un seul homme, même si tous les chemins mènent à Rome ! Il veut être le guide, le bon Pasteur, le meilleur ami de tous les hommes, Jésus Christ, c’est comme cela qu’Il se nomme ! Celui qui dans son long discours d’adieu aux apôtres, leur annonçant Sa mort et Sa résurrection, leur déclarait être « le Chemin, la Vérité, et la Vie ».

Sachant que le Christ est aussi la tête de l’Église, son fondement, sa pierre de fondation, la source qui l’irrigue et la fait vivre, nous pouvons reprendre la belle parole de saint Cyprien comme une boussole pour notre chemin. « Hors de l’Église, point de salut. »

Prions ainsi dès maintenant Jésus pour qu’Il nous donne cette même force que celle qu’Il a donnée aux apôtres de continuer à faire Église !

« Aide-nous Seigneur, par la prière, en guise de cette amitié que Tu nous donnes et que nous ne savons pas toujours reproduire, à être membres de Ton corps pour bâtir jour après jour Ton Église, comme fils et filles d’un même Père. Amen. »

« Sauve-nous tous et sanctifie-nous, » voilà ce que suppliait Joseph Ratzinger en 2005, un Vendredi saint au Colisée, et qui traduisait bien l’inquiétude du futur pape pour l’avenir de l’Europe et de la France qu’il aimait tant ! C’était lors de la neuvième station du chemin de croix où il décrivait l’Église comme « une barque prête à couler, une barque qui prend l’eau de toute part ». Cardinal depuis 1977, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi depuis 1981, collaborateur de la vérité, depuis tout aussi longtemps, l’immense théologien expliquait en 2010 dans son livre entretien Lumière du monde, comment l’Église devait annoncer dans le monde la Bonne Nouvelle qui offre joie et sérénité. « Nous avons besoin d’îles où la foi en Dieu et la simplicité interne du christianisme vivent et rayonnent ; d’oasis, d’arches de Noé dans lesquelles l’homme peut toujours venir se réfugier. Les espaces de protection sont les espaces de la liturgie. (…) L’Église cherche à offrir des forces de résistance, puis à développer des zones de protection dans lesquelles la beauté du monde, la beauté de l’existence possible, devient de nouveau visible en contraste avec tout ce qui est abîmé autour de nous. »

Comme le disait le pape Léon XIII en 1897, « Si le Christ est la tête de l’Église, le Saint-Esprit en est l’âme. » Or l’âme est le principe de vie sans lequel on ne peut rien faire !

C’est le moment pour moi de recopier ma prière à l’Esprit Saint. Je sais bien que vous n’avez pas besoin de moi pour Le glorifier, mais cette prière que j’ai adaptée au masculin, vous tend la main ! Ce n’est rien en comparaison avec la main tendue de Benoît XVI au peuple juif, mais on doit pouvoir pourtant toucher le Très-Haut chacun à son niveau !

Prière à l’Esprit Saint (1)

« Souffle de Dieu,

Brise légère,

Don merveilleux,

Cadeau du Père !

Toi qui veilles sur moi depuis ma naissance,

Toi qui as vu naître la Fille aînée de l’Église qu’on appelle France !

Rends ma foi nécessaire, que je devienne ta messagère !

Donne-moi tes sacrements, ta vie, ta puissance,

Que j’en tire tous tes fruits et toute une semence,

À offrir sans faire de bruit à cette pauvre terre qui dépérit,

Qu’on arrête de T’oublier dans le monde entier !

Qu’on Te rende grâce, sans cesse, j’en serai comblée,

Dans le cas contraire, j’en serai accablée ! Amen. »

Prière à l’Esprit Saint (2)

« Souffle de Dieu,

Brise légère,

Don merveilleux,

Cadeau du Père !

Toi qui veilles sur moi depuis ma naissance,

Toi qui as vu naître la Fille aînée de l’Église qu’on appelle France !

Rends ma foi honnête, que je devienne ton prophète !

Donne-moi tes sacrements, ta vie, ta puissance,

Que j’en tire tous les fruits et toute une semence,