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- Herausgeber: Le Lys Bleu Éditions
- Kategorie: Ratgeber
- Sprache: Französisch
- Veröffentlichungsjahr: 2023
« C O V I D : 5 lettres qui ont chamboulé, perturbé, obsédé, hanté, parfois même traumatisé le monde. À force de voir ce mot COVID écrit partout, mon esprit s’est d’abord mis à le décortiquer, puis s’est soudain retourné pour le prendre à revers. Et si le COVID devenait DIVOC, le climat ambiant, pesant et crispant deviendrait-il plus léger et serein ? Découvrons-le ensemble. »
À PROPOS DE L'AUTEUR
Impliquée depuis de nombreuses années dans le domaine médical, Peggy Spring a pu mesurer l’impact retentissant du COVID à travers l’exercice de son métier et dans son quotidien. L’arrivée inopinée de ce virus a véritablement bouleversé les mentalités et les habitudes de chacun sur le plan professionnel et personnel. Ce contexte sanitaire a favorisé l’expression de son ressenti dans COVID-19 ou 19 façons de voir COVID autrement.
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Seitenzahl: 51
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Peggy Spring
COVID-19 ou
19 façons de voir COVID autrement
Essai
© Lys Bleu Éditions – Peggy Spring
ISBN : 979-10-377-8169-7
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À ma grand-mère,
emportée par un Cruel Ouragan Venu Interrompre sa Destinée
À ma maman,
à jamais ma Déesse, mon Inspiration, ma Vie, mon Oasis, mon Cœur
Même si l’on pense que la pandémie de COVID-19 est derrière nous, il y a toujours des petits variants qui surgissent de-ci, de-là, pour nous rappeler que tout n’est pas encore définitivement terminé et qu’ils peuvent réapparaître à tout moment.
Aussi, j’ai décidé de prendre au mot ce COVID et ses dérivés pour soulager mes maux et relater par écrit mon ressenti, morose ou teinté d’espoir, depuis l’intrusion de cet oppresseur dans nos vies.
Ce qui est certain, c’est qu’il y aura, pour tous ceux qui l’ont côtoyé, un avant et un après COVID !
Il y a des années qui marquent et auxquelles on associe immédiatement un évènement.
1515 : Marignan ;
1789 : La prise de la Bastille du 14 juillet ;
1918 : L’Armistice du 11 novembre ;
1944 : Le Débarquement du 6 juin ;
1968 : Mai et sous ses pavés… la plage !
1969 : Premiers pas sur la lune ou… année érotique !
1975 : Loi Veil du 17 janvier relative à l’IVG ;
1989 : Chute du mur de Berlin ;
1991 : Guerre du Golfe ;
1998 : Première étoile… la France championne du monde !
2000 : La fin du monde ? finalement non !
2001 : Un certain 11 septembre… Stupeur et tremblements !
2007 : Naissance d’un premier enfant
Si on la joue perso !
2012 : Naissance d’un second enfant
2015 : Triste Bataclan ;
2018 : Deuxième étoile… si vous avez suivi la première en 1998 !
2020 : Voyons, réfléchissons car c’est tout frais. Ça y est, j’ai trouvé, COVID-19 !
CO-QUOI ?
Un nouveau mot, jamais entendu, qui, en quelques semaines, va devenir incontournable et être prononcé par des millions de personnes. Ce terme va envahir les ondes, les écrans, les chaînes hertziennes.
Véritable phénomène interplanétaire, il va se propager à la vitesse de l’éclair, sans aucune publicité préalable.
Un authentique tsunami mondial venu d’Orient et qui, dans un élan de générosité, va s’installer durablement dans toutes les contrées.
Mais qu’est-ce qui a fait que ce (mot) « COVID » ait provoqué un cataclysme dans nos vies ?
Nous sommes passés du statut de simples spectateurs à celui d’acteurs.
Je m’explique.
Toutes les dates énoncées précédemment nous parlent car elles nous rappellent un évènement que l’on nous a raconté, que l’on a lu dans les livres d’histoire ou auquel on a assisté en tant que spectateur (à défaut d’être concerné directement).
Dans la situation actuelle, nous sommes tous devenus acteurs de nos vies et du moment présent ; toutes les générations sont concernées par l’arrivée de ce virus et pour le combattre, il va falloir unir nos forces et être, avant tout, solidaires et responsables les uns envers les autres avec un leitmotiv : « Si on ne le fait pas pour soi, faisons-le pour les autres ! »
Car de notre attitude et de notre comportement dépend l’avenir, voire la vie de chacun… Lourde responsabilité !
Et pour renforcer cette sensation d’étau, rien de tel qu’un vocabulaire belliqueux, orchestré par les plus hautes instances dirigeantes.
« Nous sommes en guerre », « mener le combat », « instaurer le couvre-feu », « décréter un confinement ».
Ce champ lexical de la guerre, jusque-là réservé aux récits de nos anciens, s’invite dans nos vies et c’est un choc…
… Un séisme, l’apocalypse !
On se laisse submerger par nos émotions car avant tout, avec ce COVID, c’est bien la peur de l’inconnu qui nous envahit et la forme qu’on lui prête n’est pas rassurante : cette boule piquante semblable à un hérisson qui semble nous narguer, genre « qui s’y frotte s’y pique ! »
Ce COVID est un coup sur la tête qui nous fait tourner la tête et qui finit par nous prendre la tête.
On ne sait plus que penser ou plutôt si, on pense trop !
On se lève COVID, on mange COVID, on (télé)travaille COVID, on se couche COVID, on dort COVID et on rêve COVID.
Et au cas où le COVID nous échapperait quelques instants, des « spots » d’information à la musique anxiogène, des applications ou des prises de paroles régulières nous ramènent à lui.
De plus, pour ne jamais perdre de vue ce qui nous concerne, un accessoire a su se rendre indissociable du virus. Il est d’ailleurs devenu universel et indispensable en tout point de la planète en un temps record. Vous devinez bien sûr de quoi il s’agit ?
Du masque, évidemment !
Partisan ou non de son port, force est de constater qu’il est devenu un véritable phénomène de mode, voire de société : matières, couleurs, slogans revendicatifs, tout le monde se laisse aller à exprimer son ressenti vis-à-vis de l’obligation de le porter.
Puis, chacun est devenu expert en application de gel hydroalcoolique et en distanciation sociale.
Et c’est fort de ces acquisitions gestuelles intégrées en très peu de temps que chacun semble capable de donner sa propre définition du COVID, plus ou moins scientifique, en fonction de son humeur, de son environnement familial ou professionnel.
Aussi, en décortiquant le terme COVID, nous allons essayer de vulgariser l’explication de ce nouvel « ovni » qui s’est incrusté dans notre quotidien, sans y avoir été invité.
Et plutôt que de se torturer l’esprit à connaître le genre de ce mot, LE COVID ou LA COVID, essayons plutôt de décliner ce terme en le décomposant et en lui donnant le sens que nous ressentons au plus profond de nous à un moment donné.
