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Ce livre destiné à développer votre influence en tant que décideur est basé sur dix stratégies inspirées de la dynamique du développement durable, avec pour socle 80 actions concrètes et une méthodologie en trois étapes.
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Seitenzahl: 26
Veröffentlichungsjahr: 2025
Généralités
A/ LE POUVOIR ET L’INFLUENCE : QUELQUES DEFINITIONS
I/Le pouvoir
1/Définition
2/ L’abus du pouvoir : le syndrome d’Hubris
II/ L’influence
B/ COMMENT INFLUENCER ?
C/Méthodologie
1-Mobiliser
2-Créer un engagement
Stratégies et actions concrètes inspirées de la dynamique du
A/Stratégies
B-80 actions concrètes
I/Le pouvoir
1/Définition
Le mot « pouvoir », dérive du latin « potere » qui signifie « être capable ». Selon Max WEBER , « Le pouvoir signifie chaque chance d'imposer sa volonté propre, à l'intérieur d'une relation sociale, même à l'encontre de résistance, indépendamment de là où repose cette chance. »
Dans « Pouvoir et organisation », (1964), M. CROZIER circonscrit une approche du pouvoir comptant deux composantes. La composante « organisation », qui se traduit ainsi : il n’y a pas d’organisation sans pouvoir et tout pouvoir suppose de l’organisation. Autrement dit, il n’y a pas de pouvoir sans contexte, et le contexte est organisé à travers l’instrument du pouvoir. Quant à la composante « pouvoir », elle pourrait être résumée ainsi : le pouvoir est une relation, une relation négociée.
Le pouvoir fait parfois référence à l’autorité. C’est ainsi que Moscovici, dans son ouvrage « Psychologie des minorités actives », paru à Paris en 1979, l’a défini : comme un attribut. Celui des personnes puissantes dans la société en général ou celui des dirigeants ou leaders dans les organisations. Moscovici semble avoir une perception plutôt statique de ce qu'est le pouvoir et l'associer à la contrainte et à l’autorité. Or, qui dit autorité dit dérive et abus, ce qui nous emmène au point suivant, le syndrome d’Hubris.
2/ L’abus du pouvoir : le syndrome d’Hubris
Le pouvoir entraîne une modification de la perception de la réalité chez certaines personnes (syndrome d'Hubris).
En effet, selon le psychologue Michael W. Kraus, le pouvoir révèle le côté sombre de l'individu. Certains de ses pairs parlent même de « maladie du pouvoir » et affirment que celle-ci serait responsable des comportements suivants : manque d’empathie, confiance excessive en son propre jugement, dépréciation de l’avis d’autrui, narcissisme...
Certains neurologues affirment que c'est l'afflux de testostérone provoqué par l'exercice du pouvoir qui serait responsable de ces comportements.
II/ L’influence
L’influence est, selon les auteurs Allen et Porter connus pour leurs travaux sur l’implication professionnelle parus en 1983, un processus, dont l’objectif est d’obtenir l’accord d’une autre personne. Les fondements d’un tel processus reposent selon eux sur le pouvoir et l’autorité. En ce sens, le pouvoir correspond à un potentiel d’influence.
C’est la pertinence d’un individu qui construit sa puissance. La pertinence de ses propositions pour conduire un changement positif en faveur des populations et aussi dans la mise en oeuvre des politiques qu’il a définies, de manière concrète. Cette pertinence dans l’élaboration des politiques pour construire un projet de société pourrait se résumer à la vision.