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Nach Jahrzehnten der Kriege wollen der Kurfürst und die Bonner die letzten ausländischen Besatzer loswerden. Aber die Niederländer sind hartnäckig. Zum Schluss müssen sie mit Nachdruck aus der Stadt gejagt werden.
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Seitenzahl: 84
Veröffentlichungsjahr: 2019
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Fundstellen:
Staatsbibliothek zu Berlin, Signatur 10 in:4° Gv559;
http://resolver.staatsbibliothek-berlin.de/SBB00016DEB00000000
(deutsch) und
USB Köln. Signatur RHG450;
http://www.ub.uni-koeln.de/cdm/ref/collection/rhein-mono/id/585917
(französisch).
Der letzte Text (vom 30.12.1715) ist das Hauptdokument, in dem auf die Begleittexte (Lit. A – E) hingewiesen wird. Zur besseren Verständlichkeit sind alle Texte chronologisch geordnet. Die im Text vermerkten Seitenzahlen beziehen sich jeweils auf die deutsche oder französische Version. Im (Theatrum Europaeum 1713-1715, 1734, S. 59 ff) sind weitere Texte, teilweise identische, enthalten.
Die beiden schmalen Hefte beleuchten das letzte Kapitel einer jahrzehntelangen kriegerischen Auseinandersetzung um die Festung und Stadt Bonn. Nach 16731 und 16892 wurde Bonn 17033 zum dritten mal von deutschen (und niederländischen) Truppen belagert, weil der Kurfürst Joseph Clemens im spanischen Erbfolgekrieg 1701 die Stadt dem französischen König überlassen hatte. Anders als 1689 erreichten die Belagerer schon nach wenigen Tagen, dass die französischen Besatzer aufgaben und von Bonn abzogen. Anschliessend wurden vertragsgemäß die barocken – nicht die mittelalterlichen – Stadtmauern teilweise niedergelegt und eine niederländische Garnison von ca. 2.000 Mann in die städtischen Kasernen gelegt; Offiziere konnten Privatzimmer beanspruchen. Kurfürst Joseph Clemens lebte in all diesen Jahren in Frankreich, ließ sich endlich zum Priester weihen, hatte aber nichtsdestotrotz Liebschaften, mit denen er Kinder zeugte4.
Am 25. Febraur 1715 kehrte Joseph Clemens aus dem französischen Exil nach Bonn zurück5. Freilich war er die niederländische Besatzung noch nicht los; er schaltete den Kaiser ein, der sich bei den Generalstaaten auch für den Abzug stark machte. Diese bestanden aber hartnäckig auf dem umfassenden Abriß der Fortifikationen. Nunmehr ließ Joseph Clemens hier und da etwas niederreissen, was den Holländern selbstverständlich nicht reichte. Darauf hin setzte der Kurfürst – mit Rückendeckung durch den Kaiser – den Haag ein Ultimatum: Abzug bis zum 1. November. Am 19. November rückten dann kurkölnische Truppen in Bonn ein und drängten die Holländer zu den Toren hinaus. Die Generalstaaten beschwerten sich über diese Nötigung; letzten Ende einigte man sich 1717 dahingehend, dass in Lüttich, Huy und Bonn die Festungswerke weitgehend geschleift wurden, kontrolliert von generalstaatischen Inspektoren.
1 Siehe (Flörken, Die erste Belagerung Bonns 1673. Ein Lesebuch, 2017)
2 Siehe (Flörken, Die Belagerung und Zerstörung Bonns 1689. Ein Lesebuch, 2015)
3 Siehe (Flörken, Die dritte Belagerung Bonns 1703. Ein Lesebuch, 2017)
4 Siehe (Flörken, Kurkölnische Landesmütter. Die Frauen der Kölner Erzbischöfe, 2017)
5 Dazu siehe (Ennen, 1851, S. 198 ff.)
Les Etats de là Principauté de Liege ayant reconnu, que par l'Article 26 du Traité de Paix conclu à Utrecht le 11. Avril 1713 entre Sa Majesté Trés–Chrêtienne & les Seigneurs Etats Généraux, on est convenu, que les Garnisons, qui se trouvent, ou se trouveront ci apres, de la part des Seigneurs Etats, dans la ville, Château, & forts de Hui, comme aussi dans la Citadelle de Liege, y pourront rester aux dépens desdits Seigneurs <13> Etats; & que Sa Majeste sera en sorte, que l'Electeur de Cologne en qualité d'Evêque & Prince de Liege, y consente: prennent la liberté de représenter à Leurs HH.PP.6 les grands préjudices, que ledit Article porteroit la Principauté de Liege, s'il etoit exécuté, & le peu d'avantage qui leur en reviendroit.
Le premier prejudice est le tort, que peut souffrir la Religion Catholique, par l'introduction d'une Garnison soumise à une Puissance, qui fait Profession d'une autre Religion. Les Etats de la Principauté de Liege, gouvernez de tout tems par un Prince Ecclesiastique, & inviolablement attachez à la Religion Catholique, craignent avec beaucoup de fondement, qu'à la faveur des Garnisons, il ne s'introduire peu à peu quelque changement dans la Religion.
On en a vu l'exemple dans la Ville de Rhinberg, appartenante à l'Electorat de Cologne, où dans le tems, qu'elle a été occupée par les Troupes de Leurs HH.PP., sous prétexte de servir de boulevard contre les Ennemis de cette République, alors naissante, les Garnisons Protestantes ont introduit insensiblement l'exercice public de leur Religion, & ont donné lieu d'enlever aux Catholiques une de leurs anciennes Eglises, non obstant les promesses qu'on leur avoit faites. On a vu même alors les Bourgeois obligez a choisir les Magistrats des deux Religions ennombre égal. La seule crainte d'un pareil inconvenient seroit capable de causer un soulevement général, & de ruiner, par une funeste division, la Principauté de Liège.
Un second préjudice, très-considérable par raport aux intérêts spirituels, seroit, que le très-illustre Chapitre de l'Eglise Cathédrale perdroit peu à peu la liberté des Elections Canoniques, fi importante pour le Choix de bons Evêques, d'où dépend entièrement le salut, & le repos des Peuples On n'a garde de soupçonner, qu'on voulût employer l'autorité, ou la force, pour contraindre les suffrages: mais on fait allez ce que peuvent les insinuations, les promesses la crainte, l'espérance, les autres moyens. Des particuliers n'oseroient presque jamais choisir le sujet le plus digne, comme ils y sont étroitement obligez par toutes les Loix Divines & Humaines; mais se trouveroient portez à suivre, dans leur choix, inclination, & les desirs d'une Puissance, qui par des raisons d'Etat, plutôt que de Religion, se trouvera toujours engagée à faire choisir celui qui paroîtra le plus favorable à ses vues, si à ses desseins.
Un troisième préjudice seroit la diminution, & même enfin la perte entière de sa Souveraineté temporelle. Le Païs de Liege joüissant paisiblement Ecclesiastique, sent assez, qu'une Puissance étrangère, qui peut disposer des Garnisons, & qui est assurée des Forts, des Châteaux, & des <14> Places fortifiées, est absolument Maitresse du Païs; & que, quelque précaution qu'on prenne d'abord, pour empêcher l'accroissement d'une Puissance, qui a déjà le pied dans le Païs, & qui dispose des Forteresses, il se trouve toujours dans la suite assez de raisons, ou de prétextes specieux, colorez, de la necessite, & soutenus par la force, pour rendre Maître de toute autorité, & ne laisser au Prince légitime, que apparence & le nom, sans aucun effet. C'est ainsi, que pendant le cours de la Guerre en l'année 1676 le Roi Très-Chrétien ayant occupé le Château de Bouillon, sous prétexte de pourvoir a la surete de ses Frontières, s'en est rendu absolument le Maître, aussi-bien que de tout le Duché: quoi-que Sa Majesté eût declaré plusieurs fois, que dès que la Guerre seroit finie, Elle remettrait le tout à l'Eglise de Liège, aux droits de laquelle le Roi Très-Chrétien avoir promis de ne porter aucun préjudice.
Tout de même, le Roi Catholique7, sous un pareil prétexte, ayant fait construire les Forteresses de Charlemont, & de Philippeville, dans le Comte d'Agimont, qui est de la dependance de la Principauté de Liège, dont il avoit promis de conserver tous les droits, a crû dans la suite en pouvoir disposer si absolument, que sans avoir même entendu le Ministre du Prince de Liège envoyé à Lille, pour y veiller aux intérêts de son Eglise, il a partage ce Comté avec le Roy Très Chrétien.