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Chroniques actuelles, dessins photographies de l'auteur
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Seitenzahl: 206
Veröffentlichungsjahr: 2014
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Table des Matières
PROLOGUE
1. La fécondation
2. Au commencement il n’y avait rien
3. Lettre en réponse avec Bertrand Dicale
4. A ma maman
5. Des papes dans ma famille
6. Une lettre
7. Ping Pong
8. L’Espéranto
9. Rêver pour dormir ou dormir pour rêver
10. Couleur de la peau humaine
11. Histoire du tabac
12. Dieudonné
13. TAROT
14. Les sujets de philosophie du bac 2014
15. Un après-midi chez Gladys et Stéphane
16. Une nouvelle retraitée
17. Soleil mon ami
18. Imagine de John Lennon
19. Machiavel
20. Comment s’enrichir
21. Mandela
22. Le porter de bébés
23. Génération 1952
24. Un peu d’art abstrait
25. Le théâtre des objets
26. La ville de Ducos
27. La Martinique
28. Il est utile de séparer en deux notre page
29. Sur le chômage Claude écrit une ode
30. Notre chômage
31. Une petite poésie pour ma zézette
EPILOGUE.
Je suis un enfant de la Terre et j’attends mon retour dans les cieux pour y rejoindre mon père.
Avant de faire du rab. A 62 ans l’âge de la retraite a sonné, et grâce au ciel et à mon père j’ai poursuivi des études intéressantes ; le cadre des amphis est plus propice à l’admiration d’un spectacle, plutôt qu’une banale salle de cours.
Ce n’est pas une habitude chez moi d’être auto satisfait et pourtant je me sens français et créatif, surtout je ne souffre plus d’illettrisme cultivé, source de complexe de jeunesse.
J’ai commis comme tout péché : une œuvre de trilogie ! Comme son nom l’indique : ce sont trois livres qu’il s’agit. Avec « les plis de ma mémoire », « une bonne conscience » et « hier et maintenant », j’ai commis la trilogie ; pour l’instant, j’ai le courage de continuer, je verse mes larmes sur un quatrième livre ; rire ou pleurer à chaudes larmes ou non, je veux continuer mon besogneux labeur, pour que cette suite éclaire le futur de nos descendants, par quelque sujet choisi, par une autre génération, même un tant soit peu. Il y a quelque chose d’extraordinaire dans chaque naissance... il faut s’y attarder, pour éviter le conflit des cultures et des générations.
Ce livre est un essai, de chroniques, comme les deux premiers en reprenant des idées actuelles et en préconisant des réflexions majeures qui touchent notre vie en ligne directe ; sous forme de chapitres, chacun y trouvera un ou plusieurs sujets qui l’intéresseront, pour ceux qui ont le goût de la lecture. Pour ceux qui n’ont pas encore ce goût, c’est une bonne initiation..
L’auteur : le dessin moderne de mon nom
Son prénom : Claude
Son nom : PARISET
La fécondation
La plus grande folie pour un gestionnaire de stock est de traiter l’ « americaner method like F.O.L.I.e » ou en traduisant premier sorti puis dernier entré. (First Out, Last In, euh).
Exemple adapté aux cas des jumeaux : le premier spermatozoïde sorti du testicule puis de la verge du père devient neuf mois plus tard le dernier entré dans ce bas monde. Pure supposition ! De la nature, dans le cas de jumeaux le cadet deviendrait le second enfant nouveauné, frère ou sœur d’un aîné, premier né. Mais nous n’avons toujours pas observé le bon spermatozoïde rencontrant un ovule bien niché et immobile dans l’ovaire. En réalité, et selon la loi, l’ainé des jumeaux est celui qui est né le dernier.
Une césarienne n’en fait rien. Mystère des jumeaux monozygotes, de la division en deux, issus d’un même œuf. A l’opposé des jumeaux hétérozygotes, issus de deux œufs différents, ainsi la paternité peut être discutable, selon la mère qui connait l’ordre de passage des deux hommes, pères adultérins et d’amoralité notoire.
Dans ce cas il est impossible de savoir lequel des deux œufs a été fécondé en premier ; donc de déterminer qui est l’aîné ni savoir que les œufs proviennent du même homme fécondeur. (Ce mot est à bannir d’une discussion). La nature a bien fait les choses mais il y a exception : après la nidification de l’ovule dans la paroi de l’utérus il est théoriquement impossible de féconder à nouveau ; même si les rapports sexuels sont possibles pendant la grossesse, des couples peuvent avoir deux enfants un noir et un blanc, du même sexe ou de sexe différent. En théorie il n’y a jamais de trisomie 21 avec un frère jumeau normal à ma connaissance ! Cela se saurait d’après les articles traitant de ce sujet dans des revues comme Sciences et Vie.
Nous ne sommes plus sous le règne de Napoléon où était en vigueur le droit d’aînesse, appliqué lors des héritages, après la mort des parents. Dans le cas de vrais jumeaux il n’y a pas bataille, la sage femme a écrit à la naissance l’heure et l’ordre des enfants jumeaux. C’est dans le cas de faux jumeaux que se pose le problème de l’ainé, bien qu’on ne sache pas avant la naissance du second si la parité homme-femme est respectée ( si c’est un aspect politique inventé par l’homme et son esprit) ; on peut pour avoir la paix imaginer que la loi s’applique aussi dans ce cas. Attention quand même à l’adultère, je la propose donc à des couples éthiquement responsables et respectueux des commandements religieux.
Pour clore cette discussion il y a des chances que l’ainé soit le dernier sorti, il va pousser son frère in utéro pour atteindre la sortie ; le cas de la sortie par césarienne doit respecter cette position dans le ventre de la mère et l’ordre naturel selon haut / bas et non pas sur des raisons physiques : le bébé le plus petit en premier, et selon l’endroit de l’éventration, la logique sera respectée... Au début du XIXème siècle la péridurale et la césarienne n’était pas communes et les femmes avait un taux de mortalité en couches, très élevé.
La loi Napoléon est-elle purement F.O.L.Ie ? Mais il y a des écrits qui relatent cette loi, alors que la Révolution a aboli le droit d’aînesse.
La théorie de la conception vue par l’auteur du livre..
Au commencement, il n’y avait rien.
La fin de mon père n’est pas le fruit du hasard. Depuis plus d’un an il s’est battu devant l’absurdité de son mal. Lui qui n’a demandé ni de naître ni de mourir, il s’est souvent demandé sans nous l’avouer, à sa femme et à ses enfants pourquoi il a vécu, et surtout pourquoi il a souffert ; a-t-il vécu pour l’apprentissage de la connaissance ou la reproduction ? Ou pour obtenir le « confort ».
Le Monde survit après la mort d’un autre, en l’occurrence mon père, ce qui est vécu par un double sentiment : libération et isolement. Il n’est pas sûr que le Monde subsiste près notre mort, de spectateur je deviendrai un absent invisible pour tous ; ma vie aura été un trait d’union entre passé et présent entre deux points, intervalle si ténu en face de l’âge de la terre et à fortiori de l’Univers qui se compte jusqu’à 14 Milliards d’années.
Si l’on songe, but d’une vie c’est devoir écrire « vivre pour vivre » puis devenir « bouger pour survivre » à la fin.
Témoigner sa vie par son esprit en écrivant : pourquoi suis-je moi et pas un autre ?
Les sens en éveil, vivant, et récepteur de l’activité des autres par nos capteurs sensoriels personnels, et l’Amour dans tout cela ? Sommes-nous nés dans un monde immuable ? Certains ont la tête en bas ! Mais nous ne pouvons pas nous libérer de notre gravitation terrestre de notre vivant.
Notre mort c’est un mystère ! Une autre affaire, une zone de l’Univers bourrée d’antimatière est-elle le siège de l’après vie, notre âme traversant trous de ver, et trous noirs à travers les zones éthérées remplies de matière noire, le siège de l’ anti gravitation ; pour ressusciter non comme extraterrestre ou animal mais comme image anti matérielle du corps terrestre à la naissance.
L’homme est un, pourquoi les races sur cette terre ? L’espèce humaine, par Dieu nous sommes des frères génétiquement semblables. Alors que les ombres de la nuit nous dévoilent que le Mystère est caché. Mélangeons au sol nos ombres, il n’y a plus de différences, plus de race. Devenons un guide, un protecteur, un découvreur de mondes, une sentinelle les soirs de veille...
Quel bon apôtre résumera ma vie sinon moi-même ?
Sommes-nous alors une fin en soi ? Du point de vue terrestre oui, mais sur le plan universel il est triste de penser aux portes de l’enfer qui serait une punition au regard de nos actes, parce que nous n’avons pu racheter « à temps » nos fautes terrestres ; une porte des étoiles nous permettrait de voyager dans l’espace et le temps.
Dans un trou de ver, ici et là, l’élément est le même à l’entrée et à la sortie du trou, comme dans une pomme, la tête et la queue d’un ver traversant de part en part le fruit ; ceci à l’échelle gigantesque d’une partie de l’univers ; là encore la science rejoint le concept divin. (Remarque j’écris « le » plutôt qu’ « un » pour éviter une préméditation, l’Homme ayant été créé en un jour... ce qui exclut, selon la croyance toute évolution darwiniste.
Le jugement dernier serait l’englobement de la terre par un trou noir, il y en a même un, gigantesque, dans notre galaxie une telle théorie prévaut et détermine l’apocalypse prévue par saint Jean, un des quatre évangélistes.
Dieu ne risque pas le chômage devant sept milliards d’humains à juger. Quel travail !? Il faudra plus d’un jour pour recevoir tous ces hommes et les ressusciter.
Pourquoi Dieu a créé l’Univers lors d’un big-bang inimaginable, d’ailleurs à jamais inaccessible, lui le maître du temps et des étoiles ; et s’il n’avait rien fait ? Un minime écart sur les lois de l’Univers qui nous régissent alors la vie ne serait pas apparue. Nous n’aurions pas conscience de mourir ni de vivre.
On dirait que l’on vit pour Lui, tout comme le citoyen moyen paie ses impôts, il n’y a pas de quoi monter sur les arbres à la manière de Jachée dans la bible ; heureux temps où l’on pouvait apercevoir Jésus ! En chair et en os ! Ce petit collecteur d’impôt, petit par la taille, se posait sans doute la question : lui aussi « pourquoi ? ». Il avait sans doute choisi la plus belle branche de sycomore ; il a invité Jésus à manger chez lui.
Mais qu’est ce qui a pris à Dieu de vouloir créer cet univers, peut-être pour pouvoir créer l’homme à son image, peut-être aussi pour savoir jusqu’où il pouvait aller avec l’Homme créé à son image ; certains se sont même assimilé à Dieu, et en le rejetant, ont aboli la foi. Dieu voulait sans doute être celui qui avait le pouvoir et le détenir comme son propre spectateur après la Genèse.
A quoi bon vouloir se créer un Dieu, puisqu’il existe avant nous et que le réel n’existerait pas sans le coup de patte divin.
Comme au temps de l’Empire romain et Jules César, Dieu nous a recommandé de payer son tribut sous forme d’impôts à César ; mais il ne nous a pas dit pourquoi nous devions le faire ; seulement il conseille d’agir dans le sens des lois des hommes ; en effet l’Histoire nous apprend qu’il y aura toujours des guerres de conquêtes, de bonnes guerres justes, financées par les Etats.
Le Monde pourrait se résumer à une grosse sphère en expansion, autour d’un centre nommé par le big-bang, tout comme la valeur pi représente la circonférence divisée par la moitié du diamètre de la sphère(Le rayon). La valeur de ce nombre, qui n’est ni entier ni rationnel est calculée sans fin et sans répétition jusqu’à plusieurs milliards de décimales, par de puissants ordinateurs de calcul ; le calcul de l’enveloppe de l’Univers est soumis à la loi de l’incomplétude. L’homme par sa nature sa durée de vie, semble être soumis à cette loi, il reste en communion avec le projet de Dieu jusqu’à l’apocalypse. Si le nombre pi était connu exactement aurions-nous la même vision infinie de l’Univers ?
Nous sommes nés selon la loi du hasard... Dieu aurait créé le Monde par hasard, peut-être s’ennuyait-il de son éternité, malgré la vue d’Einstein qui affirmait que Dieu ne joue pas aux dés...
Comme Dieu est bon il a laissé l’homme la liberté de penser sur l’absurdité de la vie, comme Camus, mort sur la route, ou la femme de Bourvil une dizaine d’années après la mort de l’acteur comique alors qu’elle se rendait sur sa tombe. Mais en créant l’homme à son image la solitude de Dieu au commencement était-elle aussi absurde ? Elle est devenue pour lui sa création.
Chacun d’entre nous, nous vivons dans un court espace-temps déterminé dont l’origine serait dictée par un pur hasard, comme la neuf milliardième décimale de pi dont le calcul n’est qu’une approche de l’infini.
Après moi le déluge, lorsque je serai mort je n’aurai plus conscience que ce monde est vivant ; je laisserai à tous les hommes le soin de souffrir. La fin est inéluctable. Et si Dieu ne joue pas aux dés, comme Einstein le dit, il aurait joué avec le nombre pi avant tous les hommes, avec cette loi non répétitive et infinie ; ainsi les globes des planètes ronds et sphériques, gazeuses ou telluriques font parties de son Système. Une image resterait une image même si ses bords sont indéfinis. La cohérence de ce monde stellaire nous renvoie à l’absurdité des hommes qui luttent pour le pouvoir et envisagent par la démocratie et le vote à s’annexer des territoires ou des biens sous prétexte économique. Il n’y a qu’à voir la Russie de Poutine qui se rapproche solidairement avec la Crimée, délaissant l’Ukraine et ses tensions intérieures.
Le monde des hommes reste fluctuant à l’échelle du temps relatif de la vie des gouvernements. Les planètes à l’échelle cosmique continuent de tourner selon leur orbite sans jamais se rencontrer et se situent dans un repère à quatre dimensions, laissant à l’homme le soin de les étudier de près ou de loin. Une échelle de temps qui n’est pas sans relation avec le temps de gestation d’une femme. Il n’est pas étonnant que dans les temps jadis, pas si ancien, une déesse se nommait Vénus... Mars était un Dieu, celui de la guerre. Vaincre l’absurdité d’une vie sans but, Jésus Christ a réussi dans son entreprise, en inventant une résurrection qui va au-delà de la mort nous apporter une Espérance, ce qui manquait à d’autres civilisations antérieures. Les églises et cathédrales font foi d’une volonté d’expression d’honorer un Dieu vivant, enfin, en dehors de la passion personnelle de gouvernants totalitaires. Ainsi Dieu serait le despote de l’Amour, le tyran de la bienveillance, d’abord pour lui puis se tournant vers les autres, il offre le salut et le pardon des péchés. C’est une forme de reconnaissance, dont chaque homme a besoin dans sa vie, tout comme un simple bonjour nous donne envie de continuer à vivre, ou survivre.
Lettre en réponse à Bertrand Dicale auteur de « Maudits métis ».
Il y a des livres qui traitent du métissage comme d’une calamité. L’Univers est un exemple de diversité, le ciel et les étoiles font de la voie lactée un exemple de mosaïque où chaque étoile a sa place, des naines rouges ou jaunes ou doubles, il y a aussi les trous noirs, avaleurs d’énergie, tout a un sens ; même si la galaxie comporte des milliards de milliards d’étoiles, nous serons bientôt dix milliards d’individus sur terre sous notre unique soleil.
Les échanges se sont développés depuis le XVIIème et les peuples ont pu se brasser grâce au progrès technique, les bateaux sont plus grands, plus sûrs, ils vont aussi toujours plus loin, l’exemple du commerce triangulaire a développé les échanges et enrichi les peuples occidentaux ; en aurait-il été de même si les peuplades africaines avaient connu autre chose de plus perfectionnée que leurs pirogues. Auraient-ils pu atteindre les côtes occidentales et coloniser l’Europe blanche où nous vivons, à l’inverse d’une histoire que nous connaissons à peine, le berceau de l’humanité remonte à 300000 ans ; d’Ethiopie et des plateaux du Soudan les homos ont colonisés Europe et Asie, ils ont depuis subi des mutations mineures.
Le racisme a toujours existé, entendons-nous dire, et STROMAE ne cache pas sa mélancolie dans ses chansons que son être interprète si mélodieusement. Nouveau spleen ou témoignage d’un métissage non voulu, tout cela colle bien et fait un lien de société bien réel, d’un père rwandais tué au cours du génocide il y a vingt ans... Il ne cache pas ses racines <carrées> derrière ses dents blanches et son allure de travesti qui n’en est pas un, il se déguise en femme et ça lui réussit bien. On ne se pose pas la question du droit de vote, il l’a, tout comme les femmes depuis -1945-. On souhaite une suite à ses albums, en relation avec la voiture et chanter la déprime au volant, pour moi ça ferait tare et audacieux ; pour lui ce ferait un tube ; un génocide non rwandais cette fois, sur les routes avec leurs quatre mille morts par an... Les pieds sur terre, les pneus sur le bitume, mélancolie assurée, stress on the street !
Comme dit Albert Camus, l’absurde serait, pour lui, de ne pas chanter son accident, s’il ressuscitait un jour ; D’un bar, après avoir bu un p’tit noir, un café crémeux ou un chocolat Viennois, ou après avoir beurré sa tartine de beurre il chanterait en l’occurrence « Y a du monde, sur les routes » sont-ils chrétiens, islamiques ou juifs derrière leurs vitres teintées de noir opaque ? Anonymat sans forfait. Nul n’est infaillible quand il s’agit de se déplacer sur quatre roues et le hasard voudrait que quand il pleut il faut redoubler d’attention, pédale douce, attention aquaplaning !
Parlons d’un progrès sur la route : aimer son prochain sans l’engueuler, proposition courtoise, réalisable tous les jours et pas uniquement le jour de la journée mondiale de la courtoisie. Appliquer son évangile en conduisant, personne ne t’entendra ! Et si tu enlèves une main du volant non pour téléphoner mais pour faire un signe de croix : tu risques une amende par la police de quartier ou nationale, même, s’il te plait ne fume pas au volant !.
Tout cela colle bien avec la crise économique, chacun en est conscient depuis 2008, depuis le temps qu’on rabâche la même rengaine ! Tous les mêmes, oui tous les pays sont en crise et comme des chutes de dominos, leurs économies s’effondrent, voilà de quoi tourmenter les plus riches ; encore qu’une goutte d’eau donnée à un enfant déshydraté, ce n’est pas lui donner un verre !
Cette solution face à ce néo-racisme, que nous évoquerons dans le 9ème chapitre est sublimée par le néologisme de « patriotisme intégral » qui définit l’acclimatation culturelle de ces immigrés, chassés par la misère du pays où la dictature sévit. Alexandre Delvallée dans un traité sur la déculpabilisation ou encore Thierry Monbial, font de la répétition « je suis français c’est ma culture » une manière d’assimiler plusieurs cultures, sans racisme puisqu’il y a intégration.
L’homme roi du stade idole des jeunes en 2014.
A ma maman
Va-s-y tout doux, tout doux, tout doux.
Heureux les doux, ils verront le royaume des cieux. (Extrait des béatitudes).
Quelques rimes pour ceux qui ont le cœur tendre ;
Ainsi tu as cessé de courir le guilledou,
Une vie sans aventures galantes : quelle fidélité !
La maladie d’amour que chante Michel Sardou
Tu l’as apprise dans ta réalité.
Un bout de saucisson, juste un bridou,
Un bout de fromage sans doute.
Et puis tu tresses ton scoubidou
Tu t’en sers comme d’un doudou.
Pescadou, sirop Cantadou
Ton appétit revient au son du violon
En mangeant du tandoo-
-ri, enfants de la patrie allons !
Sais-tu qu’un oiseau coureur est nommé nandou ?
On ne peut pas tout savoir !
Et qu’au Pakistan on parle l’ourdou ?
Voici qui enrichit ton parler, au bateau-lavoir.
Mais qu’est-ce que tu bois doudou ?
Dis donc ! C’est la mi-temps
A Guingamp au stade du Roudoudou
Pour voir le match que tu aimes tant.
Tu vas nous inviter en ton sein si doux
Dans ta maison de retraite
A manger cette recette au saindoux
Te presse pas, tu seras bientôt prête ?
Tu déambules alors que le temps est si doux
Tu repenses à tes souvenirs de jeunesse
En buvant un verre de jus Cidou
Nous ne sommes pas des monstres sortis du Loch Ness !
Après un tel hiver sans gelées ni redoux
Le roulement du tonnerre effraie les hirondelles,
Juste de quoi perdre le nord et prier St Antoine de Padoue
Secouant leurs plumes comme d’une ombrelle.
Il pleut, tes sandales font flac dans la gadoue,
Tes chaussettes sont trempées jusqu’aux mollets,
Tant pis j’utiliserai une mèche amadou
Pour griller une cigarette et manger des œufs mollets.
L’onirisme éveillé me prend et je m’amadoue,
Il y a la clarté du jour à Besançon sans les ténèbres
Dans cette ville pas très loin du Doubs
Peut-être qu’un jour je serai célèbre.
Je vais bien, tout doux, tout doux tout doux
Comme un enfant sortant de son lit
Qui ne connaît pas les rites du Vaudou,
Et qui n’a, innocemment, jamais connu de délit.
Dpapes de famille bien français !
Commençons par CLEMENT VI (1291-1352), il est né en Corrèze et mort en Avignon, il fut le 198ème pape, le 4ème à Avignon. Son nom de naissance est Pierre ROGER, il fut pape jusqu’à sa mort du 19 mai 1342 au 6 décembre 1352.
Il réalisa une remarquable carrière ecclésiastique au service du roi de France, il était le fils de Guillaume ROGER, il prit l’habit des bénédictins en 1302 au monastère de la Chaise-Dieu. En 1315, il a 16 ans, son abbé l’envoie étudier la théologie à l’université de Paris.
Il devient en 1322 prieur de Saint-Pantalion, devient maitre en théologie.
Il a acquis une renommée d’orateur et de savoir-faire.
A 35 ans il est nommé le 23 juin 1326 par le pape Jean XXII abbé de Fécamp puis évêque d’Arras le 3 décembre 1328 et archevêque de Sens le 24 novembre 1329.
Il devient l’homme de confiance de Philippe VI. En 1330 il devient chancelier de France et en 1332 il dirige l’ambassade de France.
Il s’emploie à chercher une fin au conflit entre le roi d’Angleterre Edouard III à Philippe de Valois.
Il se lie d’amitié avec le futur roi Jean le bon, vers 1327, et Charles IV le futur empereur, fils du roi de Bohême ; il est enterré à la Chaise-Dieu, il fit construire l’abbatiale.
Il abusa du népotisme, comme un moyen d’asseoir son autorité.
La dernière croisade, la faillite des banquiers florentins et la lutte pour les possessions papales furent les événements marquant son règne.
Il aimait le faste, il décida que l’année sainte aurait lieu tous les cinquante ans, au lieu de cent (jubilé de 1350).
Homme de goût et amateur d’art, il fit construire le palais des papes.
Le trésor pontifical fut ruiné par ses actions luxueuses.
En 1348 il offrit la protection aux juifs accusés par l’Europe entière d’être la cause de la terrible épidémie de peste de 1348.
La bulle du pape CLEMENT VI Custodie de Terre Sainte s’adresse en défense du Saint Sépulcre du Seigneur, en réponse à la lettre de la Reine Blanche de Sicile et du roi Albert.
L’Histoire préserve la chapelle où le Saint-Esprit fut manifesté aux apôtres et une autre chapelle où le christ apparut aux apôtres et Thomas après sa résurrection. Les frères devant pouvoir célébrer la messe au Saint Sépulcre.
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Poursuivons notre voyage dans l’histoire de notre ascendance en marquant la carrière de GREGOIRE XI, notre dernier pape français.