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Deux parties pour poésies et prières en sonnets semi-marotiques. D'abord une trentaine de poésies variées du quotidien en temps normal. Une deuxième partie composée de 19 sonnets dont le sujet est le coronavirus.
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Seitenzahl: 32
Veröffentlichungsjahr: 2020
Prologue
première partie
Le téléphone
Le salon de coiffure
Paroles de chocolat
Maison d’édition
Le Kéfir 1
Le Kéfir 2
Trahison
Pâques
Foi
Promenade
Chlordécone
Travail
Tempête
Ehpad
Souffrances
Masque
Notre Dame de Paris
Mythe de la caverne
Le nain
Une rencontre
Prophètes
Ecoute dans la nuit
Déconfinement
Tu sors
Maman
L’ordre
Souffrir
Voisinage
Sagesse du singe asiatique
Petit matin
Hibiscus
2
ème
partie : le coronavirus
Sonnets coronavirus de 1 à 19 à partir de la
Epilogue
Florilège
J'ai tiré l'inspiration pour mes poésies parmi toutes les sources de la vie quotidienne.
De leur variété avant et pendant le confinement, le coronavirus a bouleversé nos habitudes. J'ai écrit sous forme de sonnets libres et semi-marotiques l'impact sur notre temps présent qu'il m'a suggéré dans cette guerre contre ce mal invisible dans sa contamination mais bien réel dans nos hôpitaux, dans la seconde partie de ce recueil.
En attendant qu'un autre Bouleau ne condamne, comme en 1674, mon art poétique plein de modernité sans m'imposer le caractère contraignant qu'offre dans son genre une règle de l'art de versifier en alexandrin, j'ai composé un florilège de sonnets en altération de forme : ABAB BAAB CCD EED qui respecte la norme des tercets français de Clément Marot.
En effet le sonnet est tombé en désuétude puis dans l'oubli avant que les littéraires du XIXème le redécouvrent. En acceptant ces nouvelles contraintes, je veux créer une forme de poésie libre car toute norme est destinée à être transgressée, le sonnet dit ''italien'' comportait deux quatrains et deux tercets de forme fixe : ABBA ABBA CCD EED comme le sonnet marotique.
Le mot sonnet vient du latin sonare : ''sonner'', mot dérivé de son, sorte de chanson ou de poésie. Ainsi Marot serait le précurseur du slam ou du Raï.
Il est de bonne maîtrise de n'y laisser entrer aucun vers faible ni rencontrer un mot déjà mis.
La rime est un enjeu esthétique, la signature poétique d'un sonnet qui se révèle l'instrument d'une véritable machine à penser.
Pendant ce temps, les contacts avec les maisons d'édition se sont poursuivis.
Je vous offre une appréciation poétique de la société Nombre 7 en retour de ma présentation du livre "Ode et sonnets marotiques" :
De simples mots épars, j'ai bricolé
De simples mots à la fleur éventée
Les beaux vôtres les auront inspirés
Et leurs atours, joliment ciselés
Pour vous dire ô combien j'ai apprécié
Vos beaux vers et la musique élevée
Qui atteignent les muses par trop délaissées
Qui atteignent les muses parfois si blessées
Ces belles laisses à l'accent caressé
Ces jolis mots, de leur chant enlevé
M'ont certes, bien étonnement bercé
Alors poète, soyez-en remercié
Par l'équipe Nombre7, soyez salué
Bien à vous, nos sentiments empressés
Cordialement, nos sentiments dévoués.
Par le ciel brumeux la lune distille son halo
Une femme voilée parle à gorge déployée
Dans sa paume un téléphone annonce allo !
Un chat noir, superstition vous y croyez ?
Avec elle se tait un homme, un mec falot
Parle-t-elle à son patron ou à un employé ?
Elle dit : soyez esprit pas démon, soyez,
Dans la rue où se croisent les badauds.
Calme dans la nuit par la musique les mœurs aussi
Il y a peu je voulais mourir sans souci
Mais en face, à bout, il y a la souffrance.
En offense syndicats actifs, artistes en grève
Presque Candide sans être décontenancé par ce que je rêve
Vivre ou mourir est affaire de patience.
La belle dame a son portable en danger
Cette muse s'amuse, erre et muse
En effet sa batterie est bien déchargée
La patrie en danger loin de la cambuse.