Erhalten Sie Zugang zu diesem und mehr als 300000 Büchern ab EUR 5,99 monatlich.
Certaines personnes pensent que faire du mal aux autres est une démonstration de force. Celui qui possède le pouvoir devrait plutôt avoir la conscience et la décence de comprendre que l’erreur est humaine. Toutefois, le plus important est de montrer à ces personnes qu’ils peuvent, certes, retarder votre réussite ou ralentir votre ascension, mais ils ne pourront jamais tuer vos ambitions.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Passionné par l’histoire, le droit, les relations internationales ainsi que les questions de droit de l’homme,
Ness Luntala s’interroge sur l’injuste justice dans
Désigné coupable idéal.
Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:
Seitenzahl: 68
Veröffentlichungsjahr: 2023
Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:
Ness Luntala
Désigné coupable idéal
© Le Lys Bleu Éditions – Ness Luntala
ISBN : 979-10-377-8475-9
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Préface
Quand tu t’es battu si fort pour te remettre debout, ne retourne jamais vers ceux qui t’ont mis à terre.
Nelson Mandela
Pour les personnes qui vont se sentir heurtées par mon récit dans ce livre, je tiens à vous présenter mes excuses.
Il s’agit ici d’une expérience de vie que je ne dois pas garder, et c’est sans arrière-pensées. Je veux juste dire ma vérité.
Il a été dit que même si le mensonge prend toujours l’ascenseur, la vérité prend toujours l’escalier et finit par arriver.
On m’accuse d’être le chef d’un réseau dans une association de malfaiteurs.
On m’accuse d’être un trafiquant de faux documents.
On m’accuse d’être responsable de la communauté africaine de Lyon.
On m’accuse d’être un ancien militaire et d’être un homme nuisible.
On m’accuse d’avoir touché quatre-vingt mille euros de commission.
On m’accuse d’avoir un compte en Belgique pouvant permettre ma fuite.
On m’accuse en disant qu’une plainte anonyme me cite comme trafiquant.
On m’accuse en disant que le plaignant a transmis mes coordonnées et j’ai pris leur argent.
On m’accuse en disant que si je reste en liberté pendant l’enquête, je risque de fuir.
On m’accuse en disant que je dois être en mandat de dépôt donc en prison.
On m’accuse d’avoir les moyens de pression contre les co-accusés.
J’accuse les inspecteurs de police de refuser de dire toute la vérité.
J’accuse les enquêteurs de refuser d’exploiter le SMS de la soi-disant plainte anonyme dont le responsable se vante et me menace de le faire pour la simple raison que son ex-femme était une associée pour la faire revenir de force par jalousie, il préfère détruire ma vie et ma réputation.
J’accuse la juge de ne pas le mettre aussi en prison, alors qu’il a également recours à la demande et a été en lien direct avec le réseau en question et a viré lui-même l’argent.
Pourquoi il n’est pas en prison ou même en confrontation avec moi ?
J’accuse la juge de ne pas prendre en compte mon récit pendant la garde à vue avec transmission des preuves de mon innocence.
J’accuse la juge de ne pas présenter les preuves qui attestent mon appartenance à une armée.
J’accuse la juge de refuser d’admettre que je ne dispose pas d’un compte en Belgique, malgré les preuves des enquêteurs.
J’accuse la juge de vouloir me juger à cause de mon statut, malgré l’absence de preuves.
J’accuse la juge de divulguer les détails de l’affaire, malgré le secret de l’instruction.
J’accuse la juge de prendre parti, malgré le fait que j’ai reconnu cinq dossiers avec les preuves fournies et vérifiées avec les enquêteurs.
J’accuse la juge d’avoir un acharnement à cause de mon statut au lieu de suivre le fond du dossier.
J’accuse la juge de refuser une confrontation pouvant me dédouaner des fausses accusations.
J’accuse la juge de vouloir plutôt salir ma réputation sans pour autant vouloir juger le travail entrepris durant mon mandat.
J’accuse en disant qu’il y a violation du secret de l’instruction, sinon comment expliquer les détails de l’affaire que disposent les détenus.
Je glisse et je me mélange avec cette terre bétonnée où cohabitent les enfermés et le ciel innocent et infidèle sous l’œil insouciant de Jupiter qui le regarda de loin sans savoir comment les enfermés se bousculent sous la sueur impuissante de la sentinelle qui ne cesse de crier au secours ! Mais hélas, sa voix ne porte pas si loin pour qui le trône se penche en sa faveur et à l’accordé une attention et de la douceur.
Mais hélas ! Tout le monde s’en fout et ce n’est pas le visage de la personne injuste et hypocrite.
Mais comment lui dire injuste tu es et injuste tu resteras, alors que la douce Marianne a déjà fait l’objet de convoitise avec son cœur grand comme un océan de pensées ?
Mais comment te dire, Marianne, oh que tu es belle et perplexe ?
Sans qu’on puisse me dire… Tu t’en iras aussi comme les autres enfermés de ce ciel infidèle où cohabitent les étoiles et les autres astres.
Enfermés nous sommes tous ! d’autres entre les murs et d’autres avec leurs idées et la peur de l’autre sans savoir pourquoi ! De loin Jupiter se moque.
Injuste tu es, injuste tu resteras, car je ne suis qu’un grain de sable dans cet océan déjà meurtri par le sang des opprimés que personne ne réclame, car c’est mon peuple.
Les poissons pleurent, mais on ne distingue plus leurs larmes.
Tu verses tes déchets jusqu’à ce qu’on demande à sa famille, petits poissons rouges, tu es déjà bien dans cet aquarium dans nos salons…. Tu as de la chance.
Injuste, tu es injuste, tu resteras comme une prise de guerre, tu me prives de la liberté faisant de ma mère ton repas alors prétends-tu que tu m’aimes ? Pourquoi tu me laisses mourir dans la solitude ?
Injuste tu es, injuste tu resteras, car tu n’aimes personne finalement, mais malgré ton injustice, tes injures et tes humiliations à mon égard, mon amour demeure juste.
Mais derrière ce rideau de fer, l’injustice est réelle, possible.
Mais derrière ce rideau de fer, la dépression est réelle.
Dans ce monde tourmenté, la trahison est réelle.
Dans ce monde des enfermés, la solitude est réelle.
L’incompréhension est réelle.
La peur est réelle.
L’humiliation est réelle.
Mais la victoire aussi est réelle et ça dépend de la détermination et malgré cela l’injustice se cache quelquefois dans la justice.
I - La malédiction de la chauve-souris
Dans l’Afrique ancienne, la vie était paisible et harmonieuse. La population vivait de la pêche, de la chasse et de la cueillette.
La société était hiérarchisée, la chefferie déléguait aux sages l’éducation des plus jeunes pour leur inculquer l’expérience de la vie.
L’école était à travers la nature, les images, les symboles et le climat constituait les éléments de référence pour une bonne instruction. Les relations entre les voisins étaient pacifiques et le commerce était basé sur le troc.
Les litiges et les rapports sur les activités avec la chefferie se réglaient directement le soir autour d’un grand feu d’où le terme « l’arbre à palabre » qu’on peut aujourd’hui comparer à un parlement, donc il y avait une démocratie directe basée sur le règlement pacifique des différends.
Le temps de la parole était respecté et en même temps, la chefferie faisait le partage des ressources rares telles que le sel, le sucre et les biens de première nécessité.
Il y avait les annonces de mariage, le message nécrologique et d’autres questions de la vie quotidienne.
La formation ainsi que l’instruction envers les plus jeunes se déroulaient avec les histoires et à travers cela l’apprenant devait comprendre et en tirer les leçons pour devenir à son tour sage.
La malédiction de la chauve-souris est une partie qui va traduire la réalité de l’immigration et surtout du rejet auquel font face les candidats à l’immigration.
L’appartenance à un groupe est définie à travers deux éléments sociologiques. Le fait de partager la même culture, la même terre, le même mode de vie, la même histoire, la même souffrance, même valeur ou calamités font que vous appartenez à une société et cela ajoute l’élément ethnique d’où l’expression (PATRIA TERRA).