Discrète Morsure (Un mariage Scanguards) (Les Vampires Scanguards - Tome 8 1/2) - Tina Folsom - E-Book

Discrète Morsure (Un mariage Scanguards) (Les Vampires Scanguards - Tome 8 1/2) E-Book

Tina Folsom

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Beschreibung

Oliver, vampire novice, et Ursula, la femme qu'il a sauvée d'un bordel pratiquant le commerce de sang, se marient enfin. Mais avec l'arrivée des parents d'Ursula, des Chinois vieux-jeu, pour le mariage traditionnel, le chaos éclate rapidement, Oliver étant toujours sur le point de révéler accidentellement à ses futurs beaux-parents que sa famille élargie de Scanguards et lui sont des vampires. Et au beau milieu de tout ce chaos et de cette confusion, un harceleur épie et menace de séparer Ursula et Oliver avant qu'ils ne puissent se lier par le sang. À PROPOS DE LA SÉRIE La série Scanguards Vampires est pleine d'action rapide, de scènes d'amour torrides, de dialogues pleins d'esprit et de héros et héroïnes forts. Le vampire Samson Woodford vit à San Francisco et possède une société de sécurité et de garde du corps, Scanguards, qui emploie à la fois des vampires et des humains. Et éventuellement des sorcières. Ajoutez quelques gardiens immortels et quelques démons plus tard dans la série, et vous aurez compris ! Chaque livre peut être lu seul et est toujours centré sur un nouveau couple qui trouve l'amour, mais la série est plus agréable lorsqu'elle est lue dans l'ordre. Et bien sûr, il y a toujours quelques blagues - vous comprendrez quand vous rencontrerez Wesley, un aspirant sorcier. Bonne lecture ! ⭐️ ⭐️ ⭐️ ⭐️ Lara Adrian, auteure de la série Midnight Breed, vendue dans le New York Times : "Je suis accro aux livres de Tina Folsom ! La série des Scanguards® est l'une des choses les plus chaudes qui soient arrivées à la romance vampirique. Si vous aimez les lectures torrides et rapides, ne manquez pas cette série palpitante !" Les Vampires Scanguards La belle mortelle de Samson (#1) La provocatrice d'Amaury (#2) La partenaire de Gabriel (#3) L'enchantement d'Yvette (#4) La rédemption de Zane (#5) L'éternel amour de Quinn (#6) Les désirs d'Oliver (#7) Le choix de Thomas (#8) Discrète morsure (#8 ½) L'identité de Cain (#9) Le retour de Luther (#10) La promesse de Blake (#11) Fatidiques Retrouvailles (#11 ½) L'espoir de John (#12) La tempête de Ryder (#13) La conquête de Damian (#14) Le défi de Grayson (#15) L'amour interdit d'Isabelle (#16) La passion de Cooper (#17) Le courage de Vanessa (#18) Gardiens de la Nuit Amant Révélé (#1) Maître Affranchi (#2) Guerrier Bouleversé (#3) Gardien Rebelle (#4) Immortel Dévoilé (#5) Protecteur Sans Égal (#6) Démon Libéré (#7) Le club des éternels célibataires Séduisant (#1) Attirant (#2) Envoûtant (#3) Torride (#4) Attrayant (#5) Passionné (#6) Hors d'Olympe Une Touche de Grec (#1) Un Parfum de Grec (#2) Un Goût de Grec (#3) Un Souffle de Grec (#4) Les Vampires de Venise Nouvelle 1 : Raphael & Isabella Nouvelle 2 : Dante & Viola Nouvelle 3 : Lorenzo & Bianca Nouvelle 4 : Nico & Oriana Nouvelle 5 : Marcello & Jane Nom de Code Stargate Ace en Fuite (#1) Fox en Vue (#2) Yankee dans le Vent (#3) Tiger à l'Affût (#4) Hawk en Chasse (#5) La Quête du Temps Changement de Sort (#1) Présage du Destin (#2) Thriller Témoin Oculaire La série des vampires Scanguards a tout pour plaire : coup de foudre, ennemis à amants, rencontre mignonne, instalove, héros alpha, compagnons de destin, garde du corps, bande de frères, demoiselle en détresse, femme en péril, la beauté et la bête, identité cachée, âmes sœurs, premier amour, vierges, héros torturé, écart d'âge, amour de seconde chance, amant en deuil, retour d'entre les morts, bébé secret, playboy, enlèvements, d'amis à amants, coming out, admirateur secret, dernier à savoir, amour non partagé, amnésie, royauté, amour interdit, jumeaux identiques, partenaires dans la lutte contre le crime.

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Seitenzahl: 157

Veröffentlichungsjahr: 2025

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DISCRÈTE MORSURE

UN MARIAGE SCANGUARDS

VAMPIRES SCANGUARDS - TOME 8 1/2

TINA FOLSOM

TABLE DES MATIÈRES

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Ordre de Lecture

Autres livres de Tina

À propos de l’auteur

RÉSUMÉ

Oliver, vampire novice, et Ursula, la femme qu’il a sauvée d’un bordel pratiquant le commerce de sang, se marient enfin. Mais avec l’arrivée des parents d’Ursula, des Chinois vieux-jeu, pour le mariage traditionnel, le chaos éclate rapidement, Oliver étant toujours sur le point de révéler accidentellement à ses futurs beaux-parents que sa famille élargie de Scanguards et lui sont des vampires.

Et au beau milieu de tout ce chaos et de cette confusion, un harceleur épie et menace de séparer Ursula et Oliver avant qu’ils ne puissent se lier par le sang.

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© 2016 Tina Folsom

Scanguards est une marque déposée.

1

À la vue de la pâleur du cou d’Ursula, Oliver sentit un frisson lui parcourir la colonne vertébrale de haut en bas avant de le percuter dans les testicules, telle une lance. C’était le genre de douleur agréable dont il faisait l’expérience : intense et, pourtant, il ne voulait pas qu’elle s’arrêtât.

Ses doigts s’allongèrent, et ses ongles se transformèrent en pointes acérées. C’étaient les griffes d’une bête, parce que c’était ce qu’il était toujours à l’intérieur de lui, ce qu’il serait toujours, en dépit de dehors raffinés et de la douce carapace qu’il arborait.

Ursula était la seule personne à en savoir davantage car, chaque jour et chaque nuit, elle l’apercevait : cette faim irrépressible qui couvait juste sous la surface. L’insatiable désir de sang. Mais, maintenant, c’était différent.

Juste après sa transformation, Oliver enfonçait ses canines dans n’importe quel cou assez malchanceux de croiser son chemin. Maintenant, plus de six mois plus tard, son goût s’était sophistiqué. Et pourtant, il n’y avait rien de raffiné à ce propos. Rien de doux. Ni de civilisé.

Seule une chose avait changé. Il se souciait de la femme qui lui offrait son cou, nuit après nuit, et ce, alors qu’il ne s’était jamais soucié de quiconque. Il était tombé amoureux d’Ursula avant d’avoir goûté son sang, avant de réellement la connaître, et il n’hésiterait pas à sacrifier sa propre vie pour sauver la sienne.

Ils n’avaient pas été séparés depuis la nuit où il l’avait mordue pour la première fois, lorsqu’elle lui avait librement offert sa veine, malgré le calvaire qu’elle avait enduré durant trois longues années. En dépit du dégoût que, jusqu’alors, elle associait à cet acte. Mais Ursula avait mis ses craintes de côté et s’était donnée à lui, lui avait fait confiance et avait rangé au placard le cauchemar qu’elle avait connu au bordel de sang.

Pour lui.

Car elle comptait sur lui qu’il ne lui fît aucun mal.

— Qu’est-ce qui ne va pas ?

La voix d’Ursula provenait du placard d’où elle ôtait ses vêtements afin de les ranger dans de grandes boîtes.

— Ça ! répondit Oliver en désignant les boîtes de déménagement.

Elle inclina la tête sur le côté et soupira lourdement, ses yeux en amande le priant de comprendre. Lorsqu’elle repoussa une mèche de ses cheveux raides d’un noir-corbeau derrière l’épaule, ce geste rappela à Oliver la sensation qu’il éprouvait lorsqu’il fourrait son visage dans ses cheveux et qu’il respirait son parfum unique, un parfum qui provenait de son sang si spécial. Un sang qui avait le pouvoir de droguer un vampire. Un sang provoquant une dépendance telle, que ses amis et collègues de Scanguards avaient tenté de le maintenir loin d’elle lorsqu’ils en avaient eu connaissance.

— Mais nous étions d’accord, dit-elle doucement.

Oliver fit un pas vers elle, la bête en lui hurlant et demandant d’être libérée de sa cage.

— Je sais que nous étions d’accord, mais ça ne veut pas dire que je dois aimer ça.

— Ce n’est pas facile pour moi non plus, répliqua-t-elle, laissant tomber une pile de t-shirts dans une boîte avant de se déplacer vers lui avec la grâce d’un félin.

Il l’avait toujours trouvée belle, depuis la toute première nuit où elle lui était littéralement tombée dans les bras dans un des coins les plus minables de San Francisco. Il réalisa qu’il n’aurait jamais eu la moindre chance de lui résister, pas même si son sang avait été ordinaire. Même à cette époque, il n’aurait pas été capable de s’éloigner de cette beauté asiatique qui faisait battre son cœur à chaque fois qu’il la regardait.

Quoique son cœur ne fût pas le seul organe à la convoiter.

Survivre sans elle, il ne pouvait l’imaginer.

— S’il te plaît, murmura-t-elle en arrivant près de lui, posant la paume de sa main contre sa joue. Ne rends pas ceci plus dur que ça ne l’est déjà.

Le choix des mots qu’elle avait prononcés amena Oliver à lui prendre la main. Il la glissa à l’avant de son jeans et la pressa contre la protubérance qui s’y était formée. La protubérance qui s’y trouvait toujours lorsqu’il était près d’elle.

— Plus dur ? répéta-t-il. Je ne pense pas pouvoir l’être.

Ursula gloussa.

— Est-ce que tu ne penses qu’à ça ?

Oliver glissa la main sur sa nuque et l’attira à lui.

— Non. Je pense aussi que je serai incapable de faire ça.

Il rapprocha les lèvres de celles d’Ursula, les pressant doucement contre sa bouche. Lorsqu’il lui lécha la soudure des lèvres, elle les écarta légèrement, et son souffle se précipita vers lui.

— Hmm, ronronna-t-elle.

— Ne vas-tu pas reconsidérer la question ? l’amadoua-t-il.

— Je ne peux pas.

Mais il ne voulut pas accepter sa réponse.

— Imagine ce que tu vas rater.

Il lui captura la bouche complètement et glissa la langue entre ses lèvres entrouvertes, explorant ainsi sa chaleur, dansant avec sa langue.

Ursula ôta ses lèvres des siennes.

— Oliver, nous n’avons pas le temps.

— Juste une dernière fois, insista-t-il, occupé à tirer sur son t-shirt afin de le faire glisser vers le haut, tout le long de son torse.

— Mais—

D’un baiser, il étouffa sa protestation. Il glissa les mains sous son t-shirt et caressa sa peau douce. Lorsque ses mains se dirigèrent plus en haut et rencontrèrent le soutien-gorge, il s’arrêta un bref instant. Il ne savait pourquoi elle prenait la peine d’en porter un. Ses jeunes seins étaient parfaitement ronds et fermes et ne nécessitaient aucun maintien. De plus, elle ne le portait jamais longtemps, car il trouvait toujours un moyen de l’en dépouiller de sorte à pouvoir lui caresser la poitrine à chaque fois qu’il le voulait ; ce qui était fréquent.

Oliver mit moins de deux secondes à trouver le fermoir de son soutien-gorge et à l’ouvrir. Immédiatement, il glissa les mains par-dessous et enroba ses seins, les pressant légèrement. Elle gémit dans sa bouche et, au même moment, il perçut l’accélération des battements de son cœur. Lui peloter les seins et lui caresser les mamelons ne manquaient jamais de l’exciter. Quoiqu’ils n’eussent pas le temps pour ceci dans l’immédiat, Ursula lui répondait comme si son corps ne pouvait s’en empêcher.

— Voilà, bébé, murmura-t-il, relâchant ses lèvres un bref instant. Tu le veux également.

Il inhala son parfum enivrant.

— Tu es impatiente de me sentir en toi, poursuivit-il.

— Oliver, c’est de la folie. Nous devons aller à l’aéroport.

En dépit de ses protestations, elle ne le repoussa pas, mais pressa plutôt son bassin contre le sexe bien rigide d’Oliver.

— Nous avons quelques minutes.

Et il allait tirer profit du temps qu’il leur restait. Sans l’autoriser à protester davantage, il lui passa le t-shirt par-dessus la tête et fit glisser les bretelles du soutien-gorge sur ses épaules avant de le laisser négligemment tomber à terre.

— Déshabille-moi, lui ordonna-t-il tout en observant la beauté de ses seins couronnés de mamelons foncés. De durs mamelons. Oui, il n’y avait aucun doute quant au fait qu’elle fût aussi excitée que lui.

Ursula laissa échapper un soupir.

— Tu sais que je ferai en sorte que ça en vaille la peine. Je le fais toujours, murmura-t-il, lui déposant un baiser dans le cou. Ses canines acérées étant descendues, il lui égratigna la peau.

Ce contact la fit frissonner.

— Oh, Dieu !

Plus aucune protestation n’émana des lèvres d’Ursula. Ses mains se mirent plutôt à la tâche en libérant Oliver de sa chemise et en déboutonnant son jeans avant d’en faire glisser la fermeture éclair. Lorsqu’elle repoussa le vêtement jusqu’à ses hanches, il l’y aida et en sortit les pieds. Avant qu’elle ne pût le débarrasser de son boxer, il l’aida à ôter son pantalon.

Elle ne portait qu’un string minuscule qui couvrait à peine sa chair si attrayante. De plus, la matière était presque transparente et ne cachait rien à la vision de vampire d’Oliver.

En prévision de ce qui allait se passer, il se lécha les lèvres. Il aimait satisfaire deux de ses plus grandes envies simultanément. Faire d’une pierre deux coups. Prendre son sang tout en étant enfoui en elle était non seulement très excitant mais, tant pour elle que pour lui, cela s’avérait également nécessaire. L’effet dopant de son sang ne disparaissait que pendant un court instant après la fin de son orgasme. L’absorber à ce moment ne risquait donc pas de transformer Oliver en un toxicomane complètement fou. Moins d’une heure après l’orgasme, le sang d’Ursula redeviendrait aussi dangereux qu’auparavant et lui serait, dès lors, interdit.

Oliver glissa une main sous le sous-vêtement, ratissa le triangle de boucles soigneusement entretenu qui gardait le sexe de sa partenaire et s’enfonça plus bas. Chaleur et humidité saluèrent ses doigts explorateurs. Instantanément, son membre commença à se contracter, désireux de ressentir ce que ses doigts ressentaient.

— Sors mon sexe, dit-il d’une voix rauque, impatient d’être caressé car, qu’importât le nombre de fois où il lui avait fait l’amour durant ces deniers mois, à chaque fois, c’était nouveau et différent. Et plus excitant que la fois précédente.

Quelques instants plus tard, il sentit les mains d’Ursula abaisser son boxer et le faire glisser le long de ses jambes. Une main vint ensuite envelopper sa verge.

— Comme ça ? demanda Ursula, de la provocation dans la voix.

— Oui, juste comme ça, comme si tu ne le savais pas.

Elle serra le sexe d’Oliver dans sa main. Le cœur de ce dernier se mit dès lors à battre dans sa gorge.

— Putain, bébé !

Il gémit bruyamment et lança la tête en arrière, se délectant un instant de son tendre toucher. Il bougea alors les doigts, les laissant baigner dans cette humidité avant de glisser à nouveau plus en haut, là où résidait le centre du plaisir féminin. Lorsqu’il y glissa un doigt et appuya légèrement, Ursula battit des paupières, et sa gorge libéra un halètement bien audible. Il connaissait si bien son corps, savait exactement comment la faire ronronner comme un chaton, comment l’amener à se tordre sous lui en pleine extase et comment la faire frissonner dans ses bras. Et il ne pouvait se rassasier de voir ses lèvres se recourber en un sourire sensuel, ses yeux s’obscurcir de passion, et son corps trembler de désir.

Car, de son côté, cela provoquait une réaction en lui : son corps tout entier commençait à réclamer un besoin, celui de la posséder, de la faire sienne pour toujours. Le désir le brûlait de l’intérieur. Les braises encore fumantes de son amour pour elle se rallumaient à chaque fois qu’il regardait ce corps de péché, à chaque fois qu’il embrassait ses lèvres sensuelles et touchait sa peau soyeuse. C’était comme si elle l’avait ensorcelé en le regardant, avec ses yeux en forme d’amande, comme s’il était le seul homme qui comptât pour elle.

Tout comme elle le regardait en ce moment.

— Prends-moi, murmura-t-elle, les lèvres se mouvant à peine. J’ai besoin de te sentir.

— Je pensais que tu ne le demanderais jamais.

En quelques secondes, il la déposa sur le lit, la dépouilla de son sous-vêtement et lui écarta les jambes. Ces derniers mois, il l’avait prise de toutes les façons possibles, mais ce qu’il préférait, c’était l’avoir sous lui en la regardant dans les yeux pendant qu’il s’enfonçait en elle. Il aimait voir sa réaction lorsqu’il plongeait à l’intérieur de son étroite féminité et l’étirait. Il adorait la façon dont sa respiration était expulsée de ses poumons lorsqu’il s’enfonçait encore plus qu’elle ne l’en croyait capable. Il adorait la façon dont ses seins rebondissaient d’un côté à l’autre et de bas en haut à chaque coup qu’il assénait.

— Ne me fais pas attendre, le supplia à présent Ursula.

Un sourire se marqua sur les lèvres d’Oliver. Il n’avait même pas remarqué qu’il n’avait fait que la dévisager, ses yeux se délectant de sa beauté.

— Non, mon amour, je ne te laisserai jamais attendre.

Il amena alors son sexe aux lèvres inférieures et plongea bien profondément en avant. Un frisson courut le long de sa colonne vertébrale et le percuta dans les testicules, le menaçant de l’émasculer. C’était toujours comme ça avec elle.

La première entrée dans cette soyeuse et étroite gaine lui procurait toujours cela, car c’était à ce moment qu’il se rappelait de ce qui lui manquait le plus lorsqu’elle n’était pas étendue dans ses bras en train d’haleter. La façon dont elle l’emprisonnait en elle lui manquait. Cette façon qu’elle avait et dont elle n’avait probablement pas conscience de l’enchaîner à son corps et à son âme avec la seule et minuscule pression de ses muscles internes.

Chaque fois qu’il la sentait l’enserrer de la sorte, c’était comme si son cœur était comprimé de la même manière. Comme si elle tenait son cœur entre ses mains. Car c’était ce qu’elle faisait. Car son cœur lui appartenait.

Lorsqu’il sentit les mains d’Ursula sur ses hanches, le pressant de se mouvoir, il se conforma à ses désirs, se laissant aller au rythme qu’elle lui dictait. Lentement, il s’enfouit en elle avant de se retirer, ajustant l’angle de sorte à ce que son bassin vînt cogner contre son clitoris lors de chaque descente. Au début de leur relation, elle avait éprouvé quelques difficultés à se laisser aller, mais ils avaient surmonté cet obstacle, et Ursula lui répondait à présent librement, sans la moindre inhibition, son corps venant pousser contre lui afin d’accroître la pression sur son clitoris. Il réagit à son signal et commença à augmenter le rythme tout en essayant de prévenir sa propre envie de jouir, une tâche qui devenait de plus en plus difficile à chaque seconde.

Il tenta de détourner sa propre attention, mais en baissant le regard vers elle, il vit de petits ruisseaux de sueur couler le long de son cou jusque dans la vallée entre ses seins. Cela prodiguait un éclat plus intense encore à sa peau, de même qu’un parfum plus puissant qui l’attirait davantage vers elle.

— Oh, Dieu, bébé ! dit-il d’une voix rauque, bien trop conscient de la pleine longueur de ses canines qui le démangeaient, tant elles étaient avides d’une morsure.

— Il faut que tu jouisses !

Ce ne serait qu’alors qu’il pourrait plonger ses canines dans son charmant cou afin d’y trouver sa propre libération.

— Ça y est presque, murmura-t-elle entre deux halètements.

— De quoi as-tu besoin, bébé ? Dis-moi !

— Voilà.

Ursula se cambra, ses seins se soulevant vers lui. Oliver plongea la tête, captura un mamelon et le suça avidement, ses canines égratignant ce sommet sensible. Sous lui, Ursula frissonna. À présent, son corps tremblait.

Il se déplaça vers l’autre sein, répétant la même action tout en continuant à enfouir son sexe plus profondément dans l’étroitesse de sa féminité. Ses hanches s’affairaient à un rythme rapide, poussant et se retirant à brefs intervalles. Encore quelques coups, et il serait incapable de contenir son besoin de plonger ses canines dans sa chair ; encore quelques poussées, et il prendrait son sang, l’autorisant à le doper malgré le désastre que cela signifierait pour eux deux. En dépit du fait que cela le détruirait.

Son corps tout entier commença à trembler, et il sut qu’il avait perdu. C’était sa perte. Ursula était sa perte, tout comme ils l’avaient tous prédit. Il n’était pas suffisamment fort pour résister à la tentation que son sang représentait.

Ses lèvres s’entrouvrirent, tandis qu’il plaçait ses canines de chaque côté du mamelon et prenait une dernière inspiration. Il transperça la peau et ferma les yeux, sachant qu’il avait échoué, tandis qu’un frisson traversait le corps d’Ursula, laquelle était envahie par son orgasme.

Le soulagement l’inonda au moment même où le sang chaud se précipitait dans sa bouche et dans le fond de sa gorge. S’il avait été capable de parler, il l’aurait remerciée de l’avoir sauvé une fois de plus, mais il ne pouvait relâcher le sein qu’il était en train de téter. Son sang avait un goût riche et sucré. Parfait. Et le puiser à même son sein était devenu un de ses endroits préférés d’où s’abreuver. Ainsi que sur la face interne de sa cuisse, là où il pouvait s’imprégner de son excitation tout en se nourrissant d’elle.

— Oh, oui, l’encouragea-t-elle à présent, la main glissant sur sa nuque de sorte à le presser plus fort contre son sein.

Oliver savait à quel point elle aimait le nourrir de la sorte, car il était le seul à faire cela. Aucune des sangsues avec lesquelles elle avait été emprisonnée au bordel de sang pendant trois longues années n’avait jamais été autorisée à puiser son sang ailleurs qu’à son cou ou son poignet.

Un dernier coup en avant, et il jouit et inonda l’étroit canal de sa semence. Son corps tout entier trembla sous l’intensité de son orgasme. Un long moment fut nécessaire avant qu’il ne pût penser avec lucidité et être capable d’extraire ses canines du sein. Il lécha doucement les deux petites incisions, les rebouchant ainsi instantanément. Il n’y aurait aucune cicatrice. Sa salive le garantissait.

Oliver laissa tomber la tête à côté de celle d’Ursula, la respiration lourde.

— Waow. J’aime quand tu le fais comme ça, dit-elle.

Il souleva la tête pour la regarder.

— Comment ?

— Complètement hors de contrôle.

Il secoua la tête.

— Presque. Je t’ai presque mordue avant que tu ne jouisses. Mais j’—

Elle posa un doigt sur ses lèvres, l’empêchant de poursuivre.

— Presque. Je ferai en sorte que ça ne se produise pas.

Oliver baissa le front contre le sien.

— Je pensais que c’était devenu plus facile, mais pas du tout. Et que se passera-t-il si, un jour, tu ne jouis pas à temps ?

— Alors, nous ferons avec. Ensemble.

Elle le gratifia d’une douce tape sur le dos et poursuivit.

— D’ailleurs, tu peux toujours me faire jouir.

Il gloussa.

— C’est ce qu’un mec aime entendre.

Il déposa un doux baiser sur ses lèvres.

— Il est temps de partir, murmura-t-elle, en retour.

— Je sais.

2

Ursula gigotait tout en observant nerveusement l’escalator qui descendait depuis le niveau des arrivées jusqu’à la zone de livraison des bagages de l’aéroport international de San Francisco. Endroit depuis lequel Oliver et elle attendaient. Elle se tourna vers lui.

— Tu sais quoi leur dire, d’accord ? demanda-t-elle.