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Passages choisis du recueil "N'OUBLIE JAMAIS LA SAVEUR DE L'AUBE - Une Amazone contre la mort" (Ed.BoD, 2019) qui a fait l'objet d'une merveilleuse recension par Patrick Devaux dans La Cause littéraire. Parme Ceriset est aussi l'auteure du recueil Le Souffle de l'âme sauvage - Libre comme louve" (2021, éditions du Lys bleu), du roman autobiograhique "Le Serment de l'Espoir - Que la vie souffle encore demain (2021, L'Harmattan). Elle publie dans des revues de poésie dont le Capital des mots, Lichen, Ressacs, Francopolis, Bleu d'encre, l'Ardent Pays, Traction-brabant, Cabaret, Saraswati, rubrique Soliflores Nouveaux délits, rubrique Cosmos d'artistes revue Coquelicot, Lettres Capitales, anthologie internationale Voix de Femmes... Elle a été interviewée dans l'émission Sentiers d'auteurs diffusée sur les ondes de RTL2. Elle est membre de la Société des Poètes Français et rédactrice à La Cause littéraire.
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Seitenzahl: 46
Parme Ceriset
TOI D’ÉCUME
AVANT-PROPOS
À Toi, qui Jadis parlais ma langue, qui sait si tu sauras encore la déchiffrer…
Écume de Toi
Ta voix de rivière
Vent de Toi
Braises de vie
Chemin de Toi
Vagues de Toi
Nuages de Toi
Tes yeux de brume
Les herbes libres
Les braises de l’espoir
Une bouffée de rêve
Noël en geôle blanche
Pépites d’encore
Toi des abysses
Étincelles de Toi
Le train du temps
Réminiscences de Toi
Bouteille d’écume
Ton cadavre en forêt
Nos rires dorment
T’attendre
Toi de brume
Écume de joie
Éclat de lumière
Inégalables
N’oublie jamais la saveur de l’aube
L’Auberge d’Eden
Eden de neige
Soupe orange
Rosée d’or, Eden roux
Le coquelicot Icare
Passion coquelicot
Premier mirage d’absolu
Roches et réminiscences
Ancien royaume
À un rêveur
Le cadavre de notre amour
À « Toi » de ma seconde vie, toi qui m’éveillas à la lumière…
Nuit d’or
Sève passion
Tu dis que tu chantes
De l’autre côté de la nuit
Le lac Destin
Sous la pluie sanguine
Les citrons de calabre
Je veille dans le givre
Cœur de neige dans la braise
La valse des regards
Réinventer l’espoir
Mirage sucré
Flammes purpurines
L’Apollon de l’espoir
Le souverain de mes nuits
Plongeon
Cantique aux althéas
L’aube s’éveille
L’ivre de Toi
Parfum de déluge
Aube immaculée
Idylle vagabonde
À toi, Étoile d’océan
Nous irons
L’appel de la nuit
Nuit de Toi
Nous ne mourrons pas
Seuls face à l’immensité, seuls dans l’azur
Comme un écho de Toi et moi :
Étoiles suspendues
Feuille de vie
Rêve à jamais vivant
Ma part de nuit
La mémoire des rochers
Éveil doux
Ineffable
Grains d’insouciance
Danse sous les stalactites
Robe d’azur
Cocktail d’éternité
Lit de bohème
Je t’aime comme l’azur
Notre apocalypse
Amazones amoureuses
Extraits choisis du recueil N’oublie jamais la saveur de l’aube, 2019, recension dans La Cause littéraire.
Cet ouvrage est composé d’extraits choisis du recueil de Parme Ceriset N’oublie jamais la saveur de l’aube (2019) qui a fait l’objet d’une recension par Patrick Devaux dans La Cause littéraire. L’article évoque « l’Amour inoubliable », « la nostalgie d’un passé ressemblant presque à un monde disparu malgré le jeune âge ressenti de l’auteur et, en même temps, force de retrouvailles dans n’importe quel paysage où la moindre vague peut servir à évoquer. ». On y lit aussi : « Parme a le sens de l’éphémère pour servir de marque-page à l’éternité. »
« À toi qui jadis parlais ma langue, peut-être que tu sauras encore la déchiffrer. »
À celui qui m’a arrachée aux ténèbres,
À celui qui m’a éveillée à la lumière…
Je te revois.
Je revois ton visage fouetté par les embruns.
Tu étais là, debout sur ce rocher, à contempler la tombe de Chateaubriand.
Tes cheveux vaporeux flottaient dans la légèreté du soir, dans un nuage d’insouciance.
Tu me souriais, m’inondant de la douce fraîcheur qui émanait de tes yeux en amande.
Tu parlais de la mort.
Tu ne savais pas.
Tu étais un enfant.
Toi, d’autres encore, le temps vous a évaporés.
Et même si depuis, d’autres sourires sont venus me sauver et me faire renaître au bonheur, ces regards disparus me hanteront à jamais. Je les porte en moi comme un fardeau de basalte, un flambeau de lave qui scintille d’une inaltérable passion d’exister, qui éclaire ma route dans les ténèbres dépeuplées.
Je me suis blessée contre les grillages du non-sens, comme la plupart d’entre nous le feront tôt ou tard. Mais la joie jaillit encore au plus profond de moi comme une source d’eau vive, comme un torrent d’éternité.
Mes blessures ont fait de moi une femme libre, une Amazone de l’espoir, comme tu me nommais lorsque j’affrontais la mort. Rien n’est plus solide que cette force qui est née de la fragilité.
Alors je me hisse sur mon cheval de lumière, et nous avançons vers le soleil. Nous nous envolons, lui et moi, plumes et crinière au vent. Peut-être irons-nous nous jeter dans l’océan, nous fondre à nos rêves, à nos réminiscences, dans des criques solitaires et des lagons cristallins. Et tant qu’il restera une étincelle d’espoir, nous marcherons vers la vie, vers l’amour, vers la liberté, jusqu’à la fin des temps, entre les herbes de braise, fraîches et scintillantes.
La rivière a emporté les frais galets
d’adolescence,
Le sable roux, les grains d’or de nos regards fous,
Ta voix chantante et juvénile
Qui s’est effacée
Comme la complainte du temps
Dans son lit tumultueux…
Et de même les rêves
Qui étaient les nôtres,
Un peu trop indisciplinés,
Echevelés.
Le vent a-t-il vraiment tout effacé de toi ?
A-t-il emporté
Dans les gouffres du temps
Notre histoire givrée ?
Sur les névés des hauts plateaux,
Je l’entends souffler, furieux et indomptable,
Derrière les volets roux du chalet d’alpage.