Edward Jenner et le vaccin contre la variole - Mélanie Mettra - E-Book

Edward Jenner et le vaccin contre la variole E-Book

Mélanie Mettra

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Beschreibung

Découvrez enfin tout ce qu’il faut savoir sur Edward Jenner et le vaccin contre la variole en moins d’une heure !

Pendant des siècles, la variole a effrayé l’Europe par son caractère endémique et mortel. Si des mesures sont prises pour s’en prémunir dès les premiers siècles de notre ère, il faut attendre les XVIIIe et XIXe siècles pour que s’amorce une véritable révolution à cet égard. C’est Edward Jenner qui, avant même la découverte par Louis Pasteur du rôle des micro-organismes comme agents infectieux, en invente le vaccin. Moins de deux siècles plus tard, la maladie est éradiquée.

Ce livre vous permettra d’en savoir plus sur :
• La vie d’Edward Jenner
• Le contexte de l’époque
• Les temps forts de sa vie
• Les répercussions de son invention

Le mot de l’éditeur :
« Dans ce numéro de la collection « 50MINUTES | Grandes Inventions », Mélanie Mettra nous présente l’invention révolutionnaire d’Edward Jenner. Remarquant que ses patients atteints de la vaccine ne contractaient pas la variole, il mène des expériences afin de confirmer son intuition. Il s’attache ensuite à étudier le matériau vaccinable afin que celui-ci soit efficace sans qu’il n’y ait d'effets secondaires, et organise sa conservation et son transport, rendant possible la vaccination à grande échelle. » Stéphanie Dagrain

À PROPOS DE LA SÉRIE 50MINUTES|Grandes Inventions
La série « Grandes Inventions » de la collection « 50MINUTES » présente plus de cinquante inventions qui ont bouleversé notre quotidien. Chaque livre a été pensé pour les lecteurs curieux qui veulent faire le tour d’un sujet précis, tout en allant à l’essentiel, et ce en moins d’une heure. Nos auteurs combinent les faits historiques, les analyses et les nouvelles perspectives pour rendre accessibles des siècles d’histoire.

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Seitenzahl: 37

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EDWARD JENNER ET LE VACCIN CONTRE LA VARIOLE

Naissance ? Le 17 mai 1749 à Berkeley (Grande-Bretagne).

Mort ? Le 23 janvier 1823 dans la même ville.

Apport majeur ? L’invention du vaccin contre la variole.

Pendant des siècles, les épidémies de peste, de variole, de choléra, de poliomyélite ou encore de rougeole ont fait trembler les sociétés européennes et restent aujourd’hui encore une source d’inquiétude pour les pays en voie de développement. Dès l’Antiquité, toutes sortes de pratiques ont été expérimentées pour tenter d’endiguer ces maladies qui prélèvent épisodiquement leur dîme en vies humaines : plantes, potions, mais aussi techniques plus risquées comme l’exposition volontaire aux maladies, avec l’intuition de l’immunisation. Ces dernières auront des résultats aléatoires jusqu’à la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe où s’amorce une véritable révolution. Après un siècle d’avancées en anatomie et en chirurgie, la science s’oriente vers l’épidémiologie et se penche sur le microscopique. La variole, maladie endémique et épidémique mortelle, est la première victime de ces découvertes majeures. En effet, l’inoculation de la maladie atténuée par contact direct, pratiquée en Chine depuis plus d’un millénaire, pénètre enfin en Europe grâce à Lady Mary Wortley Montagu (femme de lettres anglaise, 1689-1762) en 1721. 70 ans plus tard, un médecin de campagne britannique, Edward Jenner, fait le lien entre la vaccine (variole bovine), une maladie bénigne, et la variole. Avant même la découverte par Robert Koch (médecin allemand, 1843-1910) et Louis Pasteur (chimiste et biologiste français, 1822-1895) du rôle des micro-organismes (bactéries puis virus) comme agents infectieux, il invente le vaccin, qui bouleversera de façon déterminante le rapport de l’homme aux épidémies et à la santé.

BIOGRAPHIE

LA PASSION DES SCIENCES

Edward Jenner est né le 17 mai 1749 à Berkeley dans le Gloucestershire, un comté du sud-ouest du Royaume-Uni, essentiellement rural et consacré à l’élevage pour la production laitière. Son père, Stephen Jenner (mort en 1754), est un pasteur anglican. Orphelin à l’âge de cinq ans, il est élevé par ses deux frères aînés, également pasteurs. Le jeune garçon développe très tôt un vif intérêt pour l’étude de la nature et collectionne les fossiles.

À 13 ans, il entre en apprentissage auprès d’un chirurgien et pharmacien de la ville de Sodbury, près de Bristol, Daniel Ludlow. Ce dernier décide de l’envoyer à Londres afin de compléter sa formation. En 1770, Edward Jenner devient ainsi l’élève de John Hunter (1728-1793), chirurgien et anatomiste réputé du St George’s Hospital de Londres. Il acquiert avec son mentor et ami une formation solide. Un an plus tard, après avoir effectué le catalogage de la collection des spécimens rapportés par l’explorateur britannique James Cook (1728-1779), il se voit offrir un poste de naturaliste dans sa nouvelle expédition. Il décline toutefois la proposition, préférant retourner sur ses terres natales afin d’y exercer ses talents de médecin. Il regagne Berkeley en 1773.

Membre reconnu de sa communauté, il exerce avec son neveu qui l’assiste, recevant ses patients dans sa demeure The Chantry ou effectuant des visites à domicile dans les fermes de la région. En 1788, il épouse Catherine Kingscote (1761-1815), avec qui il a quatre enfants. La même année, sa vaste étude des mœurs du coucou lui vaut d’être élu membre de la Royal Society. Il mène par ailleurs des expériences sur le sang humain et tente des vols à bord de ballons gonflés à l’hydrogène, suite aux démonstrations des frères Montgolfier.

LA DÉCOUVERTE DU LIEN ENTRE VACCINE ET VARIOLE

Parmi les fléaux épidémiques auxquels est confronté Edward Jenner, la variole se caractérise à la fois par une mortalité importante et des ravages cutanés qui affligent les survivants. Depuis le début du siècle, l’observation a permis d’établir qu’être atteint d’une forme atténuée de la maladie immunise contre celle-ci. Ainsi, en Inde, des enfants sont enveloppés dans les couvertures des malades. Au début du XVIIIe siècle, l’inoculation de pus prélevé sur les plaies est pratiquée par Lady Mary Wortley Montagu, épouse de l’ambassadeur de Grande-Bretagne à Constantinople, sur elle-même et ses enfants. Elle parvient même à convaincre la famille royale d’essayer ce procédé.

La découverte d’Edward Jenner n’est donc pas le principe même de l’inoculation, mais l’utilisation d’un virus proche et atténué de la variole. Pour l’anecdote, ce serait en entendant un dicton populaire rapporté par une fille de ferme selon lequel contracter la vaccine (maladie infectieuse bénigne transmise par un virus bovin lors de la traite) protégeait de la variole qu’Edward Jenner aurait eu l’idée d’utiliser le virus cowpox pour « vacciner » contre la variole (smallpox