La bataille d'Austerlitz - Mélanie Mettra - E-Book

La bataille d'Austerlitz E-Book

Mélanie Mettra

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Beschreibung

Découvrez enfin tout ce qu’il faut savoir sur la bataille d’Austerlitz en moins d’une heure !

Dans la nuit du 1er au 2 décembre 1805, les armées de l’empereur des Français, Napoléon Ier, de l’empereur du Saint Empire romain germanique, François II, et du tsar de Russie, Alexandre Ier, se positionnent sur la plaine d’Austerlitz. Au petit matin, le soleil n’est pas encore levé lorsque débute la bataille des trois empereurs, qui redessinera la carte de l’Europe, pour un temps du moins…

Ce livre vous permettra d’en savoir plus sur :
• Le contexte politique et social de l’époque
• Les acteurs majeurs du conflit
• Le déroulement de la bataille d’Austerlitz et sa chronologie (cartes à l’appui)
• Les raisons de la victoire de Napoléon
• Les répercussions de la bataille

Le mot de l’éditeur :
« Dans ce numéro de la collection « 50MINUTES | Grandes Batailles », Mélanie Mettra nous plonge au cœur de ce conflit passionnant des guerres napoléoniennes. En bon tacticien, Napoléon met au point une stratégie visant à duper ses adversaires et à les attirer là où il le désire. La bataille des trois empereurs s’annonce éclatante ! »
Stéphanie Dagrain

À PROPOS DE LA SÉRIE 50MINUTES | Grandes Batailles
La série « Grandes Batailles » de la collection « 50MINUTES » aborde plus de cinquante conflits qui ont bouleversé notre histoire. Chaque livre a été pensé pour les lecteurs curieux qui veulent tout savoir sur une bataille, tout en allant à l’essentiel, et ce en moins d’une heure. Nos auteurs combinent les faits, les analyses et les nouvelles perspectives pour rendre accessibles des siècles d’histoire.

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Seitenzahl: 43

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La bataille d’Austerlitz

Introduction

Depuis le mois d’avril 1792 et la déclaration de guerre à l’Autriche, la France est en conflit permanent contre l’Europe pendant plus de 20 ans. L’Autriche et la Prusse sont les premières à former une coalition contre la France, peu après la déclaration de guerre de celle-ci, en mai 1792. Face aux provocations impérialistes de Napoléon Ier, deux autres coalitions succèdent à la première. La troisième regroupe l’Autriche, la Prusse, la Suède, la Grande-Bretagne et la Russie à la fin de l’été 1805.

Renonçant à envahir l’Angleterre, la Grande Armée fait route vers l’Europe de l’Est. Après avoir défait le général autrichien Karl Mack (1752-1828) à Ulm et occupé Vienne, les sept corps d’armée français avancent vers les troupes autrichiennes et russes qui ont effectué leur jonction près d’Olmütz à la fin du mois de novembre 1805.

Dans la nuit du 1er au 2 décembre 1805 se mettent en place sur la plaine d’Austerlitz les armées de l’empereur des Français, Napoléon Ier, de l’empereur du Saint Empire romain germanique, François II, et du tsar de Russie, Alexandre Ier, ce qui vaut à la bataille le nom de « bataille des trois empereurs ». Au matin du 2 décembre, jour anniversaire du sacre de Napoléon Ier, la brume n’a pas encore laissé place au soleil sur la plaine d’Austerlitz lorsque débute le combat.

Données-clés

Quand ? Le 2 décembre 1805Où ? À Austerlitz (entre Slavov et Brno, République tchèque)Contexte ? Les guerres napoléoniennes et la troisième coalition européenneBelligérants ? La France contre la troisième coalition, formée principalement par la Russie, l’Autriche (le Saint Empire romain germanique) et l’AngleterreActeurs principaux ?Napoléon Ier, empereur des Français (1769-1821)Alexandre Ier, tsar de Russie (1777-1825)Mikhaïl Koutouzov, maréchal russe (1745-1813)François II, empereur du Saint Empire romain germanique (1768-1835)Issue ? Victoire françaiseVictimes ?Camp français : entre 1 300 et 1 500 morts et près de 7 000 blessésCamp austro-russe : environ 2 600 morts et plus de 11 000 prisonniers

Contexte politique et social

Une Europe coalisée

La menace que fait peser la Révolution française (1789) sur la monarchie soulève rapidement l’inquiétude des cours européennes, celle d’Autriche tout particulièrement – Marie-Antoinette (reine de France, 1755-1793) étant une princesse autrichienne, sœur de l’empereur Léopold II (1747-1792) puis tante de l’empereur François II.

Dans le but de protéger la Révolution et de la porter aux peuples étrangers opprimés, l’Assemblée législative de France déclare, en avril 1792, la guerre à l’Autriche et à la Prusse. Un mois plus tard, les deux États menacés décident de s’allier et sont rapidement rejoints par les Provinces-Unies (la Hollande), l’Angleterre, l’Espagne, le Portugal, la Sardaigne, le royaume des Deux-Siciles et les États pontificaux. Mais les victoires françaises, qui permettent aux troupes de la République d’envahir les Pays-Bas autrichiens (territoires de la Belgique actuelle) et les Provinces-Unies, mettent un terme à cette première alliance. La Prusse s’en retire la première (traité de Bâle, 5 avril 1795), suivie par les Provinces-Unies (traité de La Haye, 16 mai 1795) et par l’Espagne (traité de Bâle, 22 juillet 1795). Restée en lice, l’Autriche essuie les revers de la campagne d’Italie menée par le général Napoléon Bonaparte et signe le traité de Campoformio (18 octobre 1797). La France repousse ses frontières en Belgique, au-delà du Rhin, et installe des Républiques sœurs en Italie.

L’Angleterre prépare quant à elle une nouvelle alliance. En effet, elle craint tout particulièrement la contagion révolutionnaire au sein de son importante population ouvrière, que le gouvernement de William Pitt (Premier ministre britannique, 1759-1806) réprime d’ailleurs sévèrement. Dès septembre 1798, elle s’allie à la puissante Russie, rapidement rejointes par l’Autriche et l’Empire ottoman. Cette deuxième coalition commence sous de meilleurs auspices que la première et parvient à reprendre possession des territoires français en Italie. Mais ses espoirs sont vite déçus, notamment avec le retour de Napoléon Bonaparte de la campagne d’Égypte. Après avoir franchi le col du Grand-Saint-Bernard avec ses troupes lors d’un épisode devenu célèbre (mai 1800), le général français reconquiert l’Italie. L’Autriche signe sa capitulation avec le traité de Lunéville (9 février 1801), la Russie se retire également par le traité de Paris (8 octobre 1801) et l’Angleterre, affaiblie, signe le traité d’Amiens le 25 mars 1802.

Mais cette paix fragile est rompue à peine un an plus tard par un Napoléon Ier qui poursuit ses visées expansionnistes et une Angleterre peu encline à la respecter. William Pitt, après un premier mandat déjà marqué par son hostilité envers la France, est revenu au pouvoir en 1804 et ne tarde pas à relancer l’idée d’une alliance européenne contre l’empereur des Français. En effet, si l’Angleterre mène des campagnes décisives sur mer et s’empare de nombreuses colonies françaises, elle est moins efficace sur le continent et a besoin d’alliés continentaux pour protéger son territoire, tant convoité par Napoléon Ier. Aussi est organisée à la fin du printemps 1805 une troisième coalition, réunissant l’Angleterre, la Russie, l’Autriche, tout comme Naples, et la Suède. Durant l’été 1805, la Grande Armée de Napoléon Ier est stationnée près de Boulogne-sur-Mer, prête à conquérir le territoire britannique.

La Grande Armée