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Vous souhaitez activer votre Kundalini ? Ce livre est pour vous !
Découvrez pourquoi vous n’avez pas à l’activer ni à l’éveiller puisqu’elle est déjà active en vous à travers l’énergie de Vie qui vous anime.
Kundalini Maa est déjà présente au coeur même de vos potentialités sous forme de vitalité et d’intelligence créatrice. Elle est ce qui porte et soutien le déploiement de la Vie partout.
Dans un partage vivant et authentique issu de l’expérience et non de la transmission d’une voie ou d’une approche spirituelle particulière, cet ouvrage vous guidera de multiples façons vers l’attention et la présence que vous pouvez porter à l’égard de vous-même afin de développer la Conscientisation de cette Présence en vous. Ainsi vous pourrez en faire une réalité vivante qui vous alignera à une expression plus juste et authentique du très bel être que vous êtes.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Diane Gagné a œuvré comme avocate pendant 25 ans. En 2017, à la suite d’une série ’expériences qui l’ont conduite à la Conscientisation d’une réalité intérieure nouvelle, elle a été propulsée vers le retour à ce qui a toujours été et est éternellement présent en chacun de nous. Aujourd’hui elle se nomme
Amrit et partage sur la possibilité de vivre au quotidien une spiritualité vivante et incarnée.
Le message qu’elle porte est simple : Vous êtes l’immensité d’un océan rempli de Paix, de Joie et d’Amour et non pas les mouvements et les vagues qui l’animent. Peu importe que la mer soit calme ou agitée, vous êtes cette Réalité Infinie qui peut tout embrasser de la Vie.
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Seitenzahl: 214
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Embrasser le Serpent
Autopsie d’un éveil de Kundalini
Par
Amrit
Créations Maitrī
diane-gagne.ca
Embrasser le Serpent Créations Maitrī, 2024
Illustrations, photos Créations Maitrī, 2024
Tous droits réservés
ISBN version papier : 978-2-9822336-0-7
ISBN version Epub : 978-2-9822336-2-1
ISBN version Kindle : 978-2-9822336-3-8
ISBN version PDF : 978-2-9822336-1-4
Dépôt légal :
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2024
Bibliothèque et Archives du Canada, 2024
Collaboratrice : Couverture et infographie, Marilou Larouche.
Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sans l’autorisation de la maison d’édition.
À toutes les femmes de cette planète.
Cette ère et ce monde vous appartiennent. Ils sont ce que vous en faites.
Que votre Grâce, votre amour du vivant, votre puissance et votre résilience rayonnent à travers et bien au-delà de cette quête de savoir et cette course à l’information qui sont en train d’asphyxier toutes les qualités de cœur que chaque être humain porte pourtant en lui, indépendamment de son identité, son genre, son origine ou ses croyances.
Que tous les humains que vous rencontrerez voient à travers vos yeux la lumière de votre cœur. Afin qu’ils puissent à leur tour voir la leur et que tous ensemble, nous puissions réconcilier et pacifier nos différences respectives, afin d’en faire des forces qui se complémentent au lieu de s’opposer.
Avis au lecteur
Les propos et le contenu exprimés dans le présent ouvrage sont issus d’une expérience vécue. Ils représentent donc une compréhension particulière à un moment précis. Le moment où l’ouvrage a été écrit. Ils ne sauraient en aucun temps représenter une vérité universelle et figée, applicable également à tous/toutes et chacun/e. De même, ce qui pourrait être perçu et compris comme des conseils, avertissements, suggestions ou recommandations, ne constituent en rien des méthodes à suivre ou des modes d’emploi à mettre en application sans aucun discernement ou écoute de votre réalité intérieure et votre ressenti.
Si des inquiétudes sont présentes quant à votre état de santé physique et/ou psychologique, le contenu de cet ouvrage ne représente pas une réponse alternative qui soit là pour contredire ce que des professionnels de la santé pourraient vous avoir dit par le passé ou vous rassurer quant à un état ou une situation qui nécessiterait peut-être une investigation auprès desdits professionnels.
Votre discernement demeure de mise et le respect de votre intégrité corporelle et psychique la ligne directrice qui devrait vous guider à chaque instant.
En 2015, j’ai commencé à vivre des manifestations épisodiques de Kundalini1. À l’époque, je ne savais pas ce qu’était la K*2.Je n’avais aucune expérience en spiritualité, pas plus que d’antécédents pertinents sur le sujet, que ce soit une pratique assidue du yoga ou autre. Je ne connaissais même pas l’existence de ce mot!
J’ai découvert le terme après quelques lectures rudimentaires sur le web pour essayer de comprendre le phénomène très étrange que je vivais lorsque je me mettais au lit le soir. Ces recherches plus que sommaires m’ont conduite à consulter une professionnelle de la méditation. La conclusion première fût qu’il était impossible qu’il puisse s’agir de la K*. Mais comme les recommandations faites pour mettre fin au phénomène ne fonctionnaient pas, après quelques mois de mise en pratique, j’ai finalement décidé d’étouffer ces manifestations en me bourrant d’encore plus d’une médication que je prenais déjà en bonne quantité à l’époque.
Un an plus tard, j’effectuais une tentative de suicide.
De cet acte manqué ont découlé une tonne de questionnements existentiels. En 2017, après quelques mois d’une pratique méditative en solitaire, j’ai vécu un éveil spontané et non sollicité de K*. En moins de 72 heures, je me suis retrouvée dans un retournement de conscience complet ainsi que dans l’émergence d’une réalité intérieure totalement différente.
Plusieurs années d’épuration et de libérations émotionnelles ont suivi. J’ai dû m’y soumettre à temps plein, du moins durant presque l’entièreté des trois premières années. Ce processus se vivait de façon continue, de façonconcomitante également à des états de Conscience altérés qui pouvaient me tomber dessus à tout moment, d’une façon que je ne contrôlais pas non plus. Ces états m’emportaient dans des expériences non-duelles absolument indescriptibles que certains nomment « extases mystiques3 ».
Le cheminement s’est donc vécu avec un grand mysticisme, une importante dévotion qui furent reliés à un sentiment d’Amour croissant qui m’invitait à me donner à Dieu. Ce qui me dépassait et m’effrayait totalement au départ, parce que je sentais dans tout mon être que c’était ce que je devais faire. Lentement, cette Réalité que je nommais Dieu, a évolué en regard de ce que j’en comprenais (compréhension qui se basait sur ce qui en traditionnellement véhiculé), vers la Reconnaissance de quelque chose qui a toujours été Présent. Cette Réalité évoluait au départ dans une sorte d’arrière-plan qui a finalement pris toute la place, jusqu’à se reconnaître comme Ce qui Est.
Tout Ce qui Est.
Dans cet espace, il n’y a plus réellement de sentiment d’individualité, bien que « je » ne sois pas disparue pour autant! Il y a simplement une Vie pleine et complète d’elle-même.
Dès le début, un appel très puissant à partager a pris place. Encore là, ce fut difficile à assumer vu l’étrangeté de l’expérience qui était alors à se vivre. Mais, chemin faisant, des initiatives spontanées se sont prises auprès de gens qui venaient à moi pour me partager leur Vie. Réalisant à chaque fois que mon partage se trouvait à être l’écho des questionnements que ces gens portaient en eux, je suis devenue plus encline à m’ouvrir sur ce que je vivais.
J’ai alors commencé à partager par écrit sur un site web qui s’est créé, abandonné et recommencé à quelques reprises, sous différentes couleurs et appellations. La démarche était timide et fluctuante dans sa forme et a pris un certain temps à se préciser.
Les initiatives et le temps passant, les gens qui venaient vers moi se sont faits plus nombreux et la nature, ainsi que la façon de partager, ont commencé à devenir plus claires. Renonçant à une courte période d’enseignement du yoga, je me suis vue me diriger vers l’accompagnement spirituel en individuel, les soins énergétiques ainsi que des évènements ponctuels de partage et d’enseignement spirituel avec de petits groupes. Après un certain temps, les soins énergétiques et les accompagnements ont perdu de leur pertinence et seul est demeuré cet élan d’offrir des partages et sessions de questions/réponses pour des groupes.
Au départ, j’ai cru que cet éveil m’emportait vers une retraite anticipée. L’intensité de ce qui se vivait m’a forcée à revoir mes priorités et abandonner ma carrière. Mais avec le temps, je n’ai pu que constater que j’ai été entraînée vers une façon de vivre qui non seulement a retrouvé une fraîcheur, une légèreté et une spontanéité qui s’étaient totalement oubliées au fil des années, mais a aussi induit une réalité complètement différente.
La paix intérieure et le silence mental y ont finalement pris toute la place. Un amour sans objet s’est également ajouté à cet état, amour que j’ai vu grandir d’une façon exponentielle et insoupçonnée.
Aujourd’hui, je ne vois pas les « activités » que je fais comme une occupation ou un travail. Je m’offre, tout simplement. Que ce soit l’expérience de Vie, la compréhension quant à l’expérience traversée au cours des dernières années, ou ce qui demande à s’exprimer dans l’instant. Ayant toujours été d’une nature généreuse, je m’offre maintenant avec une expressivité nouvelle, beaucoup plus libre mais également dénuée de toute volonté à vouloir convaincre qui que ce soit de quoi que ce soit.
À ceux qui viennent à ma rencontre, je demeure ce que j’ai toujours été, c’est-à-dire entière. Mes activités sont très modestes, mais comme elles se vivent enfin à mon rythme, avec beaucoup de joie et de fluidité, cela me convient parfaitement. Aimer est une source de joie sans cesse renouvelée. Plus le temps passe, plus je me désengage des aspects financiers qui venaient avec les services que j’offrais au départ. Je constate que lorsque les gens viennent pour des questions, l’élan au partage se met en place de lui-même, qu’ils me paient ou non.
Ce qui fait que rendu à un certain point, j’ai également abandonné tout effort pour « me faire connaître », hormis le fait de continuer à écrire presque quotidiennement sur les réseaux sociaux et y faire ponctuellement des vidéos. Activités qui se font beaucoup plus pour canaliser une inspiration qui me sort un peu par les oreilles, plutôt que pour m’y faire voir à proprement parlé. Après un temps à avoir joué et participé au jeu des « like », des « amis Facebook » et de l’idée d’une « communauté spirituelle » à s’y construire, j’ai un jour vu le côté pernicieux de ce jeu ainsi que les comportements propres aux groupes que cela continue d’entretenir.
Bien que j’y sois encore présente, je me contente maintenant d’interagir seulement avec ceux et celles qui m’interpellent ou me questionnent directement. M’amenant maintenant de très belles surprises et des rencontres inattendues qui me font réaliser à quel point nous ne pouvons jamais réellement mesurer l’impact de nos actions lorsque nous nous limitons à leurs retombées immédiates et superficielles.
Bref, graduellement l’action s’épure et s’aligne. Je me limite maintenant à offrir un espace de partage qui naturellement est déjà présent et ouvert. La Vie organise ensuite le reste.
L’intégration et l’approfondissement de cet état m’ont fait réaliser que recevoir une rétribution n’apporte rien de plus à la joie que j’ai de transmettre et partager. Donc, sans pouvoir offrir une complète gratuité, j’essaie maintenant de seulement atteindre le seuil de rentabilité qui fasse en sorte que je n’aie pas à puiser dans mes économies de retraite pour m’offrir. La situation me convient parfaitement ainsi. J’ai eu la chance d’avoir une carrière bien remplie par le passé et de jouir maintenant d’une belle autonomie.
J’ai aussi constaté durant toutes ces années à quel point la K* demeure un sujet controversé, truffé de mythes et de désinformation. Entre la sagesse ou l’ésotérisme oriental et tout ce que la spiritualité moderne véhicule sur le sujet, il devient très difficile de s’y retrouver. Bien que la K* soit une manifestation qui demande à être intégrée, c’est un thème qui m’est régulièrement ramené sur le tapis. Toutes sortes de questions me sont posées, qui me font voir chaque fois à quel point il y a encore beaucoup de désinformation qui circule sur le sujet.
Pendant un temps, j’ai voulu m’éloigner du sujet. J’étais lasse que les gens résument l’expérience qui s’est vécue de mon côté « qu’à cela ». J’ai essayé de partager, dans plusieurs moutures d’un manuscrit, les conséquences et retombées que cette expérience a eues dans ma Vie, sans que ce projet ne réussisse à aboutir. J’ai rencontré une réactivité de la part du marché de l’édition de livres qui traitent de spiritualité qui m’a littéralement jetée sur le cul! Me faisant voir assez rapidement que le sujet de l’éveil demeurait d’un intérêt purement intellectuel et/ou financier pour plusieurs, j’ai rencontré dans cette démarche d’édition, la première de nombreuses autres désillusions qui auraient facilement pu venir à bout d’une candeur et d’une fraîcheur qui étaient à renaître.
Naturellement, en étant à mes premières tentatives de faire publier un ouvrage, je m’attendais à des refus, vu mon inexpérience comme auteure. Mais je ne m’attendais pas à l’angle très personnel qu’ont pris les remarques au soutien de certains de ces refus.
Des commentaires dénués d’objectivité reposant sur des préférences personnelles qui n’avaient rien à voir avec la ligne éditrice établie sur les sites de ces maisons d’édition. N’apportant rien de constructif à une réponse déjà négative, ils se sont même révélés être souvent des tentatives de m’orienter en fonction de critères qui ne respectaient absolument pas ce qui était propre à ma façon de vivre les choses et de vouloir les exprimer.
Lorsque nous abordons ce vaste thème qu’est la spiritualité, un domaine où en principes nous cherchons à aborder les choses avec plus d’authenticité ainsi que plus d’ouverture, il vient un temps où de façon naturelle s’installe un pas de recul et une observation plus fine des motivations qui se cachent réellement derrière les propos et les agissements des gens avec qui vous entrez en relation dans ce milieu. Surtout lorsque ceux-ci gagnent leur vie à partir d’activités qui sont similaires à ce que vous offrez.
Ce qui est une bonne chose puisque cela vous amènera à un examen non seulement plus pointu mais aussi nécessaire de vos propres motivations à vouloir partager. Cela dit, je me suis inclinée devant le fait que le temps ne semblait pas venu pour moi d’être publiée, j’ai pris les commentaires qui pouvaient me permettre d’améliorer concrètement ma façon d’écrire, fait fi du reste et trouvé d’autres façons de partager.
Aujourd’hui je suis reconnaissante d’avoir reçu de telles remarques. Elles m’ont fait réaliser à quel point nous écrivons d’abord et avant tout pour nous et non pour faire plaisir aux autres, tenter de percer un marché ou se faire voir par le plus grand nombre. Écrire apporte une plus grande clarté en soi. Clarté que l’on peut ensuite avoir l’élan d’offrir à autrui. Or, ce mouvement qui nous porte vers l’autre, qui fait que nous nous intéressons à l’autre et avons le goût de partager, est un mouvement qui doit partir du cœur. Non du mental et encore moins du porte-monnaie. Lorsque les peurs sont là à dormir tout en bas et à remonter de façon insidieuse pour nourrir le mental et l’intellect, il est rare que les motivations soient purement altruistes.
Alors que lorsque les choses sont abordées à partir du cœur, nos actions deviennent non seulement plus créatives et vivantes, mais aussi nettement plus impersonnelles. Sans pour autant être dénuées d’intelligence et de bons sens. Le livre devient à ce moment quelque chose qui a son existence propre et ne nous appartient plus. C’est une sorte d’instantané, une fenêtre qui s’ouvre sur un moment qui déjà n’est plus, mais qui peut inspirer ou nourrir le vécu d’une autre fenêtre; soit celle du lecteur qui le temps d’un moment s’ouvre aux propos qui y est contenu.
Ces refus et obstacles ont été de très bonnes choses finalement, qui ont fait en sorte que je me retrouve à partager plus largement par écrit, en vidéos ainsi que ponctuellement dans des revues et sites qui traitent de spiritualité, autant du côté francophone qu’anglophone.
Mais peu importe ce qui s’est passé et ce que cela a pu me faire rencontrer chez l’autre ou en moi, il y a une chose est toujours demeurée bien vivante et ne m’a jamais quitté : C’est l’élan de partager.
Maintenant, avant de conclure avec ce que vous risquez de trouver dans cet ouvrage, il m’apparaît important d’apporter quelques précisions quant à celui-ci ainsi que traiter de l’angle avec lequel je vous invite à aborder le propos qui y est contenu.
Je ne détiens aucun diplôme en sciences du comportement. Je proviens du domaine légal où j’ai surtout œuvré comme criminaliste en poursuite. Bien que je possède plusieurs certifications en enseignement de différents types de yoga, je n’ai pas enseigné cette discipline sur une très longue période de temps. Les formations se sont suivies essentiellement pour me permettre d’intégrer l’expérience qui prenait alors place dans ma Vie et me faire réaliser qu’en ce qui concerne les approches philosophiques et spirituelles, quelque chose est là, qui connaît déjà tout cela.
Donc, qu’on parle de yoga, d’advaita ou de christianisme (qui sont les 3 principales approches à travers lesquelles j’ai cheminé), tout est toujours vu d’une perspective qui embrasse tout cela, sans pour autant se définir par quoi que ce soit qui serait propre à une démarche plutôt qu’une autre.
Qu’on parle de n’importe quelle approche ou discipline de nature philosophique et/ou spirituelle, c’est à travers la Vie que celles-ci s’actualisent et se mettent en pratique. Pas seulement sur un tapis de yoga, dans une église, un ashram ou n’importe quel autre lieu précis et/ou particulier.
La spiritualité est vivante parce qu’elle se déploie à travers l’ensemble de la Vie. C’est quelque chose qui part du cœur. Elle peut difficilement se limiter à quelques weekends par année dans des retraites, à des bouquins qu’on lit ou des vidéos qu’on regarde.
C’est être touché par la Vie à chaque instant, en voir toute sa beauté et son caractère sacré. C’est ressentir pleinement dans la rencontre du vivant, peu importe la forme ou la couleur que celui-ci prend, tout ce qui y brille et y pulse continuellement.
C’est pourquoi le livre que vous avez entre les mains n’est pas là pour vous enseigner ou vous apprendre quelque chose. En fait, c’est une invitation qui vous est lancée dès maintenant à désapprendre. À vous ouvrir à de nouvelles façons de voir les choses, à sortir des sentiers battus, mais aussi à toujours vous laisser porter par la Vie, plutôt que de vous accrocher ou de repousser les situations et/ou les gens qui y passent.
Tout passe… y compris les mots que vous êtes à lire en ce moment.
L’angle qui sera apporté dans cet ouvrage ne procèdera donc pas de la psychologie, pas plus que du yoga ou de l’ésotérisme oriental entourant tout ce qui concerne la K*. Bien sûr, certains de ces aspects seront évoqués au passage et de nombreux termes en regard des traditions orientales traitant de K* seront évoqués.
Ce qui demande à se partager relève d’une vision globale quant à l’expérience qui s’est vécue et non pas de la transmission d’enseignements déjà existants sur le sujet. Lorsqu’il est question de K*, les extrêmes sont rapidement touchés. Extrêmes où les uns nient ou démonisent le phénomène et les autres le rendent surréaliste ou même parfois miraculeux.
La K* est un phénomène entièrement naturel dans le cheminement en conscience de l’être humain. Il est vrai qu’il s’agit d’une réalité qui se fait plus présente depuis quelques décennies. Plusieurs vous diront qu’il reste encore beaucoup à comprendre sur le sujet. À mon sens, ce n’est pas une manifestation qui est tant à comprendre qu’à vivre pleinement dans un complet abandon. Parce que la compréhension EST et que celle-ci vient naturellement, après l’intégration de l’expérience.
Sans avoir la prétention de pouvoir répondre à toutes les interrogations ou satisfaire votre curiosité, je considère que le présent ouvrage pourra quand même apporter un certain éclairage. La qualité et la texture de celui-ci se révèleront de la meilleure façon qui soit pour vous.
Aussi, je ne crois pas qu’il soit utile d’en dire plus sur la finalité de l’ouvrage en tant que tel. Lisez-le dans l’ordre ou dans le désordre, complètement ou seulement en partie, bref, laissez-vous porter dans sa lecture comme je me suis laissée porter dans son écriture.
Cet ouvrage ne vise pas à « me raconter » d’avantage que ce qui vient d’être fait en introduction. Cela a déjà été fait sur les réseaux sociaux. Si c’est cet aspect qui vous passionne, vous n’avez qu’à vous référer à ce qui y a été téléversé. Si certains passages ou portions de ma Vie sont utiles pour illustrer un point ou supporter une explication, ils vous seront relatés, mais sans plus de détails quant au reste.
Nos histoires sont riches et instructives, mais comme elles ont aussi un caractère illusoire, je ne souhaite pas mettre l’emphase outre mesure sur la mienne. Cela alourdirait inutilement le texte.
Quant aux autres recommandations utiles avant de commencer, ce seront celles-ci :
Avoir le moins d’attentes possible.
Simplement le lire avec un cœur et un esprit ouvert, en ne vous attachant pas trop à la forme, la structure ou aux mots choisis.
Ce serait la meilleure façon de débuter, non?
Vous offrir une belle grosse définition bien juteuse de tout ce que l’Orient nous en a dit et de tout ce que la spiritualité moderne ainsi que certaines branches des sciences du comportement véhiculent sur le sujet.
Je n’ai aucune envie d’aller là. De toute façon, je vous ai fourni dès la première page un lien qui vous donnera un aperçu de la zone très floue vers laquelle nous nous dirigeons. À ce sujet, j’aimerais également ajouter que les références qui vous sont données en bas de page n’ont pas pour but d’étoffer l’ouvrage de références bibliographiques qui lui donnerait davantage de crédit ou plus de panache, au contraire!
Elles ont simplement pour but de vous donner un aperçu sommaire de termes qui proviennent de traditions et philosophies étrangères à notre culture occidentale pour la majorité. Si ces concepts vous touchent ou piquent votre curiosité, il vous appartient de vous diriger vers des ouvrages plus étoffés ou documentés que les bribes de définitions qui vous sont offertes simplement pour faciliter votre lecture.
J’en rajoute même : Je vous invite d’ores et déjà à ne pas vous attacher à ce que vous avez lu, ou pensez connaître au sujet de la K*. Toute la littérature sur le sujet, y compris le présent ouvrage, demeure une tentative de nommer l’innommable. De vouloir cerner le Mystère de la Vie, ou ce que d’autres appellent la Grâce. Ce qui appelle en nous à tourner notre regard vers Cela (qui est une autre façon de nommer l’innommable). Le Mystère ne peut être compris, parce qu’il n’a pas besoin de l’être.
Cela se sait, se connaît, s’explore et joue avec lui-même continuellement. Par conséquent, Cela ne demande qu’à se vivre. C’est en vivant pleinement la Vie qui nous est offerte que la compréhension vient d’elle-même.
Alors, bien que la recherche et la quête de connaissances soient un processus normal dans le développement de l’être humain, elles peuvent aussi devenir une entreprise sans fin qui finira par peser très lourd dans une psyché déjà sursaturée d’expériences et d’informations en tous genres.
Donc non, je ne vous donnerai pas de définition formelle de ce qu’est la K*, parce qu’il vous appartient de tirer vos propres conclusions à l’issue de la lecture de cet ouvrage.
Mais oui, vous constaterez sûrement au fil de votre lecture que le texte aborde le sujet d’une façon plutôt générale et impersonnelle. C’est simplement parce que la compréhension qui découle de l’expérience vécue a été intégrée et vient maintenant de cet espace.
Cela dit, rassurez-vous, elle part d’une expérience qui fut, du moins au départ, très personnelle et qui le demeurera toujours jusqu’à un certain point. Ainsi se veut la Vie : Dans l’expression d’une diversité qui se manifeste pour soutenir une infinité de potentialités.
Cela étant établi, je débuterai et consacrerai ce chapitre à vous dire ce qu’elle n’est pas. Ainsi, nous pourrons sortir des idées préconçues et des mythes afin d’entrer vraiment, par la suite, dans le vif du sujet.
En raison du fait que symboliquement, la K* est associée dans les représentations visuelles au serpent4, pour certains elle devient rapidement quelque chose de démoniaque, occulte ou ténébreux.
La spiritualité est remplie de symbolisme.
Qu’on parle de paganisme, de shamanisme, de religions ou d’approches qui mélangent philosophie et rituels, tout ce qui relève de « l’esprit5 » est rattaché à tout un univers local, truffé d’images et de symboles qui sont là pour représenter quelque chose aux dimensions plus profondes de notre être.
À tout ce qui relève du subconscient et de l’inconscient.
Ces aspects ont été révélés plus clairement au cours des derniers siècles par les pères fondateurs de la psychologie moderne que sont Freud et Jung. Ce dernier a particulièrement bien expliqué à quel point l’inconscient collectif de l’humanité est rempli de métaphores et d’archétypes qui nous « parlent » et ont la potentialité d’évoquer ou raviver en nous des souvenirs et émotions refoulés.
Avec ce que les religions hébraïques ont fait de la symbolique du serpent, il n’est pas étonnant de voir tout le mal et la perversion qui peuvent rapidement être associés à ce symbole.
Si on ajoute à cela les nombreux témoignages des difficultés qui peuvent être vécues lors d’un éveil spontané ou trop hâtif de la K* (y compris la petite portion de témoignage que j’ai moi-même livrée en introduction à cet ouvrage), il n’en faut pas plus pour apporter beaucoup d’eau au moulin de certaines histoires qui se racontent au sujet de cette manifestation.
Pourtant, si nous quittons l’Occident et ses traditions spirituelles, religieuses ou même culturelles et que nous allons ailleurs sur le globe, le serpent perd très rapidement son caractère démoniaque.
Dans de multiples cultures et traditions ancestrales, le serpent est associé à la transmutation et même la guérison. Il est un symbole d’adaptabilité, élément nécessaire à toute évolution, et le venin de certaines espèces de reptiles, lorsque dilué et administré dans de justes proportions, peut devenir un remède, une médecine.
Cette nuance est cruciale et il m’importait de la faire dès le début de cet ouvrage.
Parce que lorsqu’il est question de K*, et même de spiritualité en général, il faut voir que le symbolisme peut nous instruire, tout autant que nous limiter. Si nous ne savons pas voir à quel point nos croyances et influences culturelles, géographiques et même générationnelles sont déterminantes lorsqu’il est question de statuer sur ce qui est bien ou ce qui est mal, nous demeurons captifs du dogmatisme et même de l’obscurantisme.
Ces histoires et scénarios nous piègent en entretenant un mental qui demande à se taire ou du moins se pacifier, mais stimulent également un imaginaire qui adore se nourrir de croyances en tous genres.
Ce sont de belles boucles dans lesquelles nous pouvons passer toute notre Vie, l’esprit rempli d’aversions suscitant des peurs ou, au contraire, d’attraits qui perpétuent les illusions.