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Empreintes d'émotion Jean-Claude Genet Qu'est-ce qu'une vie sinon une mosaïque d'instants, de silences et de murmures ? Dans ce recueil, Jean-Claude Genet fait de la poésie la mémoire du coeur, le flambeau des souvenirs, des questions et des renaissances. Ici, filiation, amitié, amour, pertes et résilience s'entrelacent avec la nature et les tourments du monde. De la douceur d'un sourire d'enfant à la blessure du temps, du vacillement d'un "soir de déprime" à l'espoir retrouvé, chaque poème est une empreinte ; une trace laissée sur la page, mais avant tout dans l'âme du lecteur. L'auteur nous invite à contempler la beauté du quotidien, à braver la nuit pour découvrir nos propres lumières, à accueillir la fragilité comme une force, à transformer nos cicatrices en chemins inattendus. Ecriture tantôt limpide, tantôt ciselée, toujours sincère, traversée d'élans d'engagement, de tendresse et de défi : Empreintes d'émotion ouvre grand les bras aux lecteurs de tous horizons, leur offrant un kaléidoscope humain où chaque mot résonne à la fois singulièrement et universellement. Un recueil pour celles et ceux qui cherchent à retrouver l'essentiel, à croire encore au pouvoir des mots, à cueillir, au détour d'une rime, une parcelle d'éternité. Car si la vie est fugace, l'émotion, elle, sait inscrire des traces durables.
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Seitenzahl: 98
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Souvenirs Inachevés
Éloge à l'Écriture
Silentia
Voyage Intérieur
Les Grains de Bonheur
L’enfant sous les débris
Choc Psychotique
Méditation d'Octobre
Cri de la Terre
Découverte Initiatique
Le Grand-Père Joueur
Ode aux Rêves Retrouvés
Symphonie du Crépuscule
La Danse des Écureuils
L’Énigme du Temps
L'Accueillante Sérénité
Éloge du Pardon
Lumière de Tes Yeux
Majesté Sauvage des Everglades
Vieillesse Heureuse
Hommage à la Nuit
Au Bord des Chutes
Réflexions d'un Koala
L'Odyssée de la Goutte d'Eau
Les Flèches de Tes Yeux Noirs
Ode à la Lune et à l’Insomnie
Les Montagnes de la Vie
Les Reflets de la Méditation
Soir de Déprime
Éclat de Beauté
L’ennui Suspendu
Un Souhait de Jeunesse Retrouvée
La Victoire Suprême
La Pierre Philosophale
Renaissance de l'Espoir
Un petit fils surgit
Communion sous la pluie orageuse
Le Temps et la Peau
Amour, amitié
Bancs de Résistance
L’Éphémère Écho
Bonne nuit, mon amour
Eclats de nuit (Ermite)
« L’Éternel Préféré »
L’Obscur Plaidoyer
L'Ambition ou le Miroir Brisé
Soir d'été en fanfare
Le Gardien du Matin
Le labyrinthe de l’écho
L'Élégie du Pardon
Les Filets d’Éole
Les Roses des Lagunes
Les Sentiers de l’Âme
Lumière de Notre Voyage
Parce que la liberté n’a pas de prix
Ode à l'Amour en ce Jour de Saint-Valentin
Toi Mort dis-moi quel est ton but dans la vie
Un jour sur l'hippodrome
Faut-il mourir pour la liberté
Que le faible se réjouisse
L’étoile de mer
Sur les traces d’Hemingway en Floride
Liberté : Ode aux horizons sans chaînes
Le Kaléidoscope de la Vérité
Lourdes, Sanctuaire de Lumière
Le Manège des Souvenirs
Trente-sept printemps, une éternité d'amour
Sourires en contrebande
Au balcon des cimes
Éclats d'humanité
Échelle de Jacob
Un grain solitaire
La Plénitude Inaccessible
L’utopie
Premier souffle 11 juin 2025
Je me suis penché sur ton corps une dernière fois,
La vie a ses règles immuables et ses lois,
Il faut naitre et mourir, ce sont nos jalons.
Au milieu un court ou long chemin, selon.
Nous nous sommes finalement peu connus.
Je n’étais que ton fils que tu n’as jamais compris.
Parfois j’aurais voulu me refugier de ta vue
Lorsque ta colère cinglait en féroces cris.
Parfois j’aurais voulu me réfugier dans tes bras
Lorsque la crise d’adolescence me rendait las
Parfois j’aurais aimé recevoir un geste rassurant
Mais tu m’as ignoré, pris dans tes tourments.
Les souvenirs, comme des brumes matinales,
S'étiolent, se dissipent, emportant les maux.
Les silences pesants, lourds de ces mots
Jamais prononcés, se muent en murmures banals.
Ton absence me berce d'un étrange écho,
La maison résonne de tes pas éphémères.
Chaque recoin, chaque objet, chaque verre
Gardent l'empreinte d'un amour exilé trop tôt.
Je cherche dans le vide, l'espoir ténu,
Les instants volés, les rires évanouis.
Ton regard absent, tes gestes retenus,
Me laissent orphelin d'un père tant attendu.
Les jours défilent, les saisons s'écoulent,
Les regrets comme des feuilles mortes s'amoncellent.
Dans le crépuscule, les ombres se bousculent,
Me rappelant les rêves que le temps décime.
Aujourd'hui, face à ton corps silencieux,
Je contemple notre histoire inachevée,
Ces pages blanches que jamais nous n'avons tournées,
Ces chapitres de tendresse que nous aurions pu écrire.
Mais la vie, implacable, trace ses lignes,
Nous emporte, nous sépare, nous enchaîne.
Et c'est seul, dans cette chambre exsangue,
Que je dis adieu à nos souvenirs disséminés.
Le temps ne nous a pas laissé le temps,
Nos rencontres autant de rendez-vous absents
Nos horloges n’avaient pas le même fuseau horaire,
Et aujourd’hui les aiguilles sont passées sous terre.
Ô toi, l'écriture, douce amie fidèle,
Pourquoi j'aime écrire ? Un secret éthéré,
Ce que je ne sais dire, mes mots rebelles,
S'échappent de ma plume, en vers énamourés.
Mon éloquence souvent rencontre des obstacles,
Des non-dits se dressent, des silences oppressants,
Puise dans la veine des mots, gestes radicales,
Qui tuent les maux, soignent les peines, envoûtants.
Exprimer les non-dits, sous des cieux cléments,
Déclamer les sentiments, doux et brûlants,
Réprimer les haines, les pensées oppressantes,
L'écriture, refuge des cœurs éblouissants.
Lorsque je n’écris pas, mes mots sont colériques,
Ils tourbillonnent, se heurtent, deviennent erratiques.
Mais lorsque tu m'habites, douce écriture, amie,
Je caresse la plume, la douceur envahit ma vie.
Tu es ma confidence, ma confidente sublime,
À tes lignes vierges, je confie mon âme,
La maîtresse de mes nuits, en lueurs infimes,
Au pied de ta page, je me dépose sans trame.
Sous la lune complice, les étoiles chuchotent,
Les secrets des mots, leurs murmures intimes,
Les phrases s'envolent, s'emmêlent et s'annotent,
Dans l'univers de l'écrit, tout devient infini.
Parfois, mes peines se glissent entre les lignes,
Mes joies éclatent, mes rêves se dessinent,
Chaque lettre, chaque phrase, une part de moi,
Ton encre, ma voix, ta page, ma voie.
Dans le silence des nuits, où l'ombre s'étire,
Je trouve en toi, l'écriture, mon exutoire,
Un monde à moi, où tout peut s'écrire,
Un espace de liberté, de lumière et de gloire.
Ô toi, l'écriture, ma fidèle alliée,
Ma plume court, libre, sur tes pages étoilées,
Tu es ma force, ma paix, mon envolée,
Le miroir de mon cœur, ma vérité révélée.
Regarde au creux de mes yeux, miroir sans tain,
Y vois-tu l'océan où nagent mes songes ?
Ces vagues silencieuses, ces lueurs d’or lointain,
Est-ce mon âme offerte, au-delà des mensonges ?
Sauras-tu, sans mot dire, sans boussole ni phare,
Plonger dans ces abysses où tout s’éclaire et tremble ?
Y lire, non l’écorce, mais la sève si rare,
Le secret qui palpite, ce feu qui me rassemble ?
Prends ma main, simplement. Sa paume est un rivage.
Sens-tu, sous la peau fine, le sang battre sa danse ?
Ce pouls sourd et rebelle, ce morse sauvage,
Est-il pour toi le chant de notre connivence ?
Sauras-tu, sans effroi, traverser cette étreinte,
Entendre dans mes doigts tout l’amour qui s’y cache ?
Ce frisson qui circule, cette invisible empreinte,
L’écho de mon essence que nul vent ne détache ?
Embrasse-moi, enfin. Que nos souffles se mêlent.
Laisse tes lèvres douces déchiffrer l’indicible.
Sauras-tu, dans ce sel, absorber les étincelles,
Tout ce que mon esprit, pour toi seul, rend visible ?
Les mondes inouïs, les soleils en graine,
Les mots jamais tracés, les vertiges sans nom,
Les archipels secrets où mon être se promène…
Sauras-tu tout saisir dans ce muet pardon ?
Car je suis un palimpseste aux pages infinies,
Un volcan endormi sous la neige des jours.
Prends mes yeux, prends ma main, prends mes lèvres bénies :
Mon âme est un royaume qui n’attend que ton amour.
Pour lire, sans effort, son éternité nue.
Les yeux se ferment, se coupant du monde extérieur,
Explorant l'intériorité, un voyage intérieur,
Dans le noir complet, l'âme se libère,
Les pensées vagabondent, sans contrainte ni barrière.
Méandres des pensées, labyrinthes de l'esprit,
Les doutes surgissent, les regrets s'ouvrent, sans bruit,
Les remords chuchotent, échos d'erreurs passées,
Les fiertés scintillent, joyaux bien cachés.
Le fil des angoisses lentement se tisse,
Chaque peur, chaque cri, chaque vice,
Trouve sa place, s'explique, se dévoile,
Le cours de sa vie s'éclaire, le cœur exhale.
Au fond des entrailles, les ténèbres s'éclaircissent,
Les ombres se dissipent, les vérités surgissent,
Quoi de mieux que de se connaître, s'accepter,
Avant de réouvrir les yeux, apaisé, transformé.
Chaque battement de cœur, une symphonie intime,
Les douleurs d'hier s'effacent, le cœur sublime,
Le passé se réconcilie, les conflits s'apaisent,
Une douce lumière naît, une paix se complaît.
Les souvenirs défilent, mosaïque de la vie,
Les visages aimés, les rires, les cris,
Les erreurs commises, les leçons apprises,
Tout trouve un sens, une harmonie en frise.
Le souffle de la sérénité envahit l'esprit,
Les remous se calment, les tempêtes fuient,
Les vagues de la conscience, doucement apaisées,
Déposent les trésors cachés, longtemps ignorés.
La quête intérieure, une odyssée d'éveil,
Révèle les trésors, dissipe le sommeil,
Chaque instant médité, chaque pensée, une clé,
Pour mieux se comprendre, pour s'élever.
Les yeux se ferment, le monde extérieur s'efface,
Les luttes s'évanouissent, les combats trépassent,
L'âme navigue, libre, sans peur, sans regret,
Vers la lumière de la vérité, de la clarté.
Le voyage intérieur touche à sa fin,
Les yeux s'ouvrent, la lumière revient,
Le monde apparaît sous un prisme nouveau,
Apaisé, presque joyeux, lumineux, beau.
Renaître de ses cendres, tel le phénix,
Retrouver la joie, dans ce monde mixte,
La vie se pare de couleurs éclatantes,
L'esprit s'envole, l'âme rayonnante.
Citation de Rainer Maria Rilke : « Le seulvoyage est celui de l’intérieur.
Dans un petit village, bordé de fleurs,
Antoine vivait, simple et sans heurts.
Le bonheur pour lui, n'était pas ailleurs,
Mais niché dans l'instant, le sourire en cœur.
Le matin, il écoutait les oiseaux chanter,
Les premiers rayons du soleil l’enveloppaient.
Les abeilles dansaient autour des fleurs,
Un ballet quotidien, empli de douceur.
Les enfants riaient dans les rues,
Leur joie cristalline, une mélodie connue.
Assis sur un banc, il observait, émerveillé,
Leurs jeux innocents, leur bonheur partagé.
Chaque dimanche, une table dressée,
Amis et voisins, tous réunis pour partager.
Histoires et rires résonnaient dans l'air,
Moments de convivialité, trésors ordinaires.
L'amitié, pour Antoine, un bien précieux,
Avec Jules, il partageait ses vœux.
Marchant dans les bois ou pêchant à la rivière,
Des instants simples, mais riches de lumière.
Un matin, il vit une abeille sur une fleur,
Symbole de beauté, de la vie, de la ferveur.
Ces petites merveilles, sources de bonheur,
Illuminaient son quotidien, chassaient la douleur.
Fermer les yeux, sentir la brise légère,
Respirer la paix, s'éloigner des chimères.
Les activités humaines balafraient les paysages,
Mais Antoine trouvait refuge, loin de ces outrages.
Le bonheur, Antoine l'apprenait chaque jour,
Dans les petites choses, les moments d'amour.
Voir, reconnaître, apprécier l'instant,
Lutter contre l’insatisfaction ambiante, c'était apaisant.
Dans le bruit des feuilles, le chant des oiseaux,
Dans les sourires des enfants, les échos.
La vie simple, riche de sens,
Chaque détail, une chance immense.
Antoine vieillissait, entouré d'amis,
Le cœur léger, l’âme repue et ravie.
Le bonheur est là, devant nous, généreux.
Dans les petites choses, il suffit d'ouvrir les yeux.
““Il n'y a qu'une route vers le bonheur, c'est de renoncer aux choses qui ne dépendent pas de notre volonté”.
Épictète, Manuel (Ieret IIesiècles de notre ère)
Est-ce que je me souviens
de l’enfant aux genoux écorchés,
celui qui jonglait avec le soleil
dans le stade poussiéreux des mercredis ?
— Un dieu en short, roi du bitume,
jusqu’à ce que les grandes ombres
lui jettent au visage
"tu n’es qu’un rêve trop lourd".
Est-ce que je me souviens
des graines piétinées avant l’aurore ?
Des archipels en germe
noyés dans le béton des non ?
Ce sac de pierres accroché au cou,
traîné comme un boulet
sur le chemin des autres…
sur le chemin de toi…
Je ne veux pas me souvenir.
Même si la nuit geint encore
sous les portes closes.
Ce qui compte —
c’est le point final que j’ai ciselé
dans le marbre des chutes.
Ce point dur, pur, têtu :
MON
SANG
DÉFI
coulé en lettres de feu
sur le mur des complexes.
La vie est à haïr ?
Peut-être.
Mais vois :
plus je descends
dans le gouffre des ans,
plus j’aime sa morsure.
Ce temps perdu —
il ne reviendra pas.
Même avec toi,
même à la vitesse du faucon,
même en buvant l’instant