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Aucune formalité n’est nécessaire. En revanche, certains États interdisent à leurs ressortissants de s’y rendre sans autorisation, depuis la guerre du Psah. Il s’agit notamment des pays producteurs de pétrole. Certaines agences de voyages proposent des tours organisés que nous considérons comme vendus à des prix prohibitifs. En effet, aussi bizarre que cela semble paraître, tous les voyageurs ne pourront pas accéder à tous les sites. Certains auront des expériences enrichissantes, sans aucun risque, que d’autres ne pourront pas avoir. Dans la pratique, il est conseillé de voyager par soi-même.
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Seitenzahl: 89
Veröffentlichungsjahr: 2014
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L’auteur
Du même auteur
Avant-propos
Guide du voyageur à Pekigniane
Bruno BENATTAR est né en 1951. Il poursuit ses études à Nancy. Fortement influencé par les mouvements sociaux de mai 1968, il milite activement dans la mouvance pacifiste et non violente, tout en pratiquant des arts martiaux.
Pendant trois années, il voyage et visite le monde. Il exerce les métiers de moniteur de voile et de plongée bouteille à l’étranger.
Puis, pendant près de trente ans, il travaille comme consultant en droit social. Il publie de nombreux articles et ouvrages spécialisés.
Aujourd’hui à la retraite, il se partage entre l’Italie et Nice. Ses activités ne l’empêchent pas de pratiquer des massages et arts martiaux, de continuer à plonger, à naviguer et à voyager.
***
Déjà parus
- Brandir la vague (éditions BOD).
Déjà parus dans la série « Les chroniques de Pekigniane » :
- Guide du voyageur à Pekigniane (éditions BOD).
- Cecily : l’Hermabun (éditions BOD).
À paraître dans la série « Les chroniques de Pekigniane » :
- Jézabel : La chute du Château-lumière (fin 2 015).
- Lynn Carter : Les carnets secrets (2 015).
- Bumberry : L’Archibun (2 015).
- Seth : Le Bobun (Sur l’état de divinité et le militantisme syndical) (2015-2016).
- Lilith : La Mabun (Les guerres du Psah) (2 016).
- Lidji : Celle qui a renoncé (2 017).
-
***
J’ai voulu écrire les chroniques de Pekigniane afin de balayer mes étonnements et mes frustrations.
Les premiers sont venus d’une rencontre avec un ethnologue qui travaille encore sur les cultures amérindiennes de l’arc Antilles. Il a écrit notamment un ouvrage sur les premiers contacts entre Christophe Colomb et les Indiens. Ces derniers voyaient dans les nouveaux arrivants des revenants du monde des morts. Le navigateur, lui, se croyait en Chine. La quantité de contresens faite a donné les résultats que l’on sait
Mon irritation est née pendant mes nombreux voyages. Comme tout le monde, afin de préparer mes périples, je me suis plongé dans des guides. Je pensais avoir des informations pertinentes sur les pays, la culture, etc. Et là, quelle déception ! Bien sûr, les lieux, les restaurants, les hôtels, le climat, etc., tout cela y était. Mais les auteurs n’analysent les pays que sous leurs prismes.
Enfin, ma frustration atteint son paroxysme quand je lis un roman de sciences fiction ou d’héroïque-fantaisie. Je suis souvent désappointé. Même si l’auteur décrit une société arachnide, il ne peut pas s’empêcher d’être profondément humain dans les comportements individuels et sociaux. De plus ils sont souvent prévisibles, politiquement corrects et trop moraux.
Je n’ai trouvé, de modes de pensées déroutants que dans la littérature japonaise. Là, j’ai lu de vrais ouvrages de science-fiction ou d’héroïc-fantaisy.
J’ai voulu écrire une épopée. J’ai commencé par élaborer un guide touristique d’un pays imaginaire. Celui-ci est volontairement truffé d’erreurs, de contresens, d’incompréhension et de jugement moral, comme tous les ouvrages du genre que j’ai lus.
J’ai écrit de petites nouvelles, pas nécessairement dans l’ordre chronologique. Dans cette « Chronique de Pekigniane », il n’y a presque pas d’hommes. J’ai choisi volontairement d’être politiquement incorrect, et amoral. J’ai voulu faire douter du bien et du mal, ainsi que de toutes les valeurs qui sous-tendent les rapports entre les hommes. Je ne sais pas si j’y arrive, mais c’est mon objectif.
En revanche, je vous promets que l’histoire ne finira pas bien.
***
Le seul moyen de se rendre à Pekigniane est de passer par les ambassades/consulats de Pekigniane afin d’utiliser les portails-distrant (voir ce mot). Le passage est gratuit. Attention, 2 % de la population sont réfractaires aux voyages distrant. Ils ne pourront jamais aller à Pekigniane.
Aucune formalité n’est nécessaire. En revanche, certains États interdisent à leurs ressortissants de s’y rendre sans autorisation, depuis la guerre du Psah (voir rubrique histoire). Il s’agit notamment des États- Unis, du Venezuela, de l’Arabie Saoudite, du Koweït, de l’Iran, de l’Irak de la Fédération de Russie, etc. Enfin bref tous les pays producteurs de pétrole.
Certaines agences de voyages proposent des tours organisés que nous considérons comme vendus à des prix prohibitifs.
En effet, aussi bizarre que cela semble paraître, tous les voyageurs ne pourront pas accéder à tous les sites. Certains auront des expériences enrichissantes, sans aucun risque, que d’autres ne pourront pas avoir.
Dans la pratique, il est conseillé de voyager par soi-même.
On ne possède que peu d’information sur le Château-lumière.
Adresses utiles
À Pekigniane-City (voir ce mot)
Il existe plusieurs ambassades/consulats à Pekigniane-City :
- États-Unis d'Amérique et du Canada,
- Amérique Latine,
- Union Européenne,
- Fédération de Russie,
- Le Vatican,
- Afrique,
- Pays Arabo-musulmans,
- Israël,
- Chine,
- Asie et,
- Tous les pays non représentés.
- Une représentation de l’ONU est en train de se mettre en place.
La totalité de ces représentations, ainsi que les résidences de leurs personnels, sont situées, à un kilomètre environ, à l’extérieur de la ville elle-même. On l’appelle aussi le quartier des délégations étrangères. Une tour-distrant (voir ce mot) se dresse au milieu de ce quartier.
Il existe une représentation de Pekigniane dans les pays qui en ont une chez les buns.
Une tour-distrant s’élève aussi à proximité du Château-lumière (voir ce mot) qui a sa représentation à Rome.
Aïcha
Servante de la reine du croissant (voir rubrique chevaliers-lumière). On prétend qu’elle serait devenue oyabun.
Andrieu Bernard
Sociologue, seul rescapé avec Lynn Carter (voir ce nom) de la deuxième expédition. Ses notes sur les Chevaliers-lumière (voir ce mot) ont été confisquées par le gouvernement français. Elles sont toujours classées « confidentiel/défense ».
Militant anticlérical, à son retour, il a été assassiné au cours d’une conférence donnée à Philadelphie par un intégriste chrétien. Au cours de son procès, celui-ci a déclaré qu’il fallait éradiquer tous les suppôts de Satan dont faisaient partie Andrieu, Carter et toute leur clique de Buns. Compte tenu de la situation politique (guerre du Psah), celui-ci n’a purgé que quelques mois de prison.
Anges
Les anges seraient des hommes ailés. Ils sonnaient la trompette durant les charges des Chevalierslumière (voir ce mot). Ce sont eux qui auraient qui auraient tué Proserpine, le dernier shobun, au moment du retour du Bobun (voir ces mots rubrique buns).
Ils ont tous été éliminés à la bataille de Djengheule-passe (voir ce mot). Carbonisés par les dragounes, dévorés par les banjees, piétinés par les griffons, noyés par les krakens quand ils n’ont pas été transpercés par les anhydrides-coloquintes (voir rubriques faune et flore).
Apprentie (voir éducation)
Nom donné au bun pendant son séjour dans une tour de guet (voir rubrique tour visages) sous la direction d’un mentor (voir ce mot).
Arbre des douleurs
Son existence est fortement contestée. Seule Lynn Carter (voir ce nom) en a mentionné l’existence. Selon elle, la personne placée sur l’arbre des douleurs subirait une torture atroce pouvant durer plusieurs semaines. Selon elle, la victime serait bâillonnée par le végétal qui simultanément l’écorcherait avec ses épines, la crucifierait et l’empalerait. Les souffrances nourriraient « Monsieur Drame » (voir ce nom).
L’arbre situé au fond de la nef du Châteaulumière aurait été abattu à sa chute.
Argent, banque, change
Il n’y a pas d’argent à Pekigniane sauf au Château-lumière (voir ce mot). Chez les buns (voir ce mot), on troque. Vous donnez ce que vous estimez ce que cela vaut. Vous payez avec n’importe quelle monnaie. Vous pouvez aussi ne rien payer du tout.
Selon Lynn Carter (voir ce nom), si on ne paye pas ou pas assez, on payera avec sa durée de vie. Comme si chaque bun échangeait des biens contre une partie de son existence. Cette hypothèse n’a jamais été vérifiée. Elle apparaît comme assez farfelue.
Au Château-lumière (voir ce mot), l’unité est le réal, composé de 100 sols. Un sol vaut environ un centième d’euro. Vous pouvez changer votre argent à la Prévôté ou chez n’importe quel commerçant.
Archange
Les Archanges étaient l’équivalent des nobles de haut rang au Château-lumière. Les sept Archanges étaient :
- Michel « qui est comme Dieu »,
- Gabriel, « la puissance de Dieu »,
- Raphaël, « le médecin de Dieu »,
- Uriel, « le feu de Dieu »,
- Jehudiel, « la louange de Dieu »,
- Sealtiel, « la prière de Dieu » et,
- Barachiel, « la bénédiction de Dieu »,
Ils ont tous été décapités à la bataille de Djengheule-passe (voir ce nom). De nombreux spectacles vivants (voir ce mot) célèbrent ce haut fait.
Art martiaux et art de la guerre
Il semblerait que la guerre et le combat soient le passe-temps favori des habitants de Pékigniane.
Que le touriste se rassure, la guerre n’affecte pas les Gadjins (voir ce mot).
Les Buns et les Chevalier-lumière (voir ces mots) ont mené une guerre d’extermination. Ils pratiquent donc des arts de combats divers et variés de façon quotidienne. Ceux-ci sont très élaborés, surtout chez les Buns. Ces exercices prennent la forme de spectacles de danse exécutés comme par un corps de ballet. Très impressionnant !
Chez les Chevalier-lumière, on peut parfois assister à leurs entraînements qui prennent la forme de tournois moyenâgeux.
Bar et restaurant
Certaines habitations traditionnelles et des arbres-mondes (voir ce mot) peuvent servir de bars et de tavernes. On les reconnaît aux lanternes rouges suspendues au-dessus de la porte d’entrée.
Les bars/habitations, des maisons traditionnelles, ressemblent aux bars japonais. Un étroit comptoir pour boire des boissons au psah (voir ce mot). On boit debout et on n’y sert rien à manger.
Les salles des arbres-monde (voir ce mot), transformées en restaurant, bar ou taverne sont plus sympas. On y mange, boit, discute sur des méridiennes à deux places, des petits tabourets ou tables sont placés à côté de ces espèces de canapés, somme toute, assez confortables. Le service est assuré par les ptiqueurs et les megars (voir la rubrique faune).
Attention, pendant les fêtes de la pleine lune (voir ce mot), ces établissements ne servent que des boissons et mets assaisonnés de psah (voir ce mot).
Au Château-lumière (voir ce mot), il existe de nombreuses hostelleries à des prix raisonnables.
Bitche ou bitch
Ce que les buns appellent la bitche c’est la plage et la mer. Attention, la mer est mortelle. Plus de 90 % des baigneurs, surtout les habitants du Château lumière (voir ce mot