Histoire des Cieux et de la Terre 4 E-Book

Patrick Thouvenin de Strinava

• Herausgeber: Books on Demand
• Kategorie: Religion und Spiritualität
• Sprache: Französisch

Seitenzahl: 197

Veröffentlichungsjahr: 2022

Beschreibung

"Histoire des Cieux et de la Terre", ou Voyage dans les passés et les futurs, est une série en quatre tomes écrite par Patrick Thouvenin de Strinava. Ce voyage dans sa "machine à voyager dans le Temps", qu'il réussira à réparer après 35 années d'efforts et d'étude, nous fera foncer dans un plongeon vertigineux vers les passés les plus lointains, puis retour vers les futurs les plus ahurissants, au long des Tomes un, deux et trois. Un voyage édifiant pour ceux qui n'ont pas "froid aux yeux" et donc qui aimeront le regard inhabituel et frais sur les vérités "établies". Le Tome quatre, ce Tome-ci, est différent, et ne concerne pas nécessairement les mêmes lecteurs. C'est plus un travail "de niche", d'Essais philosophiques et spirituels, d'Exégèse biblique, de Théologie chrétienne, d'Eschatologie. Néanmoins, pour ceux qui sont intéressés par ces sujets, ce Tome quatre complète très bien les trois premiers Tomes. Pour les autres, lecteurs instruits et très ouverts, je vous encourage à lire les trois premiers Tomes. L'Auteur espère que l'ensemble de cette série vous plaira, vous apportant d'étonnantes connaissances, une autre idée des temps présents jusque les futurs étonnants, stupéfiants, sidérants même. Mais je dois vous prévenir, ce ne sera pas sans risques : vous pourriez en revenir différent ! Ce vent risque de "décoiffer" !

Leseprobe

« Je suis un narcisse de Saron, Un lis des vallées.

- Comme un lis au milieu des épines, Telle est mon amie parmi les jeunes filles.

- Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, Tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. J'ai désiré m'asseoir à son ombre, Et son fruit est doux à mon palais. »

Cantique des cantiques (II, 1–3)

Dans la Collection “Conversations spirituelles”

Essais philosophiques et spirituels, Archéologie et Antiquité bibliques, Exégèse biblique, Théologie chrétienne, Eschatologie

Histoire des Cieux et de la Terre Table des chapitres

Premier Tome

I – Chronologie globale

II – Un Monde Spirituel

III – Première Création de l’Univers et de la Terre

IV – Re-Création de la Terre

V – Grands Principes

Deuxième Tome

VI – Le Règne de Satan

VII – Le Monde Antédiluvien

VIII – Le Monde Actuel

IX – Le Temps de la Fin

Troisième Tome

X – Le Millénium

XI – La Deuxième Résurrection & Le Jugement Dernier ; Le Dernier Grand Jour ; La Nouvelle Jérusalem

XII – Darwin ou Dieu ? il faut choisir !

XIII – Épilogue

Quatrième Tome (ce tome-ci)

XIV – Après-propos (voir table des matières pages suivantes)

Table des matières

Chapitre XIV – Après-propos

Luc XVI, 19–31 (L'homme riche et Lazare)

La Terre, la Nature, les Animaux, dans le Règne de Dieu

La Seconde mort

Le plus grand des Commandements

Le baptême chrétien

Qui est appelé ?

Peut-il exister des chrétiens indépendants ? Oui !

La relation avec Dieu — notre UN avec Dieu

Divorce et remariage

Les langues de la Bible

La Grâce et la Loi

Qui est... “mon prochain” ?

Lois temporaires, Lois perpétuelles : La Bible et le Temps

Celui qui persévérera jusqu'à la fin

Les épreuves de la foi

L’avenir de l’Homme

Vers la Lumière

Quelqu’un qui m’aime !

Quelqu’un qui m’attend ! — Attends-Moi !

L’ “Apocalypse”, jusqu’au Second Avènement de Jésus-Christ

Épilogue de l’Après-propos

“Le Château dans les Cieux”

Prodanova-Thouvenin de Strinava, Svétoslava

Chapitre XIV Après-propos

Table des matières Chapitre XIV Après-propos

Ce chapitre, quatorzième, épilogue ultime de ce grand ouvrage “Histoire des Cieux et de la Terre”, en trois Tomes initiaux, dont chaque chapitre traite d’un grand sujet global, selon un ordre chronologique, ce chapitre XIV donc traite plutôt de sujets divers, complémentaires, dont la compréhension enrichit le lecteur pour permettre une approche globale éclairée, lumineuse, accomplie, de l’ensemble de ce grand Plan divin, celui de la rencontre de Dieu avec les Hommes.

Ci-après, la table détaillée des sujets évoqués :

I – Luc XVI, 19–31 (L'homme riche et Lazare

)

II – La Terre, la Nature, les Animaux, dans le Règne de Dieu

III – La Seconde mort

IV – Le plus grand des Commandements

IV–1 – L’Amour de (pour) Dieu

IV–2 – Le plus grand des Commandements

IV–3 – Le premier des Commandements

IV–4 – Si vous m’aimez, gardez mes commandements

V – Le baptême chrétien

V–1 – Préparation au baptême

V–2 – Procédure du baptême

V–3 – Baptême & Imposition des mains

V–4 – Cas particuliers, cas extrêmes

V–4.1 – Baptême sans imposition des mains

V–4.2 – Baptême par immersion physiquement impossible

V–4.3 – Qui peut baptiser ?

V–4.4 – Les mystères de la foi

V–4.5 – Re-baptême pour cause de baptême non valable ou non réussi

VI – Qui est appelé ?

VII – Peut-il exister des chrétiens indépendants ? Oui !

VIII – La relation avec Dieu — notre UN avec Dieu

IX – Divorce et remariage

X – Les langues de la Bible

XI – La Grâce et la Loi

XII – Qui est... “mon prochain” ?

XIII – Lois temporaires, Lois perpétuelles : La Bible et le Temps

XIV – Celui qui persévérera jusqu'à la fin

XV – Les épreuves de la foi

XVI – L’avenir de l’Homme

XVII – Vers la Lumière

XVIII – Quelqu’un qui m’aime !

XIX – Quelqu’un qui m’attend ! — Attends-Moi !

XIX–1 – Quelqu’un qui m’aime…

XIX–2 – Quelqu’un qui m’attend…

XIX–3 – Attends-moi !

XIX–4 – Jésus-Christ ne nous dit-Il pas la même chose maintenant ?

XIX–5 – Versets, dans leur contexte

XX – L’ “Apocalypse”, jusqu’au Second Avènement de Jésus-Christ

XX–1 – Sept Sceaux

XX–2 – L’ouverture des Sceaux

XX–3 – Le Septième Sceau

XX–4 – La cinquième Trompette, ou le Premier Malheur

XX–5 – La sixième Trompette, ou le Deuxième Malheur

XX–6 – La septième Trompette, ou le Troisième Malheur

XX–7 – Commentaire

XX–8 – L’ “Apocalypse” prouve I Thessaloniciens IV, 15–17

XXI – Épilogue de l’Après-propos

Grigorova, Margretta

I – LUC XVI [16], 19–31 (L'HOMME RICHE ET LAZARE)

À LA LUMIÈRE des phases successives du Plan divin de salut, tel que nous le comprenons et l’avons décrit ci-avant, que penser de Luc XVI [16], 19–31 qui ne s’intègre pas bien dans ce schéma ?

Tout d’abord, le contexte, Luc chapitres XV [15] et XVI [16], est dédié à des paraboles : la brebis perdue ; la drachme perdue ; le fils perdu ; l’intendant avisé ; le mauvais riche.

Christ vivait et prêchait dans un milieu concret, milieu qui avait ses propres croyances et pratiques, et Il adaptait ses paraboles à ce milieu ; c’est pourquoi les paraboles ne représentent pas toujours un miroir de la prophétie, mais plutôt portent une sagesse par rapport à la vie quotidienne de ces gens-là.

Il s’agit d’une “histoire-parabole”, une parabole morale, rien de plus, avec tout le conditionnel d’une parabole. Il ne faut pas la situer dans le cadre d’une prophétie ou d’une époque. Il est intéressant de noter que dans La Bible de Jérusalem (Bible catholique, « Les Éditions du Cerf, Paris, 2001 »), il y a une note pour cette parabole : « Histoire-parabole, sans aucune attache historique » (c'est nous qui soulignons — n.d.l.r).

Ceci étant dit, reprenons le texte pour commenter quelques passages.

v. 24

« Il s'écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre cruellement dans cette flamme. »

Le riche, qui est ressuscité, se rend compte qu'il est spirituellement perdu, et qu'il n'a plus d'avenir (le feu de la géhenne).

v. 29–30

« Abraham répondit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu'ils les écoutent. Et il dit :

Non, père Abraham, mais si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront. »

“Ils ont les Écrits”. Il tente à nouveau de convaincre Abraham. Apparemment, c'était un problème familial (la famille entière ne s'était pas repentie). L'idée exprimée par le riche : les Écrits ne suffisent pas, mais un miracle pourrait tout changer !

v. 31

« Et Abraham lui dit : S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait. »

Abraham répond : non, ce n'est pas un miracle (c'est-à-dire le sensationnel) qui va faire le repentir ! La fin de chaque parabole indique son vrai sujet, ici c’est l'importance des Écritures et non pas “la vie de l'au-delà”. Voir les paraboles précédentes, construites sur le même principe : un histoire fictive qui amène un principe. Le sujet de la parabole n'est pas le séjour des morts, ni même notre rétribution après la mort, mais plutôt un décor dans une pièce de théâtre dont le but est de nous enseigner le respect, la crainte, l'obéissance, l’amour des Écritures (la parole de Dieu).

Grigorova, Margretta

II – LA TERRE, LA NATURE, LES ANIMAUX, DANS LE RÈGNE DE DIEU

JUSQU'AU Retour de Jésus-Christ — son Second Avènement (Apocalypse XIX [19], 11–14) — pour prendre possession de son Règne, et destituer Satan (Apocalypse XX [20], 1–3), ce dernier est toujours sur son Trône, le Trône de la Terre. Il y était avant la création de l'Homme, et, depuis la chute d'Adam et Ève, il est le “Dieu de ce Monde”, alors que l'Univers porte encore les traces des conséquences de sa révolte et celle de ses anges.

Bien avant la création de l'Homme, Lucifer (devenu Satan, l'Adversaire) s'est révolté et il est parti avec ses anges à l'assaut du Trône de Dieu dans l'Univers ; mais il a été vaincu et précipité avec ses anges sur la Terre (Luc X [10], 18). Lors de cette révolte et gigantesque bataille l'Univers a été dévasté, et, en conséquence du péché, sur la Terre les animaux ont été transformés, et pour la plupart sont devenus laids, monstrueux, dangereux et carnivores (ces fameux animaux préhistoriques), et un Monde de grande violence et de souffrance animale a fait suite à la Création originelle et initialement parfaite de la Terre (Job XXXVIII [38], 4–7). Jusqu’à ce que, après un temps probablement assez long, Dieu détruise toute la surface de la Terre (conséquence ultime du péché). Et on arrive à Genèse I, 2...

Plus tard, pour mettre en œuvre son grand Plan — la création de l'Homme — Dieu a renouvelé la surface de la Terre et Il a recréé un monde végétal, des animaux nouveaux, et l'Homme (Genèse I, 3– 27). C'est l'Éden. Les animaux dans le Jardin d'Éden étaient paisibles, heureux et vivaient sans crainte ; ils n'étaient pas carnivores, et il ne se faisait ni tort ni dommage dans le jardin d'Éden.

Lors de la chute d'Adam et Ève, le Jardin d'Éden a été fermé, il est devenu inaccessible, la Terre n'a plus donné ses richesses, une partie des animaux ont été transformés et sont devenus carnivores, la violence et la souffrance sont revenues sur la Terre ; et Satan, le Dieu de ce Monde, a alors transmis une partie de sa nature à l'Homme tout en lui donnant ce qu'il lui avait promis, la connaissance, mais une connaissance mélangée, celle du bien et du mal.

Pour plus de détails, reportez-vous à “Histoire des Cieux et de la Terre”, Premier Tome, Chapitre III “Première Création de l'Univers et de la Terre”, et Chapitre IV “Re-Création de la Terre”, où tout ceci a été développé.

Satan est toujours sur son Trône originel, le Trône de la Terre. Il est le Dieu de ce Monde. La Terre est soumise à Satan actuellement. Mais, au Second Avènement de Jésus-Christ, il sera destitué et emprisonné, et Christ rentrera dans son Règne.

Dans cette attente, la Terre soupire les douleurs de l'enfantement, attendant la gloire des enfants de Dieu.

Romains VIII [8], 17–23

« 17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui. 18 J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. 19 Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. 20 Car la création a été soumise à la vanité, — non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, — 21 avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. 22 Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement. 23 Et ce n'est pas elle seulement ; mais nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps. »

Dès le Millénium (qui est le début du Règne de Jésus-Christ et de ses Saints) les animaux seront à nouveau transformés et vivront paisiblement.

Ésaïe XI [11], 6–9

Bible Annotée Neuchâtel

(fin XIX - début XXe siècle) « 6 Le loup habitera avec l'agneau, et la panthère gîtera avec le chevreau ; le veau, le lionceau et le bœuf gras seront ensemble, et un petit garçon les conduira. 7 La vache paîtra avec l'ourse, leurs petits gîteront ensemble ; et le lion mangera du fourrage comme le bœuf. 8 Le nourrisson s'ébattra sur le trou de la vipère, et l'enfant sevré mettra sa main sur la prunelle du basilic. 9 On ne fera point de mal ni de dégât sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. »

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel :

11 .6 La paix ne sera plus troublée, parce que les méchants seront détruits ; il ne restera plus que les justes (versets 4 et 9). Le tableau versets 6 à 8 a évidemment un caractère poétique et symbolique [n.d.l.r. : nous ne le croyons pas, au contraire c’est littéralement qu’il faut le lire, c’est, ce sera la réalité] ; c'est une image de l'harmonie universelle qui régnera sous le sceptre du Messie (2. 4). Mais l’Écriture annonce qu'à la fin des temps une nouvelle création prendra la place de la création actuelle (Ésaïe 65. 17 et suivants ; Romains 8. 19 et suivants ; Apocalypse 21. 4–5). Le rétablissement de la paix, décrit ici, doit donc s'étendre aussi à la nature elle-même ; mais de quelle manière s'y réalisera-t-il ? C'est ce qu'il est impossible de dire.

11 .8 Basilic : espèce de serpent, animal fabuleux auquel les anciens attribuaient la faculté de fasciner et même de tuer par son seul regard.

Ésaïe XI [11], 6

Version Segond 1910

« 6 Le loup habitera avec l'agneau, Et la panthère se couchera avec le chevreau ; Le veau, le lionceau, et le bétail qu'on engraisse, seront ensemble, Et un petit enfant les conduira. »

Ésaïe XI [11], 6 “le lionceau, et le bétail qu'on engraisse”

La question est beaucoup plus profonde que ce qu'on pensait.

Le mot hébreu est, en écriture latinisée, “mey're” qui veut dire “bien nourri” ou “veau gras (engraissé)”. Or, ce mot est utilisé dans d'autres contextes de la Bible, et toujours en rapport avec les “sacrifices”. À notre avis, Dieu veut dire que les animaux vont se reposer, l'homme ne les mangera pas, il n'y aura pas de prédateur, et ils ne seront plus nécessaires pour les sacrifices, ce qui veut dire une paix entière entre animal et animal, l’Homme et animal, et entre l'Homme et Dieu (car il n'y a plus besoin de sacrifices).

Dans la Bible bulgare, dite de Tsarigrad (Constantinople), début de la seconde moitié du XIXe siècle, il est écrit “le léopard et le bœuf”.

Ésaïe XI [11], 9

« 9 Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte ; Car la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, Comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. »

Ésaïe LXV [65], 25

« Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte, Dit l'Éternel. »

Les animaux ne souffriront plus ! Depuis que la Terre et ceux qui l'habitent ne sont plus le Jardin d'Éden, les espèces végétales et les animaux souffrent... Ne pensez pas que les animaux (même les plus petits) n'éprouvent pas de sentiments (de pensées), pas d'angoisse, pas de douleur ! Les pauvres bêtes souffrent, même les prédateurs. Les prédateurs ne sont pas des monstres de méchanceté, c'est simplement leur instinct — leur agressivité leur est imposée.

(Bien sûr, dans le temps présent — sous le Dieu de ce Monde — bien des animaux sauvages sont très dangereux pour l’Homme et pour les autres animaux. Il convient donc de rester à distance et d’être réaliste, mais plus tard... ces animaux seront tous libérés !)

Alors quelle joie ! quand Christ les libérera, et qu’ils ne souffriront plus, et vivront avec bonheur de vivre !

Romains VIII [8], 19–22

« 19 Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. 20 Car la création a été soumise à la vanité, — non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, — 21 avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. 22 Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement. »

Versets 20 & 21 :

– « pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu » : c'est dit dans un langage très philosophique, mais c'est clair que la Création va retourner à son état initial, c'est-à-dire sans l'instinct de la prédation qui avilit la Création.

Genèse I, 24

« Dieu dit: Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi. »

Du bétail ? : pour le lait (qui donne les fromages), les œufs. Jusqu'au Déluge on ne mangeait pas le bétail, c'était les règles de Dieu.

Genèse I, 29–30

« 29 Et Dieu dit : Voici, je vous donnetoute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture. 30 Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi. »

C'est après le Déluge que Dieu a donné à Noé le droit de manger le bétail.

Genèse IX [9], 1–4

« 1 Dieu bénit Noé et ses fils, et leur dit : Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre. 2 Vous serez un sujet de crainte et d'effroi pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui se meut sur la terre, et pour tous les poissons de la mer : ils sont livrés entrevos mains. 3 Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture : je vous donne tout cela comme l'herbe verte. 4 Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang. »

C'est pourquoi il est marqué « vous serez un sujet de crainte et d'effroi ». Tandis que dans Genèse I, 26, Dieu dit « qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail », qu'il domine, et non pas « un sujet de crainte et d'effroi pour tout animal »

Dans Genèse I, 29, c'est « Je vous donne toute herbe portant de la semence [...] et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre » : c'est l'herbe à semence, et les arbres à fruits, qui sont la nourriture. Ce n'est qu’à la fin du Déluge que les animaux deviendront aussi la nourriture.

Il est clair que Dieu va retourner vers l'idée initiale de la Création, car Il a dit que c'était bon ! Genèse I, 31 « Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le sixième jour. »

Romains VIII [8], versets 14 à 23, c'est le rapport entre l'immense Univers et l'Homme. La Création attend que l'Homme accomplisse sa potentialité de Fils de Dieu. Et, qu'est-ce que la Création attend ? Il y a 6.000 années La Parole a renouvelé la face de la Terre, pour la sortir de ce tohu-bohu. C'est ce que nous allons faire à l'avenir, avec non seulement la Terre, mais aussi toute la Création, l'Univers ! Nous rétablirons toutes choses, dans tout l'Univers !

III – LA SECONDE MORT

NOUS VOULIONS aborder ce sujet — la Seconde mort — aussi exhaustivement qu’il nous soit possible ; aussi ce qui suit est-il une partie plus technique, à destination de ceux qui sont plus particulièrement intéressés d’approfondir ce sujet. Sachant que ce n’est pas là un point essentiel : ce qui compte vraiment étant plutôt d’avoir une vue claire du Plan divin de salut pour l’Humanité.

Apocalypse XX [20], 14–15

« Puis la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu. »

Apocalypse XXI [21], 7–8

« Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres,et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. »

Manifestement, ceux qui, éclairés par Dieu, ont par le passé rejeté leur appel et sont morts sans Dieu, comme ceux qui échoueront pendant le Millénium, ou pendant le Dernier Grand Jour de salut (voir Ésaïe LXV [65], 20 « le pécheur âgé de cent ans sera maudit » ; de cent ans, ou plus... donc encore pécheur à la fin de cette période probatoire), tous ceux-là — lâches, incrédules, et méchants irréductibles, toujours pas qualifiés à la fin de leurs jours par mollesse spirituelle ou par rébellion — seront détruits définitivement dans l’étang de feu. Cette mort est définitive, il n’y a plus de résurrection après. C’est la disparition totale et définitive : en effet, l’âme est mortelle, elle n’est pas immortelle.

Ézéchiel XVIII [18], 4

« L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. »

Romains VI [6], 28

« Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ, notre Seigneur. »

Hébreux IX [9], 27

« Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement »

Hébreux X [10], 26–27

« Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité [il s’agit là d'un choix dont on ne se repent pas, qu’on refuse de changer, car s’il y a repentir ET action correctrice le pardon reste possible : on ne peut pas perdre son âme involontairement], il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. »

Il n’y a pas de vie éternelle juste après la mort : sans la résurrection des morts et le don gratuit de Dieu — qui est la vie éternelle — nous serions perdus (Ézéchiel XXXVII [37], 11). Mais les élus de Dieu seront ressuscités à la vie éternelle auprès de Dieu.

Mais quand les méchants seront-ils détruits (pour toujours) ? La Bible ne précise pas, semble-t-il, tous les aspects de cette question.

L’Église Universelle de Dieu (Worldwide Church of God) disait qu’après la période du “Dernier Grand Jour de salut” (100 ans) aurait lieu une Troisième Résurrection, celle des personnes iniques ressuscitées à la vie physique — toutes ensemble — pour leur jugement et leur destruction définitive dans une mer de feu, alors que la Terre et tout ce qu’elle renferme seront consumés. Donc une seule période de jugement pour les pécheurs endurcis dans leur état de péché, et non pas plusieurs périodes. Mais cette notion de Troisième Résurrection ne semble pas biblique au sens propre : la Bible ne parle pas de trois Résurrections différentes, mais de deux Résurrections. Aucun verset n’indique une Troisième Résurrection pour les méchants (mais, pour être honnête, rien ne l’exclut non plus). Cette idée, certes intellectuellement intéressante, ne doit être considérée que comme une hypothèse (même si cette hypothèse est plausible).

Nous croyons à la révélation divine. Cette idée d’une Troisième Résurrection (de tous les rebelles des différentes époques, réunis) est peut-être vraie — par révélation —, mais comme nous ne pouvons pas la prouver directement par la Bible, il convient de ne la considérer que comme une hypothèse.

Plus bibliquement — dans le sens de plus proche des versets bibliques — on peut proposer une autre hypothèse.

Ceux qui auront échoué définitivement ne peuvent venir que de trois temps (ou périodes) différents :

1) Ceux qui ont été appelés avant le Second Avènement de Jésus-Christ et qui ont échoué ;

2) Ceux qui vont rejeter la voie divine, ne pas se qualifier, pendant le Millénium ;

3) Ceux qui, pareillement que le groupe précédent, vont échouer, ne pas se qualifier, après la Deuxième Résurrection, pendant la période de cent ans, temps de salut et de qualification ressuscitée. de la multitude