Erhalten Sie Zugang zu diesem und mehr als 300000 Büchern ab EUR 5,99 monatlich.
- Herausgeber: Books on Demand
- Kategorie: Poesie und Drama
- Sprache: Französisch
Connaissez-vous la peinture de Bob Dylan, ses "Outtakes", ses chansons de films, ses inédits? Non! Je les ai beaucoup revisités. Alors, si tu dois aller vers le sentier de la gloire, je vais te libérer, tu vas pouvoir savoir peut-être qui a tué Monsieur L, rue des supplices, rencontrer en temps et en heures, le chanteur, le vagabond, et la petite fille, celle de mes 12 ans et Billy celui qui est recherché. Puis tu vas pouvoir aller plus près des étoiles. Tout cela en poésie comme si 'c'était facile de te dire à plus tard, un jour de pluie, alors que le monde s'éteint.
Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:
Seitenzahl: 75
Veröffentlichungsjahr: 2022
Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:
Ähnliche
A mes enfants,
Lisa, Marie, Matthieu, Maxime, Qu’ils puissent toujours être bercés de poésie.
« Il y a toujours des gens pour essayer de vous dire comment faire tout dans la vie. La façon la plus facile d'agir, c'est de ne demander l'avis de personne… si on croit vraiment à ce que l'on fait.
Bob Dylan
Table des matières des poésies
Le chanteur, le vagabond et la petite fille
Les sentiers de la gloire
Si tu dois partir
Passe-lui le bonjour
Ton habit déteint
La ballade d’un homme mince
Je vais être libéré
L’eau est profonde
Ce n’est pas moi qu’il te faut chérie
Je pense à toi
Qui a tué Monsieur L ?
J’ai des solutions
La dignité
La fille de mes 12 ans
Très longtemps et très loin de là
Je n’ai pas le titre
Adieu
Ballade pour un ami
Hmm
À plus tard
Un jour de pluie
Un monde s’éteint
Je te vois venir
À t’attendre
Bien des choses auraient dû changer
Je ne peux m’échapper de toi
Billy 1
Billy 7
Billy 4
2 rue du supplice
Recherché
Laisse-moi
N’y pense plus
Plus près de la lune et des étoiles filantes
La roue tourne
Partis en temps et en heure
Après avoir écrit une centaine de textes dans deux volumes inspirés de Bob Dylan depuis 1961 jusqu’à nos jours, ce nouveau tome est particulier.
En effet, j'aborde dans un premier temps un pan méconnu de l'artiste. Il s'agit des magnifiques peintures qu'il a faites. J'en ai retenu seulement 12 et si elles sont encore méconnues du grand public elles n'en sont pas moins très intéressantes et d'une grande valeur sentimentale pour l'artiste. Je les ai complétées par un haïku et par un commentaire personnel ou une critique qui j'espère vous feront aimer ses œuvres et peut-être les découvrir.
Il commence à peindre en 1974, sous la direction du peintre Norman Raeben. Ses toiles les plus connues ont été peintes lors de périples successifs au Brésil, dont il donne une vision toute personnelle. Il peint des figures originales de la société brésilienne, remarquables par leurs aspects démodés (tenues traditionnelles, danses folkloriques…), à contre-courant de la beauté contemporaine et de la mode. Il cherche avant tout à donner une image la plus vivante possible, et surtout la plus matérielle.
Expositions de ses peintures :
2007 : En Allemagne "Drawn Blank Series"
2008 : Au Royaume Unis "Drawn Blank Series"
2009 : À New York, l’exposition séries d’Asie
2010 : À Copenhague, The Brazil Series, Statens Museum for Kunst (Copenhague)
2013 : À Milan (Exposition La nouvelle Orléans)
2014 : À New York Drawn Blank Series
2016 : À Londres « « The Beaten path » (les sentiers battus)
2022 : Au château La Coste près d 'Aix en Provence une exposition « Drawn Blank in Provence ». En plus des 24 de ses tableaux, une sculpture monumentale en fer forgé « Rail Car » est installée dans les vignes.
Woman in Red Lion Pub
La femme est de dos
Appuyée sur le comptoir
Attend l'homme sur le pont
Bob Dylan est un auteur compositeur interprète mythique mais aussi un peintre et sculpteur à ses heures perdues. Il a fait une petite exposition new-yorkaise en dévoilant une quarantaine de ses œuvres. Cette exposition intitulée "Drawn Blank Series" est née d'une série de croquis faits par le chanteur américain sur la route : une femme de dos, une voie de chemin de fer, une aquarelle de la vue d'un balcon, une nature morte... Le même croquis a donné parfois vie à plusieurs colorisations différentes, comme ce portrait d'une femme de dos à la robe verte, rose, bleue ou rouge.
A man on the bridge
L'homme sur le pont
Pense qu'il ne faudrait pas
Retrouver la femme
Des croquis en noir et blanc avaient fait l'objet d'un livre en 1994, au succès d'estime. Mais en 2006, Dylan est sollicité par la directrice du musée allemand Kunstsammlungen Chemnitz qui lui demande de les reprendre, de les agrandir et de les peindre, ce qu'il accepte. Il y travaillera durant huit mois. De là naissent 170 peintures, aquarelles, acryliques et gouaches, aux couleurs vives, aux lignes souvent simples, exposées pour la première fois en Allemagne fin 2007. L'exposition présente plusieurs originaux, mais aussi des impressions digitales en plusieurs formats, en édition limitée. Les titres sont sobres, sans aucune explication.
Bob Dylan ne dicte pas au visiteur ce qu'il doit retenir. Les œuvres présentées à New York ont été vendues entre 2 500 et 400 000 dollars.
Un drame vient d’arriver
Il la porte morte
Mais où l'amène-t-il ?
Just like a woman
La collection, "Brazil Series" née de plusieurs visites au Brésil, montre dans des couleurs éclatantes, parfois dramatiques, des paysages de favelas, des villes et des campagnes tout comme des scènes de règlements de comptes, ou de portraits de mafieux, de chasseurs ou de femmes nues ou encore de nature morte.
Le conservateur en chef du Statens Museum for Kunst, le plus grand musée danois à Copenhague dit : "Ce n'est pas du tout une illustration de ses chansons, et l'artiste lui-même réfute tout lien avec son répertoire musical". On observe que le style Dylan est "inspiré du réalisme américain du début du 20ème siècle et qu’il a des affinités profondes avec des peintres du siècle dernier comme le Matisse des années 1920".
Self portrait
Bob Dylan dessine lui-même la pochette de son album Self portrait.
Quel autoportrait !
Il ne me ressemble pas
On dirait mon père
Dylan dit au magazine Rolling Stone en 1984 : « Je connaissais quelqu’un qui avait des tubes et une toile carrée ». « Et j’ai dit, et bien, je vais appeler cet album Self Portrait ». La peinture est de style naïf, un peu à la façon de Chagall.
Bicycle
Le tableau bicycle pourrait être représenté en Haïku de la façon suivante par Bob Dylan :
Prends ta bicyclette
On ira au bord de l'eau
Ma belle sirène
Bob Dylan est un homme secret aux talents multiples. Il peint comme il écrit ses chansons, de belle manière.
Ce que je raconte reste ma vérité, en me plongeant dans mon imaginaire, prolongé de la toile aux lointaines étoiles impénétrables de Dylan.
La voie ferrée
Bob Dylan a souvent parlé dans ses chansons de voyage et le train est son moyen de locomotion le plus apprécié. « J'ai vu et entendu des trains depuis ma petite enfance, c'est pourquoi leur bruit, leur présence me rassuraient toujours. Là où j'ai grandi, il était impossible d'aller quelque part sans, à un moment ou un autre de la journée, s'arrêter devant un passage à niveau et voir passer de longs trains. Les voies du chemin de fer croisaient les routes de campagne ou les longeaient. Le bruit d'un train dans le lointain, c'était le sentiment d'être chez soi, là où rien ne manque, où on a pied, où il n'y a pas de danger réel, où tout s'assemble - comme les wagons ».
Chroniques, tome 1 de Bob Dylan
Le train est passé
Et tu n'es pas descendue
Je vais dérailler
The long road
Mon tableau préféré est celui où il y peint une route avec en fond des montagnes. Cette "autoroute sans fin" aux couleurs splendides, est comme une allégorie à la vie de l’artiste : sur la route, toujours entre deux villes, entre deux hôtels.
C'est la plus grande peinture que Dylan n’ait jamais faite. C'est une route sans fin, comme lui, continuellement en tournée."
Le chemin est long
La route est belle, je t'aime
Et toi m'aimes-tu ?
Après le Nobel de littérature, les peintures de Bob Dylan se sont exposées à Londres fin 2016. Alors qu'il vient tout juste d'être couronné roi mondial de la littérature, l'artiste surprend à nouveau avec ses peintures, aquarelles et dessins. Une rétrospective d'une ampleur inédite en forme d'ode nostalgique aux recoins oubliés de l'Amérique. On y retrouve une Amérique périphérique, celle des autoroutes oubliées, des motels vides et des petites gares désertes. Dans ses peintures empreintes de mélancolie, nulle figure humaine ne vient troubler la solitude des vastes paysages ruraux, ni ne brouille l'harmonie des ponts suspendus et des hauts buildings. Cette épopée américaine aurait pris forme entre deux concerts de l'artiste lors du Never Ending Tour, sa « cultissime » tournée à travers les États-Unis.
Le toboggan
Encore une fois d’une simplicité apparente avec des couleurs surprenantes attire l’attention.
Ils sont passés où
Un toboggan sans enfant
Tout ce rouge sang
Interrogé sur son désir tardif de montrer son travail au grand public, le chanteur répond avec beaucoup de franchise n'avoir jamais fait de la peinture « une obsession ». Et de rappeler au passage que le dessin et l'aquarelle ne constituent qu'une des nombreuses facettes de son travail.
Lorsqu'on lui demande d'expliquer ses peintures, le chanteur se montre aussi sibyllin que face aux nombreux experts ayant tenté de lui faire décoder ses chansons. « Des gens très différents les uns des autres sauront voir chacun des choses variées dans mes peintures. Tout cela est totalement subjectif » explique-t-il.
Le motel Roy’s
