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- Herausgeber: Books on Demand
- Kategorie: Ratgeber
- Sprache: Französisch
Ces poèmes sont des mots d'amour et de douleur que l'auteure a croisé au détour du chemin libérateur mais non dépourvu de larmes qui est celui d'aller à la rencontre de Soi. Instants d'éternité est le témoignage d'une exploratrice passionnée qui exprime les moments épineux d'une séparation, la vulnérabilité d'une femme blessée, les murmures de l'extase qui la pousse à vivre les tribulations d'une transformation personnelle initiée par des moments du quotidien jusqu'aux expériences transcendantales. Il s'adresse à tous ceux qui souhaitent : Méditer sur leurs différentes facettes, S'accepter tels qu'ils sont, Comprendre que chaque moment de l'existence contient des potentialités infinies, Que le sacré se trouve dans l'ordinaire.
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Seitenzahl: 50
Veröffentlichungsjahr: 2023
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REMERCIEMENTS
Au coup de pouce du père de mes enfants…
qui m’a aidée à plonger dans mes profondeurs abyssales.
À Arthur et Izia, mes amours d’amour… qui me rappellent à l’essentiel.
À ma famille et à mes ami(es)… qui honorent les vertus de l’entraide et de la générosité.
À ma sœur de joie…
À nos rires aux éclats…
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Au silence de l’indicible… notre enseignant secret...
À la vie… notre enseignante légendaire.
Merci à :
Marko Vidak pour la correction et ses conseils éclairés.
Nicolas Mamet pour la création graphique du recueil.
Vos talents sont précieux !
Sommaire
REMERCIEMENTS
Début du texte
MOT DE LA FIN
Posons l’intention unique d’être.
D’être tout simplement qui nous sommes,
en toute simplicité, et humilité.
Ouvrons-nous à notre propre vérité
en acceptant de ressentir l’unicité.
Ainsi, nous lèverons les voiles des expériences qui nous font
croire que nous sommes séparés du divin, de la source.
Parce que je suis,
je n’ai pas besoin de vouloir être.
À trop vouloir être j’en oublie qui je suis.
Lève les voiles de ce qui t’accroche encore à la lutte,
au combat, à la volonté de vouloir être
et incline-toi en toute humilité et simplicité
devant ta lumière... La source de la vie.
Ouvre ton cœur à l'indicible qui n’est autre que toi.
Alors, tu ressentiras l’élan d’Amour qui est à l’origine de
toute chose.
Cet élan qui t’a poussé vers l’expérience de ta vie.
Nous sommes de toute éternité l’Amour,
l’origine même de l’Amour.
Ne sous-estimons pas la puissance créatrice de nos pensées et observons attentivement celles qui ne sont pas teintées de clarté afin de ne pas créer inconsciemment ce que nous redoutons le plus.
De la légèreté de nos points de vue dépend notre bien-être, alors marchons l’esprit libre et le cœur léger.
Permettons à notre capacité de contrôle de laisser place à la confiance en la vie.
Calme et douceur s’installent alors paisiblement.
Le face à face de la conscience à travers la manifestation de l’illusion du Je.
Je : Qui suis-je ?
La conscience : Tu es une manifestation, la conséquence
d’une partie du souffle de ce qui EST.
Je : Qu’est ce qui est ?
La conscience : L’origine.
Je : Je ne sais toujours pas qui je suis.
La conscience : Tu es le reflet d’une illusion créée pour que
ce qui EST se voie vivre.
Je : Je n’existe pas alors ?
La conscience : Si ! Depuis toujours !
Je : Quel est le but de mon existence ?
La conscience : De suivre notre destinée car tu es qui je suis.
Mes souvenirs me blessent en reflétant sur l’écran de mon esprit les débuts d’un voyage d’Amour échoué sur une plage de regrets.
La mer de Bali récupère les quelques souvenirs d’une « Tchoutch » attitude animée par l’énergie infatigable de deux amants amoureux.
Le goût du jour est aussi épicé que les plats traditionnels proposés dans les cahutes des alentours.
Ils plongent au cœur des eaux turquoise d’un Alour libre et naissant.
Le paradis demeure au mélange de leurs genres.
Insouciants au sein de leur exploration fantaisiste et poétique, leur périple les rapproche d’une vie commune.
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Il est beau, généreux et inspirant.
Elle est drôle, audacieuse et curieuse.
La houle donne vie à des vagues de désirs, de reproches, d’envies et de naissances.
Les temps orageux leur feront perdre la raison de leur union.
Pensant qu’ailleurs les saisons sont plus douces, il partira rejoindre ses besoins non assouvis.
Elle pleurera au point de ne plus avoir de larmes, maudira les légendes qui parlent d’éternité et d’Amour à toutes épreuves.
Elle n’aura pas d’autres choix que d’accepter sa tristesse auprès de laquelle s’endormira le doux rêve des retrouvailles.
L’amoureuse inconsolable
Aucun jugement n’a lieu d’être car ce que tu vis est l’expression divine de ce qui doit être.
Ton abandon à ce qui EST, qui trouve sa source au sein de qui tu ES, sera plus puissant que ta volonté de faire…
Ta simple présence vibre à la juste fréquence de ce qui doit être partagé, transmis, en cet instant présent…
Aie confiance en l’intelligence originelle de ton Être, dans l’instant !
Nous sommes bercés par de doux rêves d’existence.
Ainsi, ce qui EST de toute éternité peut se voir jouer l’illusion de ses propres rôles.
Acteurs d’une pièce de théâtre orchestrée à merveille, nous construisons dans une réalité fictive une vérité propre à nous que l’origine souhaite expérimenter.
Nos histoires sont certes des chimères mais la beauté de nos créations peut être un présent pour le monde, alors créons en conscience ce que nous voulons voir naître de plus beau dans notre humanité.
Retour à l’origine…
À nos morts qui ne le sont pas.
À leurs esprits qui sont éternels.
À leurs mémoires qui seront toujours.
À leur essence qui n’est autre que la nôtre.
À nous qui ne faisons qu’UN.
Le chemin se dessine au fur et à mesure que nous mettons un pas devant l’autre.
Nous n’avons besoin de rien, ni de personne et en même temps, nous avons besoin de tout et de tous ceux qui nous entourent.
Nous n’avons rien à faire si ce n’est de nous laisser traverser par le souffle de la vie.
Ressentons que nous sommes des éclats d’Amour parmi le tout, et que chaque instant est une invitation à ne faire qu’un avec l’univers.
Le ruisseau de ma peine s’écoule vers la vallée de mes larmes où reposent ma tristesse, mes erreurs, ma possessivité, ma dureté, mes blocages, mes jugements…
Au sein de ce paysage morose, les fleurs se fanent laissant s’échapper dans la brise un parfum d’Amour déchu.
