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Qui sont les étrangers qui habitent dans l'Hérault ? La journaliste allemande Birgit Pape-Thoma présente dans l'émission "Intégration" sur Radio Pays d'Hérault des gens originaires du monde entier venus habiter dans l'Hérault. Ils ont un parcours intéressant et témoignent à propos de leur terre d'accueil. Voici une retrospective sous forme écrite de 30 émissions, un plaidoyer pour la diversité.
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Seitenzahl: 162
Veröffentlichungsjahr: 2016
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Radio Pays d'Hérault, créée en 1986, est une radio locale, associative et sans publicité, émettant du Littoral à la Haute Vallée de l'Hérault sur trois fréquences, 89.00 / 96.7 / 102.9 FM. Animée par une équipe de bénévoles et de salariés, RPH a pour mission de stimuler les échanges entre les acteurs locaux afin de favoriser pour tous l'accès à l'information, la culture, la connaissance du patrimoine, la citoyenneté, les savoirs. RPH est aussi en partenariat avec Radio France Internationale, impliquée dans les fédérations de radios associatives et ouverte au débat global. Elle défend une couleur musicale éclectique et non commerciale inédite.
Depuis 2013, en tant que bénévole, Birgit Pape-Thoma anime l'émission INTÉGRATION.
Avant-propos de Thierry Ndong
Introduction : L'émission radiophonique INTÉGRATION
Étrangers habitant dans l'Hérault :
Mokhsine Diouf
Gabriela Martinel
Luigi de Zarlo
Martha Lostrie et Rachida Ben Hammou
Kokou Denis Adaku
Ruth Kaiser
Achraf Sekkat
Claude Makelela
Julio Biazzo
Caroline Turcot
Sunjata Soumaïla Koly
Malcolm Gompf
Jacky Fields et Truc Nguyen
Karen Richardson
Saly Diedhiou
Raphaël Mbazoa
Karina Tomczyk
Alexandra Dusewart
Quino
Hatim Jaïbi-Riccardi
Kinan Tafish et Imad Haidar
Fadima Amadou et Bianca Mirea
Rovenia Pallastrelli
Francisco Paco Gonzales
Marie-Gervais Enguene
Jacques Bottemanne
Yulia Rudakova
Vanessa Zeenni
Héraultais habitant à l'étranger :
Steve Vilmiaire
Jean-Baptiste Joly
Dans un Département (Hérault), une radio (Radio Pays Hérault). 30 vies, 30 expériences, 30 réalités, 30 pays s’expriment et se découvrent. A travers des portraits d’invités à l’émission INTÉGRATION. Des fresques d’une simplicité originale, qui donnent à comprendre l’étranger dans ses choix, ses options, ses projets… Du donner à voir, à toucher et à entendre, qui favorise l’apprentissage, la compréhension mutuelle et la solidarité. On se connaît bien, on connaît l’autre, et vice-versa. Par conséquent, le vivre ensemble est possible.
La bataille de l’intégration à la terre d’accueil est mise en valeur. Le lien avec le pays d’origine est clarifié. L’intégration à partir du bas de l’échelle. L’intégration des peuples par les peuples et pour les peuples.
L’émission INTÉGRATION est finalement comme ce « Carrefour du donner et du recevoir » théorisé et exalté par l’écrivain poète sénégalais de regretté mémoire, Léopold Sédar Senghor.
Thierry Ndong
Depuis 2007, je suis en contact avec Thierry Ndong, alors rédacteur en chef du fameux quotidien camerounais d'opposition Le Messager. Quand, plus tard, il a créé son propre journal INTÉGRATION j'étais surprise et fascinée à la fois. Je me suis dit : « Lui au Cameroun, en Afrique, il fait ça, il s'occupe des communautés dont beaucoup étrangères. Et nous, en Europe, en France comme en Allemagne, qu'est-ce qu'on fait ? On ne fait que parler d' « intégration ». Or, on ne connaît même pas nos voisins ! »
Moi-même je suis Allemande, donc je fais partie de la communauté étrangère en France. Ainsi l'idée pour une émission radiophonique m'est venue. Même si je ne peux pas suivre la même ligne éditoriale que le journal de Thierry Ndong, je peux au moins réaliser un minimum et m'occuper d'un tout petit aspect de ce qu'on appelle « intégration » : Qui sont les étrangers qui habitent chez nous ? Qu'est-ce qu'ils font ? Comment vivent-ils ? Dans l'émission INTÉGRATION que j'anime sur Radio Pays d'Hérault en tant que bénévole, je présente ces voisins, des étrangers, des gens du monde entier qui habitent ici dans le beau département de l'Hérault.
Le trentième anniversaire de Radio Pays d'Hérault en 2016, une radio locale associative, correspond parfaitement avec les trente premières émissions d'INTÉGRATION. Donc, une bonne occasion de présenter une rétrospective, cette fois-ci pas audio mais par ce petit livre. En lisant les résumés de ces trente émissions, les portraits de ces personnes intéressantes, on découvre une grande diversité. Et je suis convaincue que cette diversité est une énorme richesse pour l'Hérault !
Mokhsine Diouf a grandi à Dakar au Sénégal. Vers la fin des années quatre-vingt, il est arrivé en France pour ses études. A Montpellier, il était à la fac des lettres /sociologie. Le jeune footballeur de loisir s’est marié à une Héraultaise. A la question comment il se sent intégré en France, Mokhsine Diouf dit : «Je ne me suis pas senti intégré du tout ! Je me suis senti adapté. Je suis comme la vigne en fait: tu m’implantes quelque part et je m’adapte.» Et il n’a pas perdu ses racines: «Mes racines, je les ai gardées. Ma culture est à la fois franco-sénégalaise. Car, culturellement et humainement, j’ai beaucoup de choses que j’ai acquises en France. Mais il y a toujours des choses que j’ai gardées de la culture d’où je viens. C’est le mélange, ce qui fait d’ailleurs la beauté du monde.»
Pour payer sa vie et nourrir sa famille, il a travaillé chez un négociant de vin. Pendant les cinq années de travail pénible et enrichissant chez ce négociant, Mokhsine Diouf a rencontré des producteurs du vin. Ce qui lui a permis de beaucoup apprendre sur les différents terroirs. Chargé de la mise en bouteille à la propriété, il a rencontré tous les jours un autre vigneron: « Comme je suis curieux, j’ai posé beaucoup de questions. Sur l’histoire du vin, sur l’histoire du domaine, sur l’histoire de la vigne, comment ils travaillent à la vigne ». Pas étonnant qu’il soit resté dans ce métier, en faisant une croix à la sociologie. A 33 ans, il est retourné à l’école pour apprendre tout sur le métier de caviste. Puis, il a créé et tenu pendant dix ans la cave et bar à vin Au fil du vin, dans la ville de Clermont l’Hérault.
Maintenant, plus de 24 ans après son arrivée en France, Mokhsine Diouf a un nouveau projet. «Toujours dans le vin, parce que c’est ma passion,» renchérit-il. «Maintenant, je ne sais faire que ça !» Un de ses projets est l’exportation du vin, aussi vers l’Afrique. Il explique : « Le vin est de plus en plus consommé en Afrique. Il y a beaucoup d’Africains de ma génération ou plus anciens qui ont fait leurs études en France et qui sont retournés en Afrique. Ceux qui sont retournés au pays et qui ont maintenant des postes importantes ont apprécié le vin en France et souhaitent le trouver chez eux.» Il ajoute que la consommation du bon vin commence a augmenté petit à petit en Afrique et au Sénégal (son pays natal attire beaucoup de touristes, notamment des européens). Mais, il n’est pas facile d’exporter du vin. Mokhsine évoque le grand problème des taxes qui rendent les bons vins assez chers en Afrique: «Les taxes pour l’importation au Sénégal, c’est très, très cher!»
Au milieu de l’émission, les auditeurs et auditrices de RPH avaient le plaisir d’écouter la chanson « Raciste » du musicien sénégalais Ismaël Lo. Heureusement, Mokhsine Diouf n’a jamais été victime du racisme en France, au moins pas du racisme de façon ostensible.
Diffusion le 24 septembre 2013
Depuis fin 2013, Mokhsine Diouf est de retour au Sénégal où il travaille chez nespresso comme directeur commercial. Sinon, il fait toujours du négoce du vin. Il suis une expérience viticole au Sénégal avec deux amis et il projette de planter des vignes dans le nord du pays.
Mokhsine Diouf dans une vigne au Sénégal
Gabriela Martinel est fière de son pays, le Mexique. Un pays très varié et riche culturellement. En effet, le Mexique est marqué par des influences de cultures anciennes Maya, Aztèque et espagnole. Née à Mexico-City, elle quitte le Mexique avec sa mère à l’âge de quinze ans pour vivre à Los Angeles aux Etats - Unis. Il y a 22 ans, elle fait pendant un mois l’Europe avec un sac-à-dos. Et en Grèce, elle rencontre son futur époux de nationalité française. La langue française ne lui est pas inconnue, car au Mexique, elle était déjà dans une école française. Mais, à son arrivée dans un monde plutôt rural, elle subit une sorte de «choc culturel». Une question de taille, sourit-elle. «Sortir d’une ville de 20 millions d’habitants et arriver en France, dans l’Hérault, c’était ça qui a été la différence!» Et de renchérir son amour pour le Mexique: « Je suis toujours très attachée à mon pays, à ma famille. On a une grande famille. Venir vivre ici était facile, mais en même temps difficile. C’était mon choix de rester en France. Mais j’ai toujours ce côté mexicain qui est très important pour moi.» Heureusement, dans le sud de la France, on trouve un peu la culture latine. Et pour le tourisme, elle va souvent à Barcelone en Espagne, qui n’est pas loin.
Depuis un an, Gabriela Martinel est présidente de l’association UNIFRAMEX, Union francomexicaine, créée en 2005. Elle explique: « UNIFRAMEX promeut des échanges entre les deux pays. On organise à Montpellier et sa région des évènements qui sont en liaison avec la culture du Mexique. On veut promouvoir l’image du Mexique en France et on fait des échanges culturels et artistiques.» Ça pourrait être le contact avec des artistes qui sollicitent UNIFRAMEX, des musiciens, groupes de dance, etc. Et UNIFRAMEX organise aussi des expositions. Par contre, l’association n’a pas encore eu l’occasion de présenter des artistes français de l’Hérault au Mexique. «On est ouvert à tout ! » lance-t- elle. Le but de l’association est aussi de réunir les Mexicains qui habitent dans l’Hérault et qui sont nombreux : «Il y a beaucoup d’étudiants qui viennent ponctuellement pour les études d’un an ou six mois. Ils viennent ici pour faire un master.» Et il y a en outre des Mexicains qui font leur vie en France, une communauté assez nombreuse.
Une des fêtes les plus importantes de l’année au Mexique est « Día de Muertos », la journée des morts, célébrée le 2 novembre. C’est l’une des fêtes les plus anciennes du monde, qui date des Aztèques. Gabriela Martinel explique: «Il ne s’agit pas d’une journée de deuil et de tristesse, mais de joie parce que c’est une journée où la famille se retrouve pour fêter ses morts. On va au cimetière, on mange avec eux, on raconte des histoires. A la maison, on dresse une table avec une décoration très colorée, on y met des objets qui leurs appartenaient et des photos. On met aussi de la tequila (boisson fortement alcoolisée, Ndr) et de la nourriture pour que les morts, quand ils reviennent la nuit, et s’ils ont faim, peuvent manger.» Et on fait également une décoration avec des crânes de morts, une tradition très ancienne. Les cimetières sont décorés avec des „cranes de morts“ en sucre ou chocolat et des fleurs orangé Cempasuchitl (oeillet d'Inde). Et il y a le „pain de mort“, des bougies, des fruits et la nourriture favorite du défunt. Pas de tristesse, car il y a de la musique, et la famille danse. Dans le restaurant mexicain La Chilanga à Montpellier, il y a le 2 novembre un concours des tables dressées où l’on vote pour la plus belle table. A l’occasion, des hôtes peuvent déguster des mets typiquement mexicains : des repas souvent sur la base de maïs, souvent fortement pimentés, à ne pas confondre avec la cuisine tex-mex qui vient plutôt de la région frontalière avec les Etats-Unis.
UNIFRAMEX travaille souvent avec des associations mexicaines d’autres villes et régions françaises. Par exemple, en mi-octobre 2013, avec une association mexicaine basée à Marseille, UNIFRAMEX a honoré Gilberto Bosques: « Il était l’ambassadeur du Mexique en France pendant la deuxième Guerre mondiale et il a sauvé des milliers de vies en donnant des visas pour l’Espagne aux juifs. On a appelé cela le visa pour le paradis !» Il s’agissait de 25.000 visas. Gilberto Bosques est décédé en 1995 à l’âge de 103 ans.
Le 8 décembre 2013, UNIFRAMEX a organise le marché de Noël mexicain à Montpellier. Une occasion pour les Montpelliérains de découvrir l’artisanat, mais aussi les mets et la musique mexicaine. Pour finir, Gabriela Martinel veut renforcer le contact avec des associations culturelles latinos dans l’Hérault : Venezuela, Brésil et Colombie. Objectif avoué : organiser éventuellement un marché latino à Montpellier.
Diffusion le 22 octobre 2013
UNIFRAMEX continue à organiser son traditionnel "Marché de Noël à la Mexicaine " en Décembre ainsi que la fête de l'Indépendance Méxicaine au mois de Septembre qui rencontre de plus en plus de succès . Ainsi que des Ateliers de cuisine Mexicaine, Ateliers de danses Latines, Ateliers de Piñatas et de maquillage "Catrinas" pour enfants .
Plus d'informations sur :
uniframex-herault.blogspot.fr
Luigi de Zarlo est en France, dans le département de l’Hérault, depuis 35 ans. A l’époque, il avait fait le tour du monde avec sa guitare. En arrivant dans l’Hérault, il a découvert un département ensoleillé et le paysage méditerranéen. « Il y avait du soleil» plaisante -t-il. « Et donc, du coup, je me suis dit, il y a de belles photos à faire, il y a de la musique, du son, des couleurs, etc.» En plus, son Italie natale n’est pas loin. Luigi de Zarlo est né en Calabre dans le sud d’Italie, et il a vécu en Sicile, l’île italienne en Méditerranée. A 18 ans, il a failli s’installer à Londres pour la musique; mais il est toujours retourné dans l’Hérault.
Maintenant, Luigi est à la fois musicien et photographe. Aussi, il est souvent dans les Cévennes, une chaîne montagneuse qui lie plusieurs départements dont l’Hérault. Dernièrement, il a sorti son sixième livre, qui porte sur des photographies prises sur le Mont Aigoual, un sommet des Cévennes d’une altitude de 1565m. « Je suis spécialiste de photos de livres régionaux», explique-t-il. Pour prendre ses belles photos, il effectue souvent des escalades ; et à plusieurs reprises, il a déjà perdu ses caméras tombées dans le vide, depuis des hauteurs de 100 à 300m. Pour cela, il préfère maintenant de petits appareils photos. Dans le livre sur le Mont Aigoual, on trouve une photo assez exceptionnelle: « Quand je montre cette photo, neuf personnes et demi sur dix sursautent en la voyant. Je l’ai prise à -50°C ! » Cette photo montre la station météorologique sous la neige, glacée et un ciel pur et bleu. Normalement, il est interdit d’y aller en hiver, mais Luigi a pris des risques: « Tout le monde fait des photos. Et nous, les photographes professionnels, on est obligé de les surpasser pour avoir des photos vraiment inédites!» Et il raconte une anecdote: « Quand j’étais au Mont Aigoual à moins 50°C (en fait, la température était autour de -20°C, mais avec de fortes rafales de vent, la température ressentie s’élevait à -50°C), le lendemain j’ai reçu un mail d’un ami chercheur qui se trouvait sur un bateau dans l’Antarctique pour les recherches. Il m’écrivait : Je suis dans l’Antarctique, il fait froid, moins 30 degrés! Je lui ai répondu : Et moi, je suis à moins 50 degrés! » Comme l’ami ne voulait pas le croire, ils se sont échangés des photos de preuve.
L’autre talent de Luigi de Zarlo est la musique. Il a commencé à jouer de la guitare à 5 ans. Depuis, cette passion ne l’a jamais quitté: la musique improvisée, la guitare, le chant… Bref des musiques complètement différentes. Parfois, il est sur scène. Et chaque livre est accompagné d’un CD. Le livre sur le Mont Aigoual est complété par une musique improvisée: les sons et les effets inspirés par l’Aigoual. Il explique : «On ressent que cette montagne est vraiment mystique, par l’énergie qu’elle dégage.» Il a souvent pensé aussi au film, car « de la photo au film, il n’y a qu’un pas ». Il fait aussi de petites vidéos simples avec son appareil photo. Mais, il ne franchira peut-être pas le petit pas vers un vrai film. Car, selon Luigi, « Il y a beaucoup d’artifices dans le film, il faut couper, s’occuper du son, etc.» Donc, pour le moment, il préfère la photo, « un art pur», qu’il peut gérer seul. Et il ajoute en souriant : « Je pense que je vais rester entre la musique et la photo, c’est déjà assez de boulot comme ça ! » Il complète : « Je n’ai jamais fait des concessions ! Je suis un artiste engagé. Je me définis comme missionnaire d’art. Et j’espère que ça va durer ! »
Les livres et les CDs sont édités et sortis par Marco Polo, une association culturelle pour la diffusion artistique qui accompagne les livres de photos, cartes postales et CDs. Il n’a jamais eu de soutien financier de la région, du département ou de la ville de Montpellier. Pour chaque livre, il faut compter deux à trois ans de travail. En tout, il a publié six livres de photos : des livres engagés, des livres d’art sur des paysages, sur des arbres et autres. Pour promouvoir ses livres, il fait des concerts, des conférences. Et il les présente dans des salons spécialisés et dans des médiathèques. Son prochain projet sera sur la mer: « Les trésors cachés sur le littoral ».
Quand il a du temps, il retourne dans son Italie natale: Turin, les Alpes, Calabre, Sicile. Mais: « pas pour prendre des photos ! Pour goûter des gâteaux (la pâtisserie sicilienne) et la bonne cuisine italienne, parmi les meilleurs du monde.»
Diffusion le 26 novembre 2013
Depuis fin 2013, Luigi de Zarlo
a publié cinq nouveaux livres:
ART BRES TOME 2 et TOME 3
ENTRE CAUSSES ET CEVENNES TOME 2
LITTORAL HERAULT
PHOTOgraphe
Plus d'informations sur : marcopolocreations.blogspot.fr
Luigi de Zarlo : Le Mont Aigoual
La Belge Martha Lostrie, installée dans le sud de France depuis des décennies, ressent toujours une nostalgie pour la fête de Noël fêtée dans son pays d’origine. Surtout à Anvers, ville dans le nord flamand de la Belgique, Noël est très important, en l’occurrence pour les enfants qui reçoivent pleins de jouets. Elle affirme qu’il y a plein de lumières, qu’il y a une ambiance que l’on ne connaît pas tellement dans le sud de France: «Je pense que c’est aussi un peu à cause du temps, parce qu’il y a de la neige, du froid, c’est blanc et il y a beaucoup de couleurs et des décorations. Ici, dans le Midi, il fait encore chaud dehors, les gens vivent dehors.» Les marchés de Noël par contre, et contrairement au Marché de Noël dans le sud de France, se déroulent dehors malgré le froid. Et les rues sont magnifiquement décorées. « On n’a pas les mêmes sentiments, pas la même ambiance qu’en Belgique et dans les pays du nord».
Martha évoque aussi le « Swarte Piet », l’acolyte noir de Saint Nicolas, qui est « le père fouettard qui punit les enfants qui ne sont pas sages ». Elle raconte : « Le Swarte Piet et Saint Nicolas viennent de l’Espagne en bateau. Ils arrivent au port d’Anvers. Et le Swarte Piet donne des oranges aux enfants.»