Je me suis éveillé - Ligaran - E-Book

Je me suis éveillé E-Book

Ligaran

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  • Herausgeber: Ligaran
  • Kategorie: Ratgeber
  • Sprache: Französisch
  • Veröffentlichungsjahr: 2015
Beschreibung

Extrait : "Il est à peine nécessaire d'expliquer au lecteur ce que signifie cette expression : écriture automatique. Mais comme le modus operandi diffère légèrement suivant les personnes, il sera peut-être bon d'indiquer exactement comment ce livre a été écrit..."

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Préface

Une porte fut ouverte dans le ciel

Il est à peine nécessaire d’expliquer au lecteur ce que signifie cette expression : « écriture automatique », mais comme le modus operandi diffère légèrement suivant les personnes, il sera peut-être bon d’indiquer exactement comment ce livre a été écrit.

Il fut dit à trois amis qui avaient reçu, par ce moyen, des messages sur divers sujets, qu’ils pourraient avoir un compte-rendu de la vie de l’autre côté – autant du moins qu’on pourrait l’expliquer par des mots – s’ils tenaient des séances de temps en temps dans ce but. En conséquence, ils se réunirent plusieurs fois dans des endroits différents, dans la maison, au dehors – toujours à la lumière du plein jour.

L’un d’eux prenait du papier et un crayon et écrivait rapidement, environ pendant vingt minutes, sans regarder le papier, et ne se rendant nullement compte, au moment même, de ce qu’il écrivait. À la séance suivante, le fil était repris exactement là où il avait été interrompu et quelle que fût la longueur du temps qui s’était écoulé depuis la dernière réunion.

Le livre est présenté tel qu’il a été dicté, sans qu’il ait été nécessaire de faire aucune correction, et, à l’exception du titre, pas un mot n’a été ajouté ; les entêtes, citations, etc., tout a été donné en même temps.

On a expliqué cette écriture automatique, ou inconsciente, de différentes manières ; mais ceux qui ont reçu ces messages ont fini par croire que l’explication la plus simple et la plus raisonnable de ce fait est que ces communications viennent, comme cela leur a été dit, d’Esprits qui ont demeuré une fois ici et qui ont maintenant passé dans l’invisible.

Première partieLa psyché
Introduction

Chers amis, plusieurs de nous, de ce côté-ci, ont désiré, depuis longtemps, donner aux habitants du pays d’où nous venons, un récit plus complet de notre vie et de ses conditions. Nous savons bien qu’il y a eu des révélations faites par notre monde au vôtre pendant les siècles passés, et même qu’aucune époque n’a jamais été privée de ces révélations. La grande « ouverture », qui fut accordée à Jean par le Maître, est sans aucun doute la plus grande de ces révélations ; mais, à cause des circonstances même dans lesquelles elle a été donnée, elle est peut-être la plus difficile à comprendre. Notre Maître avait passé rapidement à travers l’état intermédiaire, ou le Hadès, et était entré dans la sphère céleste. Là, lorsqu’il eut pénétré l’esprit de sa nouvelle vie, son cœur se tourna naturellement vers celui de ses amis terrestres qui, mieux que tout autre et même seul, pouvait le comprendre, et il chercha à révéler à Jean, par une vision, le milieu dans lequel il venait d’entrer et qui, pour Jean, était l’image des choses qui devaient bientôt se passer. Bien que l’Apôtre comprit très bien cette vision, il lui était presque impossible de l’exprimer avec des paroles. Eh bien, nous, chers amis, aussi modestement que nous pourrons le faire, nous essayerons de vous parler des choses qui doivent bientôt se passer ; et lorsque nous aurons à traiter de faits célestes, nous demanderons à ceux qui vivent dans ces sphères de nous les révéler, et nous vous les interpréterons aussi bien que possible.

Il n’y a pas de raison qui empêche que les clés du Hadès et du Ciel ne soient mises dans vos mains, car nous croyons que vous avez une foi vivante, cette foi qui donne le droit d’entrer et de prendre possession.

Vous nous demanderez peut-être de quelle manière nous pouvons communiquer avec vous ; comment nous vous faisons écrire ceci ? Nous sommes encore assez terrestres pour être capables de mettre notre force psycho-électrique en rapport avec vos courants électriques ; cette force agit sur votre cerveau sous-conscient. Nous ne pouvons pas voir réellement ce que nous écrivons, mais aussitôt que cela est entré dans votre cerveau conscient, nous savons que c’est bien ce que nous avions l’intention de dire. Le choix des mots, le style est limité, dans une assez grande mesure, par vos propres pouvoir, mais non pas entièrement ; nous pouvons quelquefois employer des mots et des phrases qui ne vous sont pas familiers. Mais, à mesure que nous progressons ici et que l’esprit domine graduellement l’âme, la possibilité de vous transmettre des mots diminue, et finalement nous ne pouvons plus vous atteindre que par le pouvoir silencieux de l’amour et de la sympathie, et nos rapports devront se limiter à cette influence élevante de l’âme que vous appelez adoration ou extase.

Lorsque le Maître se fut retiré de la sphère psychique, il ne pouvait plus communiquer avec ses amis que par l’esprit, et il en est de même pour nous tous. Lorsque des messages sont présentés au nom de personnes qui ont passé depuis longtemps, ou bien ils viennent de quelqu’un de « leur école », ou le message a été transmis à travers un médium de notre côté avant qu’il ne vous fût envoyé.

Limitation de la connaissance, de l’expérience et du pouvoir

« Un enfant qui crie dans la nuit ; Un enfant qui crie pour la lumière ; Et qui n’a pas d’autre langage qu’un cri. »

Combien absurde paraît, à la lumière de l’expérience, cette ancienne croyance qui dit que lorsqu’une âme a passé au-delà de la mort, elle atteint immédiatement toute connaissance, tout pouvoir et toute expérience. Cette idée doit paraître insensée non seulement à nous qui sommes de l’autre côté, mais à vous qui comprenez que le développement de toute véritable vie se fait lentement et graduellement. Non, en vérité, notre savoir, bien que merveilleusement augmenté, est encore limité, et nos pouvoirs ne sont qu’à l’enfance.

Cependant, comme nous avons gravi quelques sommets dont vous n’avez pu que rêver encore, nous pouvons vous communiquer quelque chose qui, non seulement vous intéressera maintenant mais, comme une carte du pays, vous guidera lorsque vous viendrez ici.

Dans quelle position nous trouvons-nous à votre égard ? Dans celle des « Anges de l’Église » dont parle saint Jean.

C’étaient ceux qui avaient passé de votre monde dans celui-ci, mais sans être encore arrivés à l’état supérieur où se trouvait le Maître. Encore imparfaits, mais se hâtant vers la perfection, ils cherchaient à aider leurs frères de la terre autant que possible. Nous tâcherons d’être des « Anges » bons et sages à votre égard et de vous communiquer les résultats de notre expérience collective. « Que celui qui a des oreilles pour entendre entende ce que l’Ange dit aux Églises. »

Avant d’essayer de vous donner des détails sur notre vie, il sera bon de vous dire quelque chose au sujet de notre foi, par rapport aux grands principes fondamentaux de Dieu, de l’homme et de la vie humaine.

L’unité de Dieu

« Dis au peuple : Le JE SUIS m’a envoyé à vous. »

« Pourquoi demandes-tu mon nom puisqu’il est caché ? »

Qu’est-ce que Dieu ?

Aussitôt que nous nous servons de noms et de termes nous limitons ce qui est sans limite, nous définissons l’indéfinissable. Le rôle des noms, lorsqu’ils caractérisent l’objet et ne sont pas des termes vides de sens, est de qualifier. Le nom montre que la personne possède des attributs différents de ceux que possèdent d’autres personnes, et suppose que ces autres personnes possèdent des attributs qu’elle ne possède pas, et, par conséquent, nous limitons la personne à l’étendue de ses attributs. Si j’appelle Dieu « Père », je le limite dans la mesure qui indique qu’il n’est pas mon frère, et si je l’appelle « Seigneur », j’entends dire qu’il n’est pas mon égal, mon compagnon, mon ami. Toutes les définitions sont donc limitées et, jusqu’à un certain point, induisent en erreur ; cependant nous sommes forcés d’employer des termes. Le plus véritable est celui donné à Dieu par Moïse : JE SUIS. C’est-à-dire : Je suis tout l’Être, et tout l’Être est moi-même ; et cependant, même cela semble le mettre hors du phénomène.

Oui il n’y a qu’un seul Être dans tout l’univers ; UN en qui tout l’être, toute la force, tout le phénomène sont unis, et en dehors de celui-là il n’y en a pas d’autre. Il n’y a pas de vie qui ne soit pas Dieu, il n’y a pas de mort qui ne soit pas Dieu ; pas d’objet, pas d’esprit qui ne soit LUI. Tout est UN et, faute d’un meilleur terme, nous appelons cet Un Dieu, tandis que le pouvoir même par lequel nous parlons est Dieu ; l’Absolu, l’Illimité, l’Infini, l’Éternel.

De ce premier principe découlera immédiatement le second :

L’unité de l’homme

Par ceci j’entends, non pas l’union d’un homme avec un autre, non pas l’homogénéité de la race, mais l’absolue unité de l’homme avec Dieu ; UN comme être essentiel, sinon en potentialité effective. Nous disons souvent que Dieu a crée l’homme. Cette phrase peut produire une fausse impression, car nous pensons à une création qui sort de Dieu, à un commencement de l’homme ; l’homme s’étant séparé de Dieu, ce qui n’est pas réellement. On aura une vue plus claire de la question en se représentant que Dieu a communiqué le souffle de son être à l’homme limité et lié par le temps et l’espace. L’intention éternelle, qui avait toujours été, fut ainsi manifestée dans le phénomène et devint, pour un temps, esclave afin qu’elle pût pleinement se développer par la lutte avec ce qui semblait en antagonisme avec sa nature divine.

« Qu’est-ce que l’homme pour que tu te souviennes de lui ? » Ah ! il est en vérité Toi même et toi, Dieu, tu es moi-même ; moi et Lui sommes un ; je suis venu de Dieu et je retournerai à Lui. »

« Avant Abraham était le JE SUIS. Ceci sont les paroles que le Maître a dites, mais nous pouvons aussi les prononcer. Nous aussi nous pouvons dire :

JE SUIS ;

JE SUIS ce qui existe ;

JE SUIS ce qui comprend Tout ;

JE SUIS l’Infini.

L’unité de la vie

Des deux propositions précédentes découle nécessairement notre troisième : c’est-à-dire l’unité de la vie. Par là aussi nous voulons dire – non seulement l’union d’une forme de la vie avec une autre, ou le développement du supérieur venant de l’inférieur mais sa véritable unité avec cet Être UN dont nous avons parlé comme étant Dieu et l’Homme.

(De la Chaîne de la Vie, dicté à une époque antérieure)

On ne saurait trop insister sur l’unité absolue de la vie. La vie est une ; c’est un courant d’influence électrique et nullement matériel, qui procède de la grande source de la vie. Ce courant ne peut pas être découvert par le microscope ou le couteau à disséquer ; il n’est pas matériel et ne peut pas être révélé aux yeux matériels, mais il donne la connaissance à la matière ; il se manifeste dans elle et à travers elle. Si nous nous représentons l’univers comme une chaîne, cette chaîne serait composée d’anneaux séparés enfilés sur une corde invisible, cette corde étant le souffle du Divin. Sans ce souffle l’univers serait immédiatement dissout et s’évanouirait devant les yeux mortels.

Au commencement la Terre était sans forme et vide. Au commencement, c’est-à-dire lorsque le Un vivant fut disposé à mettre en manifestation extérieure quelques-unes des pensées de son cœur ; et, dans l’espace vide, il souffla le souffle de son propre être. Alors la matière fluide gazeuse et invisible s’amalgama par le pouvoir de son souffle et une terre solide apparut là où, avant, il n’y avait rien ou de pareil.

(Nous ne savons encore rien de l’origine actuelle de la matière, car nous ne connaissons pas l’origine de la vie, mais seulement ses premières manifestations.)

La vie a – pour parler généralement – quatre formes de manifestation : 1° l’Inconscient ; 2° le Conscient ; 3° le Moi Conscient ; 4° le Divin Conscient. La forme inférieure de la vie se trouve dans le granit pur ; la seconde dans la vie végétale ; la troisième dans la vie animale ; la quatrième dans l’homme. Ces étapes sont très bien exposées dans la Genèse, ce livre qui, comme épitome de la vie, ne sera jamais surpassé. Ces formes sont en contact intime et reliées l’une à l’autre, et la vie est essentiellement la même dans toutes. Dans les formes inférieures le mouvement est moindre, mais il augmente à mesure que les formes se développent. Ai-je donc en moi la même vie qui est dans la pierre ou la fleur ; dans la bête sauvage ou dans l’oiseau qui chante ? Oui précisément la même, mais plus pleine et plus développée. En tant qu’il est question de votre Être manifesté, vous êtes absolument un avec toute la nature. Cette vie cherche toujours de nouvelles manifestations ; lorsqu’elle est chassée d’une forme, par la rupture de la mort, elle en cherche une autre. Poussée par la volonté de son Père, elle cherche constamment à se manifester, elle se précipite à travers la chaîne de l’Univers et s’écoule perpétuellement en grands Cycles, ou rondes, de Dieu à Dieu.

« Pas un passereau ne tombe à terre sans la volonté de votre Père ! » ainsi a dit Celui qui savait.

Rien n’est plus cruel, plus inflexible, plus impitoyable que la Nature ; elle ne distingue pas entre l’ignorance et le péché, entre le fort et le faible. Quel que soit celui qui transgresse ses lois immuables, il devra subir sa peine et, probablement, causer des souffrances aux autres ; elle ne tient aucun compte de l’individu et guère plus du type. C’est là ce que disent les savants ; est-ce vrai ? Oui ces deux affirmations sont également vraies. Comment les concilier ? Premièrement, la vie ne peut jamais se détruire : les formes tombent, mais la vie échappe et se manifeste d’une antre façon. La stagnation n’est pas le meilleur état : le rocher peut bien envier la fleur qui croît sur lui, il vit (sous cette forme) un jour seulement ; la fleur peut envier l’oiseau, même lorsqu’il tombe dans le piège du chasseur. Mais l’envie est inutile, la vie passera au moment voulu, allant du plus bas au plus haut.

La douleur est causée par le conflit du physique avec le psychique ; le péché par le conflit de la Psyché avec le Pneuma. Ces souffrances sont de véritables bénédictions, car elles excitent les forces à une action meilleure et plus forte. Lorsque nous passons de l’autre côté, nous laissons les formes inférieures de la vie derrière nous, ne prenant que les plus hautes, et nous sommes revêtus d’un corps qui est, par rapport au vôtre, ce que l’esprit est à la chair, mais qui cependant est encore une forme manifestée.

Par cette quatrième forme de la Vie, que nous avons appelée le Divin Conscient, je n’entends pas une foi ordinaire en Dieu, – la possession de cette foi importe peu ; – mais je veux dire le pouvoir d’adorer, d’avoir la foi en un autre et d’aimer un autre et la race ; quelque chose de plus élevé que l’affection d’un chien pour son maître ; le pouvoir qui dit : que je périsse, si, par ma perte, d’autres peuvent gagner.

Ni le moi, ni ce que le moi peut donner n’ont le principal, mais l’abnégation volontaire pour le bien des autres est la condition essentielle.

C’est ce que j’appelle la conscience divine. On peut la trouver dans toutes les classes d’hommes. C’est là la semence de Dieu, qui ne peut jamais périr, mais qui doit être immortelle, comme Lui est immortel.

La chaîne de la Vie court donc à travers toute la création, reliant le tout ensemble, et à travers elle passe le véritable souffle du Divin donnant à tout une vie nouvelle et supérieure, qui est le véritable « Ego » et qui durera lorsque le ciel, la terre et tout l’être manifesté auront passé.

Vue rétrospective

Lorsque nous considérons ainsi la vie dans son ensemble, plusieurs des difficultés qui ont rapport aux circonstances extérieures du monde phénoménal disparaissent, et les problèmes du péché et de la souffrance sont plus facilement résolus.

Représentez-vous que la vie est le battement du pouls de Dieu dans le corps de l’humanité ; voyez le souffle divin qui cherche à pénétrer et à développer ce qui est physique ; représentez-vous ce souffle comme l’âme de la force, l’âme du mouvement, qui cherche toujours à s’exprimer lui-même et à devenir, dans l’être conscient, ce qu’il est dans l’esprit essentiel.

Toutes les circonstances, toutes les influences qui semblent être mauvaises et contraires au bien de n’importe quel être humain, ne le sont qu’en apparence ; la vie cachée cherche le milieu qui peut l’aider à se développer de la meilleure manière.