"Je suis là-haut", Dialogues avec Benoît - Nicole Delatour - E-Book

"Je suis là-haut", Dialogues avec Benoît E-Book

Nicole Delatour

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Beschreibung

Benoît est "parti" en 2011, dans un accident de voiture. Il s'est très vite manifesté (sortant de ses gonds la porte de sa chambre, déplaçant la poche poubelle prête à être sortie de la cuisine dans le salon, ...). Les premiers mots que j'entendis résonner dans ma tête, coupant mon bavardage incessant, furent : "Petite maman". Depuis les messages n'ont plus arrêté. Benoît ne parlera pas d'enseignements, mais de "renseignements", ni d'un être éveillé ou non, puisque nous sommes déjà l'Être véritable. Il vous dira de poser les manettes du casque vidéo, que chacun d'entre nous a mis sur sa tête, nous accrochant au jeu virtuel le prenant pour la Réalité. Il nous demande enfin d'enlever ce casque pour réaliser que nous vivions tous collectivement - même les défunts - la vie du Jeu, et non notre propre Vie.

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Seitenzahl: 115

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Du même auteur aux éditions JMG

Messages d’éternité, Un Pas dans le Réel (2014)

Messages de Benoît, Au Fil d’un songe (2018)

Aux éditions BoD-Books on Demand

Des Graines de l’Eternité (2019)

Le Chemin Oublié (2020)

Site

www.desgrainesdeleternite.jimdofree.com

SOMMAIRE

INTRODUCTION

BENOÎT « Lorsque je suis mort »

ENTRE NOUS

LE MAL EXISTE-T-IL ?

JE VOUS ECRIS

JE SUIS TOUJOURS LÀ

ET NICOLE ?

« Sois ma parole »

« Ma pensée vient en toi »

« Tout n’est qu’illusion, il n’existe que l’Amour »

« Acceptez le changement, la Vie est un Mouvement »

INTRODUCTION

Benoît nous a quittés dans un accident de voiture le 19 février 2011. Il allait vers ses 24 ans. Quelques jours avant son « départ », il nous avait dit : « Je sais que je mourrai jeune » … Et moi aussi je le savais, même si je le refusais.

Lorsque Benoît est décédé, ce fut un immense cataclysme qui ébranla tout mon être. Cependant, dans ce trou béant que l’annonce de sa mort venait de faire, une onde pleine de douceur s’est aussitôt engouffrée pour adoucir la douleur : l’Amour.

Je venais d’ouvrir en grand une porte que je tenais entrebâillée…

Le soir même après l’accident, j’étais allongée, les yeux ouverts, lorsque l’encadrement d’une porte m’apparaît dans la demi-obscurité. Tout est noir autour de cette ouverture où une lumière, faite de milliards de points lumineux dorés, scintille. Une silhouette se tient près d’elle, devant son encadrement. Je la sens intriguée, en paix, et prête à entrer. Elle est attirée.

A ce moment-là je réalise que la silhouette que je vois est celle de mon fils Benoît, décédé quelques heures plus tôt. Une immense douleur fuse soudain en moi… et la vision disparaît.

Ce fut le début d’une multitude de manifestations de Benoît, d’apparitions (avec une vision autre que celle des yeux physiques) et de messages.

La première parole de Benoît fut : « petite maman ».

Voilà où j’en suis, actuellement :

« Je me sens de plus en plus libre, me détachant progressivement de l’opinion de « l’autre ». Je suis la maman de Benoît. Il est toujours mon fils dans mon histoire et, dans cette histoire, je ressens le manque, l’absence.

La peine est présente, mais une Présence magnifique est également là. Je me libère de plus en plus de celle que je crois être, tout en sachant que je suis toujours celle-ci. Comme si j’enlevais au fur et à mesure les feuilles qui n’ont plus aucune raison d’être. »

La Vie nous semble ingrate, cruelle et mortelle.

Comment accepter que tout soit « faux », alors que la Vie est si présente ?

La Vie, Force Créatrice, Principe Aimant, puissant, qui nous relie tous et formant le Tout.

Je suis la Vie, même dans la Mort.

Je suis la Vie, même lorsque je crois ne pas vivre, lorsque je me persuade que je souffre, que je suis seul(e), torturé(e) en esprit ou physiquement… même si ma réalité me fait vivre tout cela.

Je me fais une fausse idée de la Vie et je l’amène à réalisation, à se concrétiser dans ma réalité.

Il y a plusieurs années je vis s’écrire devant mes yeux cette phrase :

« Je ne cherche pas ; Je suis ».

Maintenant je sais ce qu’elle veut dire, grâce aux paroles de Benoît.

BENOÎT

« Lorsque je suis mort »

1

Le 19 février 2011

« Je ne suis jamais parti, c’est vous qui dormez et qui croyez que je suis mort puisque je ne suis plus dans ce corps. Je vous le dis, avec toute franchise et avec ce direct que vous me connaissez : tout ça, tout ce monde, toutes ces étoiles, toutes ces planètes, ces galaxies, l’immensément grand et l’immensément microscopique, et tout ce qu’il y a entre, et bien… c’est du bidon, du vent, une grande farce dramatique ou drôle (cela dépend) !

Lorsque j’ai quitté mon corps, je ne savais rien de tout cela. J’ai eu la peur de ma vie avec l’accident, puis, tout s’est éteint. Je me suis endormi, pour me réveiller hors de mon corps. J’étais surpris, émerveillé, et curieux. Oui, curieux de la suite ! Je n’ai vu aucun tunnel, seulement les étoiles de la nuit, les hommes penchés au-dessus de mon corps. J’ai vu que ma chérie était vivante et s’en sortait bien, je pouvais explorer ce qui se présentait à moi.

Lorsque je suis mort pour vous, j’ai repris conscience de la Vie. J’allais la reconnaître, à travers toutes les étoiles qui brillaient de plus en plus nombreuses et qui m’attiraient. Le sol s’éloignait, leur lumière se rapprochait.

Lorsque je suis mort pour vous, pour moi, c’était renaître, en quittant cette immense farce où chacun joue un rôle et un personnage qu’il s’est créé. Vous dormez. Votre esprit s’est laissé hypnotiser par l’inconscience gigantesque, par le Grand Sommeil ou Léthargie. Vous croyez vivre – comme les défunts qui pensent qu’ils sont morts et qu’il leur faudra revenir sur terre, en ce monde, qui serait une Ecole pour la Vie ; le choix de l’expérience dans la matière.

Ce choix n’est pas fait par la véritable conscience de la Vie, mais par celui de l’esprit qui s’est laissé prendre dans les filets virtuels d’un nouveau mode de penser et de vivre.

Vous êtes vivants – ou morts – dans la Virtualité.

Vous êtes endormis – ou hypnotisés – dans la Réalité.

Vous avez à être éclairés.

2

Lorsque j’ai quitté mon corps, j’étais curieux de tout ! Le monde se rapetissait à ma vue à mesure que je m’envolais vers toutes ces étoiles. Je voyais la terre devenir de plus en plus petite alors que j’avais l’impression d’aller dans l’espace. Sans fusée ! Sans combi. ! Inouï, hallucinant ! Ce n’était qu’une impression, je l’ai vite compris.

Lorsque j’ai quitté mon corps, j’ai vu que j’avais encore des mains, des jambes, un tronc. Tout y était ! Je vous jure, je me suis même tâté sur tout le corps. Il y avait quand même quelque chose de changé : l’aspect de la matière. J’étais tout translucide ! A-travers mes mains, je voyais la terre s’éloigner de moi.

J’ai quitté un corps de « beau gosse » ( !) pour un plus beau encore. Oui, oui. Et nettement plus performant. Je volais ! Je voyais plus loin et nettement, j’entendais des sons que jamais je n’aurais captés de mon vivant. C’était mirobolant. J’entendais des voix, elles étaient tout autour de moi. Des voix agréables, gentilles. Il y avait même celle de Mamie. Je ne la voyais pas, mais je l’ai reconnue. En plus elle me parlait ! Elle m’accueillait dans ce nouvel univers.

J’ai atterri au milieu des étoiles. Tout un monde de lumières vibrantes de joie et d’amour. Là, je me suis endormi. J’ai complètement perdu conscience lorsque j’ai mis les « pieds » dans cet univers de lumière ! J’avais franchi la porte que maman avait vue dans la vision que les frères et sœurs lui ont donnée.

Lorsque j’ai repris conscience, la lumière avait des formes, un paysage, une terre, un ciel, et… je savais tout.

3

Je n’ai pas vraiment réalisé que j’étais mort tout de suite. La curiosité de l’aventure avait été la plus forte. Mais, avant de franchir cette fameuse « porte », j’ai compris que je ne reverrai plus ma famille telle que je la connaissais et l’énorme douleur qu’elle allait ressentir en apprenant mon décès. A cet instant, la curiosité de l’aventure a fait place au désir intense de retrouver ceux que j’aimais et que je venais de quitter. J’ai eu mal, atrocement mal. Tout de suite je me suis retrouvé dans le salon à moitié éclairé, et j’ai vu ma mère assise dans son fauteuil, mes frères, ma sœur, ma cousine, ma tatie, et tous mes amis, toute ma famille. Ils étaient là. Ils savaient.

Savez-vous pourquoi mon aimante famille n’a jamais fait le deuil, comme il est tant analysé ? Pourquoi la perte n’a pas revêtu ce manteau du deuil tel que le décrit l’esprit humain ? Ils ont accepté. Oui, ils ont accepté ma « mort ». Cette ouverture au lâcher prise pour laisser passer la Vie nous a permis à tous – nous qui sommes ici près de vous – d’envoyer des flots d’ondes de l’Amour. Nous avons pu montrer que l’Amour existe et que la Mort n’est qu’une illusion.

Lorsque j’ai quitté ce corps vivant dans cette matière, je suis entré très rapidement dans la Réalité du Monde et de l’Être.

Savez-vous pourquoi vous mourez ? Parce qu’inconsciemment vous savez que ce corps n’a pas d’existence.

L’immortalité biologique n’existe pas ; elle est seulement un fantasme de l’humanité par peur de la vieillesse, par peur de la mort.

Savez-vous pourquoi ce monde-ci est si violent, si affligeant, et etc. ? Parce qu’il a été créé sous l’effet de la Peur.

Il fallait se défendre, se protéger ; il fallait vivre dans un monde qui pourrait nous accueillir. Mais, la Peur n’est pas une bonne créatrice. Elle a laissé les pensées devenir une force créatrice erronée, un réseau puissant auquel tous nos esprits se sont reliés, dans la fragilité dans laquelle nous nous sentions à notre NAISSANCE RÉELLE.

Voilà pourquoi la Mort existe, pourquoi les esprits s’imaginent qu’ils ont à revenir sur cette terre lorsqu’ils sont défunts, pourquoi ce monde est celui de la Peur, des sentiments et des émotions. Ce monde est fragile, alors qu’en Réalité, il est si magnifique et puissant !

« Tout n’est qu’illusion, il n’existe que l’Amour ».

4

Il est difficile d’être un être humain ! On vous demande de lâcher prise, de croire en l’Amour, qu’il existe autre chose que la violence, la cupidité. Dur, dur, n’est-ce pas ?

Je suis une onde, moi, Benoît, toujours présent, et n’ayant jamais quitté la Terre.

Comme vous. Chacun d’entre vous est une onde, est vibration.

C’est la vibration de l’Amour. La vibration de l’Esprit. Je ne parle pas de Dieu, d’un Être Suprême. Je vous parle de l’Existence de la Vie.

Ce monde va de travers parce que l’esprit perpétue l’erreur et croit fermement en ses vérités et sa réalité.

Alors que tout n’est que bidon ! J’ai compris tout cela lorsque je suis mort ! Et lorsque je suis passé par une étape ultime qui demande d’abandonner toute peur et la croyance que nous sommes uniques, seuls, perdus dans un monde purement virtuel, cela m’a été facile, oui, très facile.

Lorsque nous redevenons défunts, nous retrouvons la mémoire de tout ce que nous avons appris lors de nos différentes existences. Nous avons en nous un capital de vie, un potentiel d’une puissance, dont nous prenons conscience en décédant si notre conscience de la Vie a déjà une très large ouverture.

Il n’existe aucune injustice en votre monde, malgré ce que vous voyez ou vous vivez. L’injustice n’existe pas, comme la justice. Aucun état n’a son opposé. C’est seulement l’esprit qui le croit et le met en application. J’insiste sur le fait qu’il n’existe aucune injustice ou aucune justice en votre monde.

Tout ce qui va de travers, qu’il soit bon ou mauvais, est le résultat de l’ACCEPTATION de l’esprit que cet état de justice ou d’injustice existe.

La VIRTUALITÉ est manipulable, malléable.

Chaque esprit pense et interprète à partir des bases qui lui sont données par la culture, par l’expérience, par la vision… L’interprétation d’un fait ou de plusieurs faits qui n’existent que dans la virtualité. Comme lorsque vous « chaussez » ces fameux casques - ou lunettes – virtuels. Tout est faux, mais vous avez l’impression et la sensation d’y être, de le vivre. Vous en faites même les gestes, vous ressentez les différentes émotions dues à ce que vous « vivez » grâce à ces lunettes virtuelles. Plongez un peu plus votre conscience dans ce Jeu ou existence, et il viendra un moment où vous serez totalement déconnectés de la réalité. Vous serez persuadés que la justice ou l’injustice, qui règne dans le monde virtuel où vous êtes, existe vraiment, comme le bon ou le mauvais, la richesse et la pauvreté, etc.

C’est ce qui se passe là, maintenant.

Vous êtes déconnectés de la RÉALITE, même les défunts.

Lorsque ce jour du 19 février 2011 j’ai quitté mon corps dans la nuit, j’ai réappris ce qu’était vraiment la Vie, pour finir par me déconnecter totalement du monde – ou des mondes – virtuels.

Vous n’y arriverez pas seul, car la Peur vous empêchera de franchir la Porte de ce qui vous semble inconnu. Vous vivez dans l’insécurité et selon le bon vouloir de certains. C’est ce que vous croyez. Lorsque vous commencerez à comprendre réellement que le Jeu est bel et bien vivant mais susceptible d’être interprété différemment, vous aurez commencé à franchir cette Porte.

Au seuil de cette Porte, où vous déposerez petit à petit toutes vos convictions, vous comprendrez que Nous sommes là.

Vous pourrez alors déposer également vos Peurs, car Nous serons là Réellement, toujours disponibles pour chacun de vous.

OK ?

Lorsque je suis mort… Je suis VIVANT !

A+.

Bisous.

Benoît. »

ENTRE NOUS

1

Quand je vois toute cette souffrance humaine, animale, tous ces êtres qui se chamaillent entre eux, s’entretuent, tous ces hommes et femmes qui aspirent au « pouvoir », enfin, tout ce qui fait l’humanité, je suis de plus en plus étonnée et abasourdie par le peu de prise de conscience et de maturité.

Qu’est-ce qu’un être humain ?

« Le silence est absent.

Un silence rempli d’harmonie et de joie qui permet d’entendre l’appel.

Un appel qui semble provenir de loin, de très loin, alors, qu’en fait, l’appel se fait dans l’esprit de l’être humain.

Chaque être humain a son équivalent en Réalité. L’être humain est un amalgame savant et très bien structuré de minuscules particules vibrantes de Vie. Comme un Lego !

Oui, une pièce de ce jeu Lego qui va s’assembler avec d’autres pour former un tout, un individu. La main le construit.

L’être humain est construit par la pensée de l’esprit.

Il n’y a pas de secret, pas d’initiation à avoir, tout cela est du baratin pour rendre un enseignement, presque opaque, plus lumineux. Lorsque la lumière éclaire de sa présence, plus rien n’est caché !