L'a b c du spiritisme - Marc C. Villa - E-Book

L'a b c du spiritisme E-Book

Marc C. Villa

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Beschreibung

L'a b c du spiritisme a pour but de démystifier le spiritisme et de l’expliquer de façon simple, sans artifice. Y sont abordés les bases de cette philosophie ainsi que les sujets qui ont été les plus demandés à l’auteur lors de ses conférences. Ce livre n’a pas pour but de convertir qui que ce soit, mais juste d’évoquer franchement des sujets qui peuvent aider dans la vie quotidienne, dès qu’ils sont débarrassés de toutes les fioritures et de tous les mystères que certains se plaisent à mettre autour de ce sujet.


À PROPOS DE L'AUTEUR

Ayant étudié et pratiqué le spiritisme pendant vingt-cinq ans, Marc C. Villa souhaite mettre ses connaissances au service de tous, avec des mots simples et sans artifices.

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Marc C. Villa

L'a b c du spiritisme

Essai

© Lys Bleu Éditions – Marc C. Villa

ISBN :979-10-422-0642-0

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Introduction

Qui sommes-nous ? Que faisons-nous sur Terre ? Pourquoi y souffrons-nous ? Y a-t-il quelque chose après la mort ? Voici quelques questions qui me sont fréquemment posées lorsque je tiens mes conférences spirites. Elles sont diverses, variées et nombreuses, mais le constat qui me revient le plus souvent est que le spiritisme n’est pas très clair ou en tout cas chacun explique ce qu’il veut comme il veut.

En réalité, le spiritisme est très facile à comprendre, mais parfois ce qu’il nous enseigne est difficile à accepter. Dès qu’on a enlevé toutes les broderies, tous les soi-disant mystères et tout le décorum que certains se plaisent à mettre autour de cette philosophie, tout devient beaucoup plus clair et plus simple. Il est vrai que les informations principales concernant le spiritisme nous viennent d’Allan Kardec qui a publié cinq livres constituant la base de l’étude spirite, mais c’était un médecin qui s’adressait uniquement à des érudits dans un langage d’il y a cent cinquante ans et de fait ces ouvrages ne sont faciles ni à lire ni à comprendre quand on a aucune base.

Je suis médium depuis une vingtaine d’années et je me pose encore des questions et j’essaie de trouver des réponses. Cette recherche, cette étude de la philosophie spirite a changé ma vie. Je ne prétends pas connaître la vérité, ce qui serait très présomptueux de ma part, mais j’ai trouvé dans le spiritisme une philosophie qui me permet de voir la vie autrement, de l’appréhender de manière plus douce, non pas que je vive sans souci, je suis comme tout le monde et j’ai moi aussi mes problèmes quotidiens, mais j’ai appris à mieux gérer ma vie, à mieux la comprendre.

Ce que j’ai appris au cours de ces années m’a vraiment beaucoup aidé et ce n’est que dans le but de partager cette recherche que j’écris ces lignes de la manière la plus simple et la plus claire possible, mais j’insisterai sur un point très important : n’avalez pas ces informations sans y avoir réfléchi posément, faites-vous votre propre opinion.

Comment suis-je devenu médium ? Plutôt que médium je préfère le terme spirite, un médium possède un don, mais un spirite connaît la philosophie, sait ce qu’il peut faire et surtout ce qu’il ne peut pas faire, il sait aussi qu’il ne peut pas changer le monde à lui seul et surtout qu’il ne peut en aucun cas violer le libre arbitre de quelqu’un même s’il pense avoir raison, mais tout ceci est anecdotique.

Sans être un esprit fermé, je ne m’étais jamais vraiment intéressé au spiritisme. À l’époque, il y a vingt-cinq ans, je travaillais de nuit à la poste et un de mes collègues, qui ne possédait pas de voiture, m’a demandé de le conduire dans une salle spirite avant d’aller travailler. Aussitôt dit aussitôt fait et, le jeudi soir, nous sommes arrivés devant cette salle. À ce moment, j’ai dit à mon copain que puisque la séance durait deux heures, j’irais manger un sachet de frites pendant qu’il y assistait. C’était sans compter sur l’action des esprits. Je me suis senti tiré hors de ma voiture et poussé dans la salle.

Le médium qui parlait n’a pas tardé à m’intéresser, mais je ne voulais rien avaler sans y réfléchir calmement. En sortant de la salle, alors que je m’apercevais que j’avais quitté mon véhicule si vite que non seulement les portières étaient restées ouvertes, mais que mes clés étaient toujours sur le contact, j’ai décidé de revenir et d’en savoir plus. Chaque jeudi j’étais présent, muni d’un petit carnet et d’un crayon. Je posais des questions à tour de bras, questions que je notais ainsi que les réponses qui m’était fournies. Je recevais aussi des voyances, très justes tant dans les descriptions des entités que dans les contenus des messages alors que le médium ne me connaissait pas. Toutes les quelques semaines, je reposais les mêmes questions, mais différemment mon but étant que le médium se contredise. Ça n’est jamais arrivé. Alors j’ai décidé de m’intéresser sérieusement à cette philosophie.

Un beau jour, j’ai reçu un message d’une entité que je ne connaissais pas, c’était une dame qui avait travaillé dans cette salle et qui était décédée depuis vingt-cinq ans. Le message disait : « Développe ta médiumnité, ne crains rien je t’aiderai » et elle a tenu parole, j’ai suivi ses conseils et trois mois plus tard je faisais mes premières voyances en public, d’abord comme simple médium puis comme responsable de séance où je devais animer des causeries, comme le faisait le médium qui dirigeait la séance à laquelle j’assistais. J’ai tenu ce rôle pendant vingt ans. J’ai eu à répondre à des milliers de questions, mais j’ai toujours été aidé par mes protecteurs et mon guide pour ne pas dire de bêtises. J’ai aussi appris les soins magnétiques, la recherche de disparus, le dégagement de personnes et de lieux et la voyance sur photo. Dans toutes ces disciplines j’ai rencontré des cas compliqués, mais, toujours bien aidé, je suis toujours parvenu à trouver les mots adéquats, à faire les gestes appropriés alors je le redis, n’ayez pas peur de poser des questions même si ce que vous vivez vous paraît étrange voire incroyable. Mieux vaut poser une question que de rester avec une interrogation et puis ce qui est étrange et incroyable devient tout d’un coup très normal une fois que nous obtenons les bonnes explications.

Je vous souhaite une bonne lecture.

Une brève histoire du spiritisme

De tout temps et dans toutes les civilisations, les hommes ont voué un culte très particulier aux morts. Le grand passage, ce voyage au long cours d’où, dit-on, on ne revient jamais, engendrait la crainte et le respect. Dans l’histoire, on retrouve parfois des descriptions d’individus qui prétendaient communiquer avec les défunts, mais ces pratiques n’avaient rien en commun avec le spiritisme tel que nous le connaissons actuellement. Il fallait plutôt parler de nécromancie.

Le spiritisme a vu le jour au 19e siècle aux États-Unis. En 1847, à Hydesville (région de New York), deux jeunes filles, les sœurs Fox, prétendaient entrer en contact avec l’esprit d’une personne qui avait été assassinée dans la maison familiale. Les deux jeunes filles, âgées respectivement de quatorze et onze ans, lui posaient des questions et l’esprit leur répondait par des coups dans les murs. Elles ont ensuite mis au point un alphabet spirite (un coup pour la lettre A, deux coups pour la lettre B, etc.). La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre dans le voisinage d’abord puis dans tout le pays. On venait de partout assister aux démonstrations des Fox. Elles devinrent rapidement très célèbres et furent invitées à faire des démonstrations dans tout le pays.

Puis le spiritisme trouva rapidement un nouveau canevas de fonctionnement. Les participants devaient se réunir autour d’un guéridon à trois pieds en alternant hommes et femmes. Ils devaient poser leurs mains sur la table petits doigts contre petits doigts. Les esprits se manifestaient alors en faisant bouger la table toujours selon le principe de l’alphabet spirite. Ce système fut connu sous le nom de tables tournantes. Le succès fut fulgurant et le phénomène s’exporta de l’autre côté de l’Atlantique. À la fin de leur vie, les sœurs Fox avouèrent que cette affaire de communication avec les morts n’était qu’une vaste supercherie qu’elles avaient inventée par jeu. Mais le spiritisme était né et plus rien ne devait l’arrêter.

En Europe, le succès du spiritisme fut foudroyant. Tout le monde, bourgeois comme simples citoyens, voulait entrer en contact avec un de leurs disparus malgré les sévères mises en garde de l’Église et de la communauté scientifique. Des personnalités comme Théophile Gauthier, Guy de Maupassant et surtout Victor Hugo furent des adeptes acharnés du spiritisme qu’ils pratiquaient régulièrement. En Angleterre, le principal zélateur de la philosophie spirite fut l’écrivain Conan Doyle qui inventa le personnage de Sherlock Holmes. En France, ce fut Allan Kardec (de son vrai nom Hippolyte Rivail), qui le propagea. Il se disait capable d’écrire des livres entiers sous la dictée de ses amis les esprits et il l’a fait. Son Livre des Esprits, entre autres, est devenu l’un des grands classiques de la littérature ésotérique. Au cimetière du Père-Lachaise à Paris, la tombe d’Allan Kardec reste l’une des plus fleuries et des plus visitées.

Lorsque le spiritisme fit son apparition, beaucoup de scientifiques s’étonnèrent qu’une telle chose puisse exister. Tout ça sortait du cadre de la pure raison et de la plus élémentaire logique. Les médiums et les adeptes du spiritisme croyaient dur comme fer qu’ils parvenaient réellement à communiquer avec les morts. Les scientifiques, eux, voulaient des preuves. Certains assistèrent donc à des séances de spiritisme organisées par les plus grands médiums et furent témoins de phénomènes étranges et a priori inexplicables : apparitions de fantômes, lévitation, bruits inexpliqués, messages de l’au-delà.

D’autres scientifiques conclurent par contre à l’absence d’étrangeté et tirèrent des conclusions négatives. La communauté scientifique était donc partagée, mais en général peu ont cru au spiritisme. On peut même dire qu’ils n’ont jamais pu démontrer de manière expérimentale la réalité de la communication avec les morts et ils en conclurent que toutes les expérimentations spirites se basaient sur des trucages ou des illusions. En effet, à chaque fois que les méthodes de contrôle destinées à éliminer toutes fraudes étaient sérieuses, les phénomènes spirites disparaissaient.

Pourtant, et ça va sembler curieux à beaucoup, le spiritisme a fait avancer la recherche scientifique. Il faut donc ici analyser ce phénomène bizarre que les initiés appellent l’écriture automatique. Pour rester simples, certains médiums affirment que les esprits sont capables de communiquer à travers leur personne. Il suffit que le médium prenne un crayon pour que les esprits prennent le contrôle de son corps et écrivent des messages par son intermédiaire.

Ce système rudimentaire fut ensuite remplacé par une planchette en bois (dite planchette oui-jà) sur laquelle était fixé un crayon. Les participants devaient poser leur main sur la planchette qui se mettait en mouvement sous l’influence des « esprits ». Les esprits parvenaient ainsi à écrire des messages de l’au-delà. Beaucoup de ces séances de oui-jà étaient évidemment truquées, mais pas toutes et c’est ici que la science entre en jeu. Les psychiatres étudièrent ce phénomène avec beaucoup d’attention et les travaux se multiplièrent.

Il est très curieux de constater qu’au 19e siècle, la plupart des médiums provenaient du music-hall où ils avaient tenté, en vain, de faire une carrière d’illusionniste où les rares places étaient chères. Houdini, le célèbre magicien, fut toute sa vie un adversaire coriace du spiritisme. Trop de trucages en spiritisme ont en effet été réalisés avec l’aide de tours de magie souvent très simples. L’imagination des médiums n’avait aucune limite quand il s’agissait de berner les participants. Ceci explique pourquoi tant de brillants intellectuels et de vénérables scientifiques se sont laissé convaincre de la réalité des faits spirites.

Le spiritisme avait un grand besoin de se moderniser et de gagner en crédibilité. Les tables tournantes étant passées de mode. Il fallait donc trouver autre chose. Et le spiritisme se simplifia au point que de nos jours il n’est plus nécessaire d’utiliser le moindre artifice. Un médium, un esprit, un destinataire et le message arrive aussi simplement. L’esprit parle directement à son destinataire par l’intermédiaire du médium.

Porte-parole de ce courant néo-spirite, le père François Brune, auteur de plusieurs livres sur le sujet. Cet ecclésiastique ne se privait jamais de répondre aux invitations des médias pour parler de sa passion pour le spiritisme. Il était même devenu l’invité obligatoire des émissions consacrées à la vie après la mort. Ce genre de croyance venant d’un prêtre a de quoi étonner. Depuis l’apparition du phénomène spirite, l’Église, inquiète de l’amplitude du phénomène, a fermement condamné le spiritisme qu’elle tient comme l’œuvre de Satan. Cette position n’a pas changé depuis le XIIe siècle.

Qu’est-ce que le spiritisme ?

Il est souvent vu comme un moyen de communiquer avec les morts, ce qu’il nous permet de faire, mais nous limiter à ce simple constat serait vraiment trop restrictif, car ce n’est qu’une toute petite partie et pas la plus importante des possibilités qu’il nous offre. Communiquer avec nos défunts n’a qu’un seul but, prouver qu’il y a bien une vie après la mort terrestre et c’est une base de cette philosophie. Si je peux vous décrire une personne que vous connaissez, mais moi pas, que je peux vous parler de ses traits de caractère, de sa façon de s’habiller, de penser puis vous donner un message de sa part dans lequel il parle de choses que vous avez vécues avec lui, qui vous sont très personnelles et que je ne peux pas connaître, il nous faut dès lors admettre que quelqu’un me les dit, quelqu’un qui les connaît pour les avoir vécues et que vous pouvez reconnaître grâce à la description que je vous en ai faite, à sa façon de parler, à des petits détails personnels et donc que ce quelqu’un, qui est décédé, n’est pourtant pas si loin de nous puisqu’il nous parle et s’il nous parle c’est qu’il est toujours vivant, quelque part.

En recevant un tel message, j’ai remarqué que les gens à qui un esprit s’adresse réagissent de manière très différente, la plupart sont heureux, parce qu’en plus de savoir que leur disparu ne l’est pas vraiment son message apporte réconfort et quelques fois solutions à certains problèmes. D’autres fondent en larmes, mais ce sont des larmes de bonheur. Enfin certains, mais pas la majorité, ont peur, non pas de savoir que leur disparu est toujours présent, mais parce que ce message émane d’un mort et que la mort fait peur, c’est une barrière difficile à franchir.

Quoiqu’il en soit, je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui ait été déçu, du reste lorsque je donne un message, je veille toujours à avoir un assistant qui écrit tout ce que je dis pour plusieurs raisons, la première étant que souvent l’émotion submerge le destinataire et il n’est plus vraiment capable d’analyser le message qu’il reçoit, lorsqu’il peut le relire à tête reposée il en profite pleinement. Ensuite, lorsqu’un esprit annonce quelque chose, ce quelque chose ne survient pas toujours dans les minutes qui suivent, parfois ça n’arrive que plusieurs mois plus tard et à ce moment, il est agréable de pouvoir retrouver le message et de le relire.

Cela dit, utiliser le spiritisme uniquement pour recevoir ou donner des messages de l’au-delà, c’est un peu comme entrer dans une pâtisserie, y acheter le plus beau gâteau et ne manger que la crème fraîche. Le spiritisme est une philosophie qui permet de mieux comprendre la vie, ce que nous y faisons, d’où nous venons, où nous allons et pourquoi nous sommes ici, dans une vie qui, souvent n’est pas tendre avec nous, qui nous fait même parfois énormément souffrir, d’une manière d’autant plus pénible si nous n’avons pas de réponses à toutes les questions que je viens d’énumérer, bref, si nous ne comprenons pas ce que nous vivons.

Lorsque nous décidons d’étudier le spiritisme, de l’analyser et surtout de l’appliquer, nous devenons quelqu’un d’autre, notre caractère change en même temps que notre façon de comprendre notre vie, certaines choses qui nous paraissaient très importantes deviennent futiles tandis que d’autres que nous ne remarquions même pas nous semblent maintenant capitales. Lorsque nous possédons cette philosophie ancrée en nous, nous pouvons encore aller plus en avant, faire des choses que nous considérions comme impossibles, soigner des gens, ressentir ce qu’ils endurent, solutionner leurs problèmes en tout ou en partie et bien d’autres choses encore que nous verrons plus loin, mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs, la patience est une des vertus principales du spirite.

D’où venons-nous et pourquoi faire ?

C’est la première chose à bien comprendre et une des plus importantes. Nous avons tous été créés en tant qu’esprit par une entité très puissante et immensément bonne qui porte bien des noms dont les plus répandus sont Dieu, Allah, Bouddha et bien d’autres qui nous ramènent toujours à la même entité. Le but de notre création est de partir de zéro et d’évoluer jusqu’à atteindre ou en tous cas nous approcher de la perfection. C’est un vrai défi qui demande des siècles et même des millénaires d’efforts, mais qui vaut vraiment la peine.

Pour y parvenir, nous traversons différents stades ou règnes, nous nous réincarnons encore et encore, c’est-à-dire multiplions nos existences, naître, mourir, renaître et évoluer sans cesse, nous sommes toutes et tous créés de la même manière, dans le même but et avec les mêmes chances. Ce qui va nous différencier les uns des autres, c’est le courage et l’assiduité dont nous allons faire preuve pour avancer.

Pour accomplir ce long chemin, nous disposons simultanément de trois corps, un corps physique, que nous ne conservons que pour une seule incarnation et deux autres plus complexes.

Le premier est le périsprit, c’est un terme peu courant, mais qui définit un second corps, identique cellule pour cellule à notre corps physique, les deux sont d’ailleurs étroitement mêlés. Ce corps astral nous est propre, personnel et c’est un instrument de perception et d’action tant sur le plan physique qu’astral, c’est le siège de notre vie émotionnelle. Il capte toutes les impressions que recueillent nos cinq sens, il définit les notions de plaisir ou de déplaisir, d’attraction ou de répulsion, de sympathie ou d’antipathie et transforme toutes ces impressions en sensations. Il est un instrument d’action sur le plan astral. Notre périsprit se modifie en fonction de notre niveau d’élévation, plus nous nous bonifions et plus il devient fluide jusqu’à devenir pratiquement inexistant. Nous le conservons après notre décès. Voilà qui est bien juste, mais aussi bien compliqué donc explications :

Notre périsprit est le lien entre notre corps physique et notre esprit. Notre corps physique n’est pas capable d’avoir des sentiments ou de ressentir des choses, mais le périsprit transmet le tout à notre esprit. Un exemple sera plus parlant que bien des mots : je rencontre quelqu’un que je ne connais pas, c’est la première fois que je le vois, nous n’avons pas encore échangé la moindre parole et pourtant je sens que c’est une personne en laquelle je peux avoir confiance, ou dont je dois me méfier, je sens que cette personne est bien dans sa peau ou qu’elle est en souffrance, je sens si elle est sincère ou pas… Toutes ces sensations ne viennent pas de mon corps physique, mais de mon périsprit, encore devons-nous écouter ce qu’il nous dit. Ses possibilités ne s’arrêtent pas là, mais nous y reviendrons plus tard.

Le troisième corps, un corps astral celui-là, est une sorte de bulle gazeuse et multicolore qui nous entoure, mais qui nous est invisible. Elle rayonne autour de nous dans un rayon d’un mètre cinquante à trois mètres, selon notre état de santé physique et morale qu’elle exprime par différentes couleurs dont chacune a sa signification propre. Notre aura, puisque tel est son nom, a pour fonction principale de compenser les manques de notre corps physique en trouvant toutes sortes de solutions pour y parvenir. Elle agit de sa propre initiative et notre esprit ne peut pas la contrôler, elle agit toujours dans un but bénéfique, mais ici aussi des exemples sont les bienvenus.

Comme je le disais plus haut, notre aura est multicolore et chaque couleur représente une donnée bien précise, le bleu se rattache à nos facultés intellectuelles, le vert à notre santé physique, le rouge à nos passions, l’orange à notre énergie, etc. et tant que nous conservons un équilibre de toutes ces couleurs nous sommes en bonne santé, mais ce n’est pas toujours le cas et ce n’est pas toujours grave ni difficile à solutionner.

Imaginons que nous manquions de bleu, inconsciemment nous allons ajouter cette couleur autour de nous, nous aurions pu enfiler un pull rouge ou jaune, mais nous avons décidé de porter un bleu pourquoi ? Parce que notre aura nous l’a inspiré pour compenser notre manque. Parfois cependant, la solution n’est pas aussi facile ni évidente, c’est pourquoi je vais maintenant me référer à un exemple que nous avons déjà toutes et tous connu. Je me suis levé de bon matin, je suis relax, en pleine forme et plein d’énergie lorsque mon voisin vient me rendre visite. Il est négatif, fatigué, déprimé et me parle pendant un moment puis il se lève et rentre chez lui en me disant « C’est fou ce que ça m’a fait du bien de parler avec toi, je me sens en pleine forme maintenant ».

Oui il se sent en pleine forme, mais nous, nous sommes vidés, que s’est-il passé ? Simplement nous sommes tombés sur ce que le spiritisme définit comme un « vampire énergétique ». Comme nos auras rayonnent autour de nous, même si nous ne les voyons pas, forcément elles se touchent. C’est l’occasion pour celle qui est en manque de se renflouer chez celle qui se sent bien. Elle siphonne donc notre énergie jusqu’à avoir complété la sienne, même si c’est à notre détriment et nous ne pouvons pas en vouloir à notre voisin parce ni lui ni nous ne contrôlons notre aura, c’est un transfert d’énergie automatique. Nous pouvons toutefois nous prémunir dans ces cas-là comme nous le verrons plus loin.