La vie après la mort - Marc C. Villa - E-Book

La vie après la mort E-Book

Marc C. Villa

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Beschreibung

La vie après la mort aborde l’une des questions existentielles les plus importantes, à savoir : y a-t-il une vie après la mort ? Il s’agit d’un sujet sérieux qui est cependant traité au fil des pages de manière simple, sans mystère et surtout avec franchise ; l’objectif n’étant pas de rassurer, mais d’informer.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Pratiquant le spiritisme et le magnétisme, Marc C. Villa a souvent tenu des conférences à ces sujets. Bien qu’il n’en ait pas fait son métier, il met ses connaissances au service de tous avec des mots simples et sans artifices.

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Marc C.Villa

La vie après la mort

Essai

© Lys Bleu Éditions – Marc C. Villa

ISBN : 979-10-377-6505-5

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Préface

La vie après la mort ? La question est posée.

Nous cherchons au fil de notre chemin de vie à apporter une réponse à cette question. Il est évident qu’il y en a une avant notre naissance, sans oublier celle que nous vivons aujourd’hui mais après ?

Le livre de Marc nous apporte un historique sur cette recherche de l’humain à comprendre le pourquoi de notre existence, sur nos souffrances, sur les épreuves que nous rencontrons mais aussi sur nos origines et notre but final. Marc partage avec nous son analyse, ses réponses à travers ses recherches mais aussi à travers ce qu’il ressent depuis de nombreuses années.

Merci, Marc, de partager avec nous cette belle écriture à travers tes livres, de nous offrir ou de nous confirmer une partie des réponses aux nombreuses questions que nous nous posons sur les épreuves que nous croisons sur notre chemin de vie mais aussi sur son sens.

Je vous souhaite une bonne lecture.

Félix Collard

Introduction

Pour beaucoup parmi nous, la vie terrestre débouche sur le néant, il n’y aurait rien après la mort donc nous devons profiter des bienfaits de cette vie immédiatement, quitte à nous montrer égoïstes. Cette croyance, bizarrement, ne tient pas à l’éducation religieuse que nous avons reçue puisque même parmi les athées les opinions concernant la survie de notre âme sont partagées.

Ce qui est clair, toutefois, c’est qu’une forte proportion de la population reconnaît n’avoir aucune idée de ce qui se passe après notre décès car, la mort étant un mot qui fait encore très peur, ils ne se sont jamais sentis à l’aise pour faire des recherches par eux-mêmes et se basent donc sur des avis, des idées, des opinions qu’ils ont entendues par-ci par-là. Leur manque de recherches et donc de connaissances en la matière, ajouté au fait que les informations qu’ils reçoivent disent tout et son contraire, ils sont aussi perdus, voire plus que s’ils n’en avaient capté aucune.

Ces pages ont donc pour but d’informer et non de rassurer puisque tout ce que je vais écrire ne va pas forcément tranquilliser tout le monde mais autant écrire la vérité que de faire gonfler des espoirs qui risquent de ne jamais éclater.

Nous devons remarquer que plus nous avançons dans le temps et plus les gens sont en quête d’informations, les idées reçues tels Adam et Eve ne font plus recette. Le monde évoluant, la population s’est instruite et demande maintenant de vraies réponses à ses questions, la foi ne suffit plus, il faut des faits, et c’est bien normal.

Depuis les temps reculés

Depuis son apparition sur Terre, l’Homme a toujours été convaincu qu’une puissance spirituelle qui lui était de loin supérieure existait. Il ne la comprenait pas mais la respectait, même si souvent celle-ci l’effrayait. C’est pourquoi il a toujours vu une intervention divine dans des faits naturels ordinaires comme la pluie, l’orage, le tonnerre, les éclairs, le feu…

Quelquefois, ces manifestations étaient terrifiantes mais souvent elles étaient tout de même bénéfiques car elles l’aidaient dans sa vie quotidienne, d’où ce respect et même cette demande. L’homme a donc rapidement tenté d’entrer en contact avec cette puissance mais les moyens employés laissaient à désirer, tels les sacrifices humains par centaines ou même par milliers dans la même journée pour avoir de la pluie ou de la nourriture, le fait de boire le sang de son ennemi et manger son cœur pour prendre sa force.

Bien sûr, la plupart des phénomènes que je viens d’évoquer étaient naturels et aucune prière ni aucun sacrifice n’aurait pu y changer quoi que ce soit, ce qui ne veut pas dire que cette force supérieure était une légende et que des esprits, protecteurs ou néfastes, n’existaient pas.

Peu à peu, dès que l’Homme a pu parler, des philosophies et des religions sont nées, chacune prônait des idées différentes, mais souvent aussi les mêmes avec des mots différents ce qui provoquait parfois des luttes, voire des guerres et nous savons que les guerres de religion ont perduré pendant des siècles, nous en sommes toujours victimes aujourd’hui. Dieu solitaire ou dieux multiples, toutes les combinaisons ont été employées y compris celles comprenant des dieux de premier plan et des « sous-dieux » et même des créatures issues de l’union d’une femme et d’un dieu ou d’un homme et d’une déesse et nous entrons dès lors dans la mythologie.

Quoi qu’il en soit, l’Homme a commencé son évolution ; peu à peu, son caractère solitaire s’est mué en un caractère plus social. Il a commencé à avoir besoin des autres pour vivre ; des clans, des tribus, des ethnies, quel que soit le nom que nous puissions donner à ces regroupements, se sont créés et dans chacun de ceux-ci il y a toujours eu des hommes (ou des femmes) qui étaient plus en contact avec le monde astral que leurs contemporains, les Gaulois appelaient cette personne le druide, les Indiens d’Amérique, le sorcier ; les Grecs avaient la Pythie ; bref, peu à peu, le monde terrestre s’est rapproché du monde astral avec plus ou moins de bonheur.

Ce n’est encore que les balbutiements des contacts entre esprits incarnés (vivants sur la Terre) et esprits désincarnés (vivants dans l’astral, ceux que nous appelons nos défunts) mais ces derniers constatent quand même que leurs congénères incarnés commencent à venir vers eux, très lentement et maladroitement mais, et c’est le propre des esprits désincarnés, ceux-ci sont patients, ils ne cherchent pas à régler tous les problèmes mais préfèrent laisser l’autre évoluer à sa propre vitesse puisqu’il dispose de son libre arbitre sur lequel nous reviendrons plus tard et surtout qu’il doit chercher, trouver des solutions pour pouvoir évoluer. Cette évolution est personnelle, un désincarné sera toujours prêt à nous aider mais jamais il ne nous remplacera, nous devons faire nos propres expériences, trouver notre route nous-mêmes si nous voulons récolter le fruit de nos efforts mais sur ce point aussi nous reviendrons plus tard.

Cette certitude de vivre avec une puissance supérieure a toujours habité l’Homme, ce qui ne veut pas dire que celui-ci a toujours été certain qu’il survivrait à son décès, et quand bien même ce serait le cas, les réactions dans les diverses ethnies étaient bien différentes ; certains peuples craignaient la mort, d’autres ne la redoutaient pas et lui faisaient même bon accueil, pour d’autres encore, la façon de mourir avait son importance ainsi que la façon de traiter son cadavre.

Souvent, dans pratiquement toutes les peuplades, le décès restait très accroché au matérialisme et les congénères des défunts veillaient à ce qu’ils puissent emporter avec eux des biens ou de la nourriture. La valeur de ces biens et la quantité de cette nourriture variaient en fonction du rang social occupé par le défunt et lorsque celui-ci était vraiment très élevé il arrivait qu’on enterre vivant son personnel qui devait continuer à le servir dans la mort. Les Vikings se faisaient enterrer avec leurs armes et les Égyptiens avec toutes leurs richesses et leurs serviteurs, quelquefois des centaines qui devaient continuer à veiller sur eux même dans l’au-delà.

La sépulture avait aussi une importance capitale mais tout dépendait de comment était perçu le corps physique. Certains peuples estimaient que celui-ci devait être préservé et le momifiaient, d’autres préféraient détruire ce corps devenu inutile. Toujours chez les Vikings, le chef ou le guerrier, mort au combat par exemple, était installé avec tous ses biens sur un bateau. Son épouse faisait le tour du village pour prendre des communications de ces congénères pour son défunt mari puis elle était étranglée, égorgée ou même décapitée à côté de son époux et aucune ne se rebellait car c’était la tradition et surtout un honneur, ensuite le bateau était incendié et la cérémonie s’achevait par un festin.

Les plus anciennes des visions vraiment connues de la vie après la mort nous viennent du monde antique. Les Égyptiens refusaient de regarder la mort comme une fin en soi et pour eux, le corps physique et l’âme étaient indissociables, le corps physique devait être préservé à tout prix, d’où un grand respect de ce corps pendant la vie terrestre et beaucoup de soins pour l’embaumement lors du décès.

Pour les Grecs et les Romains, par contre, le corps physique était vu comme une prison qui enfermait l’âme au moment du décès et il devait être détruit pour libérer celle-ci, dans le cas contraire, cette âme perdue reviendrait hanter les esprits incarnés. Détruire voulait dire à tout le moins enterrer, les rites étaient très stricts et compliqués et les enterrements grandioses (pour les puissants en tous cas). Pourtant, les uns et les autres voyaient la vie de l’âme après la mort comme une vie léthargique, un peu inutile et il faut attendre le sixième siècle av. J.-C. pour que les mentalités se modifient et que l’âme soit considérée comme un principe de vie indépendant du corps physique.

À l’époque où Rome devient empire, les flux migratoires se multiplient et les religions se mélangent, la vision de l’au-delà ne tarde pas à se modifier et passe de léthargique à agréable, une sorte de récompense des fatigues de la vie terrestre. Mais ce brassage ethnique met rapidement les anciennes religions à mal, c’est une époque où les gens sont en recherche, beaucoup de nouvelles religions voient le jour, certaines sérieuses, d’autres complètement farfelues mais le besoin de savoir est bien présent même si les recherches sont souvent irrationnelles, c’est l’âge d’or de la magie, des devins et de l’astrologie. Même les empereurs y ont recours.

In fine, à cette époque, tous sont d’accord pour dire que la mort n’est pas une fin en soi, qu’il y aura réincarnation même si celle-ci peut prendre des formes différentes. Il n’est pas encore question de revenir en hommes mais les réincarnations animales sont les plus plébiscitées. Reste la période entre le décès et la renaissance qui pose question.

Que se passe-t-il après notre décès ?

La question va rester entière pendant des siècles, chacun ayant son opinion sur le sujet, redoutant cet instant ou l’accueillant à bras ouverts dans certaines circonstances. Pour certains, c’est la fin définitive, pour d’autres c’est la certitude d’aller retrouver leurs ancêtres ou de profiter des nombreux bienfaits que leur conduite ou leur vaillance au combat par exemple leur aurait promis en principe.

Il faut attendre le milieu du dix-neuvième siècle pour commencer à comprendre ce qu’il y a réellement après ce passage, c’est aussi une époque qui apporte une foule d’informations sur l’au-delà et qui nous permet encore aujourd’hui d’y voir beaucoup plus clair.

À partir des années 1845-1846, des manifestations spirituelles commencent à surgir aux quatre coins du monde. Elles se présentent sous forme de messages à caractère éducatif, informatif. Dès ce moment, certains décident de les étudier en détail tandis que d’autres, déjà, voient le profit matériel qu’ils pourraient en tirer. Tel est le cas des sœurs Fox.

Dans la nuit du 31mars1848, dans une petite ferme réputée hantée, à Hydesville, près de la ville de Rochester dans l’État de New York, Margaret et Kate Fox établissent un contact par conversations grâce à des coups frappés, avec un supposé « esprit » nommé M. Splitfoot.

Leur mère participe à son tour au jeu de ses filles. Elle pose diverses questions à M. Splitfoot sur l’âge de ses enfants et l’entité répond correctement. Ensuite, elle lui demande de combien d’enfants elle est la mère. L’entité donne une mauvaise réponse : sept coups sont frappés au lieu de six. Mrs Fox repose la question et ajoute : « Combien de vivants ? » Six coups. « Et combien de morts ? » Après une pause, on entend un coup plus puissant. L’esprit a tenu compte d’un enfant mort à trois ans. L’entité n’a donc pas fait d’erreur.

L’entité déclare ensuite se nommer Charles B. Rosma, colporteur assassiné dans cette maison et dont le cadavre a été enterré dans la cave d’où proviennent les coups. On fouille le sol de la cave à une profondeur d’un mètre cinquante. Madame Fox et ses voisins découvrent du charbon de bois, de la chaux vive, des cheveux et, après expertise, des ossements humains.

Les évènements de Hydesville donnent naissance à un véritable phénomène de société. Moins de six ans après, en 1852, l’engouement pour le spiritisme atteint son comble aux États-Unis, trois millions d’adeptes, d’innombrables médiums ainsi que de nombreuses revues spécialisées et rapidement cet engouement atteint l’Europe.

Grâce aux séances payantes et aux subventions de passionnés de spiritisme, les sœurs Fox peuvent se consacrer entièrement à la médiumnité. En 1849, elles font une démonstration publique de leurs talents à Rochester, puis à l’hôtel Barnum, à New York