L'amante attitrée - Tina Folsom - E-Book

L'amante attitrée E-Book

Tina Folsom

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Beschreibung

Après des débuts tumultueux dans sa relation avec Daniel, Sabrina part s'installer avec lui à New York, laissant derrière elle sa vie à San Francisco. Mais tout n'est pas rose pour le couple fraîchement établi, qui se connaît depuis à peine deux semaines et cherche encore ses marques dans cette nouvelle vie commune. D'autant plus que des nuages apparaissent à l'horizon : une ancienne connaissance de San Francisco attire des ennuis à Daniel, tandis que son ex-petite amie Audrey manipule Sabrina pour la faire douter de l'amour de son amant. Précédemment publié sous le titre Attirant L'escort attitrée, L'amante attitrée et L'épouse attitrée forment une trilogie racontant la relation amoureuse entre Daniel et Sabrina. La série « Le Club des éternels célibataires » se poursuit avec l'histoire de sept séduisants célibataires new-yorkais qui vont chacun trouver l'amour sur leur chemin. Les trois premiers livres du Club des éternels célibataires doivent être lus dans l'ordre, mais les suivants peuvent être lus de façon indépendante. Le club des éternels célibataires Tome 1 : L'escort attitrée Tome 2 : L'amante attitrée Tome 3 : L'épouse attitrée Tome 4 : Une folle nuit Tome 5 : Une simple erreur Tome 6 : Une Touche de feu Les Vampires Scanguards La belle mortelle de Samson (#1) La provocatrice d'Amaury (#2) La partenaire de Gabriel (#3) L'enchantement d'Yvette (#4) La rédemption de Zane (#5) L'éternel amour de Quinn (#6) Les désirs d'Oliver (#7) Le choix de Thomas (#8) Discrète morsure (#8 ½) L'identité de Cain (#9) Le retour de Luther (#10) La promesse de Blake (#11) Fatidiques Retrouvailles (#11 ½) L'espoir de John (#12) La tempête de Ryder (#13) La conquête de Damian (#14) Le défi de Grayson (#15) L'amour interdit d'Isabelle (#16) La passion de Cooper (#17) Le courage de Vanessa (#18) La séduction de Patrick (#19) Ardent désir (Nouvelle) Les Gardiens de la Nuit Amant Révélé (#1) Maître Affranchi (#2) Guerrier Bouleversé (#3) Gardien Rebelle (#4) Immortel Dévoilé (#5) Protecteur Sans Égal (#6) Démon Libéré (#7) Les Vampires de Venise Nouvelle 1 : Raphael & Isabella Nouvelle 2 : Dante & Viola Nouvelle 3 : Lorenzo & Bianca Nouvelle 4 : Nico & Oriana Nouvelle 5 : Marcello & Jane Hors de l'Olympe Une Touche de Grec (#1) Un Parfum de Grec (#2) Un Goût de Grec (#3) Un Souffle de Grec (#4) Nom de Code Stargate Ace en Fuite (#1) Fox en Vue (#2) Yankee dans le Vent (#3) Tiger à l'Affût (#4) Hawk en Chasse (#5) La Quête du Temps Changement de Sort (#1) Présage du Destin (#2) Thriller Témoin Oculaire " Je suis accro aux livres de Tina Folsom! La série des Scanguards se révèle être la plus chaude que l'on puisse trouver dans les romans d'amour mettant en scène des vampires. Si vous aimez les histoires torrides qui se lisent rapidement, ne ratez pas cette série excitante! " --- Lara Adrian, auteur à succès révélée par le New York Times pour sa série Midnight Breed

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Veröffentlichungsjahr: 2025

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L’AMANTE ATTITRÉE

LE CLUB DES ÉTERNELS CÉLIBATAIRES — TOME 2

TINA FOLSOM

TABLE DES MATIÈRES

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 16

Chapitre 17

Chapitre 18

Chapitre 19

Chapitre 20

Chapitre 21

Chapitre 22

Chapitre 23

Chapitre 24

Chapitre 25

Autres livres de Tina

À propos de l’auteur

RÉSUMÉ

Après des débuts tumultueux dans sa relation avec Daniel, Sabrina part s’installer avec lui à New York, laissant derrière elle sa vie à San Francisco. Mais tout n’est pas rose pour le couple fraîchement établi, qui se connaît depuis à peine deux semaines et cherche encore ses marques dans cette nouvelle vie commune.

D’autant plus que des nuages apparaissent à l’horizon : une ancienne connaissance de San Francisco attire des ennuis à Daniel, tandis que son ex-petite amie Audrey manipule Sabrina pour la faire douter de l’amour de son amant.

Précédemment publié sous le titre Attirant.

L’escort attitrée, L’amante attitrée et L’épouse attitrée forment une trilogie racontant la relation amoureuse entre Daniel et Sabrina. La série « Le Club des éternels célibataires » se poursuit avec l’histoire de sept séduisants célibataires new-yorkais qui vont chacun trouver l’amour sur leur chemin.

Les trois premiers livres du Club des éternels célibataires doivent être lus dans l’ordre, mais les suivants peuvent être lus de façon indépendante.

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2015 - 2025 Tina Folsom

1

Sabrina se hissa sur la pointe des pieds pour essayer de pousser son bagage à main dans le compartiment au-dessus de son siège, mais il lui manquait quelques centimètres. Elle savait qu’elle avait emmené bien trop d’affaires, tant dans son bagage cabine que dans la valise qu’elle avait enregistrée. Mais le reste de ses effets personnels n’arriverait à New York que quelques jours plus tard, et elle avait préféré être prévoyante pour être sûre de ne manquer de rien en attendant que l’entreprise de déménagement lui livre ses cartons.

Elle ignorait ce que Daniel avait prévu à leur arrivée et espérait avoir le nécessaire pour parer à toute éventualité. Il avait mentionné des invitations à des soirées, et elle voulait être certaine de pouvoir s’habiller correctement dans le cas où ses affaires arriveraient en retard.

— Tu as besoin d’aide ? lui demanda Daniel à l’oreille de sa voix grave.

Sentant son souffle dans la nuque et son corps pressé contre le sien, elle fut envahie par la chaleur qui émanait de lui comme si elle s’était approchée trop près d’un feu.

Sa proximité et son parfum unique mirent ses sens en ébullition et elle se demanda si Daniel aurait toujours cet effet sur elle.

— Oui, s’il te plaît, murmura-t-elle en tournant lentement la tête vers lui pour trouver ses lèvres et l’embrasser.

Ne voulant pas se donner en spectacle dans l’avion, elle réprima un gémissement.

Daniel s’écarta alors de sa bouche et leva les bras pour ranger le bagage de Sabrina dans le compartiment, avant de le refermer.

— Assieds-toi, lui dit-il avec un regard brûlant de désir.

Elle prit le siège près du hublot et il s’installa côté couloir, puis se pencha vers elle pour l’embrasser. Il mordilla sa lèvre inférieure et elle poussa un petit gémissement. Ses baisers et ses caresses auraient-ils toujours un pouvoir aussi grand sur elle et la mettraient-ils toujours dans un tel état d’excitation ?

Il était tellement séduisant qu’elle avait encore du mal à croire qu’il était tout à elle. Un peu plus d’une semaine plus tôt, elle était convaincue que tout était terminé entre eux et qu’elle devrait passer le reste de sa vie à essayer de l’oublier. Mais c’était sans compter sur la ténacité de Daniel.

Détachant les yeux de lui, Sabrina regarda autour d’elle. C’était la première fois qu’elle voyageait en première classe, mais elle savait qu’elle n’aurait aucun mal à s’habituer à ce luxe.

Elle reposa sa tête sur l’appui-tête et sourit. Elle déménageait à New York pour être avec Daniel. Un mélange d’excitation et de nervosité lui noua soudain l’estomac, et elle prit une profonde inspiration pour essayer de se calmer. Sans succès. Qualifier sa relation avec Daniel d’inhabituelle ou dire que leur histoire d’amour avait démarré sur les chapeaux de roue serait un doux euphémisme. Sabrina avait encore du mal à comprendre tout ce qui s’était passé entre eux.

Il y a si peu de temps encore, elle était une avocate célibataire avec un travail qu’elle aimait et un collègue qu’elle méprisait. Un jour, sa meilleure amie Holly, une escort-girl, l’avait suppliée de la remplacer pour une soirée, lui jurant qu’elle serait mise à la porte si elle refusait la réservation. C’était ainsi qu’elle avait fait la connaissance de Daniel, le client, avec qui elle avait couché dès le premier soir. Celui-ci avait fait appel à une escort pour l’accompagner à un cocktail d’affaires, souhaitant éloigner les célibataires uniquement intéressées par son argent en leur faisant croire qu’il avait une petite amie. Et qui pouvait tenir ce rôle mieux que Sabrina, la fausse escort-girl ? Si on lui avait prédit ce qui se passerait ensuite, elle ne l’aurait jamais cru : Daniel et elle étaient tombés amoureux dans ces circonstances improbables.

Et quelques semaines plus tard, voilà qu’elle laissait derrière elle San Francisco, sa meilleure amie et son travail – ou plutôt, son ancien travail. Cela représentait un changement si monumental dans sa vie qu’elle s’efforçait de ne pas trop analyser les événements. Il était beaucoup moins angoissant de se concentrer sur Daniel.

Une fois que les membres de l’équipage eurent terminé leurs démonstrations de sécurité, Daniel se tourna vers elle :

— Tout va bien ?

— Oui.

— Tant mieux. Je suis impatient de rentrer à la maison et de démarrer notre nouvelle vie ensemble.

La maison. Sa maison était désormais avec Daniel et elle n’aurait pas pu en être plus ravie. Le contexte de son départ avait été pour le moins étrange : Daniel avait pris la peine de rédiger un contrat qui faisait d’elle son escort-girl personnelle, voulant lui montrer que malgré le mensonge sur lequel leur relation avait initialement été fondée, tout serait désormais transparent entre eux ; il n’y aurait plus de dissimulation. Sabrina avait demandé à changer un seul point du contrat, et il avait accepté. Elle ne voulait pas de sa fortune, son amour et son respect lui suffisaient. Juste après avoir signé le contrat, ils avaient fait l’amour et cela avait été incroyable. Sabrina eut soudain très chaud en repensant à ce qu’ils avaient fait sur le bureau de son ancien chef, et ne put retenir un sourire. Elle considérait cela comme un petit cadeau de départ, mais à la vérité elle serait morte de honte si son chef l’apprenait un jour.

Tout se passerait bien, car elle aimait Daniel plus que tout et qu’elle savait qu’il l’aimait. La perspective de partager son lit toutes les nuits et de se réveiller chaque matin dans ses bras suffisait à faire disparaître toutes ses craintes. Déménager à New York était la bonne décision.

Daniel lui prit la main pour déposer un baiser sur sa paume, et elle leva les yeux vers lui. Il la regardait avec ce sourire qui avait toujours pour effet de faire palpiter son cœur et d’accélérer son pouls, et elle ne put s’empêcher de lui sourire à son tour.

— Qu’y a-t-il ?

— Tu es belle, Sabrina, dit-il en effleurant sa main de ses lèvres. Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux que tu t’installes à New York avec moi.

Elle le regarda avec une expression chaleureuse.

— Je suis très heureuse aussi.

— Alors pourquoi as-tu l’air si inquiète ?

Sabrina haussa les épaules.

— Je ne suis pas vraiment inquiète. C’est juste un peu effrayant de déménager dans une nouvelle ville où je ne connais personne.

Il se pencha vers elle.

— Tu me connais, moi. Ce n’est pas assez ? Je ne te suffis pas ?

— Bien sûr que si.

— Alors quel est le problème ?

— Il n’y en a pas. (Elle lui adressa un sourire rassurant.) Tout sera absolument parfait.

Elle se sentit mieux en prononçant ces mots et songea qu’il lui faudrait simplement faire taire les petites voix qui ne cessaient de s’élever en elle, lui disant que tout quitter pour un homme qu’elle ne connaissait que depuis deux semaines était complètement fou. Elle savait que c’était fou. Mais dans un sens positif !

Daniel s’enfonça dans son siège, laissant ses doigts entrelacés avec ceux de Sabrina.

— J’ai hâte que tu rencontres mes parents. Ils meurent d’envie de faire ta connaissance.

Sabrina déglutit péniblement. Daniel lui avait déjà parlé de cette rencontre avec ses parents et elle avait accepté, mais cela ne signifiait pas pour autant qu’elle n’éprouvait pas d’appréhensions. Et s’ils ne l’aimaient pas ? Et s’ils trouvaient que leur fils avait pris une décision trop hâtive en lui demandant de s’installer avec lui ? Cela serait horrible. Daniel reconsidérerait-il sa décision si ses parents n’approuvaient pas leur relation ? Cette pensée lui était insupportable et elle se dit qu’elle allait devoir trouver le moyen de faire bonne impression sur les parents de Daniel.

— Tu as de nouveau l’air inquiète.

— Je le suis. (Elle croisa son regard.) Ce n’est pas rien de rencontrer les parents de mon petit ami. Enfin… (Un sourire coquin se dessina sur son visage.) Est-ce que je dois t’appeler comme ça ? Ou le mot client serait-il plus adapté ? Non, attends, je crois que le contrat faisait référence à toi comme à mon employeur. C’est ça.

Elle tenta de réprimer un gloussement.

Cela ne parut pas amuser Daniel.

— Tu es ma petite amie, Sabrina, et je suis ton petit ami. Je n’accepterai rien de moins.

— Où est passé ton sens de l’humour ?

Il ne se dérida pas.

— Notre relation n’est pas une plaisanterie. Et même le titre de petite amie n’est pas suffisant. Tu es tellement plus pour moi qu’une simple petite amie.

Touchée, Sabrina lui sourit. Daniel disait toujours ce qu’il fallait pour qu’elle se sente mieux.

Elle se tourna vers lui et le regarda dans les yeux.

— Mais sérieusement, Daniel, qu’est-ce qu’on va dire à tes parents quand ils vont nous demander comment on s’est rencontrés ?

— On leur dira la vérité, répondit-il calmement.

Il se mit à rire en voyant l’expression horrifiée sur le visage de Sabrina.

— Que mon ami Tim nous a arrangé un rendez-vous.

Elle lui donna une tape sur l’épaule avec un air réprobateur.

— Je pensais que notre relation n’était pas une plaisanterie ?

Il lui prit la main et l’embrassa, les yeux pétillants.

— Tu vois, j’ai le sens de l’humour. Bien évidemment, on ne mentionnera pas le fait que Tim m’a menti et que je ne savais pas que c’était un coup monté.

— Et le fait que je me faisais passer pour une escort-girl, ajouta-t-elle.

Elle ne pourrait jamais raconter à qui que ce soit cette partie de leur histoire, et surtout pas aux parents de Daniel. Elle était déjà assez embarrassée d’avoir prétendu être une escort et remerciait le ciel que Daniel ne l’ait pas rejetée en découvrant la vérité. La plupart des hommes n’auraient jamais pu envisager d’avoir une relation avec elle après cela, et encore moins de vivre avec elle.

— Ce sera notre petit secret. (Il tendit le bras vers elle et lui caressa la joue du revers de la main.) S’il te plaît, détends-toi, ma chérie. Mes parents vont t’aimer autant que je t’aime.

— Tu le penses vraiment ?

— J’en suis convaincu.

Daniel passa sa main dans les cheveux de Sabrina et l’attira près de lui. Posant ses lèvres sur les siennes, il les écarta de sa langue et explora habilement sa bouche, comme s’il avait passé toute sa vie à l’embrasser, elle et elle seule.

Sabrina sentit des fourmillements la parcourir, et maudit le fait qu’ils ne soient pas seuls. Elle brûlait d’envie de lui arracher ses vêtements, de faire l’amour avec lui et de l’entendre lui murmurer des mots doux à l’oreille pendant qu’il lui donnerait du plaisir et la conduirait à l’extase… Comme il n’avait pas arrêté de le faire ces deux dernières semaines.

Sabrina promena sa main sur le torse et le ventre de Daniel, et effleura son entrejambe, sentant son sexe tressaillir sous ses doigts. Daniel lâcha un gémissement. Si elle ne voulait pas offrir aux autres passagers un spectacle qu’ils ne seraient pas près d’oublier, elle devrait se retenir de poursuivre ses caresses.

— Tu me rends fou, lui murmura-t-il en lui lançant un regard qui ne laissait aucun doute sur la force du désir qu’elle éveillait en lui.

— C’est toi qui as commencé, lui rappela-t-elle.

— Oui, et j’ai bien l’intention de terminer aussi. (Daniel se leva et lui tendit la main.) Viens.

— Quoi ? Pourquoi ? Où m’emmènes-tu? demanda-t-elle à voix basse en regardant frénétiquement autour d’elle.

Ils étaient dans un avion à des milliers de pieds au-dessus du sol. Où voulait-il bien l’emmener ? Sabrina se leva et le suivit avec réticence dans l’allée en s’efforçant d’avoir l’air naturel, quand soudain elle comprit.

— Tu n’es pas sérieux, chuchota-t-elle.

— Je suis tout à fait sérieux.

Daniel regarda furtivement autour de lui pour s’assurer qu’on ne les regardait pas.

Puis il fit entrer Sabrina dans les minuscules toilettes situées à l’avant de la cabine de première classe, se glissa derrière elle et referma le verrou. Il la plaqua aussitôt contre la porte.

— Tu causeras ma perte, Sabrina. (Il fit glisser sa bouche sur la joue de Sabrina puis dans son cou.) Je n’arrive plus à me contrôler avec toi.

Sabrina lâcha un gémissement et commença à déboutonner fiévreusement la chemise de Daniel. Il avait un torse musclé sans être trop baraqué, juste suffisamment pour faire chavirer n’importe quelle femme. Elle parcourut des mains sa poitrine et son ventre avec admiration, puis pencha la tête pour défaire le bouton de son pantalon et libérer sa verge en pleine érection. Sabrina referma sa main dessus et la caressa fermement de haut en bas, puis remonta de nouveau, bougeant sa main sur le bout de son sexe aussi doux que du velours.

Daniel plaça ses deux mains à plat sur la porte, au-dessus de la tête de Sabrina, et baissa les yeux. Il l’observa le caresser en retenant son souffle.

— C’est tellement bon, dit-il en s’emparant de nouveau de ses lèvres.

Puis il s’en écarta et couvrit sa gorge de baisers, s’arrêtant seulement lorsqu’il arriva au décolleté de sa robe d’été.

Sabrina se cambra, submergée par ses sensations.

— Oui, souffla-t-elle.

Daniel continua à descendre le long de son corps, s’asseyant sur le siège des toilettes derrière lui. Il leva la tête vers Sabrina et regarda ses yeux bordés de cils épais. Avec un petit sourire sexy, il l’attira plus près de lui et souleva sa jambe gauche, en la faisant reposer sur son épaule.

Sabrina eut le souffle coupé lorsque Daniel souleva sa robe.

— Et si on se débarrassait de ce slip ?

La dernière fois qu’il avait suggéré cela, elle ne l’avait jamais récupéré. Il devait commencer à en avoir une sacrée collection.

Sabrina pouffa doucement.

— Est-ce que tu me le rendras ?

— Sans doute pas.

Daniel lui retira son slip et le fourra dans sa poche, puis il baissa la tête vers son intimité. Écartant sa fente humide avec sa main, il lécha son clitoris avant d’enfoncer un de ses doigts en elle. Des flashs de lumière blanche apparurent devant les yeux de Sabrina, qui chercha un endroit pour se soutenir. Elle se cramponna au lavabo d’une main et se retint au mur de l’autre.

— Oh mon Dieu, oh mon Dieu, oh mon Dieu ! scanda-t-elle en s’efforçant de réprimer le cri qu’elle sentait monter en elle.

— Chut..., murmura Daniel, son souffle caressant le sexe à vif de Sabrina, qui fut agitée par un tremblement incontrôlable.

Elle aimait tant sentir Daniel la lécher. Il savait toujours exactement ce dont elle avait besoin et de quelle manière. Elle n’avait jamais été avec un homme aussi attentif à son corps.

Elle bougeait ses hanches dans un rythme régulier, l’encourageant à mouvoir ses doigts en elle et à la lécher plus fort, plus vite, plus profondément. Elle n’en avait jamais assez.

— J’aime tellement ton goût, dit-il, ses mots vibrant contre l’intimité de Sabrina.

C’en était trop. Elle voulut se retenir pour faire durer le plaisir, mais en vain. Son orgasme éclata avec une telle violence et une telle intensité que ses jambes tremblèrent.

— Voilà, bébé. Jouis pour moi, Sabrina.

Sabrina enfouit ses doigts dans les cheveux de Daniel et se mordit la lèvre pour s’empêcher de crier son nom pendant que les vagues de son orgasme déferlaient en elle.

Daniel reposa doucement le pied de Sabrina sur le sol tandis qu’elle s’efforçait de reprendre sa respiration. Puis il se leva, serra la jambe de Sabrina contre sa cuisse et enfonça sa verge en elle d’un coup, sans lui laisser le temps de réfléchir à ce qui se passait. Sabrina lui attrapa les épaules et enfonça ses ongles dans sa chair. Le mur grinça contre son dos.

— Mets tes jambes autour de moi, dit Daniel.

Sabrina s’exécuta et il se tourna avec elle pour l’asseoir sur le rebord du minuscule lavabo.

— Qu’est-ce que j’aime être en toi, souffla-t-il en augmentant petit à petit le rythme et l’intensité de ses coups de reins.

Elle voulut crier son approbation, mais se retint, sachant que ce n’était pas prudent.

Ils étaient en train de faire l’amour dans les toilettes d’un avion !

Elle n’avait jamais rien fait d’aussi fou. Sauf peut-être la fois où ils avaient escaladé une grille et fait l’amour dehors, face à la baie de San Francisco et Alcatraz. Daniel avait le don de lui faire oublier toutes ses inhibitions.

Daniel gémit et s’enfonça en elle une dernière fois, un jet de semence chaud accompagnant son coup de reins final. Le sexe de Sabrina se contracta autour de son membre tandis qu’elle se joignait à son orgasme.

Daniel appuya son front contre le sien, la respiration lourde.

— Est-ce que ça va ?

— Oui, répondit-elle en hochant la tête. Embrasse-moi.

Il chercha ses lèvres et bougea en elle avec des mouvements lents, presque paresseux.

— Sabrina, je ne me lasse pas de toi. Je pourrai rester pour toujours comme ça, enfoui en toi.

— Daniel, murmura-t-elle. C’est complètement fou.

— Je sais. (Doucement, il se retira d’elle et la regarda dans les yeux.) Tu es tellement belle, tu le sais ?

— Merci.

Le compliment la fit rougir. Il avait beau le lui avoir souvent déjà dit, elle avait toujours l’impression que c’était la première fois.

Daniel se nettoya puis l’aida à faire de même, avant de se baisser pour remonter son pantalon.

Sabrina descendit du lavabo et rajusta sa robe, puis tendit la main vers Daniel.

— Mon slip, s’il te plaît.

Avec un sourire coquin, il le tira de sa poche et lui donna.

— Je le récupèrerai dès qu’on sera arrivé à la maison.

Sabrina avait bien l’intention de lui rappeler sa promesse plus tard. Elle remit son slip, quand une pensée lui vint soudain à l’esprit.

— Daniel ? Quand on va sortir des toilettes… Les gens vont savoir ce qu’on a fait, non ?

Daniel la prit dans ses bras.

— Et alors ? Personnellement, j’ai envie que les gens sachent que tu es à moi.

Que pouvait-elle répondre à cela ? Mais même si elle venait de rejoindre le « Mile High Club », le club des gens qui avaient fait l’amour dans un avion, elle n’avait pas envie de l’annoncer à tout le monde.

— Daniel…

Il se mit à rire, mais la compréhension se lisait dans son regard.

— Très bien, si tu préfères, vas-y d’abord et je sortirai quelques minutes après.

— Merci.

Elle ouvrit la porte et jeta un coup d’œil à l’extérieur.

Elle alla rejoindre son siège sans qu’un seul passager de première classe ne lève les yeux vers elle. Mais son cœur continuait à battre la chamade : elle était en route vers New York pour aller vivre avec Daniel.

Pour démarrer une nouvelle vie.

Une aventure l’attendait, et elle était impatiente de la commencer.

2

— C’est ici, annonça Daniel en cherchant sa clé.

Il la glissa dans la serrure, déverrouilla la porte puis l’ouvrit en grand.

— Les dames d’abord, dit-il en tendant le bras.

Il était content d’emmener Sabrina chez lui. Lui demander d’emménager dans son appartement avait été naturel pour lui, car c’était ce qu’il voulait, tout simplement. Vivre avec Sabrina et se réveiller à ses côtés tous les matins.

Cette décision avait été l’une des plus faciles qu’il avait jamais eu à prendre, alors qu’avant elle, le simple fait de voir une petite amie laisser chez lui ne serait-ce qu’une brosse à dents le rendait nerveux. Mais cette fois, il était impatient que Sabrina mette sa brosse à dents près de la sienne et remplisse la salle de bains de ses différents shampoings et crèmes. Elle pourrait ranger sa lingerie dans un tiroir près de ses caleçons et pendre ses robes sur la même tringle que ses costumes. Il n’aurait jamais cru pouvoir un jour attendre avec impatience quelque chose d’aussi banal.

Avant qu’il rencontre Sabrina, sa vie tournait autour de son travail. Mais tout avait basculé en l’espace de deux semaines, et sa vie tournait désormais autour de Sabrina. Rien à ses yeux n’était plus important qu’elle.

Sabrina entra dans son appartement en tirant sa valise derrière elle et s’arrêta brusquement.

— Wouah !

Regardant à gauche puis à droite, elle fit un tour sur elle-même, découvrant avec admiration ce qui l’entourait.

Il sourit, se réjouissant de voir sa réaction.

— Ça te plaît ?

Il referma la porte d’entrée et s’arrêta près de Sabrina. L’expression sur son visage lui suffisait. Il avait eu peur que Sabrina n’aime pas son appartement et trouve sa décoration trop ostentatoire, car elle n’était pas comme les autres femmes qu’il avait fréquentées. L’argent et les richesses ne l’impressionnaient pas et n’avaient pas d’emprise sur elle. Elle préférait les choses simples, mais son appartement était tout sauf simple.

— C’est immense.

C’était vrai. La surface était très grande comparée à celle des appartements à New York, et c’était la plus importante de l’immeuble. Daniel aimait avoir de l’espace, car cela lui donnait un sentiment de liberté. Il avait mis du temps à dénicher cet appartement, et quand enfin il avait trouvé ce qu’il cherchait, il savait qu’il ne l’abandonnerait jamais.

— Viens, je vais te faire visiter ta nouvelle maison.

Sabrina leva les yeux vers lui et ils se regardèrent avec affection.

— Notre nouvelle maison, le corrigea-t-elle d’une voix douce.

Il mêla ses doigts aux siens.

— Oui, notre maison.

Il déposa un tendre baiser sur ses lèvres puis la prit par la main.

— Voici le salon et la salle à manger, dit-il en montrant du doigt la grande pièce avec des baies vitrées qui offraient une vue spectaculaire sur Central Park.

— La vue est incroyable ! s’exclama Sabrina en s’approchant des fenêtres. Et il y a tellement de lumière.

— La pièce est inondée de soleil le matin, car elle est orientée plein est. (Il tendit le bras vers la table de la salle à manger.) Je prends généralement mon petit déjeuner dans la cuisine, mais maintenant que tu es là, on pourrait se mettre ici et profiter du soleil matinal.

Elle lui sourit en exerçant une pression sur sa main.

— C’est une bonne idée. (Elle montra du doigt une voûte.) La cuisine est par-là ?

— Oui, répondit-il en l’entraînant vers celle-ci.

— Oh mon Dieu, on dirait une cuisine de professionnel, dit-elle en découvrant bouche bée les plans de travail immaculés et la cuisinière à six brûleurs.

— Tu aimes ?

Il éprouva un sentiment de fierté en la voyant aussi ahurie.

— S’il y a quoi que ce soit qui ne te plaît pas, on peut le changer. J’ai envie que tu te sentes ici chez toi.

Elle se tourna vers Daniel et posa un doigt sur ses lèvres.

— C’est parfait. C’est la plus belle cuisine que j’ai jamais vue. Tu dois organiser beaucoup de dîners chez toi.

Il eut un petit rire.

— À vrai dire, non. Je ne cuisine pas bien et je prends plutôt mes repas à l’extérieur.

— Oh quel gâchis !

— Et toi ? Tu es bonne cuisinière ? Je ne crois pas t’avoir encore posé la question.

Elle lui fit un clin d’œil.

— Je prépare une pâte à pizza du tonnerre.

Il se rappela alors immédiatement la soirée qu’ils avaient passée à l’école de cuisine Tante Marie et attira Sabrina contre lui.

— Oh, je me souviens très bien. Je me souviens aussi que j’avais très envie de t’allonger sur le plan de travail pour étaler la pâte à pizza avec ton corps.

Les yeux de Sabrina brillèrent.

— Mais quel dommage, nous n’étions pas seuls.

Daniel lâcha un grognement. Quand Sabrina le provoquait de cette manière, il ne pouvait empêcher ses instincts les plus primaires et possessifs de se réveiller.

— Heureusement, on a eu de l’intimité un peu plus tard.

En repensant à la façon dont il l’avait prise contre la balustrade d’une petite plateforme isolée avec une vue superbe, il sentit le sang affluer au niveau de son entrejambe.

Sabrina se lécha les lèvres et promena sa main sur son torse.

— Je me souviens. Tu n’en pouvais plus, tu étais tellement impatient d’être en moi.

La respiration de Daniel s’accéléra.

— Oui, et si tu continues à me parler avec cette voix rauque et sensuelle, tu ne vas pas tarder à te retrouver sans slip contre l’îlot de cette cuisine pour qu’on remette ça.

— Hum, dit-elle en descendant sa main chaude et en la plaçant sur l’érection de Daniel. Peut-être que c’est exactement ce que tu devrais faire. Me donner une leçon en me montrant que je ne peux pas te provoquer ainsi sans conséquences.

Elle augmenta la pression sur sa verge et il répondit par un gémissement.

— Et la visite de l’appartement ? demanda-t-il.

— Plus tard, murmura Sabrina sur un ton séducteur.

Daniel était incapable de lutter.

— Alors, retire ce slip, ordonna-t-il.

Il la regarda l’enlever puis le laisser tomber sur le plan de travail.

Au même moment, il ouvrit le bouton de son pantalon et baissa lentement sa braguette, sentant son érection appuyer dessus. Il n’avait pas vraiment prévu de baptiser la cuisine avec Sabrina, mais il ne lui avait encore jamais dit non et il n’avait pas l’intention de commencer.

Il s’apprêtait à se débarrasser de son pantalon et de son caleçon pour libérer son sexe, quand son téléphone portable sonna.

— Merde ! jura-t-il en mettant la main dans la poche de sa veste.

Il sortit son téléphone et regarda Sabrina avec un geste d’excuse quand il reconnut le numéro.

— Désolé, bébé. J’en ai pour une seconde.

Il décrocha.

— Frances ?

— M. Sinclair. Bon retour parmi nous, le salua son assistante de direction.

C’était l’assistante la plus efficace et productive qu’il n’avait jamais eue, bien qu’elle ne soit à son service que depuis un an.

— Merci, Frances, je viens tout juste de rentrer chez moi.

— Je suis désolée de vous déranger, mais nous avons besoin de votre signature pour l’accord immobilier Holston. Je vous ai laissé un message sur votre portable en vous demandant de me rappeler de façon urgente. Vous ne l’avez pas eu ?

— Oh. (Écartant le téléphone de son oreille, Daniel jeta un coup d’œil à l’écran et constata qu’il avait plusieurs messages vocaux non écoutés.) Je l’ai sûrement reçu, mais je n’ai pas encore écouté mes messages. Je signerai demain.

— M. Sinclair, je crains que ce ne soit pas possible. L’enregistrement des documents a lieu demain. Vous devez signer aujourd’hui, expliqua-t-elle sur un ton navré.

Il soupira.

— Très bien, alors scannez les documents et je vous les renverrai signés.

Cela ne lui prendrait que quelques minutes, et il pourrait ensuite accorder toute son attention à Sabrina.

— Je suis désolée, mais la signature doit avoir lieu en présence d’un notaire, répondit alors Frances.

Daniel tourna les yeux vers Sabrina et s’excusa du regard.

— Très bien, je serai là dans une demi-heure.

Après avoir raccroché, il glissa le téléphone dans sa poche, remonta sa braguette et referma le bouton de son pantalon. Il allait devoir patienter pour se délecter du corps pulpeux de Sabrina.

Son regard déçu ne lui échappa pas.

— Je suis désolé, je dois aller au bureau signer des papiers importants.

— Aujourd’hui ? demanda-t-elle en haussant les sourcils.

— Malheureusement, oui. (Il l’embrassa rapidement.) Mais quand je reviendrai, je serai tout à toi et on pourra continuer ce qu’on a commencé, dit-il en faisant un geste vers le plan de travail de la cuisine.

— C’est promis ? murmura-t-elle en se serrant contre lui.

Sans même y réfléchir, il posa une main sur ses fesses et souleva sa robe de l’autre.

— Et je compte sur toi pour ne pas remettre ton slip pendant mon absence.

Il aventura sa main entre les jambes de Sabrina et caressa lentement son sexe tendre et humide.

— Je veux que tu sois prête pour moi quand je reviendrai.

— Prête ? demanda-t-elle d’une voix essoufflée en pressant son intimité contre sa main.

— Oui, je veux que tes cuisses soient écartées pour moi et que tu sois mouillée.

Elle hoqueta en sentant le doigt de Daniel s’enfoncer en elle.

— Exactement comme maintenant, ajouta-t-il. Tu pourras être n’importe où dans l’appartement, tant que tu es là. Tu as compris ?

Avec réticence, il retira son doigt d’elle. Il avait tellement mieux à faire que d’aller au bureau signer des papiers.

— Oui, répondit Sabrina d’une voix haletante. (Les paupières battantes, elle cambra son bassin contre son doigt pour qu’il s’enfouisse en elle encore.) Oui.

3

Sabrina lâcha un soupir de frustration. Cela faisait une demi-heure qu’elle était en attente au téléphone avec l’entreprise de déménagement. Faisant les cent pas devant les fenêtres de la salle à manger, elle laissait son regard se promener sur la ville.

Elle était arrivée à New York une semaine plus tôt et Daniel avait passé toutes ses journées au bureau. Elle n’avait parlé à presque personne, et même si elle avait occupé son temps du mieux qu’elle le pouvait en visitant la ville, elle se sentait bien seule. Son amie Holly lui manquait. Et curieusement, même le travail lui manquait. Pas son ancien travail en particulier, mais quelque chose de productif à faire.

Heureusement que Daniel se rattrapait le soir. Il rentrait longtemps après l’heure du dîner, mais une fois qu’il était au lit, il était plein d’affection et d’attention pour elle. Les deux derniers jours, il s’était cependant endormi trente secondes après avoir posé la tête sur l’oreiller, visiblement épuisé par ses longues heures de travail.

— Merci d’avoir patienté. Comment puis-je vous aider ?

Sabrina fut tirée de ses pensées par une voix féminine. À en juger par le bruit qu’elle faisait, son interlocutrice devait être en train de mastiquer du chewing-gum.

— Un de vos camions aurait dû livrer mes cartons il y a trois jours. Pouvez-vous me dire où il se trouve ?

Sabrina entendit son interlocutrice tapoter bruyamment sur un clavier à l’autre bout de la ligne.

— Quel est votre nom ?

— Sabrina Palmer. La facture est au nom de Daniel Sinclair. C’était un déménagement de San Francisco à New York.

— Veuillez patienter un instant.

Sabrina n’eut pas le temps de protester, car la musique d’ascenseur monotone qu’elle avait écoutée pendant les trente dernières minutes résonna de nouveau dans le combiné. Elle soupira d’exaspération et recommença à arpenter la pièce. Elle comprenait maintenant pourquoi un déménagement était considéré parmi les événements les plus stressants dans la vie d’une personne, après un décès ou un divorce. Les employés ne se rendaient-ils pas compte qu’ils avaient sous leur responsabilité tout ce qu’elle possédait ? Comment pouvaient-ils être aussi nonchalants ?

— Merci d’avoir patienté, Mlle Palmer. Apparemment, votre livraison devrait arriver aujourd’hui dans la journée.