L’érotiquÔgraphe - Le Libre d’Esprit - E-Book

L’érotiquÔgraphe E-Book

Le Libre d’Esprit

0,0

Beschreibung

Bienvenue chez l’ÉrotiquÔgraphe, galerie d’art pas tout à fait comme les autres… Elle a la particularité d’apporter les ingrédients nécessaires pour pimenter votre vie sexuelle et vous sortir de la routine du quotidien. 

Que vous soyez un homme, une femme, en couple ou célibataire, vous y trouverez à coup sûr un challenge polisson qui vous sied. Ici, les premières visites sont bien souvent dues à la curiosité ou au hasard, et pourtant...

À PROPOS DE L'AUTEUR

Le Libre d’Esprit est un psychopraticien, autrement dit un coach de vie pour couples et célibataires. Par le moyen de ses histoires polissonnes et libertines, il apporte une vision éducative et pédagogique pour rompre la monotonie du couple, tout en offrant des clefs aux célibataires, avec humour et magie.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern
Kindle™-E-Readern
(für ausgewählte Pakete)

Seitenzahl: 271

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Le Libre d’Esprit

L’érotiquÔgraphe

Journal intime d’un LiBvre d’Esprit

Roman

© Lys Bleu Éditions – Le Libre d’Esprit

ISBN : 979-10-377-7326-5

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122- 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122- 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335- 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Préambule

Bonjour, (Long silence...)

Bonjour ! ... (Aucune réponse...)

Ah oui, veuillez m’excuser, c’est bien à vous que je parle...

Oui, vous qui me lisez et qui me tenez entre vos doigts !

Ne soyez pas surpris, je salue toujours les personnes que j’attends.

Oui, c’est vous que j’attendais.

Je suis votre guide et là, nous sommes un peu en retard.

J’ai des choses à vous dire, mais surtout un tas de questions à vous poser.

Qui sait, un jour j’écrirais peut-être sur vous !

Première question, comment suis-je arrivé dans vos mains ?

C’est important pour moi de le savoir même si cette histoire nous l’écrivons ensemble dans votre tête.

Plus précisément dans nos esprits, enfin vous, car moi je ne suis qu’un libvre !

Suis-je le fruit du hasard ?

Vous vous promeniez et vous avez croisé ma couverture plutôt attrayante ?

Mieux, vous avez eu le coup de foudre en me regardant.

La curiosité ?

Pourquoi « Libvre d’esprit » avec cette vulgaire faute ?

Bon, je vous avouerais sincèrement que je n’y suis pour rien, peu d’entre nous choisissent leurs noms et pour être franc, je l’aime bien le mien.

Je me sens différent des autres....

Vous avez entendu parler de moi et on vous a dit que j’allais vous plaire ?

Ah, ça commence à m’intéresser !

On nous imagine donc compatibles vous et moi !

On m’a offert à vous ?

Là, c’est chaud !

Quelqu’un est donc persuadé que je vous plairais et là, c’est pile le moment que vous avez choisi pour me découvrir, hummm trop bon !

À cet instant, vous seul savez réellement comment je suis arrivé entre vos mains et perso ; j’adore ça.

Car ce moment m’appartient et je me régale à le vivre différemment avec chacun d’entre vous. Avec chaque personne, je vis une nouvelle histoire.

Vous m’offrez une vie que je qualifierais de libvertine.

Et moi, je vous offre en retour la belle histoire avec un « Livre Libre et d’esprit » qui influencera peut-être même vos désirs.

Et non je ne suis pas une faute d’impression, mais bien un choix !

#JESUISLIBVRED’ESPRIT !

Et honoré de pouvoir vous accompagner tout le long de mes chapitres.

L’histoire que je vais vous raconter est celle d’une galerie d’art, très très particulière par sa fréquentation et par l’objet de leurs visites.

À la tête, deux femmes d’une cinquantaine d’années proposant des expositions de photos de charmes artistiques dissimulant de subtils messages avec matière à jouer !

En quelque sorte, « Un Jeu sociétal ».

Avec des thèmes organisés pour trois types de public :

* Célibataire.

* Couple conformiste.

* Couple non conformiste.

Chacun y trouve son bonheur ! J’en ai déjà trop dit… Il se peut qu’en me lisant vous croisiez des gens que vous connaissez : Voisins, amis, famille. Merci de respecter leurs discrétions. Qui sait, vous serez peut-être amené à les croiser un jour…

Entrons dans le vif du sujet !

Oserai-je ?

20 h 25, dimanche 14 février 2016

« Son cœur bat fort…

De plus en plus fort…

Chaque battement claque comme un coup de tonnerre qui raisonne en elle.

Cela devient insoutenable…

Seule face à la porte, la main prête à l’enclencher.

En l’espace de quelques secondes, le film tout entier se refait dans sa tête...

Ses jambes flageolent, elle respire de plus en plus fort tout en s’encourageant mentalement…

— Allez Emmie, sois forte, ne panique pas !

C’est toi qu’il l’a voulu. Tout va bien se passer…

Un troublant mélange d’excitation et de peur l’envahissait par vague.

Cette peur était celle de l’inconnu qui l’attendait pour la baiser derrière cette porte.

Elle en avait forte envie, c’était son fantasme.

Fantasme qu’elle s’était fait offrir par un mystérieux ami.

— J’espère qu’il a une bonne queue, sa tête je m’en fous, mais pourvu qu’il bande fort !

De toute façon si ça ne le fait pas, tu te casses. Tu n’es obligée de rien.

On t’a dit : Fais confiance à 200 %.

Je clenche cette porte, je rentre, il me bande les yeux et je me laisse faire.

8 mois que tu n’as pas baisé !

Souffle un coup, tu te fais juste une petite retouche et tu y vas !

Putain, je suis trempée....

Je mouille comme une folle et mes lingettes sont restées dans la voiture !

Ce n’est pas grave, les mecs aiment ça...

À trois, tu rentres, alors respire un bon coup ma Emmie !

Un...

Deux...

Samedi 26 décembre 2015

Emmie a 31 ans depuis 6 mois.

Le père de ses enfants venait de les récupérer pour la 2e semaine de Noël.

Ses derniers mois ont été les pires de sa vie.

Elle était fatiguée par son divorce, et surtout la perte de son papa.

Emmie est une femme des plus ordinaires, une femme naturelle d’un mètre soixante-deux pour cinquante kilos. Cette blonde aux petits seins et aux formes plutôt discrètes qui tentait de se reconstruire tout doucement.

Après 7 ans de couple, elle a décidé de mettre un terme à sa relation malgré leurs deux enfants.

La perte de son papa a été un accélérateur dans ses choix de vie, mais plus encore un écart de trop. Son ex l’avait trompé, trahie et ça elle ne lui pardonnerait jamais.

Elle est fière de s’être trouvé cette jolie maison dans le sud de la France.

À la maison, tous se font tout doucement à leurs nouvelles vies, son travail lui permet de vivre correctement.

Familialement et professionnellement, elle a une vie dite confortable. Pour autant, une chose lui manque. Cette chose qui la frustre terriblement.

La présence d’un homme...

Mais pas forcément comme vous l’entendez ou l’entendent la plupart des gens.

Plus précisément « le sexe d’un homme ! »

Même si elle est heureuse de sa nouvelle situation, il est clair que son Ex la baisait bien quand ils étaient ensemble.

Dans sa nouvelle vie, elle est opérationnelle dans tous les domaines, le contrôle absolu.

Une seule faille au tableau : Le cul !

Et Emmie le cul, elle adore ça...

2015 avait été une épreuve qu’elle a réussi à gérer brillamment.

Mais sexuellement, elle est complètement déconnectée, le grand vide !

La Saint-Sylvestre arrivait, elle avait accepté l’invitation d’un de ses meilleurs amis qui avait convié une quarantaine de personnes pour le jour de l’an. C’était l’occasion pour elle de rencontrer de nouvelles têtes et tirer un trait sur 2015.

À cette soirée pas mal de couples et quelques hommes seuls, mais aucun qui ne l’intéresse.

Soit trop lourd ou trop bizarre pour elle.

Ses copines ont bien essayé de lui présenter des mecs.

Laure, aux copains de foot de Julien, mais « les footeux » elle a donné dit-elle.

Anne et Jérémy, à leurs collègues de nuit de l’hôpital, mais trop de décalage…

Chloé et Thierry eux sont super cool, mais jamais dispo, toujours en famille…

— Quelle grosse galère ! (comme elle le dit à certains de ses amis)

Les sites c’est chiant, je n’ai pas envie de raconter quelle musique j’écoute, si j’aime les chats ou de me faire baratiner par un faux Barry white !

Je veux juste qu’on me fasse jouir et surtout ne pas m’embêter avec un type qui cherche une mère !

Un mec qui m’attrape et se casse ! D’ailleurs, je ne veux pas de mec, je veux juste son machin !

Elle a cette franchise et sincérité extrême qui fait rire ses copines tout en faisant halluciner leurs hommes.

Mais ce soir-là en se livrant, elle n’avait pas prévu que des oreilles polissonnes l’entendraient se plaindre en cette nuit de réveillon.

Ce n’est qu’une fois rentrée chez elle, qu’elle se rend compte qu’une chose particulière s’était passée.

Une enveloppe noire avait été mise dans son sac à main !

Dans cette enveloppe une drôle de carte de visite en aluminium avec un masque vénitien au recto.

Au verso un nom « L’érotiquÔgraphe » et un numéro de téléphone.

Le tout accompagné d’une lettre qu’elle s’empresse de lire.

— Bonsoir Emmie, tu trouveras avec cette lettre une carte de visite assez particulière.

Cette carte permet d’accéder à un espace de rencontres destinées aux personnes seules comme toi qui souhaiterait trouver un ou des partenaires exclusivement sexuels, mais avant tout très sérieux.

J’ai pu entendre ce que tu disais ce soir et me suis dit que ce serait égoïste de ne pas partager cette info avec toi.

C’est un lieu de jeu pour adultes consentants, très bien cadré et auquel il m’arrive d’avoir recourt à l’occasion.

Les partenaires sont triés sur le volet, pour les membres uniquement. Autrement dit très sélectif.

Cette carte est la mienne. Si tu le souhaites, tu peux t’y rendre, j’ai noté l’adresse plus bas.

C’est très discret et tu auras bien plus d’infos sur place. C’est à la galerie d’art moderne « L’érôtiquographe » auprès du port.

J’espère que tu y prendras autant de plaisir que j’ai pu en avoir à m’y occuper de moi.

Je ne signe pas cette lettre, purement par discrétion.

L’inscription est exclusivement réservée aux parrainés. Tu n’auras qu’à présenter cette carte.

J’espère que tu en feras bon usage.

Bise à toi Emmie.

Cette lettre l’intrigue, Emmie y voit un côté très excitant par la discrétion de son auteur.

Elle dépose la lettre sur sa commode, se coule un bain parfumé tout en y pensant.

Un petit fond de musique de méditation pour se détendre, elle se regarde nue devant son grand miroir qui peu à peu se recouvre de buée.

Un film se fait instantanément dans sa tête, elle en est l’actrice principale.

S’allonge délicatement dans le bain chaud et se laisse porter par son imagination.

Naturellement, ses doigts glissent sur ses seins légèrement lubrifiés par les huiles essentielles pendant quelques minutes pour enfin descendre en direction de son bas ventre épilé intégralement.

Qui mieux qu’elle pouvait savoir où placer ses doigts et se donner un maximum de plaisir.

Sa respiration devint de plus en plus profonde.

La température du bain et surtout l’excitation font gonfler ses lèvres généreuses qu’elle adore malmener avec appui.

Emmie se sent bien et déguste cet instant d’onanisme pour en prendre toute sa saveur.

La fièvre monte en elle, ses pensées sont bien loin des films à l’eau de rose. Elle rêve d’un gros sexe bien calibré pour décupler son plaisir.

Un bon gros sexe qui la caresse et se frotte en douceur sur son centre des plaisirs.

Un homme bien membré veine apparente qui serait excité par son exhibition.

Le bain est bien chaud et ses jambes sont bien ouvertes, accueillantes on peut dire.

D’une main elle se caresse les seins et de l’autre un premier doigt glisse pour lui caresser le fond de son ventre. Son doigt se met à danser langoureusement telle une valse en elle.

Le deuxième ne se fait pas prier et accompagne le premier puis enchaînent quelques vas et viens.

En tête, un homme qui se masturbe à son tour en la regardant.

Ça l’excite fort de s’imaginer chauffer un type, se sentir désirer et pouvoir devenir chienne.

Cet homme dont elle ne voit pas le visage.

Son visage elle s’en fout éperdument du moment où elle peut avoir sa queue.

Gentiment, elle commence à se caresser le petit trou du bout du doigt.

Elle sent l’appel de l’orifice qui s’attendrit délicatement.

Naturellement, se cambre pour vérifier ça.

Elle le caresse doucement et l’apprivoise du bout des doigts.

Il était doux et s’ouvrait doucement.

La voilà la main gauche sous la fesse se caressant la rose de plus en plus fort tout en se branlant de la main droite.

Seule dans sa salle de bain Emmie prend du plaisir, ses gémissements sont de plus en plus audibles et les caresses de plus en plus appuyées. L’index gauche tente une intrusion à son tour qui lui fait monter de 3 crans son excitation.

À présent, elle rêvait à voix haute :

— Encule-moi oui, encule-moi fort.

Mets là moi bien au fond ta grosse queue ! Se répète-t-elle.

Un tourbillon d’images hard lui martèle la tête, elle se sent guerrière et se donne à un vrai combat personnel.

Ses mains n’en peuvent plus, elle en a mal aux poignets, mais ne lâche rien.

Elle jouit fort, très fort…

Elle avait gagné…

Rien de tel qu’un bon lit après l’orgasme…

Une chose était devenue évidente pour elle concernant cette galerie d’art.

Elle ne pouvait plus ne pas y aller…

Les jours se suivent, l’idée de se faire prendre par un inconnu se met en place tout doucement dans sa tête. Ce mélange de peur et d’excitation l’émoustille, elle décide donc de s’y rendre. Elle la situe très bien, car elle est proche du salon de coiffure de son amie Chloé. Nous sommes lundi, elle peut voir que l’enseigne du salon « Adultes & Hair » est éteinte donc fermée. Aucun risque de croiser qui que ce soit.

« L’érotiquÔgraphe », elle y est. C’est une galerie d’art d’apparence ordinaire de la rue.

De l’extérieure une grande vitrine avec des cadres accrochés à deux mètres les uns des autres certainement pour laisser le recul nécessaire aux admirateurs présents.

Une fois entrée, elle salut discrètement d’un signe de tête les personnes présentes.

Sont-ils là eux aussi pour… ?

Elle se dirige vers l’accueil en présentant la carte de visite au masque vénitien.

L’hôtesse d’accueil est très belle avec de jolies courbes généreuses.

D’une voix douce et smart, elle demande à Emmie de bien vouloir patienter et, après un appel, explique à Emmie qu’habituellement ils ne recevaient que sur rendez-vous, mais qu’un créneau était disponible d’ici une quinzaine de minutes. Emmie accepte bien entendu, ce qui lui permettrait de visiter la galerie.

Les cadres mettaient en avant de sublimes photos de femmes, sur certains elles étaient visibles dans leur totalité, sur d’autres uniquement des parties de leurs corps sublimés.

De très belles photos érotiques en noir et blanc avec la particularité d’être accompagnées d’un texte ou d’une citation même. Avec une autre particularité, celle d’être signé en rouge comme un tableau par l’auteur !

Une photo attire l’attention d’Emmie, cette femme dans l’ombre au corps qui ressemble à s’y méprendre au sien. Le modèle est de profil et dégrafe son porte-jarretelles, signé « DM ».

Sur cette photo, on peut lire :

« Oh Bad leçon N° 5

La femme est à l’homme,

Ce que l’homme est à la femme, libre. »

Ce qui la fait sourire avant de poursuivre sa visite. Les cadres sont remarquables, très modernes et en aluminiums. Comme de grands écrans de Mac. Les modèles n’ont rien de « Bimbo » loin de là. Ce sont des photos de femmes, de couples ordinaires valorisés par deux photographes qui ont chacun un espace d’exposition.

L’hôtesse réapparaît, discrètement demande à Emmie de la suivre qui s’exécute hypnotisée par le déhanchement de celle-ci.

— Je vous en prie Madame, voici maître Kobaya-shi.

Le bureau est élégant et avant-gardiste avec de grandes sculptures de masques vénitiens en acier qui le rende unique en son genre.

La lumière y était tamisée.

Maître Kobaya-shi est certainement eurasien d’une quarantaine d’années. Il prit le temps d’expliquer l’histoire de cette galerie particulière qu’est « L’érotiquÔgraphe » fondée par deux femmes au passé libertin, elles ont innové en créant un concept mêlant l’art à la sexualité. L’un pouvant revaloriser l’autre et réciproquement.

Les expositions sont proposées à la fois aux célibataires, aux couples conformistes et aux non-conformistes.

Le tout au travers d’un « Jeu sociétal » où les amateurs d’art peuvent devenir joueurs le temps d’une ou plusieurs parties.

L’homme lui explique les règles du jeu qui étaient simples :

— Les œuvres photographiques exposées appelées « Les ErotiquÔgraphies » se transforment en un jeu carte coquin.

Pour jouer, il faut devenir membres, c’est-à-dire louer ou acheter une œuvre.

L’œuvre deviendra donc une carte de jeu dissimulant un défi.

Ce défi est proposé par le modèle pris en photo. Ce challenge est accessible dans le cadre de cette photo avec une clé qui vous sera remise.

Une fois la partie terminée, il sera possible au membre de devenir à nouveau joueur pour son compte ou acteur pour réaliser le fantasme d’un autre…

Tout simplement un jeu libre d’esprit pour adultes consentants !

Emmie comprend bien les tenants et aboutissants du jeu et de l’intérêt qu’elle pourrait en tirer et lui en fait part.

Maître Kobaya-shi propose donc à Emmie de remplir un dossier d’inscription et d’informations afin d’en savoir plus sur ses désirs les plus intimes et afin qu’elle puisse aller au bout de son fantasme. Le formulaire est rempli, elle y a minutieusement noté ce qu’elle souhaitait, mais aussi ce qu’elle ne voulait pas. Le jeu était réglé à la perfection.

À présent, maître Kobaya-shi lui proposa de choisir une ErotiquÔgraphie, mais la réponse d’Emmie est instantanée :

« Oh Bad leçon N° 5

La femme est à l’homme,

Ce que l’homme est à la femme, libre »

Visiblement, ce cadre l’attendait…

Emmie était pressée de rentrer, une fois à la maison il était impossible pour elle d’attendre plus longtemps, il fallait absolument qu’elle connaisse le défi à relever !

Elle dépose délicatement le long étui en cuir noir contenant le cadre sur sa table de salon.

Elle en sortit le cadre très design en aluminium certainement.

Elle contemple quelques secondes la citation.

Que cache-t-elle ?

Elle prend la micro-clef qui lui a été remis à la signature, le genre de clefs qu’on vous remet avec les smart phones pour accéder à la carte SIM de plus grande taille.

Le cadre a la même configuration que sur son téléphone, un petit trou sur le côté qui éjecte un fin tiroir.

Elle introduit la clé, le tiroir s’ouvre et laisse apparaître la photo en miniature aux dimensions d’une carte postale en aluminium elle aussi.

Elle prit la carte entre ses mains et la retourne.

Le défi y était inscrit. Emmie le lit :

Oserez-vous ?

Tic tac tic tac

La liberté n’a pas de prix, en êtes-vous réellement consciente ?

Une fois en couple, beaucoup de célibataires sont contraints d’y renoncer et une fois séparés se jurent ne pas recommencer de sitôt.

Tic tac tic tac…

Le temps passe puis ils produisent et reproduisent ce même schéma plusieurs fois.

Vous, vous êtes libre de corps et d’esprit !

Librement votre de choisir un soir d’être livrée à un inconnu et de lâcher-prise.

La propriétaire de ce tableau s’occupera d’organiser pour vous et vous choisira un partenaire membre.

Vous lui laissez le libre choix du partenaire avec la même bienveillance que la joueuse d’avant, elle vous en sélectionnera un qu’elle vous conseillera ou bien vous en choisissez un vous-même sur notre banque de données.

Faites vos choix :

— Scénario en extérieur ou intérieur ?

— Partenaire homme ou femme ?

— Un ou plusieurs partenaires ?

— Voir sans être vu ou avoir les yeux bandés ?

— Etc.

— Choisissez et communiquez-nous vos choix à votre marraine qui s’occupera de tout pour vous...

Tic tac tic tac...

En bas de cette carte, Emmie pouvait y découvrir 8 marquages frappés de poinçons.

Elle devine facilement que 8 femmes avaient donc relevé le défi !

Il fallait battre le fer quand il était chaud se disait-elle. Jouer avec un parfait inconnu est ce qui l’inspire le plus. De plus, le physique n’est pas le plus important pour elle qui recherchait avant tout une grosse queue !

Elle fait le choix de faire confiance à sa marraine, ce qu’elle voulait c’était jouir !

Pour cela, il lui fallait déterminer une date et se laisser guider.

Après quelques échanges, une date était fixée.

20 h 25, dimanche 14 février 2016.

« Son cœur bat fort…

De plus en plus fort…

Chaque battement claque comme un coup de tonnerre qui raisonne en elle.

Cela devient intenable…

Seule face à la porte, la main prête à l’enclencher.

En l’espace de quelques secondes, tout le film se refait dans sa tête...

Ses jambes flageolent, elle respire de plus en plus fort tout en s’encourageant mentalement…

— Allez Emmie, sois forte, ne panique pas !

C’est toi qu’il l’a voulu. Tout va bien se passer…

Un troublant mélange d’excitation et de peur l’envahissait par vague.

Cette peur est celle de l’inconnu qui l’attend pour la baiser derrière cette porte.

Elle en a fort envie, c’est son fantasme.

Fantasme qu’elle s’est fait offrir par ce mystérieux ami.

J’espère qu’il a une bonne queue se dit elle, sa tête, Emmie elle s’en fout du moment il bande fort !

Même si elle n’est obligée de rien, elle décide de vivre cette aventure à fond et de faire confiance à 200 %

Elle reçoit un SMS l’informant qu’elle peut rentrer dans la chambre. Elle se lance un compte à rebours…

— 4… 3… 2… 1

Emmie ouvre la porte. La lumière est tamisée...

Une table de massage et un mot lui demandant de se mettre nue, de s’allonger sur le ventre et de positionner sa tête dans la têtière de cette table pour un meilleur confort.

Une douce odeur d’encens embaume la pièce.

Notre hôte avait pris soin de sélectionner une Playlist aux sonorités lounge type Buddha Bar.

L’homme sort de la salle d’eau, Emmie ferme les yeux en attendant de les avoir bandés.

Plus simple de pouvoir lâcher prise sans être confronté au regard.

Plus encore, celui d’un inconnu là pour vous baiser.

Trop dure pour elle de ne pas ouvrir les yeux, mais la seule chose qu’elle puisse voir de la têtière c’est le bas de son pantalon et ses élégantes chaussures. Certainement celui d’un smoking.

L’homme délicat prend soin de se réchauffer les mains et les dépose sur ses chevilles qu’il caresse.

Emmie sent l’homme agile de ses mains remonter doucement le long de ses jambes.

Plus l’homme remonte avec ses mains, plus les fesses d’Emmie se cambrent à la façon d’un chat qui ne demande qu’à ronronner. Le premier contact physique est fort agréable, Emmie laisse s’échapper des petits soupirs de plaisir.

L’homme prend son temps pas question de toucher au fruit défendu qu’il regarde briller et non par l’huile.

Emmie est très réceptive…

Lui s’amuse à faire monter la température de la dame tout en soufflant légèrement sur sa chatte, mais sans y toucher.

Il maîtrise la situation, Emmie se sent comme dans un monde parallèle, elle perd tout doucement le contrôle.

Elle vivait l’instant présent.

Du bas du corps, il remonte sa main minutieusement jusqu’aux épaules, il est positionné face à elle, plus précisément face à la table, juste au-dessus de sa tête.

Elle découvre alors son parfum bien masculin et légèrement poivré.

La position fait qu’à chaque fois qu’il s’attarde sur le bas du dos, plus Emmie frissonne et se laisse envahir par l’excitation.

Le cul de la féline remonte de plus belle, elle en voulait plus.

Du bout de la table, l’homme prend plaisir à lui écarter les fesses et de lui faire sentir son gros sexe en érection qu’il colle au haut de son crâne pour qu’elle puisse bien sentir.

La main d’Emmie n’en peut plus elle veut toucher sa queue !

Elle approche à l’aveugle sa main que l’homme stoppa.

Il voulait la faire patienter pour la faire monter encore plus haut. Il passe de l’autre côté de la table pour atteindre un masque de nuit satiné et lui recouvre les yeux avec.

Elle se laisse faire ! C’est ce qu’elle veut.

Emmie est déconnectée visuellement l’homme saisit l’opportunité pour apprivoiser le fruit défendu qui visiblement ne l’était plus.

De ses doigts agiles, l’homme fouilla sa chatte mouillée par le désir.

Ses doigts sont trempés et il trouve ça excitant.

« Fouillât » en effet était le mot le plus juste d’ailleurs il ne manquât pas de lui demander si elle aimait ça :

— Aimez-vous ma façon de vous fouiller la chatte, madame ?

— Ouiiiiiii, fouillez-moi s’il vous plaît, ma chatte adore ça, continuez…

La chatte s’ouvre de plus belle, elle est magnifiquement rose.

Elle lui demande si sa chatte est à son goût et s’il pouvait lui commenter ce qu’il voyait.

Il s’exécute et lui commente chaque fait et geste de ses doigts, les mots sont de plus en plus crus et l’échange de plus en plus intense.

Elle lui demande si son petit trou est mouillé également, qu’il est important pour elle qu’il vérifie !

C’est au tour de l’homme d’être surpris, elle qui ne laissait rien apparaître et aux allures discrètes laisse cette fois-ci place à une femme complément « habitée » sexuellement.

Il lui confirme puis continue le travail avec sa langue.

Il positionne Emmie le haut du corps posé à plat ventre sur la table de massage.

Il lui écarte les jambes et la travaille goulûment avec la langue, fait petit cercle autour suivit de grand coup de langue.

Emmie s’écarte les fesses pour qu’il y introduise sa langue.

L’homme investit tout doucement le bout de sa phalange dans le deuxième orifice comme elle l’avait si gentiment invité à le faire.

Ses fesses ripostent et s’embrochent sur le doigt qu’elle voulait au fond de son cul.

En homme d’expérience, il veut la satisfaire et lui met un deuxième doigt qui la dilate avec délicatesse.

Emmie n’en peut plus !

— Prenez-moi ! Enculez-moi, je veux vous sentir !

L’homme met un préservatif et se décide à lui donner ce qu’elle est venue chercher.

Il commence en douceur et la pénètre tout doucement pour bien positionner sa grosse queue au fond de son cul.

Une fois bien ouvert, il entame de longs vas et viens qui la transportent avec intensité.

D’une main il maintient celles d’Emmie dans le dos comme menottées, le cul offert il l’encula fort comme elle lui demandait si bien.

Elle lui tend ses mains en guise de rênes pour que l’homme la chevauche de plus belle !

Les corps sont moites, les perles de sueurs lui poussent dans le creux du dos et glisse jusqu’au bas ventre de l’amant...

Emmie n’en peut plus, elle lui demande à présent d’honorer sa chatte !

L’homme se retire délicatement afin de changer de préservatif puis se concentre exclusivement de la chatte de cette gourmande.

Il assied Emmie face à lui sur la table afin de la prendre de face dans un premier temps.

Les claquements des corps raisonnent dans toute la pièce.

Il l’allonge sur le dos, lui écarte les cuisses pour qu’elle soit la plus accueillante possible puis repart dans une folle étreinte.

Elle en redemande de plus belle, Emmie était insatiable, trop de frustration à évacuer.

Le choix de la marraine est sans aucun doute excellent pour eux deux qui se donnent à fond dans le jeu.

L’excitation part du ventre et lui monte tout doucement à la tête.

Elle sent qu’elle va venir.

— Oui, tu vas me faire jouir continue !

Oui oui oui ouiiiiiiiiiiiii !

« Emmie se lâche totalement les yeux bandés, les sens décuplés »

— Je vais venir à mon tour !

— Sur mes seins je veux que tu me craches sur les seins !

« Plus de vouvoiement ! L’acte est purement animal, il retire la capote et recouvre la poitrine de son foutre !

Les corps suintent, ils sont tous deux à bout de souffle.

Elle l’a fait, elle a joui, Emmie est comblée.

L’homme délicat propose à Emmie de prendre la salle de bain en premier, il y a préparé une serviette et gel douche. »

— Non, allez-y vous, je vous en prie, en attendant je vais boire un verre.

— D’accord Madame, si vous préférez ainsi...

À peine est-il entré dans la salle de bain, qu’Emmie regroupe toutes ses affaires.

Recouvre son corps souillé de son long manteau et s’enfuit comme une ado qui avait fait une grosse bêtise.

Elle sort discrètement de la chambre d’hôtel à la Lupin.

Son maquillage dégouline et emporte sur ses seins le sperme du charmant inconnu comme un trophée.

Une fois dans sa voiture, elle repart avec l’excitation de n’être qu’un mirage dans la vie de cet homme.

Arrivée à la maison, elle se coule un bain bien chaud et se remémore toute ses sensations, celles d’un jeu hors du commun.

Un jeu où le présent prend un sens d’une autre dimension.

Il lui est difficile de ne pas y repenser pendant plusieurs jours, elle s’en est même surprise à se caresser sur son lieu de travail. Ce qui devait la calmer l’excitait de plus belle et c’est à ce moment-là qu’elle savait que la frustration ne ferait plus partie de sa vie.

La vie reprend son cours, elle se décide à prendre rendez-vous au salon de coiffure de sa copine Chloé.

Un truc a changé en elle psychologiquement.

À présent, elle souhaite une nouvelle vie, une nouvelle tête...

En allant au salon, cette fois-ci c’est vers la galerie d’art que son regard est attiré.

C’est tout sourire qu’elle entre dans le salon...

Explique à la timide Chloé son besoin de changer de tête.

Chloé l’encourage dans ce choix qui lui permettra de tourner la page sur 2015.

Emmie repart et une fois arrivée à son véhicule reçoit un message de Chloé qui l’informe lui avoir fait un cadeau. Cadeau qu’elle a déposé dans son sac à l’abri des regards.

Intriguée Emmie regarde y trouve ce qu’elle pense être un stylo au départ, mais qui finalement sera un poinçon.

Elle lève la tête, regarde l’enseigne du salon de coiffure.

Le sigle « & » est éteint.

Puis machinalement, lit à haute voix...

« ADULTES HAÏR » !

I

Coucou

C’est « Esprit Libvre », me revoilà...

Et oui, faudra vous habituer à me revoir réapparaître régulièrement afin de faire ensemble un petit débriefing de ce que vous avez lu.

Ohé, vous êtes toujours là ?

Avez-vous aimé ma façon de vous raconter cette histoire ?

Allez, dites-le-moi dans votre tête s’il vous plaît...

Personnellement, moi j’ai adoré...

J’ai adoré notre relation pendant votre lecture.

Votre façon de me regarder.

Votre façon de me tenir et de passer à la page suivante, parfois avec douceur ou fougueusement.

J’aime beaucoup vos yeux…

Par moment, j’ai senti votre regard me transpercer en me serrant fort entre vos doigts...

Cela en était même troublant !

Et puis, vous avez souri par moment…

J’aime cette complicité magique que je peux avoir avec chacun d’entre vous.

Que vous m’ayez choisi, que j’ai été offert ou bien même prêté, j’adore l’idée !

Mon esprit coquin ne peut s’empêcher d’analyser les liens entre vous et de quelle façon vous me lisez.

J’aime quand vous me faites voyager et passer d’un ami à une amie, d’un collègue à un autre, dans vos familles même !

Je ne peux m’empêcher de comparer vos façons de me toucher, de me regarder.

À quel moment vous me « pausé » ou de quel endroit vous me lisez...

J’observe les réactions que vous avez suivant les mots que j’utilise.

Si je pouvais vous prendre en photo !

J’en aurais beaucoup à dire, mais rassurez-vous, je suis tenu au secret professionnel !

À présent une question, mais celle-ci un poil plus personnelle.

Oui, c’est même pour celle-là que je vous attendais...

Répondez-moi le plus sincèrement possible et ne craignez rien, vous êtes la seule personne à entendre la réponse dans votre tête...

Après, vous comprendrez que je ne suis peut-être plus le fruit du hasard...

Dites-moi, sur une échelle de 100, à combien estimez-vous l’importance du sexe dans une relation de couple ?

Pour vous, cela représente combien de pour cent ?

50/60 plus ?

Avez-vous déjà abordé ce sujet à la maison ?