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Parme Ceriset est poète, auteure des recueils "Boire la lumière à la source" (éditions du Cygne, préface Francis Gonnet, 2023), "Femme d'eau et d'étoiles"(éditions Bleu d'encre, préface Patrick Devaux, prix Marceline Desbordes-Valmore 2021), "Flambeaux de vie"(Pierre Turcotte éditeur, Montréal), "Lumière sauvage"(éd. Les Impliqués), "Danse ardente" (éd. Grenier Jane Tony), et du roman autobiographique et poétique "Le Serment de l'espoir" (L'Harmattan). Un de ses poèmes est exposé en Espagne aux côtés de photographies de paysages de l'artiste Gabriel Navarro, en compagnie des mots de Victor Hugo, Paul Verlaine, Charles Baudelaire, Albert Camus, Jean Genet, Theophile Gautier, Jacques Brel, Michaël Glück, Jean-Pierre Luminet, Angèle Paoli, Michel Leiris, Chantal Dupuy-Dunier, Marie-Josée Christien, Béatrice Marchal et Jeannine Alcaraz.
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Seitenzahl: 14
La poésie est un acte de résistance contre le non-sens et la mort.
Depuis la nuit des temps,
l’Art embrase la vie,
l’Espoir embrase la nuit.
Parchemins de roche et de lumière…
PROLOGUE
Femmes de la Terre
Amazones amoureuses
LOUVES
Vis !
Ceux qui donnent la vie (de tous horizons, de toute éternité)
Ce que nous laisserons aux nuages…
L’ART EMBRASE LA NUIT ou LE LASCAUX DE LA POÉSIE ET DES ARTS – Le projet
Entends-tu le vent, le Temps qui souffle et rugit dans la nuit profonde, dans la forêt des vies…
C’était la fin des temps et nous allions mourir.
Ladislas prit dans ses mains des lambeaux de craies et se mit à dessiner nos portraits à tous sur les parois nues de la caverne. Il m’invita à en faire autant.
Ainsi, avant de disparaître, nous immortalisions tous ces regards, ces visages que nous avions tant aimés.
Et je crois qu’il en fut ainsi depuis toujours, depuis l’aube de l’humanité.
Elle était donc là, rayonnant sur les roches, notre éternité, l’éternité d’hier…
Graver ces visages sur la roche, aux cavernes de l’aube, sous le regard immortel du temps et des étoiles…
Comme il y a des milliers d’années,
j’ai peint ton visage sur la roche
de mes doigts enduits d’ocre et de sang
et tu as imprimé mon regard
sur la peau des cavernes et des songes.
Je suis la femme immémoriale
et j’ai humé ton parfum d’ambre,
fossile de l’étreinte brûlante
qui jaillit de la nuit des temps.
Quelques regards gravés sur les murs du temps
comme si nous souhaitions laisser une part de nous,