La Déclaration universelle des droits de l'homme - Romain Parmentier - E-Book

La Déclaration universelle des droits de l'homme E-Book

Romain Parmentier

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Beschreibung

Découvrez enfin tout ce qu’il faut savoir sur la Déclaration universelle des droits de l’homme en moins d’une heure !

Le 10 décembre 1948 restera à jamais gravé dans les mémoires : l’Assemblée générale des Nations unies promulgue la Déclaration universelle des droits de l’homme, véritable rempart contre l’oppression et la tyrannie. « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits », voilà le postulat de base de ce texte fondateur, source d’inspiration et d’espoir pour le monde entier.

Ce livre vous permettra d’en savoir plus sur :
• Le contexte de l’époque
• Les acteurs majeurs qui ont participé à la rédaction de la Déclaration
• L’histoire des droits de l’homme
• Les répercussions de la Déclaration
• Le texte de la Déclaration universelle des droits de l’homme

Le mot de l’éditeur :
« Dans ce numéro de la collection « 50MINUTES|Grands Événements », Romain Parmentier nous présente l’un des textes fondamentaux du XXe siècle : la Déclaration universelle des droits de l’homme. Source d’un âpre combat vieux de plusieurs milliers d’années, le texte promulgue pour la première fois une série de droits inaliénables rendant tous les hommes égaux quelles que soient leur nationalité, leur couleur, leur religion, leur profession ou encore leur ethnie. S’il n’est pas parfait, le texte est tout de même une source d’espoir. » Stéphanie Dagrain

À PROPOS DE LA SÉRIE 50MINUTES|Grands Événements
La série « Grands Événements » de la collection « 50MINUTES » aborde plus de cinquante faits qui ont bouleversé notre histoire. Chaque livre a été pensé pour les lecteurs curieux qui veulent tout savoir sur un sujet précis, tout en allant à l’essentiel, et ce en moins d’une heure. Nos auteurs combinent les faits, les analyses et les nouvelles perspectives pour rendre accessibles des siècles d’histoire.

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Seitenzahl: 48

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LA DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME

Quand ? Dans la nuit du 10 décembre 1948, lors de la 183e séance de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU).

Où ? Au palais de Chaillot à Paris.

Contexte ? L’après Seconde Guerre mondiale et la création de l’ONU.

Protagonistes principaux ?

Eleanor Roosevelt, présidente de la Commission de rédaction de la Déclaration et première dame des États-Unis (1884-1962).

René Cassin, membre de la Commission des droits de l’homme et juriste français (1887-1976).

Répercussion ? La création progressive d’un corpus juridique international, régional et national visant le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations unies promulgue la Déclaration universelle des droits de l’homme. Ce texte à effet international revêt à lui seul une incroyable portée symbolique dans un monde qui sort à peine des horreurs de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Il reconnaît à chaque individu, du simple fait de sa nature humaine, un ensemble de droits et de libertés fondamentales considérés comme inaliénables et rendant tous les hommes égaux entre eux, quelle que soit leur nationalité, leur religion, leur profession ou leur ethnie. Constituée de 30 articles, la Déclaration se veut un véritable rempart contre l’oppression et la tyrannie.

La reconnaissance de ces droits est cependant longue et semée d’embûches. Car dans un monde où la loi du plus fort prévaut souvent sur la dignité humaine, les droits de l’homme ne vont pas de soi. Ignorés par les monarques absolutistes, étouffés par les colonisateurs et la recherche exacerbée de profit, et pratiquement annihilés par la barbarie des dictateurs, les droits de l’homme sont le fruit d’une conquête acharnée à travers les siècles, au prix du sang de milliers d’individus.

Ce n’est qu’au XXe siècle, face aux atrocités des totalitarismes telles que l’extermination programmée de millions d’hommes et de femmes dans les camps de concentration, que les nations du monde entier prennent conscience de la nécessité de garantir formellement des droits pour tous les êtres humains. C’est l’ONU qui se charge de cette mission en créant en 1946 une Commission chargée de rédiger une déclaration à portée universelle. Deux ans sont nécessaires pour clôturer ce travail consacrant ni plus ni moins que l’égalité entre tous les hommes de la planète.

CONTEXTE POLITIQUE, SOCIAL ET ÉCONOMIQUE

LE XIXe SIÈCLE : UN MONDE EN MUTATION

Conquête de chaque instant, les droits de l’homme connaissent plusieurs avancées majeures dès la fin du XVIIIe siècle. Les philosophes des Lumières sont nombreux à lutter contre l’arbitraire étatique, et la Révolution française de 1789 ainsi que l’énonciation des premiers droits fondamentaux marquent l’apogée de leur combat. Mais la lutte pour la reconnaissance des droits de l’homme est loin d’être terminée dans une Europe qui s’apprête à connaître, au XIXe siècle, de nouvelles inégalités.

Après de profonds bouleversements politiques, c’est au tour de l’économie européenne de subir d’importantes mutations. En l’espace de quelques décennies, les différents pays du continent connaissent la première révolution industrielle du fer, du charbon et de la machine à vapeur (1830-1870) qui, au-delà du boom économique qu’elle provoque, modifie ostensiblement les modes de vie de milliers d’hommes et de femmes. Quittant les campagnes, ces derniers viennent chercher un emploi dans les nombreuses usines qui voient le jour dans les villes. Mais le travail n’est nullement synonyme de prospérité pour la population européenne qui, conséquence de la croissance économique, double en à peine 50 ans. Dans ce nouveau monde où le capitalisme et le profit règnent en maîtres, les richesses se concentrent dans les mains de quelques hommes alors que ceux qui fournissent un lourd labeur au quotidien vivent dans des conditions déplorables. Aux antipodes de la haute bourgeoisie, une nouvelle classe sociale voit le jour : le prolétariat, dont les revendications sont incarnées par le socialisme.

Au-delà de ces transformations internes, le décollage économique et démographique du Vieux Continent lui impose une recherche continuelle de ressources alimentaires et de matières premières qu’elle n’arrive plus à produire elle-même. La nécessité de ces ressources mais aussi le besoin d’acquérir de nouveaux marchés pour écouler la production poussent dès lors les nations européennes dans une nouvelle vague de colonialisme et d’impérialisme. Suite aux explorations, l’Afrique et l’Asie tombent sous la coupe de l’Europe. En 1884, la conférence de Berlin entérine officiellement les nouvelles frontières coloniales, laissant le champ libre à une exploitation sans relâche des richesses et des peuples soumis par les nations européennes, au mépris de toute liberté.

LES RAVAGES DE LA GUERRE

Outre les répercussions néfastes sur les conditions de vie de la majeure partie de la population, l’incessante recherche de profits finit par semer la discorde entre les nations. Rivalités économiques et expansionnistes, jeux d’alliances et exacerbation des nationalismes poussent l’Europe au bord de la guerre. Le 28 juin 1914, l’assassinat à Sarajevo de l’archiduc François-Ferdinand (1863-1914), héritier du trône d’Autriche, met le feu aux poudres. Conséquence des alliances entre États (la Triple-Alliance et la Triple-Entente), cet incident isolé dans les Balkans plonge toute l’Europe dans la tourmente.

Toutefois, en 1914, tout le monde imagine que la guerre sera courte. Il n’en sera rien. Enlisées dans un conflit dans lequel aucune n’arrive à prendre l’avantage sur l’autre, les armées belligérantes s’enterrent pour quatre ans dans une guerre des tranchées aux conséquences dramatiques. Des millions d’hommes transformés en chair à canon sont confrontés à l’horreur suite à l’apparition de nouvelles armes toutes plus cruelles les unes que les autres (lance-flammes et gaz moutarde). À l’intérieur de chaque État, outre une asphyxie de l’économie plongeant les civils dans la misère, les libertés publiques sont fortement réduites par peur de l’espionnage. Lorsque la Première Guerre mondiale se termine le 11 novembre 1918, on compte entre neuf et dix millions de victimes.