La France est à genoux, mais pas les Français - Tova Erava - E-Book

La France est à genoux, mais pas les Français E-Book

Tova Erava

0,0

Beschreibung

La France est à genoux, mais pas les Français qui sont toujours pleins de ressources. Cet essai apparaît résolument optimiste, même si la situation économique et sociale de la France n’a jamais été aussi délétère. Après la gestion calamiteuse de la pandémie de covid, le nombre de défaillances d’entreprises et de licenciements abusifs s’est accentué. Durant la période d’indemnisation prise en charge par l’État, donc par les impôts avec le « quoi qu’il en coûte », certaines entreprises ont continué à faire travailler des salariés. Autant de pratiques pernicieuses que Tova Erava dénonce, associées à la très grande précarité et détresse vécue par les employés congédiés sans indemnités, pour des fautes totalement imaginaires. Cet ouvrage se veut incisif, factuel et objectif. Sans complaisance pour les salariés, les syndicats, la justice prud’homale ou encore les politiques, ce récit se réclame instructif et fait prendre conscience de l’importance de valoriser le travail ainsi que les salariés, l’outil de travail et les employeurs qui prennent des risques, les élus qui ont le courage de se présenter aux suffrages des électeurs, s’appuyant sur ce dont cette société manque le plus : l’intelligence, la bienveillance, la dignité et l’exemplarité.


À PROPOS DE L'AUTRICE


Tova Erava est de tous les combats. Juriste de métier, défenseur syndical, dirigeante associative, heureuse mère de famille, femme investie en politique, elle a été conseillère municipale, « gilet jaune de cœur ». À la façon du colibri qui concourt à éteindre l’incendie avec un peu d’eau dans son bec minuscule, elle soutient ceux qui sollicitent son assistance. Parfois, sa rudesse et sa franchise surprennent, mais la bienveillance, les valeurs fortes et l’efficacité constituent son crédo. L’objectif de cet ouvrage est encore d’aider à comprendre, à se relever, et à se battre.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern
Kindle™-E-Readern
(für ausgewählte Pakete)

Seitenzahl: 288

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Tova Erava

La France est à genoux,

mais pas les Français

Essai

© Lys Bleu Éditions – Tova Erava

ISBN :979-10-377-9509-0

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

À ma famille, à mes amis, aux salariés

et aux entrepreneurs qui ont croisé ma route.

Réussir, c’est insister.

Charles Aznavour

Préambule

Mieux vaut mourir que vivre toute une vie à genoux.

Emiliano Zapata

Je mets un point final à cet essai au moment où la France est en pleine pénurie d’essence, où la fourniture de gaz et d’électricité est plus que compromise pour cet hiver, où l’inflation est galopante, où la délinquance, la violence et l’immigration illégale n’ont jamais été aussi fortes, au moment où un crime horrible a été commis contre une fillette de 12 ans, prénommée Lola, où un père de famille se rend justice lui-même après l’agression sexuelle de sa petite fille de 6 ans, où les atteintes à la laïcité sont de plus en plus prégnantes, où l’antisémitisme et l’antichristianisme, plus généralement « l’anti France » n’a jamais été aussi décomplexé, où l’hôpital est exsangue, comme la police, l’armée et l’éducation nationale, où l’on est encore très loin du plein emploi, où l’on dénombre un taux explosif de pauvres à près de 18,46 % de la population soit 12 millions de personnes, où 30 % de la population est au chômage et/ou en situation précaire d’emploi, où 45 000 enfants sont sans domicile fixe, où les étudiants crèvent de faim au sens littéral du terme, où le niveau intellectuel et moral de nos députés, de nos dirigeants, et des responsables des « corps intermédiaires » n’a jamais été aussi bas et affligeant.

La France est à genoux. Le français moyen, méprisé par des élites hors sol, peine pour tout ; même les transports ne fonctionnent plus correctement. On a supprimé des hôpitaux, des maternités, des bureaux de poste, des administrations, on a fermé des classes, des commissariats, on a cédé au wokisme, à un féminisme dévoyé, comme à quelques syndicats « représentatifs » dont le plus « important » n’a que 610 144 adhérents en 2021, sur 67,39 millions de Français… Nos politiques macronistes sortent tantôt le col roulé, tantôt le carnet de chèques… on va nous « aider »… un peu d’aumône grâce aux fonds publics… et à la dette… en réalité, grâce à nos propres impôts, fruit des efforts de 43 % d’entre nous qui servent à financer le désormais tristement célèbre « quoi qu’il en coûte ».

Pour être tout à fait « juste », nous payons tous de la TVA donc nous participons tous à aider le gouvernement à nous aider… (!)

Ce gouvernement qui en est à son deuxième quinquennat en partie du fait de l’abstention massive, et du désengagement politique des Français, nous abreuve d’aides pour contrecarrer les conséquences de ses propres décisions, dont les effets sont délétères pour la France et sa population. Il suffit de prendre l’exemple du nucléaire pour comprendre que la démagogie des macroniens et de ceux qui ressemblent aux « écologistes » a été déterminante dans la perte de notre autonomie énergétique et de notre avance technologique sur le sujet.

Pour couronner le tout, ce ne sont certainement pas les déclarations de notre ersatz de président qui vont calmer le belliqueux Poutine, qui au demeurant n’a aucun respect pour lui, et le méprise autant si ce n’est plus qu’Emmanuel Macron méprise les Français, et l’on se trouve probablement à l’aune d’un risque majeur de troisième guerre mondiale.

Il n’y a pas un Français qui se dit en ce moment « ça ira mieux demain »…

Annie Cordy ne m’aurait pas démentie… (Je parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, voir Annie Cordy, « ça ira mieux demain ».)

Et pourtant… Les Français ont depuis toujours montré une grande capacité d’adaptation et de résilience. Dans le bordel, soit, de façon désordonnée certes, mais ils ne sont jamais meilleurs que dans les crises. Alors que la situation sociale et économique est assez peu favorable, le nombre de créations d’entreprises est un record dans toutes les régions, 995 900 en 2021 avec un âge moyen de 35 ans et 41 % de femmes. Soit 17 % de plus qu’en 2017, 80 % de plus qu’entre 2010 et 2017.

Il suffit de voir avec quelle facilité un marché noir d’essence (!) s’est installé pour contourner la pénurie, et comment dans certaines banlieues des jeunes gens ont organisé la distribution pour éviter à la population de s’écharper dans les interminables files d’attente aux stations-service, pour comprendre que si effectivement la France est à genoux, les Français, eux, résistent encore et toujours face à l’adversité, quitte à utiliser des moyens plus que contestables ou dans certains cas angéliques : « Il n’y a plus d’essence, c’est ennuyeux j’irais travailler à vélo, bon c’est un peu loin c’est vrai… » dit une jeune femme au micro de Cnews, avec une moue dubitative.

Cette grande capacité de résilience et d’innovation, la France va en avoir grandement besoin, car une crise économique sans précédent se profile, masquée un temps par la pandémie de covid et la guerre en Ukraine. Merci l’Europe, et merci au « néo libéralisme ». Si rien n’est fait à bref délai, la France sera bientôt à l’image du Liban où il faut désormais l’équivalent d’un mois de salaire pour se payer un thé en terrasse.

J’ai la faiblesse de croire qu’une certaine jeunesse, celle qui saura adopter les codes moraux, comportementaux, de langage, de solidarité et vestimentaires (oui oui, cela compte aussi !) de leurs parents désormais épinglés « vieux cons de droite », va relever la tête, se mettre au travail et « réparer » ce que les privilégiés de 1968 ont « cassé », à savoir ce que l’on a de plus important collectivement : la sécurité sociale au sens large, la sécurité, la paix, la liberté et la démocratie.

Ne mettez jamais en doute le courage des Français, ce sont eux qui ont découvert que les escargots étaient comestibles.

Doug Larson

Chapitre 1

Voyage en « absurdie »

Refuser l’absurde et son compagnon hideux, le mépris.

Jean-Paul Baron, Les égarés

Le covid c’est quand même la seule maladie qu’on espère attraper pour éviter l’injection d’un vaccin… J’avais prédit que le vote du « passe vaccinal » était acquis. Les moyens pour lutter contre l’épidémie de covid semblent avoir des conséquences plus délétères que ce qu’ils tentent d’empêcher. La colère m’a saisie quand j’ai lu sur le Parisien qu’Emmanuel Macron souhaite « emmerder les non-vaccinés ». Je me suis fendue alors d’une lettre ouverte, excédée.

« Lettre ouverte au plus mauvais Président de la République de la France d’une non-vaccinée qui vous emmerde

Non, Monsieur Macron, vous ne laisserez rien de bon dans l’Histoire de France et c’est bien triste pour les Français ; je pensais que ce pays que j’aime avait touché le fond avec Monsieur Hollande, mais non ; vous avez réussi l’exploit de faire pire, alors qu’il n’était pas bien difficile de faire mieux. Après avoir “viré” un général valeureux, votre premier “fait d’armes”, votre défilé façon GI JO dans sa jeep le 14 juillet ne peut faire oublier votre méconnaissance totale de ce corps d’armée ; après la loi travail qui a eu pour conséquence de ruiner le dialogue social dans les entreprises et de permettre à certains employeurs de plus en plus nombreux de maltraiter leurs salariés, après avoir tellement complexifié les procédures judiciaires d’appel et en favorisant la représentation par avocat vous avez privé de recours des milliers de justiciables (vous avez même réussi l’exploit de faire mettre en grève la magistrature), après le matraquage du pouvoir d’achat, la révolte des gilets jaunes, 9 millions de pauvres à la fin de votre quinquennat, une insécurité insupportable et ingérable, après avoir osé critiquer les policiers qui travaillent dans des conditions délétères au lieu de leur apporter le soutien que méritent les forces de l’ordre de ce pays, un quinquennat « catastrophique » en matière d’écologie et de climat selon Greenpeace, après avoir sacrifié nos pêcheurs et avoir vendu notre économie aux instances européennes, après les 9% de chômeurs, après le triste sire Alexandre Benalla , dont l’avocate a été décorée de la légion d’honneur, après les mensonges de l’ex-ministre Agnès Buzin qui vous sert de lampiste d’où la breloque, après une fête de la musique au Palais de l’Elysée en 2019 tout aussi douteuse que vos insultes envers une certaine catégorie de français, toujours la même, la « réfractaire » qui n’a pas le doigt sur la couture du pantalon comme vos députés, et ces français qui se permettent de douter du bien-fondé des affirmations de votre pseudo « conseil scientifique » qui n’a de scientifique qu’une bêtise insondable, après un nombre incalculable de lois iniques et scélérates votées dans des conditions peu démocratiques le 15 août, la nuit ou entre Noël et le jour de l’An, après avoir fermé des lits d’hôpitaux quand il fallait en créer, après avoir encensé les soignants pour mieux les sanctionner s’ils refusaient de se faire vacciner, tout en envoyant au travail les « covidés » asymptomatiques, et après toutes ces lois totalement inefficaces à enrayer une épidémie que vous avez tellement mal géré que même les pays dits « pauvres », mais dont les médecins et les politiques sont manifestement plus efficaces et intelligents que vous, peuvent se targuer sans vaccins d’avoir moins de décès que les pays européens ou les Etats Unis vaccinés à près de 90%, je vous renvoie au site « our world in data». Vous devriez le consulter, il y a plus de morts de la pollution que du covid, mais forcément la pollution cela ne vous permet pas de mettre un pays et ses citoyens sous cloche. C’est quoi la prochaine étape ? Faire un nouveau hold-up sur l’élection ? Vous allez interdire aux non-vaccinés d’aller voter ?

Je ne suis pas vaccinée à la base parce que j’ai toujours fait attention à ma santé et aux médicaments que je prends, ensuite parce que je souhaitais l’être par un vaccin français à l’identique de celui de la grippe ; je ne pensais pas que la perfidie du gouvernement pouvait aller jusqu’à empêcher des entreprises françaises de diffuser un vaccin ou un traitement contre le covid (Sanofi, Valneva, Xenothera). Épatant quand même Pfizer on peut l’injecter sans phase 3 ou presque de façon expérimentale (enfin, c’est le monde entier qui sert de phase 3), mais les laboratoires français eux sont entravés ? Je ne suis ni complotiste, ni stupide, ni irresponsable ; au demeurant en 2 ans tout mon entourage a attrapé le covid sauf moi, et je suis respectueuse des gestes barrières, de ma santé et de celle des autres ; ce qui n’est pas votre cas manifestement vu que vous avez été contaminé… Vous voyez comme au jeu de l’absurde on peut toujours gagner. Alors, dites-moi de nous deux l’irresponsable c’est qui ? Monsieur le Président du “faites ce que je dis, mais pas ce que je fais”… Les gens “intelligents” reconnaissent leurs erreurs et ne continuent pas jusqu’à envoyer toute une nation dans le mur. Votre gestion de la crise ne fonctionne pas, l’épidémie n’est pas enrayée et bien d’autres options se présentaient au gouvernement ; les hôpitaux sont certes débordés, mais pas les cliniques, et nous sommes 67 millions en France que vous brimez avec tout un tas de restrictions pour 18 000 hospitalisés… Rien ne vous choque ? Certains Français vaccinés en sont déjà à la 3e injection, tout en continuant à faire circuler le virus. Les décisions de vos technocrates sont toutes aussi débiles les unes que les autres, à tel point que je me demande si vous ne faites pas un concours de décisions absurdes ; du genre s’autoriser à soi-même le droit de sortir son chien, le masque pour les enfants avec de telles restrictions que vous allez nous fabriquer des générations de dépressifs chroniques traumatisés, ou encore le passe “presque partout” sauf dans les trains où maintenant en plus on ne doit plus manger ou boire, ou alors en deux secondes si vraiment on ne peut pas faire autrement… Forcément c’est bien connu, le virus ne prend pas le train et les voitures ne sont pas du tout bondées le matin aux heures de pointe. Je vais arrêter là la liste des âneries, cela va raviver mon urticaire. Ce n’est pas ma vie de non-vaccinée que vous pourrissez, Monsieur Macron, c’est la vie de 67 millions de Français. Et j’ose espérer que certains députés vont enfin se réveiller et jouer de la motion de censure, et aux prochaines élections présidentielles, je prie pour que les Français vous envoient loin de la politique afin de cesser de nuire. Vous pourrez toujours vous recaser chez Pfizer ou à la Commission européenne, ils ont besoin de commerciaux. »

La colère est souvent mauvaise conseillère, mais cela soulage. Je ne suis pas « complotiste », je suis juste pragmatique. Et force est de constater que j’ai eu bien raison de refuser ce foutu vaccin, comme au demeurant toutes les décisions iniques associées ; le confinement a ressemblé chez moi plus à des « vacances » qu’à une contrainte ; je me suis fait un malin plaisir de désobéir aux injonctions paradoxales. J’ai senti dès le début de ce cirque que le gouvernement comme l’Europe se moquaient de nous. J’ai eu raison de me méfier.

J’invite chaque citoyen à écouter l’interview d’André Bercoff de Madame Virginie Joron, député européen, sur l’échange entre le député néerlandais Rob Roos et Jeanine Small, cadre supérieur de chez Pfizer, en l’absence d’Albert Bourla qui s’est fait une fois de plus porter pâle pour éviter de répondre aux questions qui fâchent. Il est clair que le vaccin Pfizer n’a jamais été testé s’agissant de sa capacité à stopper la propagation du virus, avant sa mise sur le marché… (!) (1)

Au demeurant, le Professeur Perronne a été totalement blanchi par la commission nationale de l’ordre des médecins, qui a même précisé qu’il avait eu raison de s’exprimer de façon discordante comme il l’a fait, et était légitime à contester une politique vaccinale inique.

Je rappelle quand même que la Fondation Bill et Melinda Gates sont largement responsables de la promotion de la vaccination dans le monde ; parfois pour le bien de la population, parfois pour le pire, et ce n’est pas toujours par pure philanthropie… je renvoie le lecteur à l’enquête de Lionel Astruc « L’art de la fausse générosité ».

Ces gens-là ont même des parts chez Mac Donald’s, tout en prônant des actions contre l’obésité…

« Bill Gates a un fort attrait pour le domaine des vaccins : la mise de fonds initiale de la Fondation a permis de lancer l’Alliance globale pour les vaccins et l’immunisation (GAVI)… »

Bill Gates affirmera sans sourciller lors d’un discours à l’Assemblée mondiale de la santé en 2011 :

« Les vaccins sont une technologie d’une grande élégance. Ils sont peu coûteux, faciles à administrer, et ils protègent les enfants de maladies, c’est prouvé. Chez Microsoft, nous rêvions de technologies aussi puissantes tout en étant si simples ». Ce qui fera dire à Lionel Astruc que Bill Gates applique la même logique à la politique de santé mondiale qu’à la construction d’un empire informatique. C’est un secret de polichinelle, la santé fait partie du domaine de prédilection de la Fondation, et Bill Gates a accès au plus haut niveau des échelons décisionnels aux Nations Unies et dans bien d’autres organisations internationales. Le Monde s’est fendu d’un article rétablissant certains mensonges qui circulent sur la prétendue responsabilité de Bill Gates dans la pandémie de covid, tout en reconnaissant que « La fondation Gates est l’acteur non étatique le plus puissant de la planète. Sa dotation financière est d’environ 46,8 milliards de dollars en 2018, un montant supérieur au produit intérieur brut (PIB) de la Côte d’Ivoire, de la Jordanie ou encore de l’Islande. Si la fondation Gates était un État, selon les données de la Banque mondiale, elle serait la 91e plus riche du monde. » (2)

De la même façon que la Fondation participe à la sélection de semences agricoles qui marginalise les paysans « à l’ancienne », grâce à Monsanto, créant un quasi-monopole sur le modèle de Microsoft, il me semble particulièrement dangereux de laisser à quelques personnes richissimes le soin de gérer notre santé. Et nos données personnelles.

Je ne dis pas que la Fondation Bill Gates est responsable de la pandémie de covid ; je dis qu’ils se font de l’argent sur la misère des autres et qu’ils récupèrent nos données de santé grâce aux hôpitaux. La firme qu’a fondée Bill Gates a obtenu en 2016 l’autorisation d’héberger des données de santé en travaillant avec des hôpitaux français et des entreprises spécialisées. Plus déconcertant, la crise du covid a instauré un système de flicage du citoyen, sous couvert d’urgence, et nous a privé de nos libertés fondamentales sans que peu de monde n’y retrouve à redire… « En situation de crise sanitaire exceptionnelle, le Gouvernement pourrait fonder le traitement sur le nouveau régime instauré par la Loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19. Qualifiée de “loi scélérate” par l’avocat pénaliste Raphaël Kempf, cette nouvelle norme prévoit un arsenal de mesures rédigées en des termes très généraux. Elle autorise notamment le Premier ministre à “ordonner des mesures ayant pour objet la mise en quarantaine (…) des personnes susceptibles d’être affectées” ainsi que d’“ordonner la réquisition de tous biens et services nécessaires à la lutte contre la catastrophe sanitaire ainsi que de toute personne nécessaire au fonctionnement de ces services ou à l’usage de ces biens.” Il existe toutefois une exigence quant à la finalité de ces actions – elles doivent “garantir la santé publique” – ainsi qu’une condition – elles doivent être “strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu” De plus, il doit y être mis “fin sans délai lorsqu’elles ne sont plus nécessaires.” Par la similitude de son vocabulaire avec celui du RGPD, ce texte apparaît comme le fondement juridique idéal en droit interne de l’acte de création du traitement envisagé. » (3)

Nos données personnelles de l’application « Tousanticovid » sont stockées sur un serveur chez Orange Business Services, cocorico, l’hébergement du serveur est assuré par la société française Outscale l’honneur est sauf… Si ce n’est que l’utilité de cette application est plus que limitée, selon l’aveu même de la CNIL.

« Dans son cinquième rapport, publié lundi 4 juillet 2022, sur les outils techniques mobilisés contre la pandémie de covid-19, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a rendu son avis sur l’application TousAntiCovid. L’instance, chargée de veiller au respect de la législation en matière de données personnelles, juge que l’application est loin d’avoir rempli sa mission, rapporte Numerama. La commission met l’accent sur une “utilité marginale” du contact tracing (le suivi des contacts). Pourtant, c’est l’une des fonctions principales de l’outil mis en place dans le cadre de la pandémie de Covid-19 en France. Sa mission principale est en effet d’avertir l’utilisateur d’une éventuelle transmission avec une personne infectée. » (4)

Pour résumer, on nous a bassiné avec le covid, fliqué, traqué, confiné, conspué, emmerdé, on a viré des soignants comme des malpropres pour ceux qui ne voulaient ni de l’application ni du vaccin, tout ça… pour si peu de résultats à la fois concernant le traçage et la vaccination. La question que je pose c’est : à qui profite le crime ?

Ursula Von Der Leyen et l’Europe me semblent un premier élément de réponse crédible.

Ma grand-mère disait toujours : « Le mensonge prend l’ascenseur, la vérité descend l’escalier. »

On est encore loin du zéro covid, en revanche les effets nuisibles sur le monde du travail se fait déjà sentir comme l’indique les Échos : « Les défaillances d’entreprises ont bondi de près de 70 % au troisième trimestre par rapport à la même période de 2021, selon les données du cabinet Altares. Grâce aux milliards d’euros du “quoi qu’il en coûte” et à la suspension des procédures de recouvrement, le niveau de sinistralité durant l’été 2021 “était le plus bas jamais observé en vingt-cinq ans”, rappelle Altares. Un rattrapage s’est opéré. » (5)

Le développement du télétravail à marche forcée et la digitalisation des environnements de travail n’ont fait que renforcer le stress professionnel. Selon une étude d’Opinion Way réalisée en mars 2021, près de la moitié des travailleurs (45 %) se dit en détresse psychologique.

J’ai envie de dire… tout ça pour ça ? Où est ce « monde d’après » soi-disant meilleur qui devait arriver ? En lieu et place, nous devons faire face à un choc économique et social sans précédent, dont on risque de ne jamais se remettre, tellement les conséquences sur la population sont gravissimes. La France est à genoux.

***

Déconfinement

Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît.

Les Tontons Flingueurs

Michel Audiard

C’est la première phrase qui me vient à l’esprit quand je regarde se succéder à l’assemblée tous ces politiques de LREM (devenu « Renaissance » au second mandat) et autres défendre la prolongation de l’urgence sanitaire. Certes ce n’est pas charitable, mais c’est un peu comme dans le film « Le dîner de cons » quand Thierry Lhermitte ne cesse de dire « mais qu’est-ce qu’il est con, mais qu’est-ce qu’il est con »…

La palme de la bêtise autant dans ce qui est dit que dans ce qui fait, revenant à la porte-parole du gouvernement du moment, et au Président. En la matière, je ne peux que penser « tel maître, tel valet ».

Malheureusement depuis plus de trente ans, nos politiques successifs gagnent les élections sans programme innovant, sans charisme, sans personnalité ; on ne vote plus que par défaut ; il suffit de regarder le taux d’abstention à chaque élection, même pour les municipales ; je ne sais même plus qui était le dernier « grand » président ; je me demande s’il y en a eu un depuis le Général de Gaulle, qui pourtant avait aussi des côtés peu glorieux et contestables ; mais au moins il était digne.

J’ose espérer que les écoles de communication vont réviser leurs cours à l’issue de ce bourbier, afin que les prochains « communicants » soient meilleurs que l’équipe en place au moment de la pandémie, et qui a conseillé le gouvernement sur la « gestion de crise » ; ou absence de gestion, c’est selon.

Passé le moment de sidération qui a suivi l’annonce du confinement général de tous les Français pour cause de pandémie de covid 19, avec la vision lunaire de villes vidées de leurs habitants, la plupart des commerces étant fermés, comme tous les cafés et restaurants, après avoir passé la première semaine à effectuer le ménage de printemps, la seconde à classer, trier et ranger tous les papiers personnels, la troisième à rattraper tout le retard de rédaction de conclusions et autres requêtes en demande aux Conseils de prud’hommes, la quatrième à avoir lu tous les livres en souffrance achetés que je n’avais pas eu le temps de lire, la cinquième semaine à regarder tous les films que je n’avais pas eu le temps d’aller voir au cinéma, puis ayant téléchargé une application de méditation et une autre de yoga, est venu le moment du doute et de la colère. Encore elle, cette compagne de toujours, la colère. Je pense que je suis née révoltée.

J’en étais rendue à ne plus regarder les chaînes d’informations, je n’en pouvais plus de ces dramatisations à outrance dans la répétition. La presse et les médias n’étant depuis longtemps plus le contre-pouvoir qu’ils étaient ; maintenant ils font des présidents « people » et nous disent quoi croire et quoi penser. Heureusement qu’internet est venu compenser tout cela, dans le bon comme le mauvais !

J’ai été plus que troublée par la faculté que nous avons eu collectivement à obéir, à renoncer à toutes nos libertés fondamentales et à nous confiner sans broncher. Ce que la peur parvient à nous faire me sidère. J’ai compris à l’aune du confinement ce que je n’avais jamais compris de l’être humain ; comment 6 millions de juifs avaient pu être assassinés dans les chambres à gaz sans que personne ou presque ne bronche ; comment on a pu laisser des femmes yézidies se faire violer et assassiner en Syrie sans intervenir, comment on a laissé les Africains aux mains des pires islamistes, comment on laisse l’Arménie se faire envahir en fermant les yeux, comment on ferme les yeux sur les exactions commises contre les Serbes chrétiens du Kosovo, bref comment on laisse des tas de gens se faire massacrer dans un silence assourdissant. Pour résumer, je comprends maintenant que la peur et les intérêts économiques seront toujours plus « importants » aux yeux de nous tous, que la vie humaine. Et cela m’effraie.

J’ai enfin compris et intégré que lorsque l’on fait peur à la population, le pire arrive. Nous sommes collectivement responsables et coupables de ce que nous laissons faire en fermant les yeux et en acceptant l’inacceptable, sans se révolter.

Plusieurs constats sur le covid m’ont perturbé :

Les chiffres de la mortalité égrenés chaque soir dans les médias : en 2017, il y a eu selon l’INSEE 606 274 décès toutes causes confondues (maladie, accidents de voiture, etc.) ; en 2018, 609 648 et en 2019, 612 000 décès. Soit environ 51 000 décès par mois. En 2020, « au total, le nombre de décès survenus entre le 1er janvier et le 20 avril 2020 s’élève à 218 242 ; il est supérieur à celui enregistré sur la même période en 2019 (202 848) ou en 2018 (206 858) », pour reprendre les statistiques de l’INSEE. On en arrive à 54 560 décès par mois environ. Ce n’est quand même pas le « tsunami » de surmortalité annoncé. Il faut savoir quelle raison garder ; alors est-ce que c’est lié au confinement, au travail magnifique des soignants, aux précautions des habitants ou tout à la fois je n’en sais rien, mais en tout état de cause la situation paraît moins angoissante vu de ce prisme factuel et objectif. À titre d’exemple en Seine et Marne il y a 1,422 million d’habitants et 612 décès liés au covid au 24 mai 2020… de suite, on relativise.

Ensuite avec la crise de confiance vient tout le champ des « il est impossible de » :

- Faire confiance aux articles et études « scientifiques » dont on peut mettre en doute l’intégrité à tel point que selon le Dr Richard Horton, rédacteur en chef du Lancet « une grande partie de la littérature scientifique, sans doute la moitié, pourrait tout simplement être fausse. ». Dès 2015, il enfonce le clou :« Affligée par des études sur de petits échantillons, des effets minuscules, des analyses exploratoires non valables, pétrie de flagrants conflits d’intérêts, avec de plus une obsession de participer aux tendances à la mode, mais sans importance, la science a pris un virage vers l’obscur. » En réalité, on se rend compte que derrière les écrits scientifiques, se cachent souvent des laboratoires pharmaceutiques prêts à tout pour vendre leur soupe.
- D’avoir confiance dans la communauté scientifique et médicale, je parle de celle qui fait de la politique et navigue dans les hautes sphères du pouvoir qui, à l’instar de l’ordre des médecins (qui au demeurant s’est fait étriller par la Cour des comptes), avec le doigt sur la couture du pantalon, semble aux ordres de l’État ; le covid 19 nous a ramenés aux fondamentaux de la médecine qui est de sauver des vies ; heureusement que le corps médical dans sa majorité a fait bloc contre les ronds de cuir. Je me demande si l’ordre des médecins aurait pu radier tout le monde si l’intégralité des médecins français s’était élevée contre un décret inique leur interdisant de prescrire ceci ou cela, au mépris de leurs dix années d’études et longues années de pratique médicale auprès des malades… Quelle histoire digne d’un mauvais « soap » cette hydroxychloroquine ! Avec des études bidonnées, les pour et les contre le Pr Raoult… J’ai personnellement assez vite réglé le problème, mon concubin ayant attrapé le covid, son médecin traitant l’ayant laissé 10 jours sous doliprane avec une fièvre de cheval, il n’a commencé à aller mieux que lorsqu’aux urgences à l’hôpital on lui a prescrit deux antibiotiques différents et un antiallergique… Donc j’avais décidé que si j’avais le covid je fonçais à Marseille : à choisir, je préfère le médecin qui essaie de faire quelque chose plutôt que celui qui regarde en attendant que ça passe !!!! Ce n’est pas de la médecine, mais de l’instinct de survie ! Ce qui m’épate c’est que l’on a reproché à ce professeur de ne pas avoir de groupe « placebo » dans son étude… alors la question que je me pose c’est : est-ce qu’il y a des gens qui devant une maladie potentiellement mortelle sont capables de jouer à la roulette russe et de se dire : « Ce n’est pas grave même si j’ai le placebo je vais survivre ?!? » Je ne sais pas comment cela se passe, on les paye des millions ces gens-là ? J’imagine bien que cela constitue la « Rolls Royce » de l’essai clinique, mais enfin dans l’urgence et sans connaissance médicale face à un virus « inconnu », je me dis qu’il faut parfois assouplir les règles…
- Faire confiance dans nos gouvernants qui nous mentent et nous prennent pour des crétins
- Faire confiance dans nos corps intermédiaires qui ne sont pas dignes de confiance non plus, et ne représentent plus le contre-pouvoir que l’on est en droit d’en attendre ; beaucoup de syndicats confondent le syndicalisme, la défense des salariés et la politique politicienne
- D’avoir confiance dans la plupart des journalistes partisans et peu objectifs comme aux chaînes de télévision qui appartiennent à une caste peu étendue de milliardaires français ; heureusement, certains « francs-tireurs » sortent du lot et de la doxa pour nous gratifier de leurs analyses pertinentes ; j’ai constaté, comme bien d’autres avant moi, et c’est très douloureux que la plupart des médias avaient renoncé à leur liberté d’expression et que la recherche du sensationnel a supplanté l’objectivité de l’information
- D’avoir confiance et de compter sur l’État et les banquiers pour nous sortir de la nasse si on avait déjà des difficultés avant la pandémie : seules les associations avec l’aide de bénévoles ont répondu « présent » et ont nourri un nombre considérable de familles, fourni des masques aux plus précaires d’entre nous ; et les hôpitaux ont été livrés de masques et de matériel de protection en majeur grâce à des initiatives bénévoles et philanthropes, simplement du fait de la bonne volonté de certains, faisant ainsi face à l’incurie de l’État ; si des sociétés ont certes été aidées, beaucoup vont couler.
- D’avoir confiance dans les hautes autorités et autres agences régionales, comme dans la technocratie et l’administration française qui ont été incapables de gérer efficacement une crise pourtant prévisible
- D’avoir confiance dans cette Europe qui prône l’unité et l’uniformatisation en tentant d’effacer ce qui fait un pays avec sa culture et ses traditions, en privilégiant un mondialisme effréné sans jamais y parvenir, et qui a immédiatement privilégié le repli et le « chacun pour soi », certains pays allant même jusqu’à « piquer » les masques destinés à d’autres et payés, laissant chaque pays se débrouiller avec ses morts ; en la matière, je crains que l’Italie ne pardonne jamais à l’Europe de l’avoir laissé se débrouiller avec un afflux massif de migrants à Lampedusa, et le carnage du covid.

Il y aurait bientôt après le Brexit un « Italiexit » que je n’en serais même pas étonnée. D’autant que l’Allemagne et les Pays-Bas qui ont été soi-disant plus « vertueux » que nous, en matière budgétaire, ne vont pas vouloir payer pour les autres ; ce qui au demeurant se comprend, personnellement j’en ai aussi un tantinet ras les couettes de toujours payer pour « d’autres » !

Vous allez m’objecter que l’Europe n’a pas de compétence en matière sanitaire, la politique de santé restant le pré carré des états membres. Cela est en principe exact, mais vous l’aurez constaté, c’est quand même l’Europe qui a acheté en masse les vaccins et nous a imposé tout un tas de restrictions sous prétexte de pandémie de covid. On aurait espéré une coordination entre états au niveau européen, mais bon… quand on sait que les directives ne sont pas appliquées de la même façon d’un état membre à l’autre, cela en dit long sur le fonctionnement biaisé de cette organisation ; à partir du moment où la plupart des pays membres envoient en Europe tous les élus dont le peuple ne veut plus dans chaque état, une sorte de placard doré en remerciement pour services rendus, il est clair qu’en mettant des ânes autour d’une table, on n’en sort pas une écurie de chevaux de course… C’est exactement le même principe de parachutage qui prévaut en France et qui veut que l’on case dans les « observatoires » et autres hautes autorités diverses et variées des politiques ou des syndicalistes éjectés de partout, qui n’ont plus de mandats nulle part parce que plus personne n’en veut, à commencer par le citoyen. Et on voudrait que cela fonctionne…

Une seule présidence européenne alliait compétence et sérieux était sous Simone Veil de 1979 à 1982 ; elle a marqué les esprits durant une période pas forcément évidente ; c’était une femme avec une forte personnalité, intègre, et il m’arrive parfois de rêver en pensant à ce que la France aurait pu devenir avec une telle femme à la présidence de la République française. Depuis, l’Europe est devenue une parodie de gouvernance démocratique, gangrénée par des lobbies puissants, les conflits d’intérêts et la corruption.

« Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n’est pas que vous croyez ces mensonges, mais que plus personne ne croit plus en rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d’agir, mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez », Anna Arendt.

Le dernier constat m’a fait froid dans le dos, je n’ai pu m’empêcher de penser… « heureusement que c’est n’est pas plus “grave” que le covid 19, autrement si c’était la même équipe de gouvernants qui avait eu à gérer un accident nucléaire ou une véritable guerre, nous serions tous morts… »

J’ai trouvé stupéfiant que ce qui est imposé à toutes les entreprises « stratégiques françaises » en termes de Plan de Continuité d’Activité (PCA) avec son pendant le Plan de Reprise d’Activité (PRE) n’existait même pas au plus haut niveau de l’État ; se dire qu’un risque aussi prévisible qu’une pandémie ou une guerre n’ait même pas fait l’objet d’un plan de « secours », dont la mise en œuvre aurait pu sauver des milliers de vies, me laisse perplexe.