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- Herausgeber: 50Minutes.fr
- Kategorie: Geisteswissenschaft
- Serie: Grands Événements
- Sprache: Französisch
- Veröffentlichungsjahr: 2015
Découvrez enfin tout ce qu’il faut savoir sur la guerre civile espagnole en moins d’une heure !
À l’aube de la Seconde Guerre mondiale, la guerre civile espagnole prend des allures de répétition générale. Divisée, l’Espagne souffre. Alors que les tensions entre nationalistes et républicains s’intensifient et poussent les deux camps aux pires atrocités, Franco parvient à rassembler plusieurs partis autour de sa Phalange espagnole, ne manquant pas d’imposer subrepticement sa dictature.
Ce livre vous permettra d’en savoir plus sur :
• Le contexte de l’époque
• Les acteurs principaux
• Le déroulement de la guerre civile
• Ses répercussions
Le mot de l’éditeur :
« Dans ce numéro de la collection « 50MINUTES | Grands Événements », Hadrien Nafilyan nous fait découvrir l’un des épisodes les plus tragiques de l’histoire espagnole. Alors que les tensions politiques et sociales font vaciller l’Espagne depuis le XIXe siècle, c’est l’arrivée au pouvoir du Front populaire et l’assassinat du chef monarchiste José Calvo Sotelo qui mettent le feu aux poudres. Nationaux et républicains en viennent rapidement aux mains et mettent le pays à feu et à sang pendant près de trois ans. Désigné chef des nationaux, Franco profite de l’occasion qui lui est donnée pour instaurer une dictature qui perdurera longtemps après la fin de la guerre. Ce sont des heures bien sombres que s’apprête à vivre le peuple espagnol. » Stéphanie Dagrain
À PROPOS DE LA SÉRIE 50MINUTES | Grands Événements
La série « Grands Événements » de la collection « 50MINUTES » aborde plus de cinquante faits qui ont bouleversé notre histoire. Chaque livre a été pensé pour les lecteurs curieux qui veulent tout savoir sur un sujet précis, tout en allant à l’essentiel, et ce en moins d’une heure. Nos auteurs combinent les faits, les analyses et les nouvelles perspectives pour rendre accessibles des siècles d’histoire.
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Seitenzahl: 33
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LA GUERRE CIVILE ESPAGNOLE
Quand ? De 1936 à 1939.
Contexte ? Les tensions entre la droite réactionnaire et la gauche révolutionnaire dans une Espagne chancelante depuis le XIXe siècle, et l’assassinat du chef monarchiste José Calvo Sotelo (1893-1936).
Belligérants ? Les nationaux, également connus sous le nom de franquistes, contre les républicains.
Acteurs principaux ?
Francisco Largo Caballero (1869-1946), chef du Gouvernement de 1936 à 1937.
Manuel Azaña (1880-1940), président de la République de 1936 à 1939.
Francisco Franco (1892-1975), général et homme d’État espagnol.
Juan Negrín (1892-1956), chef du Gouvernement de 1937 à 1939.
Issue ? Victoire de Franco et du mouvement national.
Bilan ? La guerre a coûté la vie à près de 300 000 personnes, sans compter les victimes de la répression organisée après la guerre.
Répercussion ? La mise en place de la dictature de Franco.
La guerre civile espagnole oppose de 1936 à 1939 les républicains, partisans d’une Espagne progressiste et libérale, voire révolutionnaire, aux nationaux, favorables à un régime traditionnel et conservateur à tendance fasciste. Elle est l’aboutissement de tensions politiques et sociales profondes nées au XIXe siècle et exacerbées à partir des années vingt que ni la chute de la monarchie en 1931 ni la Seconde République (1931-1936) ne parviennent à enrayer. Au contraire, la fragilité des nouvelles institutions et le climat international délétère des années trente contribuent à radicaliser la vie politique, si bien que l’armée tente en 1936 de renverser le Front populaire (alliance des partis de gauche) porté au pouvoir quelques mois plus tôt.
Le général Franco prend rapidement la tête des nationaux et instaure une dictature personnelle, qui perdure après sa victoire en 1939. Le camp républicain est quant à lui plus divisé. Seules se détachent réellement les figures de Manuel Azaña, président de la République de 1936 à 1939, de Francisco Largo Caballero, chef du Gouvernement de septembre 1936 à mai 1937, et de son successeur Juan Negrín.
Le conflit prend rapidement une dimension internationale, et si l’Angleterre et la France refusent de s’y impliquer, Joseph Staline (1878-1953) d’une part, Adolf Hitler (1889-1945) et Benito Mussolini (1883-1945) d’autre part, soutiennent respectivement les républicains et les nationaux, au point que certains historiens n’ont pas hésité à dire qu’il s’agissait là de la répétition générale du second conflit mondial à venir.
CONTEXTE
UNE RÉPUBLIQUE MALMENÉE
La guerre civile éclate alors que le contexte national et international est particulièrement instable. Constitutionnelle depuis 1874, la monarchie n’est plus que l’ombre d’elle-même en 1923 sous la dictature de Miguel Primo de Rivera (1870-1930), avant que, à la suite de la victoire aux élections municipales des républicains, la Seconde République ne soit proclamée le 14 avril 1931. En cinq ans, la majorité change trois fois de camp : ce que la gauche fait de 1931 à 1933, la droite tâche de le défaire de 1934 à 1935, avant que la gauche ne parvienne à récupérer le pouvoir en 1936 grâce au Front populaire. L’accession de la gauche au pouvoir exacerbe les tensions, et les extrémistes des deux camps deviennent de plus en plus violents.
La Seconde République est loin de faire l’unanimité, aussi bien à droite qu’à gauche. Les clivages entre les deux groupes politiques, ainsi qu’entre les républicains et ceux qui sont opposés à ce type de régime, sont trop importants pour qu’un terrain d’entente soit trouvé. Toutefois, lors des crises graves telles que le sera la guerre civile, c’est l’opposition entre la gauche et la droite qui prévaut sur toute autre.
Parmi les républicains se trouvent les partis réformistes et modérés de centre droit et de centre gauche, auquel appartient Manuel Azaña. Le PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) et son syndicat l’UGT (Union générale des travailleurs) le sont également pendant un temps, avant de se laisser aller à la tentation révolutionnaire à partir de 1933, sous l’influence de Francisco Largo Caballero. Enfin,
