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"La repentance – Tome I – Le point de départ" propose une approche claire et biblique d’un sujet souvent évoqué, mais rarement compris en profondeur. Si beaucoup parlent de repentance, peu savent véritablement comment la vivre selon les Écritures. À travers une analyse lucide des différents courants religieux, cet ouvrage met en lumière l’éloignement progressif de la vérité biblique. Ce premier tome expose avec pertinence les trois étapes essentielles de la repentance et en explique les fondements, offrant ainsi aux lecteurs un véritable guide pour revenir à Dieu de manière authentique et conforme à sa Parole.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Aurélien Berger Ngoma Makaya, originaire de Pointe-Noire (Congo), a donné sa vie à Jésus-Christ en juillet 2009 et a été baptisé en décembre de la même année. Il est diplômé en droit et en gestion des Ressources humaines. Animé par l’amour du Christ, il se consacre à l’édification du Corps de Christ en partageant les inspirations qu’il reçoit.
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Seitenzahl: 131
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Aurélien Berger Ngoma Makaya
La repentance
Tome I
Le point de départ
© Lys Bleu Éditions – Aurélien Berger Ngoma Makaya
ISBN : 979-10-422-7529-7
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À l’Épouse de Christ
« Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. »
2 Pierre 3.9
Dieu dans son amour ne saurait condamner une personne sans l’avoir préalablement avertie, en effet, il offre toujours à chacun la possibilité de faire un choix. Son désir le plus ardent c’est de voir son enfant se détourner de la voie qui mène à la ruine pour s’orienter vers celle qui procure la Vie Éternelle en demeurant en parfaite communion avec Sa Parole. Le thème portant sur la Repentance est un sujet crucial pour la marche du croyant. C’est une notion qui constitue le fondement même de la vie chrétienne. C’est le point de départ d’une vie chrétienne épanouie et victorieuse. Un composant-clef de notre conversion ; du péché vers Christ, mais elle est aussi une partie nécessaire de la suite de la vie chrétienne. Les laïcs en général et les chrétiens en particulier prennent ce point à la légère et sont généralement surpris des conséquences néfastes dans leurs vies quotidiennes et finissent par jeter le discrédit sur DIEU et sur SA PAROLE ; or L’Éternel est bon et droit : C’est pourquoi il montre aux pécheurs la voie. (Psaumes 25.8).
Cet ouvrage écrit en deux volumes est destiné à toute personne désirant parfaire sa relation avec le Créateur de toute chose et principalement aux serviteurs de Dieu, lesquels sont appelés à donner des directives1 salutaires aux fils et filles de Dieu. Le premier volume traitera essentiellement des questions doctrinales ainsi que les trois étapes fondamentales de la repentance et dans le deuxième volume, il sera question des outils, voire méthodes destinées à amener une âme à la repentance.
Nous avons pris le soin, pour une meilleure étude et compréhension, de faire recours à plusieurs sources en les confrontant à la Bible.
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment !
Aurélien Berger Ngoma Makaya
« Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. »
Actes 2.38
Nous assistons aujourd’hui à la naissance de plusieurs églises jonchant nos rues qui drainent des foules mais dont la vie de plusieurs membres reste inchangée. On est en droit de se demander la raison de cette situation. Les hommes de Dieu s’époumonent de toute leur force, prêchant sans relâche sur toutes les plateformes existantes, mais force est de constater que les croyants ne comprennent véritablement pas les bases et les rouages de la vie chrétienne. Associant à cette réalité le fait que nous avons derrière nos chaires des hommes sans mandat qu’on qualifierait de courageux essayant de rendre un service à Dieu en dehors de sa volonté.
L’Église du Dieu vivant devient de plus en plus malade. Elle a perdu son objectif de vue, préférant se livrer à toute sorte de spectacles déshonorants. Ceux qui étaient censés être des frères se livrent à un combat sans merci allant des calomnies les plus infâmes à l’empoisonnement. Pourquoi la vie de ceux qui confessent être chrétiens ressemble à celle des incroyants ? Où se trouve le problème ? Les hommes de Dieu sont-ils fautifs ? Est-ce un problème lié à l’enseignement ? Ou la responsabilité revient-elle aux laïcs ?
« Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit »,disaitl’apôtre Pierre le jour de la Pentecôte. Autrement dit, on ne saurait prétendre avoir la vie de Christ (Saint-Esprit) sans au préalable s’être repenti.
« Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! Et ne faites-vous pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique.Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s’est jeté contre cette maison, sans pouvoir l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie. Mais celui qui entend, et ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s’est jeté contre elle : aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison a été grande. » Luc 6.46-49.
Par analogie, si celui qui confesse être chrétien ne construit pas sur le bon fondement, il doit s’attendre immanquablement à un effondrement total tôt ou tard dans sa marche. Ainsi, ne soyez guère étonné que certains de ceux qui ont commencé avec vous abandonnent ce chemin de la croix. Le manque de repentance justifie le fait qu’ils se relèvent avec le même égoïsme dans leur cœur. La loi de Dieu voudrait qu’on se relève en étant une personne différente. Et quand vous regarderez le chemin parcouru, vous verrez jusqu’où vous êtes arrivé, vous gagnez sans cesse du terrain.
C’est dans cette même perspective que nous aborderons les différents points liés à la repentance dans la vie du croyant. Selon le dictionnaire français LAROUSSE, la repentance est la douleur qu’on éprouve de ses péchés. C’est aussi le fait de revenir, faire demi-tour, faire volte-face.
Plusieurs courants religieux sont nés au cours de l’histoire de l’église donnant une interprétation particulière à la notion de la repentance dans son application d’aucuns pensent que c’est Dieu qui fait naître cette volonté dans la repentance d’autres en revanche arguent que c’est l’homme qui doit engager sa volonté dans ce processus. En conséquence, il faut bien trouver un équilibre scripturaire dans cet amalgame. Toutefois, quelles sont les raisons qui doivent nous pousser à la repentance ? Quelle importance pour notre vie ? Si cette importance est avérée quelles sont les étapes à suivre pour être agréable au Seigneur.
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »
Jean 3.16
Dans les origines, il conviendra de comprendre la notion de la repentance (1), d’examiner ses racines dans l’Ancien (2) et le Nouveau Testament (3).
1. Compréhension de la notion
La repentance est la douleur qu’on éprouve de ses péchés ; elle entraîne un changement d’attitude qu’on appelle LA CONVERSION2. Ces deux notions, repentance et conversion, sont intimement liées, que l’Ancien Testament les exprime souvent par un même mot, tant l’un appelle l’autre. La repentance du péché consiste à « revenir », à « retourner » à Dieu.3
Ce mot dans la Bible revêt moult applications selon le contexte employé par l’auteur. Il sied de préciser que le dictionnaire Westphal établit une nuance entre la notion de la repentance et du repentir.
La notion de repentir, beaucoup plus générale, concerne tous les cas où l’on regrette d’avoir fait ce qu’on a fait : qu’il s’agisse d’une faute, d’un acte qui a été la conséquence d’une erreur, ou même d’une bonne action qui a été pour d’autres l’occasion de mal faire. On peut se repentir d’avoir donné une autorisation, en elle-même irréprochable, mais qui a donné lieu, par un concours de circonstances imprévisibles ou par la malice d’autrui, à des désordres et même à des crimes. Ainsi, dans certains cas, se repentir signifie simplement avoir du déplaisir de ce qu’on a fait et changer de résolution. C’est dans ce dernier sens que l’Ancien Testament nous parle du repentir de Dieu. Cette expression tout anthropomorphique recouvre une matière de grande importance ; elle vaut la peine de s’y arrêter.
Les textes4 nous apprennent que Dieu se repentit d’avoir fait l’homme, du mal qu’il voulait faire à son peuple ou qu’il lui avait fait, d’avoir établi Saül comme roi, d’avoir envoyé la peste en Israël, d’avoir décidé la ruine d’Israël et la destruction de Ninive. Les textes précités en bas de page nous montrent Dieu susceptible de se repentir soit du mal, soit du bien qu’il avait fait ou décidé de faire ; les traductions qui portent « avoir pitié » au lieu de « se repentir » interprètent, mais ne rendent pas la force de l’expression hébraïque5.
Par ailleurs, dans l’examen de cette question fondamentale d’autres notions sont à prendre en ligne de compte. Il s’agit notamment de : Expiation6 et le pardon. La première s’inscrit sur un registre cathartique et sacrificiel, dans la mesure où l’expiation est une forme de purification par la mise à mort d’une victime humaine ou animale. Dans le judaïsme ancien, les sacrifices que l’on qualifie d’expiatoires dans la bible hébraïque (hattat et asham) ne visent pas à apaiser la colère de Dieu, mais recréer les conditions de sa présence au milieu de son peuple après une transgression, et à réintégrer ceux qui s’étaient trouvés éloignés de lui7. « La visée première du culte sacrificiel est la rencontre avec Dieu. C’est uniquement pour permettre de réaliser les conditions de cette rencontre, qui est toujours un lieu de bénédiction (…)8 » cet auteur poursuit que c’est en particulier le cas de Yom Kippour, littéralement « jour du grand pardon » consacré à la prière et au jeûne.La deuxième est plutôt vue comme une finalité, en hébreu Selihah. Qu’il s’agisse de l’hébreu biblique ou du grec du Nouveau Testament, la notion de pardon s’exprime très concrètement par une remise de dettes.9
2. Dans l’Ancien Testament
La repentance est exprimée par deux notions dans la Bible hébraïque : « Naham » qui signifie « avoir du regret » et « Shouv » qui signifie « faire retour », « revenir en arrière ». Dans 1 Rois 8.46-53, Shouv est utilisé pour désigner le fait de tourner son cœur et de confesser sa perversité et sa méchanceté10. Quant à Naham il revêt plusieurs significations : « soupirer, s’apitoyer, avoir pitié, consoler, ou (forme réfléchie) se repentir ; se venger, consoler, se repentir ». Cette forme est utilisée lorsque Dieu « se relâche » ou « se repent » de sa décision de créer l’homme sur la terre. « L’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur ». Genèse 6.6 †.
La même expression est aussi utilisée dans la Bible lorsqu’il dit : « Dieu n’est point un homme pour mentir, Ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu’il a déclaré, ne l’exécutera-t-il pas ? » ou encore lorsqu’il a du regret « Celui qui est la force d’Israël ne ment point et ne se repent point, car il n’est pas un homme pour se repentir. » I Samuel 15.29 †.
3. Dans le Nouveau Testament
La notion de repentance est très présente dans le Nouveau Testament avec une acception légèrement différente de l’Ancien Testament. Elle est exprimée par le vocable métanoïaqui signifie primitivement un « changement de mentalité », « changement de compréhension », « changement d’intention », « changement d’avis », ou encore « tristesse qu’on éprouve de ses péchés, et la douleur d’avoir offensé Dieu » c’est ce à quoi Jean Baptiste s’employait à faire en préparant les cœurs à l’accueil du Messie11. Cette expression grecque métanoïa a été aussi employée dans plusieurs autres passages12 du Nouveau Testament pour indiquer ce changement de mentalité : Jean parut ; il baptisait dans le désert et prêchait le baptême de repentance pour le pardon des péchés. (Marc 1.4) ; Après avoir entendu cela, ils se calmèrent et se mirent à célébrer la gloire de Dieu en disant : « Dieu a donc aussi accordé aux non-Juifs la possibilité de changer d’attitude afin d’avoir la vie. » Actes 11.18.
Notons que Jean le Baptiste est le premier dans la nouvelle alliance à prêcher le message de la repentance, il est donc question ici d’une conversion de l’esprit et de conduite. Ce n’est évidemment pas un simple changement intellectuel, mais celui de toute la personne dans ses facultés de compréhension, d’affection et de volonté agissante. Les disciples13 de Jésus-Christ14 ainsi que lui-même se sont attelés à prêcher l’évangile en annonçant en premier plan la repentance.
Dans la nouvelle alliance, cette notion a une connotation différente de celle de l’ancienne alliance, l’apôtre Paul dans le livre de 2 Corinthiens 7.8-11 marque le clou sur ladite notion. Il affirme que : « 8Quoique je vous aie attristés par ma lettre, je ne m’en repens pas. Et, si je m’en suis repenti, – car je vois que cette lettre vous a attristés, bien que momentanément, 9 je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, afin de ne recevoir de notre part aucun dommage 10 En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort. 11 Et voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelle justification, quelle indignation,quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous étiez purs dans cette affaire. » En effet, il ressort de ce passage trois mots essentiels qui renvoient sensiblement aux mêmes mots en grec. Tristesse ou attristés15,la repentance16, Le regret17.
En somme, pour saisir la vraie signification de la repentance, il conviendra de considérer à la fois des définitions des termes Hébreux et Grecs. Rappelons qu’en Hébreu l’accent est porté sur « un changement d’actes » tandis qu’en grec il est exigé un « changement de mentalité », il pense et vit différemment (Ézéchiel 36.236-27). La vraie repentance consiste donc dans la tristesse d’avoir offensé Dieu (Psaumes 51.5 ; Psaumes 61.1-5 ; Psaumes 38.1-9), dans la confession du péché (Psaumes 32.5 ; 51.3 ; 51.6 ; Jérémie 3.12) dans le dégoût, la haine et l’abandon du péché (Proverbes 8.13 ; Ézéchiel 6.9 ; 20.43 ; 36.31 ; Amos 5.1), dans le retour à Dieu (Actes 26.20).