Erhalten Sie Zugang zu diesem und mehr als 300000 Büchern ab EUR 5,99 monatlich.
"La repentance – Les procédés pour réconcilier une âme avec Christ – Tome II" approfondit les méthodes pratiques pour amener une âme à la repentance véritable, en complément du premier tome qui en posait les bases doctrinales. L’auteur insiste sur la nécessité pour les croyants et les serviteurs de Dieu de se former, de se connaître et de respecter des principes spirituels et éthiques dans l’accompagnement des âmes. Divers procédés sont proposés, inspirés des Écritures et enrichis par l’expérience, comme les méthodes de l’entretien ou de la parabole. L’objectif est de favoriser une repentance authentique, équilibrée et durable. L’ouvrage mêle enseignements bibliques, citations du Révérend Branham, et références à des disciplines comme la psychologie et la sociologie. Il s’adresse à toute personne désireuse d’exercer un ministère efficace, dans la vérité et l’amour de Christ.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Originaire de Pointe-Noire en République du Congo, Aurélien Berger Ngoma Makaya a donné sa vie à Christ en 2009. Diplômé en Droit et en Ressources Humaines, il s’engage avec foi et dévouement dans l’édification du Corps de Christ. Inspiré par son amour pour Jésus, il partage des messages spirituels pour fortifier et bénir les croyants.
Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:
Seitenzahl: 184
Veröffentlichungsjahr: 2025
Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:
Aurélien Berger Ngoma Makaya
La repentance
Les procédés pour réconcilier une âme avec Christ
Tome II
Essai
© Lys Bleu Éditions – Aurélien Berger Ngoma Makaya
ISBN : 979-10-422-7175-6
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Je dédie cet ouvrage à l’épouse de Jésus-Christ
Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.
2 Pierre 3.9
Dieu dans son amour n’a jamais condamné une personne sans l’avoir averti. Il donne toujours la possibilité à tout un chacun de faire un choix. Son désir le plus ardent, c’est de voir son enfant se détourner de la voie qui mène à la ruine pour s’orienter vers celle qui procure la Vie Éternelle en demeurant en parfaite communion avec Sa Parole. Le thème portant sur la Repentance est un sujet crucial pour la marche du croyant. C’est une notion qui constitue le fondement même de la vie chrétienne. C’est le point de départ d’une vie chrétienne épanouie et victorieuse. Un composant clef de notre conversion – du péché vers Christ – mais elle est aussi une partie nécessaire de la suite de la vie chrétienne. Les laïcs en général et les chrétiens en particulier prennent ce point à la légère et sont généralement surpris des conséquences néfastes dans leurs vies quotidiennes et finissent par jeter le discrédit sur Dieu et sur Sa Parole ; or L’Éternel est bon et droit : C’est pourquoi il montre aux pécheurs la voie. (Psaumes 25.8.)
Cet ouvrage écrit en deux tomes est destiné à toute personne désirant parfaire sa relation avec le Créateur de toutes choses et principalement aux serviteurs de Dieu, lesquels sont appelés à donner des directives1 salutaires aux fils et filles de Dieu. Le premier tome traitera essentiellement des questions doctrinales ainsi que des trois étapes fondamentales de la repentance et dans le deuxième tome, il sera question des outils, voire des méthodes destinées à amener une âme à la repentance.
Nous avons pris le soin, pour une meilleure étude et compréhension, de recourir à plusieurs sources en les confrontant à la Bible.
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment !
Aurélien Berger Ngoma Makaya
Dans la rédaction du présent ouvrage, nous utiliserons très souvent des citations tirées des sermons transcrits du révérend William Marrion Branham qui se présenteront comme suit :
59-0712 Une délivrance totale §49-50.
Année – Mois – Jour
La sagesse vaut autant qu’un héritage, et même plus pour ceux qui voient le soleil. Car à l’ombre de la sagesse on est abrité comme à l’ombre de l’argent ; mais un avantage de la science, c’est que la sagesse fait vivre ceux qui la possèdent.
Ecclésiaste 7.11-12 †
Après avoir exposé de manière détaillée sur le premier tome (La repentance – Le point de départ), nous ne pouvons plus ignorer l’importance que revêt le fait de se repentir, les raisons, les étapes fondamentales, ainsi que l’équilibre scripturaire à avoir sur ladite notion. Sur ce, s’arrêter sur ces différentes notions nous laisserait en marge des procédés à mettre en œuvre pour gagner des âmes à Christ.
C’est dans cette perspective que s’inscrit le présent tome. Il est connu de tous que l’un des travaux les plus difficiles au monde est de gérer le capital humain, autrement dit l’Homme. Il n’est guère nécessaire de préciser ô combien l’Homme est complexe, changeant, imprévisible, parfois lent à comprendre. D’où un ensemble de sciences nées autour de la personne humaine pour étudier non seulement les phénomènes sociaux, mais aussi son comportement et ses processus mentaux (l’anthropologie, la sociologie, la psychologie, etc.)
De ce fait, l’homme a souvent la fâcheuse habitude de s’intéresser aux autres ainsi qu’à leurs problèmes, mais il ignore très souvent les siens : (ce qu’il est profondément,ses propres limites, faiblesses et atouts). De même qu’un bébé naît pour grandir et devenir un homme, Dieu applique le même principe dans le spirituel, William Branham disait : 49. (…) Dieu ne fait pas de demi-chrétiens. Dieu fait toujours des chrétiens complets. Dieu ne fait pas de demi-prédicateurs, mais le prédicateur peut l’être à moitié. Dieu fait de Ses enfants des chrétiens, mais des fois ils sont des demi-chrétiens. Mais ce n’est pas dans l’intention de Dieu qu’ils soient ainsi. Ce sont leurs voies qu’ils ont mélangées avec le plan de Dieu concernant leur vie, et c’est ainsi qu’ils sont. Dieu ne veut pas qu’ils soient des demi-chrétiens, ou des demi-prédicateurs, se compromettant de tout côté. Ou… Il veut qu’ils se tiennent tout à fait à la brèche. 50. Ainsi, Moïse, Dieu a fait de lui un prophète complet, pour une délivrance totale. Et Moïse était complètement abandonné entre les mains de Dieu. C’est ce qui fit de lui ce qu’il était. Il était si complet en Dieu que Dieu pouvait lui faire confiance2 et l’apôtre Paul renchérit : Jusqu’à ce que je vienne, applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement. Ne néglige pas le don qui est en toi, et qui t’a été donné par prophétie avec l’imposition des mains de l’assemblée des anciens. Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous. Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent.
I Timothée 4.13-16 †
Partant, toute la responsabilité ne se concentre pas uniquement au niveau de l’homme de Dieu qui a également reçu le ministère de la réconciliation3, le croyant dans ce processus de réconciliation a aussi sa part de responsabilité : elle consistera à prendre conscience de son état, et croire en sa délivrance. Il est écrit : (…) Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Jean 11.40 † Autrement dit, si nous ne croyons pas, on ne saurait voir cette gloire dans nos vies.
Un arbre est reconnu par ses fruits et notre vie identifie le genre de fruits que nous portons pour Christ. Nos actes parlent plus fort que nos paroles. Dans ce deuxième tome, plusieurs chapitres seront traités. Nous aborderons les prérequis (I), les procédés à utiliser (II), la responsabilité du croyant (III), les conséquences en cas de non-respect de la procédure (IV), les signes d’une vraie repentance (V), les réalités non négligeables après une repentance réussie (VI).
Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté.
Galates 6.1 †
Avant d’être au service des autres, il est indispensable de mieux se connaître (1) en long et en large, se former et s’informer personnellement, et ce, de façon quotidienne (2) connaître le langage du croyant (3), jouir d’un bon témoignage non seulement dans son habitat habituel, mais aussi au-delà des frontières si possible (4). Il conviendra aussi d’identifier sa place dans le corps de Christ (5) pour être mieux équilibré. Pendant ou après l’aide apportée, il est important de préserver le secret de la confession (6).
Plusieurs autres points peuvent être abordés dans ce présent chapitre, mais les 6 points retenus sont fondamentaux dans la gestion des âmes.
Ce point est très important pour la suite, je dirai que c’est le principal. Si on ne se connaît pas, on ignore alors quels sont nos limites, nos potentiels, nos menaces et nos opportunités. Tout ceci n’est pas un fait anodin ou un discours sans intérêt. Vous me direz en quoi le développement personnel nous serait indispensable dans la gestion des âmes ?
Dans un contexte d’entreprise, mieux se connaître permet de mieux manager, dans la mesure où, nous avons la capacité de comprendre le ressenti et la personnalité de nos collaborateurs. Cela permet donc d’adapter notre mode de management (délégatif, directif, persuasif, etc.), ainsi que notre communication, à la personnalité d’un collaborateur, et donc d’individualiser notre management.
Mieux se connaître signifie aussi savoir comment Dieu travaille avec nous, la façon dont il procède le plus souvent pour nous adresser un message. Mais aussi quels sont nos points faibles. William Branham disait :
18 (…) « Rappelez-vous : Satan va vous frapper, vous donner un coup. » Peu m’importe qui vous êtes, Dieu… il a droit à ce coup-là. Quelle forme préférez-vous qu’il prenne, ce coup ? Que vous soyez aveugle ? ou arthritique et condamné à rester assis dans une chaise ? ou bien nerveux ? Voyez-vous ? Il a un endroit quelque part où il peut vous frapper. Il a droit à ce point vulnérable. Voilà l’endroit que vous devez tenir couvert tout le temps.
65-0822M Christ est révélé dans sa propre parole
Il en ressort de ce qui précède, qu’il est très important de se connaître profondément avant de vouloir connaître son semblable. Des fois, nous nous plaignons souvent que Dieu ne nous parle pas, en fait, il parle toujours, mais c’est nous qui ne prêtons pas attention. Et plus loin dans ce passage, il précise qu’il met le sceau à ses instructions (Job 33.14 †). Autrement dit, quand il parle, y a quelque chose dans ce qu’il dit qui nous convainc que c’est bien lui. Il y a comme une profondeur qui attire une autre profondeur, reconnaît et décrypte ce message. Attention ! on ne s’habitue pas avec Dieu, il est inhabituel. Ce n’est pas parce qu’il nous parle d’une certaine façon qu’il ne pourra que nous parler de cette manière-là. On ne doit pas limiter Dieu, il est souverain.
L’opinion populaire pense qu’aller à l’église ou être membre d’une assemblée chrétienne signifie mettre fin à toute activité d’apprentissage. Le monde évolue, les choses évoluent aussi, et il y a dans cette vieille Bible des choses qui sortent de l’ordinaire, qui méritent à cet effet, une attention particulière. La Bible n’est pas un livre destiné uniquement aux pauvres et illettrés comme bon nombre de personnes l’affirment. C’est un livre adressé à toute la créature (Marc 16.15-16 †).
Le problème, c’est que les croyants modernes de la Bible ont donné cette mauvaise image de la parole de Dieu au commun des mortels. Ils n’ont pas été ce véritable sel de la terre dont parlent les saintes Écritures pour donner un sens à la vie des gens. Nous avons moult écritures bibliques qui nous parlent des personnages qui n’ont pas été en marge de cet apprentissage.
Abraham, considéré comme le Père de la foi, n’était pas oisif de nature, les historiens pensent qu’il était très curieux et n’hésitait pas à en apprendre davantage.
Abram, n’ayant pas d’enfant légitime, adopte Lôt, fils d’Aran son frère et frère de sa femme Sarra ; il quitte la Chaldée à l’âge de soixante-quinze ans ; Dieu lui ayant enjoint de se rendre en Chananée, il s’établit là et laissa le pays à ses descendants. Ce fut un homme d’une vive intelligence dans toutes les matières, sachant persuader ceux qui l’écoutaient et infaillible dans ses conjectures. Ces qualités exaltèrent son sentiment de supériorité morale et il entreprit de renouveler et de réformer les idées qu’on avait alors communément au sujet de la divinité. Le premier il osa montrer que Dieu, créateur de l’univers, est un ; quant à tous les autres êtres, tout ce qui de leur part vient contribuer à notre prospérité, ils l’accomplissent en vertu des décrets divins, et nullement en vertu d’une puissance propre. Ces conceptions lui sont inspirées par les révolutions de la terre et de la mer, par le cours du soleil et de la lune et tous les phénomènes célestes si tous ces corps avaient une puissance propre, ils sauraient pourvoir eux-mêmes à leur bon ordre ; que si cette puissance leur fait défaut, il apparaît que tous les avantages que ces corps nous procurent, ils n’ont pas en eux-mêmes la force de les produire, mais qu’ils n’agissent que par les ordres souverains d’un maître, auquel seul il convient d’adresser nos hommages et nos actions de grâce. Ce furent ces idées précisément qui soulevèrent contre lui les Chaldéens et les autres peuples de la Mésopotamie ; il crut donc bon d’émigrer et, avec la volonté et l’appui de Dieu, il occupa le pays de Chananée. Établi là, il bâtit un autel et offrit un sacrifice à Dieu. Bérose fait mention de notre ancêtre Abram sans le nommer ; il en parle en ces termes : Après le Déluge, dans la dixième génération, il y eut chez les Chaldéens un homme juste, illustre et versé dans la connaissance des choses célestes.
Commentaire de Flavius Josèphe : Les Antiquités Judaïques, chapitre VII P. 23
Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens, et il était puissant en paroles et en œuvres (Actes 7.22 †), parce qu’il était destiné à une grande destinée. Toutes choses sont en travail au-delà de ce qu’on peut dire ; l’œil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre (Ecclésiaste 1.8 †). On ne saurait rester oisif, au motif que Dieu fera et apprendra le travail à notre place. Non, Non et Non ! les gens se trompent, car Dieu n’utilise que ce que nous avons pour l’amplifier ou le multiplier. C’est le cas lorsqu’il multiplia les pains et poissons (Jean 6.9-13 †) ; que Pierre fit une pêche miraculeuse parce qu’il détenait déjà un filet (Jean 21.5-11 † ; Luc 5.1-6 †) ; que Samson bâtit les Philistins avec une mâchoire d’âne (Juges 15.15-16 †) que David bâtit Goliath avec une fronde (I Samuel 17 †), que Moïse délivra le peuple d’Israël avec un bâton (Exode 4 †). Autant d’exemples à exposer, il en ressort que Dieu n’utilise que le dépôt que nous avons, ou encore ce qu’il y a dans nos mains. Si nous voulons être efficaces pour le Seigneur, nous devons nous discipliner et apprendre davantage. Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter. Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible ; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure ; je frappe, non pas comme battant l’air. Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres (I Corinthiens 9.24-27 †). Si l’athlète s’impose une rigueur pour des choses éphémères, alors que devraient faire les chrétiens ? Agir de même en gagnant chaque pousse de terrain afin de sauver des milliers d’âmes à Christ. Écoutez l’instruction, pour devenir sages, Ne la rejetez pas. (Proverbes 8.33 †.) Cette rigueur qu’avait Paul a fait de lui un apôtre hors pair et cela lui a valu le respect de ses confrères dans le ministère.
Loin de moi l’idée de se bourrer la tête avec toute sorte de théories scientifiques et théologiques. Mais ici la pensée est de s’informer et se former pour aider et faire face au divers cas qui se présenteront en ayant pour appui et secours l’Éternel. Un serviteur de Dieu ne peut pas opter pour la médiocrité et l’analphabétisme pour finalement faire de son cheval de bataille l’ignorance. Dans un monde aussi évolué comme celui-ci, il convient de se mettre à jour constamment pour mieux comprendre les réalités qui bloquent les enfants de Dieu. Prenons pour exemple un homme qui conduit une église. Dans ladite église, on trouve des familles issues de toutes les catégories de couches sociales, instruites différemment, sous des cultures différentes, sans oublier que dans sa constitution, nous aurons bien évidemment des enfants, des jeunes gens, et des vieux, des mariés, des célibataires, etc. De ce fait, les problèmes qui naîtront de cette assemblée vont nécessiter des compétences multiples (psychologie, gestion des ressources humaines, gestion des conflits, culture générale, histoire, géographie, droit, médecine, etc.)
Un autre aspect que l’on dénote parmi beaucoup de serviteurs de Dieu. Ils ont tendance à négliger le don qu’ils ont reçu de Dieu et oublient que le don doit grandir, il doit être aiguisé comme une épée pour être plus tranchant.
Conseil de l’apôtre Paul à son fils dans le ministère Timothée :
Jusqu’à ce que je vienne, applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement. Ne néglige pas le don qui est en toi, et qui t’a été donné par prophétie avec l’imposition des mains de l’assemblée des anciens. Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous. Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent.
I Timothée 4.13-16 †
Un autre exemple frappant dans le livre des Actes des apôtres, le révérend Apollos, comparé à nos prédicateurs modernes, rares sont ceux qui enseignent avec exactitude la parole de Dieu, ils savent à peine de quoi ils parlent. Dans la majeure partie des cas, ils évitent la session des questions-réponses, ils sont incapables d’y faire face. Et le peuple de Dieu en paye le prix fort. C’est à raison que la Bible dit que vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. (Jean 8.32 †.) L’homme de Dieu doit étudier, être versé dans les écritures afin d’être une bénédiction pour le peuple de Dieu.
Un Juif nommé Apollos, originaire d’Alexandrie, homme éloquent et versé dans les Écritures, vint à Éphèse. Il était instruit dans la voie du Seigneur, et, fervent d’esprit, il annonçait et enseignaitavec exactitude ce qui concerne Jésus, bien qu’il ne connût que le baptême de Jean.
Actes 18.24-25 †
Artaxerxès, roi des rois, à Esdras, sacrificateur et scribe, versé dans la loi du Dieu des cieux, etc.
Esdras 7.12 †
Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique ; ils reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. Plusieurs d’entre eux crurent, ainsi que beaucoup de femmes grecques de distinction, et beaucoup d’hommes.
Actes 17.11-12 †
La langue des sages rend la science aimable, Et la bouche des insensés répand la folie4.
Prête l’oreille, et écoute les paroles des sages ; Applique ton cœur à ma science. Car il est bon que tu les gardes au dedans de toi, Et qu’elles soient toutes présentes sur tes lèvres. Afin que ta confiance repose sur l’Éternel, Je veux t’instruire aujourd’hui, oui, toi. N’ai-je pas déjà pour toi mis par écrit Des conseils et des réflexions, Pour t’enseigner des choses sûres, des paroles vraies, Afin que tu répondes par des paroles vraies à celui qui t’envoie ?
Proverbes 22.17-21 †
À cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité.
II Pierre 1.5-7 †
Une responsabilité nous incombe, lorsque nous n’utilisons pas à bon escient les capacités ou les dons que le Seigneur nous donne, ne vous y trompez pas, il nous demandera des comptes.
Paraboles des talents :
Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres.Celui qui n’en avait reçu qu’un alla faire un creux dans la terre, et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte. Celui qui avait reçu les cinq talents s’approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; voici, j’en ai gagné cinq autres. Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. Celui qui avait reçu les deux talents s’approcha aussi, et il dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents ; voici, j’en ai gagné deux autres. Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. Celui qui n’avait reçu qu’un talent s’approcha ensuite, et il dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui amasses où tu n’as pas vanné ; j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre ; voici, prends ce qui est à toi. Son maître lui répondit : Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné ; il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. Ôtez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents. Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Matthieu 25.14-30 †
Dans cet apprentissage, nous devons aussi mettre notre orgueil personnel de côté et apprendre des autres, même du plus petit. (Jérémie 13.15 † ; Psaumes 138.6 † ; Proverbes 21.24 † ; Jacques 4.16 †.)
Le Conseil salutaire de Jéthro à Moïse :
Le lendemain, Moïse s’assit pour juger le peuple, et le peuple se tint devant lui depuis le matin jusqu’au soir