La somme de mes rencontres - Caroline Bergeron - E-Book

La somme de mes rencontres E-Book

Caroline Bergeron

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Beschreibung

Nous sommes tous la somme de nos rencontres. Après avoir eu un tête-à-tête avec Oprah Winfrey et Michelle Obama, Caroline vous dira que chaque personne qui a croisé votre route a eu un impact, souvent positif. Mais aussi que de certaines rencontres naissent des croyances et des blocages qui nous empêchent (sans le savoir) d’avancer. À travers une centaine de petites histoires personnelles, Caroline vous invite à la réflexion sur votre quête du bonheur et les plus grands apprentissages de la vie. Elle vous partage son difficile passage de l’ombre à la lumière et se livre sans filtre, avec authenticité et vulnérabilité.

Vous découvrirez un parcours atypique, où elle a pris plus souvent qu’autrement le chemin le moins emprunté. Son désir? Vous faire sourire, réfléchir et grandir comme humain. À la fin, vous croirez assurément que vous avez tout en vous pour réussir votre vie et dans la vie, peu importe votre passé.




À PROPOS DE L'AUTRIC



D’entrepreneure millionnaire dans la restauration à artiste peintre internationale, Caroline Bergeron est aujourd’hui reconnue dans le marché de l’art, en plus d’être conférencière professionnelle, animatrice de Team building en entreprise, coach et mentore.

C’est durant son parcours Élite à l’École d’Entrepreneurship de Beauce que l’art l’a choisie. Jamais elle n’aurait pensé vivre un tel virage dans sa vie. Une révélation qui est devenue une révolution.

Artiste autodidacte, elle a rapidement fait sa place parmi les plus grands. Présentée aux nouvelles comme la Riopelle des Temps Modernes, elle a peint pour Michelle Obama et exposée au prestigieux Carrousel du Louvre à Paris. Ses œuvres ont voyagé sur les cinq continents et ont gagné de nombreux prix.








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Site web: https://www.aroartiste.com/

Pour vos commentaires : [email protected]

 

 

La photographie de page couverture a été prise par : Dany Vachon, photographe

La photographie de la page couverture arrière a été prise par : Annie Simard, photographe

Couverture et mise en page : Ecoffet Scarlett

 

 

 

La révision linguistique de cet ouvrage est assurée par Stéphanie Brière.

 

Cette publication est dirigée par :

Téléphone : 418-271-6578

Courriel : [email protected]

Site web : editionsenoya.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour Dominique et Sarah-Maude

Les amours de ma vie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Préface

 

 

 

 

À la demande de Caroline, j’ai dit oui à la préface, spontanément, sans trop y penser. Mais les jours suivants, un murmure s’est installé, comme un petit vent rasant la terre, puis doucement, le doute s’est dressé, s’est enflé!

 

Et si je n’aimais pas le livre?

 

C’est dans cet esprit tourmenté que j’ai commencé la lecture du manuscrit, assis auprès du feu, face au fleuve et à l’immensité du territoire. Ce fut d’abord l’étonnement, puis le ravissement et enfin, la grâce. Voilà un ouvrage singulier, stimulant, qui va droit au cœur!

 

C’est avant tout un livre qui traite de l’urgence de vivre et de la quête du sens. Confrontée aux épreuves, à la détresse et à la maladie, Caroline Bergeron monte au créneau! Elle ose se montrer vulnérable et se laisser voir telle qu’elle est. Pas une façade, pas un personnage. Grâce à sa plume libérée, intime et terriblement efficace, elle assume! Elle a la témérité de livrer des idées qui pourraient faire une différence auprès des gens. Pour elle, le message qui compte est clair : se relever, malgré l’incertitude, puis partager et aimer. Et ce qui m’a impressionné par-dessus tout, c’est qu’elle ne craint pas d’être raillée ou éreintée par la critique, persuadée que sa hardiesse, son courage et sa vaillance valent bien celles qui la regardent de haut. Quand on y pense, il y a du Céline Dion dans cette posture. Elle se joue «elle-même», fière de ses origines, de ses amours et de ses réalisations.

 

Le second trait qu’on retiendra, c’est la nature même de son projet artistique. Parlons-en! Comment cette femme sans formation classique, arrivée sur le tard dans le monde des arts, qui prétend elle-même ne pas tenir le crayon d’une peintre, peut-elle aspirer à la reconnaissance internationale? Caroline est libre. Sa signature est abstraite, en opposition à l’art figuratif. Elle est sous l’influence directe d’un grand mouvement artistique initié au XXe siècle par le grand maître américain Jackson Pollock (1912-1956) et repris entre autres par Riopelle (1923 – 2002) et sa compagne Joan Mitchell (1925 – 1992). S’il est vrai que la peinture d’Aro attire de plus en plus le regard et le respect, par l’utilisation raffinée des couleurs et des formes géométriques, la mission première de ses œuvres n’est pas dans la figuration, mais dans la transmission d’émotions au spectateur. Ainsi, toute la production de Caroline est et doit être interprétée et associée à un état d’âme, à un moment précis de sa vie.

 

La collection La somme de mes rencontres, par exemple, explique comment les diverses rencontres qu’elle a eues ont influencé sa personnalité et sa création. La collection Non-négociable explique en quoi l’acceptation de ses parts d’ombre lui a permis d’habiter pleinement son existence. C’est astucieux et crédible.

 

Enfin, à travers les nombreux chapitres du livre, le lecteur notera que la femme d’affaires, l’entrepreneure, est encore bien vivante! Ici, ce n’est pas l’artiste qui pilote un projet d’affaires, mais l’entrepreneure qui propose un projet artistique. C’est rare. Elle en brasse des choses, suscitant curiosité et parfois envie. Caroline carbure à l’innovation; elle mesure sa quête au taux de croissance, à la pénétration du marché, aux ventes à venir. Elle comprend que dans un monde en constante évolution, sa compétence relationnelle, sa communication efficace et la gestion dynamique de sa marque de commerce, Aro inc. sont des outils de différenciation incontournables pour faire autrement, pour se démarquer. C’est rafraichissant.

 

La dernière page lue, ému et apaisé, j’ai doucement refermé le manuscrit de Caroline avec une conviction profonde : par son authenticité et son irrésistible candeur, son ouvrage est un appel, un appel à ajuster notre cadence, à prier la nuit et à regarder le silence. C’est une réalisation formidable!

 

 

 

 

 

 

 

Claude Lafleur Administrateur de sociétés Président, Gestion Piroches-sur-Mer

 

 

 

 

 

LA SOMME DE MES RENCONTRES

 

 

 

 

 

 

J’ai fait ma réputation dans le monde de la restauration et de l’art. Je suis devenue artiste peintre, sous le pseudonyme Aro, en 2017, après dix ans comme directrice du développement des affaires pour Les Soupes Campbell et seize ans comme propriétaire de deux restaurants à succès, devenus des institutions dans le Vieux-Québec.

 

C’est durant mon parcours Élite à l’École d’Entrepreneurship de Beauce que l’art m’a choisie. Une révélation qui a provoqué une révolution dans ma vie. D’entrepreneure millionnaire à artiste peintre internationale, je te partage mes expériences les plus marquantes — celles qui m’ont permis d’atteindre les sommets — ainsi que mon difficile passage de l’ombre à la lumière ; passage qui a forgé mon caractère et défini plus que jamais mon urgence de vivre.

 

Mes parents étaient entrepreneurs. J’ai vécu entourée par la maladie de ma mère, la sclérose en plaques, et la naissance de ma jeune sœur handicapée. J’ai dû assumer, très tôt, de grandes responsabilités. À travers mon parcours de vie, j’ai développé des croyances et des blocages qui m’ont poussée à performer et à éprouver de la difficulté à placer mes limites

pour obtenir la reconnaissance de mes pairs. Un cercle infernal qui m’a amenée, à l’âge de 44 ans, à frapper un mur et à me réveiller en psychiatrie à l’hôpital, à la suite d’une tentative de suicide.

 

Une étape qui m’aura changée à jamais et qui demeurera un tremplin exceptionnel qui m’a propulsé dans toutes les sphères de ma vie. Depuis, j’ose prendre le chemin le moins emprunté, faire ma place partout où je passe, tout en dépassant la honte qui m’a habitée.

 

On dit que mon parcours professionnel est impressionnant et atypique. J’ai été la première femme (et la plus jeune de l’équipe nationale) à obtenir un poste de direction chez Les Soupes Campbell dans les années 1990, et une des seules femmes propriétaires de restaurants à Québec dans les années 2000. J’ai réussi le pari risqué de tout quitter pour vivre de mon art et bâtir une carrière artistique internationale en seulement sept ans, moi qui ai déjà dit que je n’avais aucun talent artistique !

 

Je suis une artiste autodidacte sans parcours académique des beaux-arts. J’ai rapidement fait ma place parmi les plus grands. En 2018, on m’a présentée aux nouvelles de TVA comme la Riopelle des Temps modernes. Je ne savais pas qui était Riopelle. Et le lendemain, j’étais invitée à exposer à New York et quelques semaines plus tard, au prestigieux Carrousel du Louvre à Paris. J’ai eu l’honneur de peindre une œuvre pour Michelle Obama et de la rencontrer. Mes toiles ont voyagé sur les cinq continents et se retrouvent dans plusieurs collections privées enviables.

 

 

 

 

Ce livre est la somme de mes rencontres, mon projet de vie.

 

Chaque personne que l’on a croisée a laissé une trace de son passage dans notre vie : un souvenir, une croyance, un geste, une parole, un sentiment. Et puis vient un jour où l’on regarde tout le chemin qu’on a parcouru et où l’on fait le choix conscient de laisser certaines choses derrière. On porte tous des croyances et des blocages qui nous empêchent d’avancer. Quand on en prend conscience, on ne peut que se reconstruire et vouloir s’en libérer pour une vie meilleure.

 

À travers une centaine de petites histoires, je te partage les grands moments de ma vie, ceux qui furent déterminants. Ce livre est divisé en dix chapitres, tous représentés par des verbes d’action comme faire, créer, aimer et vivre. L’action étant le moteur de nos réalisations, ce qui nous fait avancer, reculer ou nous élever.

 

Je pousse la réflexion sur notre quête du bonheur, notre processus décisionnel ainsi que sur nos plus grands apprentissages de la vie. Mon objectif est de te faire sourire, réfléchir et grandir comme humain. De t’émouvoir aussi.

 

Si tu tiens ce livre entre tes mains, dis-toi que c’était un rendez-vous, que ce n’est pas un hasard. On devait se rencontrer. Je suis convaincue qu’il y a au moins une chose dans ce livre qui changera ta vie. Il te donnera des réponses aux questions que tu te poses ou il te permettra enfin de vivre TA vie comme tu l’entends.

 

Je sais que nous avons tout ce qu’il faut en nous pour réussir dans la vie et réussir sa vie. Je sais aussi que nous ne sommes pas prisonniers de notre passé. Que ce que nous portons sur nos épaules comme poids, nous pouvons nous en libérer. J’ai réussi à le faire et te montre comment.

 

Je n’ai surtout pas la prétention d’être meilleure que qui que ce soit… je suis seulement une personne ordinaire qui a choisi de vivre une vie extraordinaire. Je me livre à toi sans aucun filtre, avec vulnérabilité et avec toute la passion qui m’habite.

 

Je suis en mission ! Celle de faire une différence significative et positive dans la vie de tous ceux qui croisent ma route.

 

Bienvenue dans mon univers ! Je te souhaite très sincèrement une bonne lecture !

 

Caroline xxx

 

 

CROIRE

 

 

 

 

La vie nous apporte à tous et à toutes son lot de défis qui nous obligent à certains moments à croire qu’il y a une raison pour laquelle nous devons passer à travers. Que rien n’arrive pour rien. Au fil des dernières années, j’ai compris tellement de choses importantes qui ont été la prémisse de mes conférences et de ce livre.

 

Mon univers à moi a basculé en 2019-2020. Les pires années de ma vie et je suis capable de te dire maintenant que c’était probablement un cadeau. Un cadeau mal emballé certes, mais les expériences que je vais te partager dans ce chapitre ont été les points de bascule pour que je puisse vivre la vie que je voulais vraiment. Enfin !

 

Je ne serais pas qui je suis aujourd’hui si je n’avais pas traversé ces expériences. Je suis heureuse d’être encore en vie et d’avoir une troisième chance. Eh oui, tu as bien lu. Il m’aura fallu faire deux tentatives de suicide et y survivre pour comprendre. Comprendre ce qui m’avait amenée dans cette grande détresse et cette souffrance. Comprendre que ce n’est pas une solution, parce que la fuite ne règle rien et que les dommages collatéraux sont si nombreux. Comprendre que de demander de l’aide est un acte de courage et que l’aide est toujours disponible. Comprendre que la honte qui m’a habitée après peut disparaître avec le temps et des prises de conscience. Je crois aussi que mes gestes ne définissent pas qui je suis. Ils font partie de moi, de mon passé, et j’ai le droit d’avancer.

 

Je suis maintenant capable de ressentir en moi toute la puissance de mon énergie et de me laisser guider par mon instinct. J’ai diminué de beaucoup le bruit en moi et autour de moi. J’ai fait de la place à ma vulnérabilité, à mon unicité et à mon authenticité. Je sais aussi qu’il y a des forces plus grandes que moi. Que l’univers conspire à mon bonheur et qu’il place les bonnes personnes sur mon chemin. Et si je te parle de synchronicité, là mon cœur s’emballe et j’ai des frissons. Pour moi, les miracles existent. Tout est possible, il suffit d’y croire.

 

complètement déconnectée

___________________

J’ai été copropriétaire de restaurants de 2005 à 2020. Au début 2019, je vivais de grands défis dans mon restaurant avec un employé qui occupait un poste de direction. Son comportement allait à l’encontre de mes valeurs et j’aurais dû le mettre à la porte dès les premières fautes graves, mais j’avais peur. Je craignais d’être obligée de revenir à temps plein sur le plancher, faute de pouvoir le remplacer. Je venais de lancer ma carrière artistique et les affaires allaient vraiment bien. J’étais constamment partagée entre mes désirs, mes valeurs qui étaient challengées et la gestion de mon temps.

 

Je travaillais déjà comme une folle. C’est ce que j’avais toujours fait d’ailleurs. J’étais une workaholic. Je carburais à l’ivresse mentale. Je m’étourdissais dans des listes de choses à faire qui ne finissaient jamais. J’étais en train de me détruire. J’étais en train de saboter mon couple. Je me sentais perdue. J’étais en train de frapper le mur, telle une droguée en overdose. J’étais complètement déconnectée et en perte de contrôle. Je ne voyais plus clair. Je ressentais constamment un vide à l’intérieur de moi, que j’étais incapable de combler.

 

Et puis un jour, tout a basculé. Ce matin-là, je n’allais pas bien du tout. Je remettais tout en question : moi, mon couple, mon travail. Je n’arrêtais pas de pleurer et une amie m’a suggéré de voir mon médecin en urgence, car ça faisait déjà un certain temps que ça n’allait pas. Elle m’a demandé si j’avais des idées suicidaires. Je lui ai répondu que non. J’ai eu un rendez-vous avec ma médecin à midi. Elle m’a posé la même question et je lui ai répondu que non, je n’avais pas d’idées noires. J’avais un week-end de prévu à Montréal avec une amie, pour assister à un congrès sur le bonheur. Je me disais que ça allait me faire un bien fou. Et puis en route vers Montréal, l’amie avec qui je devais partager ma chambre s’est désistée pour une urgence personnelle. Je suis arrivée à l’hôtel. Et j’ai ressenti un profond sentiment de solitude et de détresse. Je suis passée à l’acte. Un geste non planifié, un coup de tête. Comme si le fait de m’être fait poser la question deux fois dans la même journée avait ouvert une porte. Je voulais arrêter ce tsunami intérieur, je n’ai pas réfléchi.

 

À mon réveil à l’hôpital, j’étais rongée par la honte. Un sentiment qui a pris plusieurs mois de consultations en psychologie pour être apaisé. J’avais l’impression d’avoir le mot suicidaire tatoué sur le front. J’avais échoué dans ma vie, commis l’irréparable. Je ne savais plus qui j’étais.

 

Et c’est l’amour de mes proches et leurs encouragements qui m’ont permis de croire que je méritais cette deuxième chance de vivre. J’ai déployé TOUS les efforts possibles pour me reconstruire et regagner la confiance de mon entourage. J’ai surtout eu à comprendre ce qui m’avait poussée dans mes derniers retranchements et à reprogrammer mes conditionnements pour changer mes habitudes et mes pensées.

 

J’ai dû accueillir l’inconfort et mes imperfections. J’ai découvert le pouvoir de la vulnérabilité et décidé d’assumer celle que j’étais, avec mes parts d’ombre et de lumière. J’ai aussi arrêté de vivre ma vie à travers le regard des autres. J’ai recommencé à croire réellement que j’avais tout en moi pour réussir ma vie et dans la vie. À travers le processus de reconstruction face à mon geste, je devais retrouver mon estime et ma confiance en moi. Surmonter tous ces obstacles a été un éveil important sur mon potentiel à me relever de n’importe laquelle des situations et dans mes capacités infinies.

 

 

Le suicide n’est pas une option. C’est une solution permanente à une situation temporaire. Il y a toujours des solutions, même si l’on ne les voit pas dans la détresse et la souffrance. La ligne d’appel SOS suicide ou le Centre de crise sont là 24/7 pour t’écouter et t’aider si tu ne veux pas demander de l’aide à tes proches.

 

 

LA MALADIE QUI S’INVITE

___________________

Toute ma vie, j’ai été entourée par la maladie. Ma jeune sœur est née hydrocéphale. Une maladie qui, lorsque diagnostiquée, est facile à traiter par une opération et des suivis. Mais dans son cas, la situation n’a été découverte qu’à l’âge de dix ans, lorsqu’elle est tombée dans le coma. Une erreur médicale. On ne lui avait jamais fait passer de scanneur au cerveau. Elle a failli mourir. Durant ces années, la pression exercée dans sa tête était telle qu’elle était constamment malade et au lieu que sa tête prenne de l’ampleur, ce sont les cellules de son cerveau qui brûlaient. Elle a donc perdu certaines capacités dans son développement cognitif, jusqu’à son opération.

 

Ma mère a toujours eu une santé fragile. Elle a souvent été hospitalisée et a subi plusieurs opérations. Nous avions souvent une nounou à la maison pour l’aider, due à sa fragilité, mais aussi parce que mon père était rarement là, pris dans ses entreprises. À l’âge de 49 ans, son diagnostic est tombé : sclérose en plaques. Son état s’était grandement détérioré. Mes parents étaient séparés. J’ai dû m’occuper d’elle, la placer en CHSLD et durant 20 ans, jusqu’à sa mort, m’assurer qu’elle avait tous les soins nécessaires à ses besoins. Elle avait toute sa tête, mais le corps ne suivait plus. Ma mère était d’une grande sagesse ! Je t’en reparle dans le chapitre Aimer.

 

Mon père a fait un infarctus quelques semaines après la naissance de ma fille, en 2001. Il a subi un quadruple pontage coronarien et il s’en est complètement remis.

 

De mon côté, le cancer s’est invité en 2006. Un cancer du col de l’utérus. J’ai eu l’hystérectomie et tout va bien depuis ce temps. Je n’ai pas eu à faire de chimiothérapie ni de radiothérapie. Nous avons dû renoncer à avoir d’autres enfants, puisque les risques de complications liés à une grossesse étaient élevés. Mais nous avions notre fille, née en 2001, et 50 employés au restaurant. Notre vie était complète.

 

En 2019, ma maman est décédée. Et deux mois plus tard, mon conjoint, qui avait plusieurs symptômes bizarres depuis 2018, a reçu le même diagnostic que ma mère : sclérose en plaques. J’étais en état de choc. Je ne pouvais pas croire que je venais d’enterrer ma mère et que je partais pour la guerre avec la même maladie pour mon conjoint.

 

Quand la maladie s’invite dans notre vie, dans notre famille ou chez nos enfants, le temps s’arrête. C’est l’univers de tout le monde qui est chamboulé. Les priorités changent, les préoccupations aussi. Des choses importantes deviennent futiles. On est capable sans gêne d’annuler des rendez-vous ou de se rendre disponible. Être en santé, ça n’a pas de prix !

 

Chaque fois que je me suis retrouvée à l’hôpital pour moi ou pour accompagner quelqu’un, j’ai eu l’impression que le temps s’arrêtait. Les secondes deviennent des minutes et les minutes semblent aussi longues que les heures. As-tu toi aussi déjà eu cette impression ?

 

Je me suis toujours sentie habitée par une urgence de vivre, comme si le compteur faisait tic-tac assez fort pour l’entendre, sans le voir, ni connaître notre date de péremption.

 

J’ai compris que la maladie n’est pas une finalité en soi et qu’à travers elle, il est possible de vivre de la joie, des moments de partage et beaucoup d’amour.

 

Une chose est certaine, je mords dans la vie chaque jour, comme si c’était le dernier. Je crois que mon karma dans cette vie est d’apprendre à vivre avec la maladie. Car il n’y a rien qu’on puisse faire pour ceux ou celles qui se battent pour survivre, à part être présent, aider et aimer beaucoup.

 

 

 

 

Le bon moment pour réaliser tes rêves, c’est maintenant, car tu n’as aucune idée de ce qui t’attend demain.

 

 

 

 

ÇA ME DÉPASSE

___________________

Je ne compte plus le nombre de fois où, dans ma vie, j’ai eu l’impression que la magie opérait. Qu’une force plus grande que moi réussissait à créer ce que je n’aurais même pas eu la capacité d’imaginer !

 

J’ai compris que lorsque je manifeste mes désirs, que je partage mes intentions ou que je travaille fort sur mes grands objectifs, l’univers conspire pour me donner un coup de pouce au bon moment.

 

Il m’arrive souvent que j’appelle une amie et qu’à ce même moment, elle soit elle aussi en train de m’appeler. As-tu déjà expérimenté la situation où tu dis tout haut ce que l’autre avait comme idée en tête? Moi, c’est très fréquent. Ça crée en moi un sentiment de surprise et d’exaltation. Chaque fois, ça me dépasse un peu. Comme une intuition, une petite voix intérieure qui me fait penser à la personne et là, je passe à l’action. C’est comme un appel intérieur.

 

As-tu l’impression d’être sur les mêmes ondes que d’autres ? Trouves-tu cela trop ésotérique ? Personnellement, je suis très cartésienne. J’adopte généralement une approche rationnelle, logique et méthodique dans ma pensée et dans mon raisonnement. J’aime voir et comprendre les choses. Alors tout ce qui touche à la synchronicité, au jeu du hasard, à la chance, à la spiritualité, ça me déstabilise. Et d’un autre côté, ça me fait comprendre que je ne peux pas tout contrôler. J’accueille l’inattendu, la surprise, l’inconnu. J’apprends à laisser être ce qui est et à faire confiance.

 

 

 

 

 

 

L’univers conspire à ton bonheur, reste dans l’ouverture d’accueillir le magnifique et fais confiance à la vie !

 

 

L’APPEL

___________________

J’ai eu l’immense privilège, en novembre 2016, d’avoir Serge Beauchemin comme professeur à l’École d’Entrepreneuship de Beauce. Le public l’a découvert comme investisseur, dans l’émission « Dans l’œil du dragon », où des entrepreneurs viennent présenter leurs produits, avec comme objectif d’aller chercher du financement et de nouveaux partenaires dans leurs entreprises.

 

J’ai tout de suite connecté avec lui. Il est charismatique et très pertinent dans ses propos. Et lors d’un diner où j’étais assise à côté de lui, il me posait des questions sur mon entreprise et mes objectifs. Et mes réponses n’étaient pas cohérentes du tout. J’étais mêlée. J’avais l’impression de vivre ma vie à travers le rêve de mon père. La restauration m’usait. Je ne me sentais plus alignée avec mon WHY, ma mission de vie. En fait, je me sentais complètement perdue.

 

Et humblement, il m’a dit : « Caroline, je ne comprends pas du tout où tu t’en vas. Je te propose de prendre un temps de repos hors de ton entreprise pour faire le point. » Et il avait totalement raison. J’avais besoin d’une pause pour prendre de la hauteur, monter au deuxième comme j’aime le dire, et faire le bilan. À mon retour, j’ai annoncé aussitôt à mon équipe que je prenais un mois pour aller faire le plein et j’ai respecté mon engagement.

 

J’ai dormi beaucoup, j’ai cuisiné, j’ai lu et j’ai vu des amies. Cet arrêt sur image de ma vie m’a fait réaliser que j’étais à une croisée des chemins dans ma vie professionnelle. Je n’avais aucune idée de ce que je pourrais faire, mais il était clair que la restauration ne me convenait plus. Et j’ai lancé dans l’univers mon souhait que la vie me présente de nouvelles opportunités. Que j’étais prête à accueillir un changement. J’étais dans l’ouverture.

 

Et c’est le 4 février 2017 que la réponse s’est présentée. Dans notrecinquième séjour à l’École d’Entrepreneurship de Beauce, où le thème était « Rêver et créer ». Un fameux atelier de peinture un samedi soir bien festif ; j’ai reçu l’appel. L’art m’avait choisie. Comme un coup de poêle en fonte dans le front, car j’avais toujours dit que je n’avais aucun talent artistique.

 

Les deux mains dans la peinture, il s’est passé quelque chose de physique en moi. Je me sentais comme un barrage sur le point d’imploser et le fait de peindre a ouvert les portes de ce fameux barrage. Un canal venait de s’ouvrir où je pouvais déposer mes émotions, ce qui se passait à l’intérieur de moi. J’ai oublié la notion du temps, j’étais dans le moment présent, en transe.

 

Toute ma vie, j’ai été dans les plans stratégiques, à anticiper le futur. J’en avais oublié de vivre l’instant présent.

 

Je ne me suis pas dit, ce soir-là, que j’allais devenir une artiste peintre internationale, et encore moins que je serais capable de visualiser ce que cette aventure créative me permettrait de vivre dans les années suivantes. Mais ça m’a fait du bien. Et j’ai continué à peindre. Ça m’a transformée et les gens autour de moi l’ont remarqué. On me disait que j’étais rayonnante et ils voulaient savoir ce qui se passait dans ma vie.

 

— J’ai commencé à peindre, leur répondais-je.

— Tu peins des murs ?

— Non, des toiles.

Et là, ils me demandaient de voir ce que je faisais. Je leur montrais des photos de mes toiles sur mon cellulaire.

— Est-ce que tu en vends ?

— Tu achèterais ça, toi ?

 

Et c’est comme cela que j’ai commencé à vendre mes toiles. La première a été vendue à une femme juge au Palais de justice de Québec. C’était le début d’une grande aventure qui a changé complètement ma vie. J’avais reçu l’appel.

 

Je me suis lancée, j’ai plongé dans le vide. La restauration n’était pas une fin en soi. J’ai réalisé qu’on pouvait faire plusieurs virages professionnels dans une vie et explorer des sphères toutes aussi différentes les unes que les autres en nous disant que la vie nous ramènera toujours où l’on doit être. Dans mon cas, nul doute que l’art devait en faire partit !

 

 

Quand tu manifestes un besoin de changement dans ta vie, reste ouvert à toutes les opportunités qui se présentent à toi, car tu ne sais jamais laquelle changera ta vie pour toujours !

 

 

CHUT

___________________

J’ai rencontré Robert Dutton, l’ancien PDG de Rona, lors d’un de mes séjours à l’École d’Entrepreneurship de Beauce. Il a eu un très grand impact sur moi. D’abord pour sa résilience et sa vision du travail. Mais ce qui m’a marquée le plus, c’est l’activité qu’il nous a fait faire. Un huit heures dans le silence. Silence complet. Pas de discussions, pas de radio, pas de télévision, pas de cellulaire, pas de bruit. Chacun seul face à lui-même. Nous devions simplement écouter ce qui montait en nous. On pouvait écrire.

 

J’ai eu une grande révélation. Je venais de réaliser à quel point j’étais entourée de bruits. Les sons ambiants, la radio dans l’auto, la télévision allumée et les bruits dans ma tête. Mon cerveau était constamment à spin. Je faisais même de l’insomnie, incapable de faire taire mon petit hamster mental.

 

Cet atelier de silence m’a permis de me reconnecter avec ma petite voix intérieure. J’ai réalisé à quel point le silence est salvateur pour se calmer. Dans le silence, j’ai appris à écouter ce qui résonne en moi et à clarifier mes pensées.

 

Depuis ce jour, je me permets ces moments de silence tous les jours. Il n’y a pas de musique dans mes écouteurs lorsque je marche dehors, pas de télévision allumée dans la maison, pas de radio en conduisant, pas de sons de notifications sur mon cellulaire, rien. Juste moi, dans l’instant présent.

 

Et j’ai découvert que mes meilleures idées viennent dans ces moments, car il y a de l’espace pour qu’elles émergent.

 

 

Le silence t’offre l’opportunité de pouvoir reconnecter avec toi-même. Il te permet aussi de diminuer le stress que tu ressens et d’apaiser ton mental.

 

 

 

MISSION IMPOSSIBLE

___________________

Je ne savais pas qu’il y avait des défis sportifs à l’École d’Entrepreneurship de Beauce, car cela aurait été suffisant pour que je ne m’y inscrive jamais. Voici une preuve que ce qu’on ne sait pas ne nous fait pas peur !

 

Je ne suis pas une sportive et quand je cours, j’ai l’impression d’être une roche en déplacement. À notre premier séjour, on nous présente notre premier défi, celui de courir un demi-marathon en septembre prochain. Nous sommes en avril. J’ai 5 mois pour passer de 100 mètres (ce qui était le maximum que je croyais être en mesure de faire) et 21,2 km (21 200 mètres !!!). J’ai paniqué. Je me suis effondrée en pleurs. J’étais en état de choc. On me lançait un défi impossible à réaliser. Et sachant que je suis une perfectionniste, je me voyais déjà dans l’échec, avant même d’avoir commencé.

 

L’équipe d’entraineurs physiques a été vraiment bonne. Ils m’ont rassurée et m’ont guidée sur les étapes à mettre en place pour au moins essayer. « Tu pourras le marcher, si tu n’es pas capable de le courir. L’objectif est de développer de saines habitudes de vie et de bouger », m’avaient-ils dit pour me sécuriser.

 

J’avais besoin d’aide et d’outils pour changer mon mode de vie sédentaire à un mode de vie plus actif. Je savais, dans mon for intérieur, que ça ne pouvait que me faire du bien, mais je voyais l’Everest devant moi.

 

La pensée magique que tout irait bien était utopique si je ne passais pas à l’action pour me préparer. C’est rare qu’on obtienne ce qu’on veut sans effort. La seule option était la discipline et la rigueur. J’ai alors fait appel à une entraineuse en course à pied. Elle m’a dit qu’un éléphant se mange une bouchée à la fois et que tout irait bien, que c’était encore possible dans les délais si je m’investissais à fond dans mon entrainement. Honnêtement, j’étais en colère. J’étais dans le déni. Je n’y croyais pas et j’ai procrastiné sur ce que je devais faire en dehors de mon temps avec mon entraineuse durant les deux premiers mois. Mais elle ne lâchait pas et m’encourageait. Elle y croyait plus que moi. Elle savait que j’étais capable. Et cet effet pygmalion sur moi a porté ses fruits.

 

Son enthousiasme a réussi à changer mes perceptions et mes peurs. Mes croyances changeaient, petit à petit, à chaque foulée. J’ai appris à gérer mes peurs et à me donner la chance d’essayer.

J’ai finalement marché les dix premiers kilomètres et lorsque ma cohorte est arrivée à mon niveau, j’ai couru les 11,2 km restants avec eux, transportée par l’énergie du groupe et la musique. J’ai une photo de mon arrivée, avec ma médaille au cou. Elle est très symbolique pour moi, car elle représente un grand apprentissage dans ma vie : croire hors de tout doute que tout est possible si l’on est prêt à faire les efforts sans jamais abandonner. J’ai aussi compris à travers cette expérience que les seules limites sont celles que nous nous imposons et que la peur peut nous paralyser complètement.

 

 

 

Aucun objectif n’est trop grand ! Un éléphant se mange une bouchée à la fois. Chaque jour, je t’invite à faire quelque chose pour te rapprocher de tes rêves les plus fous.

 

 

 

ET SI C’ÉTAIT UN CADEAU ?

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Est-ce que tu t’es déjà posé la question « et si c’était un cadeau ? » face à une difficulté, face à un projet qui n’allait pas comme tu voulais ou face à un client qui te quittait ?

 

Quand on est dans le tourbillon de nos émotions ou dans une tempête infernale, c’est difficile de voir le positif ou de comprendre ce qu’on doit apprendre de cette expérience. Quand j’entends l’adage qui dit que lorsqu’une porte se ferme, des fenêtres s’ouvrent… j’ai envie de répondre : « oui, mais ce n’est pas ça que je voulais ! »

 

Je travaille constamment ma résilience et ma patience. J’apprends à faire confiance et à me donner du temps pour voir les bienfaits d’une situation. Je me dis que le plus beau et le meilleur sont devant moi. Que le soleil revient toujours !

 

J’ai aussi réalisé que lorsque je travaille sur un projet et que j’ai l’impression d’avoir des bâtons dans les roues constamment, c’est le signe qu’il faut que je prenne un temps de recul pour revoir l’alignement. J’appelle ça mes recadrages « minute ». C’est comme ça que je réussis à poursuivre, que je me laisse guider par mon intuition et que je reste dans l’action pour avancer.

 

L’histoire d’Aro était un rendez-vous. Tu sais, quand les portes s’ouvrent facilement devant toi, que tu as l’impression que toutes les lois de l’attraction conspirent à t’aider. Depuis 2017, cette aventure sera et restera certainement la plus grande et la plus déstabilisante dans ma vie !

 

 

 

 

 

Qui a dit que les choses tournent toujours mal ? La vie nous présente de belles surprises. Elle nous mène parfois ailleurs, pour apprendre, car c’est mieux pour nous, tout simplement.

 

 

TOUT EST TOUJOURS PARFAIT

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Je suis tombée sur les quatre lois de la spiritualité qui représentent quatre principes spirituels de la philosophie indoue. Je les garde précieusement sur le babillard dans mon bureau. Chaque fois que je vis une période d’incertitude ou que je suis dans mes peurs, je viens les relire. Elles m’apaisent et m’aident à affronter les défis, ainsi qu’à normaliser ce que je ressens.

 

Je te les partage humblement, en espérant qu’elles te feront autant de bien qu’à moi.

 

Ces quatre lois m’aident à lâcher prise et à accueillir ce qui est avec plus de légèreté.

 

On prétend que si ce texte atterrit entre tes mains, ce n’est pas le fruit du hasard. C’est parce que ces 4 lois de la spiritualité renferment quelque chose que tu es destiné à comprendre.

 

La personne qui arrive est la bonne personne, c’est-à-dire que personne n’arrive dans nos vies par hasard, toutes les personnes qui nous entourent, qui interagissent avec nous, sont là pour quelque chose, même les personnes toxiques. Chaque personne croisée peut apporter des leçons, des expériences ou des opportunités d’apprentissage.

 

Ce qui arrive est la seule chose qui aurait pu se produire. Rien de ce qu’il se passe dans nos vies ne pourrait s’être déroulé d’une autre manière. Pas même le détail le plus insignifiant. C’est le destin. Toutes les situations qui nous arrivent dans nos vies sont parfaites.

 

Chaque chose arrive au bon moment. Tout commence au moment indiqué, ni avant ni après. Quand la vie met quelque chose sur notre chemin, il y a toujours une bonne raison. Chaque action que nous entreprenons est la seule chose que nous puissions faire dans les circonstances.

 

Quand quelque chose se termine, c’est terminé. Laissez couler, ne t’accroche pas à quelqu’un ou à quelque chose, tout a son moment dans nos vies, et tout a une raison. Aller de l’avant et avancer est la meilleure option pour grandir et ne pas souffrir.

 

 

Nous n’avons de contrôle que sur l’instant présent. Pour le reste, on ne peut qu’apprendre à lâcher prise.

 

 

À QUI LA CHANCE  ?

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« On sait bien, toi, tu es chanceuse » est une phrase qu’on me dit à l’occasion et qui, très honnêtement, me fait grincer les dents. J’ai comme principe qu’on ne sait jamais ce que les gens ont vécu ou les sacrifices qu’ils ont faits pour être rendus là où ils sont.

 

Je n’ai pas gagné au loto. Tout ce que j’ai, je l’ai gagné à la sueur de mon front, à enfiler des semaines de 75 heures depuis l’âge de 29 ans. J’ai travaillé très fort, trop même, mais ça, c’est un autre sujet…

 

Je conçois qu’il y a un facteur chance dans le timing