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Roman de Neal Chadwick L'ex-shérif de Little Valley, Steve Gallagher, s'est installé avec femme et enfant près de cette ville et a construit un ranch. Son ancien adjoint et ami proche, Mike Potter, lui a succédé et fait depuis régner la loi et l'ordre dans Little Valley. Un jour, les frères Roy et Phil McCory tombent sur la ville avec une horde de bandits. Ils ont été emprisonnés pendant quinze ans pour une attaque de diligence, leur troisième frère Joe a été pendu pour le meurtre d'un des cochers. Comme ce sont Gallagher et Potter qui ont mis fin à leurs agissements, ils veulent maintenant se venger de ces deux-là. Alfred Bekker a écrit sous le pseudonyme de Neal Chadwick ces romans captivants de l'époque des pionniers américains et du Far West. C'est sous le nom de Neal Chadwick que le célèbre auteur de romans fantastiques, de livres pour la jeunesse et de romans policiers a commencé sa carrière. Ses romans sur LE REVENU DES ELBES, la trilogie GORIAN et la SAGA TERRE DES DRAGONS l'ont fait connaître du grand public. Il a écrit pour les jeunes lecteurs les cycles de fantasy ELBENKINDER, LES ORKS SAUVAGES, ZWERGENKINDER et ELVANY, ainsi que des aventures historiques comme LE SECRET MÖNCH, LEONARDOS DRACHEN, TUTENCHAMUN ET LA FAUXE MUMIE et d'autres. Dans son roman policier LE PROFIL DU GUERRIER ELBE, il a fait du guerrier elfe Branagorn, un personnage principal de ses romans fantastiques, l'enquêteur d'une affaire de meurtre hautement terrestre .
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Seitenzahl: 125
Veröffentlichungsjahr: 2023
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La vengeance des frères McCory : western
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Roman de Neal Chadwick
Un livre de CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de
Alfred Bekker
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© de cette édition 2023 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie
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Tout ce qui concerne la fiction !
Le garçon avait tenu à sortir avec son père et les hommes.
C'était maintenant la fin de l'après-midi et ils étaient sur le chemin du retour au ranch.
Le ranch de Steve Gallagher n'était pas grand, mais il leur permettait de vivre, lui, sa famille et trois cow-boys. Le travail était épuisant et il y avait toujours plus qu'assez à faire, mais Steve Gallagher était heureux d'être son propre maître. Cela valait beaucoup pour lui.
Un coin de terre qui lui appartenait, une femme charmante et un fils bien né de douze ans - que pouvait-on attendre de plus de la vie ?
"Papa, tu étais shérif à Little Valley, n'est-ce pas ?", demanda le petit Tom tandis qu'ils rentraient à cheval à un rythme modéré.
Les chevaux comme les hommes étaient fatigués et abattus, seule l'énergie du petit Tom semblait ne jamais s'épuiser.
"Pourquoi n'es-tu pas resté shérif, papa ? C'est une bonne chose de faire régner la loi et l'ordre".
Steve a souri.
"Oui, c'est vrai, mon garçon. C'est une bonne chose, mais ce n'est pas sans danger. Et quand j'ai rencontré ta mère et que j'ai voulu fonder une famille avec elle, j'ai su que cela n'allait pas ensemble : Passer des jours ou des semaines à traquer de dangereuses crapules et avoir à la maison une femme et un enfant qui ne savent pas si on va revenir vivant !"
"Mais tu n'aurais pas dû tenir compte de moi", dit le garçon.
Steve a ri, s'est approché de Tom et a passé la main dans sa chevelure ondulée.
"Quand on a une famille, on ne peut pas vivre comme si on n'avait à décider que pour soi-même. Quand tu seras prêt, tu t'en rendras compte".
"Qu'est-ce qui est différent alors ?", demanda le garçon.
"Il faut être à peu près sûr d'être encore en vie le lendemain pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille. Tu comprends cela, n'est-ce pas ?"
"Oui".
Puis ils se sont tus tous les deux pendant un moment. Brian, l'un des cow-boys, a pris la parole.
"Le petit peut vous demander des choses, hein Steve ?"
Au loin, ils voyaient maintenant apparaître le ranch : La maison d'habitation simple mais confortable, les écuries et les corrals, les logements pour cow-boys
"Regarde, papa ! C'est maman, là-bas !
Et puis Steve la vit aussi. Sa Betsy, qui levait maintenant son bras fin et leur faisait signe.
Ils s'étaient rapidement approchés, s'étaient glissés hors de leurs selles et avaient attaché leurs chevaux. Steve Gallagher a pris sa jeune femme dans ses bras et lui a caressé la tête avec tendresse.
"Vous avez eu une dure journée, Steve ?"
"Oh, ça s'est bien passé. Et toi, des problèmes ?"
"Non. J'ai préparé le repas. Ça vient de se terminer. Je pense que toi et les hommes allez avoir une faim de loup" !
"Nous l'avons fait, madame !", a crié Brian, qui venait d'enlever la selle de son cheval.
Tom s'apprêtait à courir dans la maison, mais la voix de sa mère l'a retenu.
"Attends, jeune homme !", lui lança-t-elle sans se dégager des bras de son mari. Elle désigna l'abreuvoir. "On va d'abord se laver !"
Ils se tenaient côte à côte, tapant la poussière de leurs vêtements et se lavant les mains et le visage.
Soudain, le garçon dit : "Tu n'as pas peur du tout, papa ?"
"Peur ?"
Steve s'est redressé et a froncé un peu les sourcils.
"De quoi donc ?" Il connaissait son garçon et savait qu'il devait avoir quelque chose de précis en tête en posant cette question.
"Eh bien, quand tu étais shérif, tu t'es sûrement assuré que beaucoup de criminels soient mis sous les verrous, non ?"
"Oui, c'était mon travail. Il y avait quelques..."
"Tu n'as pas peur qu'un jour l'un d'entre eux te rende la pareille, papa ?"
Steve a secoué la tête.
"Non, je ne m'inquiète pas vraiment pour ça, petit".
"Ce n'est pas une pensée idiote qu'il émet, n'est-ce pas ?", intervient Brian, qui a entre-temps pris une serviette pour se sécher un peu. "Tu te souviens des frères McCory, Steve ?"
Une légère ombre passa sur le visage de Steve Gallagher.
Il a hoché brièvement la tête.
"Oui. C'était des sales types."
"Mec, je me souviens quand le fourgon de la prison est venu de Tucson pour l'évacuer ! Tu t'en souviens, Steve ? Je venais de sortir du drugstore par hasard...".
"Oui, je me souviens..." Puis Steve a fait un mouvement de rejet. "Ah, il y en avait tellement... Little Valley était alors une ville sauvage et indomptable !"
Brian a craché et s'est essuyé le visage avec sa manche.
"Il y en a peut-être eu beaucoup, Steve ! Mais aussi vrai que je me tiens ici, je n'ai jamais entendu de toute ma vie un homme proférer d'aussi terribles imprécations de vengeance !" Il prit un air pensif et se gratta derrière l'oreille. "C'était lequel d'entre eux, déjà ? Roy ! C'était Roy McCory !"
"Qu'est-ce qu'il a dit ?", a demandé Tom, visiblement intéressé.
"Oh, des choses terribles, mon garçon ! Il allait tirer sur ton père s'il en avait l'occasion...".
"Arrête, Brian", intervint brusquement Steve. "C'est du passé, et nous devrions le laisser de côté...".
Mais pendant qu'ils allaient manger, le cerveau de Steve s'est mis à travailler. Il faisait des calculs. Il crut se souvenir que Roy McCory avait alors écopé de quinze ans de prison
Quinze ans...
Ils ont été tués !
Mais ensuite, il a chassé les pensées de Roy McCory et les a bannies de son esprit pour le moment.
Il y avait des dizaines de personnes avec lesquelles il s'était heurté à un moment ou à un autre dans l'exercice de ses fonctions.
Et jusqu'à présent, aucun d'entre eux ne s'était présenté à son ranch pour se venger de lui.
C'était un homme de haute taille, au profil proéminent et à la peau coriace, tannée par les intempéries. Deux yeux gris glacé et froids se cachaient derrière de hautes pommettes.
Lorsque la troupe de près de deux douzaines de cavaliers a atteint la crête de la colline, il a fait un signe aux hommes, puis a bridé son cheval.
Ses acolytes l'imitèrent et regardèrent leur chef avec un peu d'irritation.
"Qu'est-ce qu'il y a, Roy ?"
Roy McCory ne s'est pas tourné vers son frère Phil, mais a regardé en bas dans la vallée, là où se trouvait Little Valley.
"La ville semble avoir un peu grandi depuis la dernière fois que nous sommes venus ici...", marmonna Roy d'un air sombre.
Phil, son frère, avait une stature similaire à celle de Roy, mais sa peau était moins coriace et son visage n'était pas aussi sombre et haineux.
"Quinze ans, c'est long", a dit Phil.
"Oui", confirma Roy. "Et comme j'ai attendu ce moment !" Son visage se tordit en une grimace. "Maintenant, Gallagher et Potter vont payer !" Et en disant cela, il serra férocement la main dans son poing.
Phil a hoché la tête de justesse.
"Oui, nous le devons à notre frère Joe qui est mort !"
Roy se tourna enfin vers lui et le regarda avec des yeux écarquillés qui exprimaient une soif de vengeance insatiable.
"On se le doit à nous-mêmes, Phil !", a-t-il sifflé.
"Je me demande si ces deux-là portent toujours l'étoile à Little Valley !"
Roy a craché.
"Ce serait vraiment dommage qu'un voleur d'arbustes nous ait devancés et que nous n'ayons plus la possibilité de les enterrer".
Il laissa son regard errer le long de la rangée de cavaliers.
Roy McCory et son frère Phil étaient venus à Little Valley pour se venger, mais la bande qu'ils avaient engagée n'avait rien à voir avec la vieille histoire d'autrefois.
C'étaient tous des gars rudes, des bandits connus et des coupe-gorges qui n'avaient qu'une seule raison de suivre les McCory : La perspective d'un gros butin.
Mais pour Roy, cela n'avait pas d'importance.
Une fois la ville entre leurs mains, il y en aurait assez pour les loups affamés...
"Allez, les gars !", cria Roy. "Potter et Gallagher sont déjà morts".
Puis ils ont dévalé la pente en direction de la ville : une bande de tueurs à la gâchette facile, chacun d'entre eux étant prêt à tuer un homme à tout moment pour une demi-bouteille de whisky...
Roy remarqua avec satisfaction que certains passants de Main Street de Little Valley se souvenaient encore du bon vieux temps.
"Les McCory sont de retour !", entendit-il un homme d'âge moyen s'exciter et se diriger d'un pas rapide vers le bureau du shérif.
Il n'a qu'à courir et sortir les porteurs d'étoiles de leur trou à rats, pensa Roy avec cynisme. Ainsi, il n'aurait pas besoin de les chercher.
"Les hommes ont bien mérité un verre après cette longue chevauchée, tu ne crois pas ?", s'est exprimé Phil.
Roy laissa son regard errer quelques instants sans rien dire pour évaluer la situation. Puis il a fini par hocher la tête avec bienveillance.
"Bien, allons d'abord prendre un verre au saloon".
Little Valley n'était pas une grande ville et, même si elle s'était quelque peu développée au fil des ans, elle ne comptait toujours qu'un seul saloon, tenu par un homme chauve et massif du nom de Paddy Karrow.
Il ne leur a fallu que quelques instants pour atteindre la boutique de Paddy, située à peu près au milieu de Main Street.
Ils ont placé leurs chevaux avec les autres, puis ils ont suivi Roy à travers les portes battantes.
Lorsque les McCory sont entrés dans le saloon, un silence soudain s'est installé parmi les buveurs présents.
Roy s'est d'abord arrêté au milieu de la taverne, semblant visiblement apprécier l'atmosphère de peur qu'il répandait.
Puis il s'est dirigé d'un pas mesuré vers le comptoir et s'est tourné vers Paddy.
"Eh bien, tu es toujours en vie, ma vieille ?"
L'expression du visage de Paddy est restée impassible. Il ne semblait pas du tout heureux de ces retrouvailles.
"Qu'est-ce que tu fais là, Roy McCory ? Une dispute ?"
"D'abord, juste un whisky, Paddy. On peut toujours l'obtenir chez toi, non ?"
"Si tu payes pour ça, oui".
"Allez, sers. Et à mes hommes aussi. Nous avons fait une longue chevauchée...".
Le barman n'était visiblement pas bien dans sa peau. Son visage rond était devenu rouge et il transpirait. Il avait connu les McCory, à l'époque, il y a quinze ans...
Et il savait qu'on ne pouvait pas les prendre à la légère.
"Steve Gallagher est-il toujours shérif de Little Valley ?", a ensuite demandé Roy.
Paddy leva les yeux.
"Non, pas depuis longtemps".
Le visage de Roy s'est empreint de colère, des sillons épais se sont formés sur son front.
"Allez, parle, que fait Gallagher maintenant ?"
"Quelques années après...", Paddy déglutit, "il a rendu son étoile, s'est marié avec sa copine et s'est installé comme petit rancher."
"Dans le coin ?"
"Tu veux le tuer, n'est-ce pas, McCory ?"
Roy saisit en un clin d'œil le revolver à son côté, arma le chien et plaça l'arme contre le double menton épais du barman.
Un murmure s'éleva dans la taverne, les hommes retinrent leur souffle, mais aucun ne se sentit capable d'intervenir.
Roy eut un sourire cynique et scruta quelques instants les visages effrayés des citoyens.
Puis il se tourna à nouveau vers Paddy, qui tremblait, et répéta sa question.
"Dans le coin ?"
Paddy haletait.
"Oui..."
Roy hocha la tête, satisfait, mais ne lâcha pas l'arme du pauvre barman.
"Qui est le shérif de Little Valley maintenant ?"
"Mike Potter..."
"C'est bien ce que je pensais. Si Gallagher était resté en poste, je pense que Potter serait resté shérif adjoint pour toujours" !
Phil a éclaté d'un rire rauque, auquel les autres hommes se sont joints avec un peu d'hésitation.
Parmi les gens de la ville, personne n'a ri.
À ce moment-là, les portes battantes du saloon se sont ouvertes.
Les gars à la table de la buvette tournaient en rond, tandis que Roy McCory était figé comme une statue de sel.
"Baissez votre arme !", a ordonné une voix calme et posée.
Roy fit une moue cynique et ne bougea pas.
"Tiens, comme on se retrouve... Mike Potter !", a-t-il pressé entre ses lèvres étroites et exsangues.
Potter désigna l'étoile en fer blanc qu'il portait sur sa poitrine et prit un air sérieux.
"Je représente la loi ici, McCory !"
"Comme à l'époque !"
"Oui, comme à l'époque ! Peu importe ce qui vous a fait revenir à Little Valley après toutes ces années : Je ne tolérerai pas que vous causiez le moindre trouble ici" !
En un éclair, Roy éloigna le colt du double menton de Paddy et tira sur l'une des bouteilles de whisky qui se trouvaient sur les étagères derrière le saloonkeeper.
Puis il se tourna complètement vers Potter, en tenant toujours l'arme à la main.
"La raison pour laquelle Phil et moi sommes revenus ici après toutes ces années ne doit pas être un secret, shérif !"
"Alors ?"
"Il y a deux raisons et elles portent toutes deux un nom : Gallagher et Potter" !
"Vous voulez vous venger ?"
"Vous avez tous les deux envoyé notre frère Joe à la potence - et nous au trou pour de nombreuses années !"
"Il était de notre devoir de vous arrêter et de vous traîner devant le juge", a expliqué Potter. "Vous aviez tous les trois attaqué une diligence et maltraité les passagers. Et Joe a tiré sur le cocher - et l'a assassiné" !
"Si vous pensez que vos lamentables gémissements vous permettront d'échapper à notre vengeance, vous vous trompez, Potter".
"Je sais", a dit Potter.
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