La voix de l'Eternel dans 3 autres langues du Monde - Alain Corneille Nguéma - E-Book

La voix de l'Eternel dans 3 autres langues du Monde E-Book

Alain Corneille Nguema

0,0

Beschreibung

Le livre nous invite à découvrir la Parole de l'Eternel Dieu des armées dans d'autres langues. Partant d'un néologisme Français " Adoungueley " tiré de la langue Fang du Gabon (Afrique centrale), l'auteur nous amène à saisir le concept chrétien du " Péché ". Parce qu'il s'agit d'une des plus grandes embrouilles de tous les temps. Nous comprenons ainsi que le fait d'Adoungueley caractérise l'action de mystifier royalement quelqu'un avec une habilité sophistiquée tout en lui faisant croire que l'on est en train de l'aider. C'est donc un acte de déstabilisation. C'est à dire l'inverse de ce qui est affiché au départ. En plus d'être une terrible transgression à l'égard de Dieu, nous arrivons à la conclusion que le Péché lui-même reste une enflure qui va condamner Monsieur Adam et Madame Eve. Mais aussi toutes les autres générations qui viendront après eux. L'auteur exhorte tous les Êtres Humains à intégrer l'existence " d'Adoungueley " de l'ennemi de nos âmes qui a le chic de nous entraîner dans des abominations du " Péché ". Le livre donne aux liseurs de saisir comment ce changement radical avait plongé l'Humanité au coeur de la mort éternelle. Et de cette discorde d'éternité surviendra une séparation sèche entre tous les Humains et leur Dieu Créateur. Et dès lors que tous les Hommes, les Femmes et les Enfants admettront l'existence de ce paradigme de Péché, les choses rentreront dans l'ordre. Cette révolution spirituelle leur donnera le déclic de saisir autrement des concepts comme : La création, le jardin d'Eden, l'amour, la grâce, le salut, l'armure de l'Homme/Femme/Enfant de Dieu en Christ, l'onction, l'espérance et la matérialité de la résurrection. Ils auront ainsi la science et l'intelligence de les enlever de facto dans le champ habituel de la Religion. Car, la Bible nous remémore cette litanie d'opérations posées par l'Eternel Dieu des armées pour juste nous permettre de se reconnecter spirituellement avec lui. Toute cette analyse de l'auteur est présentée dans l'ouvrage avec des versets sélectionnés dans la langue Française. La cerise sur le gâteau, c'est que ceux qui parcourront ce premier volume auront l'agréable privilège de découvrir aussi ces mêmes paroles bibliques en Fang, en Anglais et en Russe.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern
Kindle™-E-Readern
(für ausgewählte Pakete)

Seitenzahl: 746

Veröffentlichungsjahr: 2023

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



« Valse chromatique du Livre des livres sur l’Eternité » dessin de l’auteur (image inspirée par l’idée de l’ouvrage).

DÉDICACE

Cet ouvrage est destiné aux chrétiens de l’Univers, aux non-chrétiens et aussi à tous ceux qui ont la pensée aisée de découvrir la parole de l’Eternel Dieu des armées dans d’autres langues.

A tous ceux, pour des raisons d’évangélisations, de prédications, voire tous autres appels qui les pousseraient à vouloir parcourir la parole de Dieu dans d’autres parlers de notre planète.

Nous pensons également aux francophones de la terre, aux anglophones, aux russophones du monde entier et aussi à tous ceux qui estiment les autres manières d’élaborer la pensée. Le livre est également un clin d’œil à tous les amoureux et amateurs de la Bible qui porteront un regard favorable à ce premier volume.

REMERCIEMENTS

Je remercie d’abord les personnes qui prendront le temps de parcourir ce livre.

Je n’oublie pas Angela Dorothy Nguéma, mon épouse, qui a été patiente lors de la fabrication de cet ouvrage.

Mes pensées vont aussi à ma sœur en Christ, Erédice Djenno Biuma, qui imaginait à tort que son aide était inutile. Alors que cela m’était très nécessaire. Un autre grand merci à l’un des Pasteurs de l’Eglise Ekklesia d’Amiens, Mr Didier Biava, pour ses remarques encourageantes.

Ma gratitude va également vers tous ceux qui ont accepté l’utilisation libre des différentes versions de la Bible :

Française (Bible Editée par Société biblique de Genève 1979),

Anglaise (The Holy Bible, New International Version Copyright 1973, 1978, 1984 by International Bible Society),

Et Russe (Русский Russian, version : Святая Библия: Современный перевод, © 2011 Bible League International).

Je pense également à mes enfants Abigail Nguéma, Elise Nguéma, Hannah Nguéma, Cinderella Darcy Abague et ses enfants Sachka puis Jéziel pour l’impérissable amour, leur soutien et leur affection.

Contenu

Avant-propos

I – La notion d’

Adoungueley

II – La Création

III – Le jardin d’Eden

IV – Le péché

V – L’Amour

1- L’amour de Dieu 

2- L’amour pour Dieu 

3- L’Amour de Jésus-Christ 

4 - L’Amour pour Christ 

5 - Quelques exemples tirés de la Bibles 

Le cas d’une pécheresse 

Le cas de Thomas 

Le cas de Marie de Béthanie 

Le cas de Marie de Magdala 

Le cas de Pierre 

La suprématie de l’amour 

VI – La grâce

VII – Le salut

1 - Le salut dans le passé 

2 - Le salut dans le présent 

3 - Le salut dans le futur 

VIII – L’armure de l’homme de Dieu en Christ

1 - L’armure de David 

2 - Des armes de la lumière 

3 - Des armes de la justice

IX - L’armure complète de Dieu

1 - Le casque du salut 

2 - La cuirasse de la justice 

3 - La ceinture de la vérité 

4 - Le zèle que donne l’Évangile de paix 

5 - Le bouclier de la foi 

6 - L’épée à double tranchants 

X – L’onction

1 - L’onction de l’Esprit Saint 

2 - L’onction du Grand Sacrificateur 

3 - L’onction des Sacrificateurs 

4 - L’onction de Jésus-Christ 

XI – L’espérance

1 - Qu’est-ce-que l’espérance ?

2 – L’espérance est un don de Dieu 

3 – Les bénédictions découlant de l’espérance positive 

4 – L’espérance au-delàs du lieu et de la situation 

5 – Une vaine espérance 

6 – Espérer, une action de désir du cœur sans un seul doute possible 

XII – La résurrection

XIII - Ne jamais ignorer ce type de proclamations

XIV – Conclusion

XV – A propos des dessins du livre réalisés par l’Auteur

XVI - D’autres publications de l’Auteur

XVII – A propos de l’Auteur

Avant-propos

Nous ne pouvons pas commencer ce livre sans mentionner la chose par laquelle tout le malheur de l’Humanité a débuté. Nous parlons du premier postulat qui comprend en son sein toutes les conceptions du mal. C’est à dire : le Péché. Il s’agit du paramètre des paramètres, et l’unique clef, pour déchiffrer la raison pour laquelle le monde ne tourne plus rond.

C’est la réalité immatérielle et spirituelle que tout le monde doit regarder en face sans complaisance. Nous pensons que ces « yeux dans les yeux » sont très important pour notre société dite « moderne ». Car, elle a malheureusement tendance à le négliger. Alors que tout le monde devrait se sentir considéré par le Péché. La raison est simple : De nos jours, l’Humanité est très souvent influencée et manipulée par des thèses des convictions qui sont cachées le postulat du Péché. C’est le cas des idées comme l’athéisme. Sorte de voile spirituelle qui obscurcit souvent la vision d’un jugement clair sur le Péché.

Certaines de ces croyances d’aveuglement font d’ailleurs parfois bon ménage avec ce mal. Alors que leurs images se réclament d’être du camp de la « respectabilité rationnelle ». Mais dans le fond, ce sont ces mouvements qui s’aventurent le plus dans ce que nous qualifierons de venir d’outre tombes. C’est-à-dire d’un âge ancien où l’Humanité avait tout perdu.

Il s’agissait d’un temps où les sources originelles de l’impiété avaient leur apparition. Tenir compte de cet état de fait permet à chacun d’éclaircir son point de vue la problématique même du Péché. De nos jours, la situation s’est de plus en plus dégradée. Car, toutes ces « anciennes thèses » de Satan alimentent sans réserve les pensées qui aggravent exponentiellement une confusion qui altère une possible compréhension. C’est-à-dire une bonne idée de ce que peut être justement le Péché.

Pour mieux appréhender cette notion complexe, il faudrait observer les choses sur un point de vue particulier :

Celui de la Foi.

Très clairement, voir cette réalité sous l’angle de l’intérêt inestimable et capital que nous présente le livre des livres. Nous perlons de la Bible.

Car, nous sommes convaincus qu’il s’agit de l’une des seules plateformes de l’élaboration de la pensée de l’Univers qui aborde le Péché de manière tangible. La Bible nous dit que c’est l’unique phénomène spirituel apparu après toutes les opérations de la Création de toutes choses. Et ce « Péché » qui va initier une rupture dans cette harmonie. Et cela conduisit alors toute notre planète Terre à être menacée. Et dans le même temps, elle a été envahie par cette sorte de virus spirituel très opiniâtre.

Face à ce cataclysme, l’Humanité a délassé dans la foulée ce qui était essentiel. C’est-à-dire la Parole de Dieu des armées. Jusqu’à nos jours, cette Voix de l’Eternel reste et demeure l’unique rempart pour nous sortir de ce guêpier. Pour nous, il est fondamental que seul ce logos : Terme grec n'ayant pas d'équivalence en français. Il recouvre un ensemble des acceptions et usages. Il peut en effet indiquer : La parole, le discours, l'énoncé, la relation. Mais, dans le même temps, il peut aussi désigner un « rapport », une « raison », un « raisonnement » etc. Seule cette Parole de Dieu Tout Puissant est le rarissime remède à ce mal compliqué. La Voix de l’Eternel Dieu des armées est le liminaire « vaccin » spirituel et l’unique traitement pour avoir la bonne santé de la vie éternelle sur cette Terre. Et tous effets bénéfiques débordent jusque dans l’éternité.

Et cette grande importance lui vient de l’action du principe actif qui survient de l’Éternel Dieu des armées lui-même. Car, tous ses pouvoirs pharamineux spirituels lui permettent de toujours neutraliser toutes velléités et toutes opérations de transgressions à l’égard de Dieu. En plus simple, ce pouvoir extraordinaire permet de vaincre le Péché. De façon concrète, il s’agit de la mort et la résurrection de la seule unique Divinité faite Homme qui s’était sacrifiée à la Croix du calvaire à Golgotha. Ce lieu spécifique qui se trouvait hors des murs de la ville de Jérusalem à l’époque de Jésus-Christ.

Dans notre société connectée, moderne et globalisée, les évidences comme la Bible semblent parfois être des sujets complètement dépassées, ringardes voire mineures. C’est dommage. Certains les imaginent comme des réalités se devenues des buzz spirituels de seconde zone. On aurait même dit quelque chose de sans importance. Quel énorme gâchis !

Dans cet ouvrage, l’idée est de remettre tout cela au goût du jour. Une autre façon de mettre des pendules spirituelles à l’heure. Une certaine initiation à inverser des dynamiques dans cette société moderne. Notre modeste marotte cherche à lever le voile sur les éléments capitaux de ce livre de plusieurs millénaires. L’idée est que tout le monde puisse se les réapproprier dans ce siècle de l’intelligence artificielle, des algorithmes et des métadonnées.

Pour une compréhension sans interférences, nous démarrerons donc par la notion même de Péché. Car, c’est la certitude fondamentale qui donne à tout Être Humain de saisir la raison de sa propre faiblesse, mais aussi celle de l’Humanité tout entière. Parce que c’était cette réalité du Péché qui nous avait privé de l’accès illimité à la sainteté du Dieu de la vie éternelle.

Dans les faits, sans un effort surhumain rationnel, tout Homme, toute Femme ou tout Enfant peuvent comprendre l’existence avérée du Péché. Parce que, intellectuellement, il est très illusoire de prétendre saisir la solidité des vérités comme l’amour, la grâce, le salut, l’armure de l’homme de Dieu en Christ, l’onction, l’espérance et la résurrection, si l’on n’intègre pas l’existence du Péché.

Comprendre la matérialité du Péché nous amène à nous emparer de la majesté de certains versets de la Bible. Mais aussi, cela nous aide à saisir l’impérieux nécessité à serrer ces paroles divines dans nos cœurs. C’est-à-dire que ces mots de l’Eternel Dieu des armées prennent un sens particulier, des portées spirituelles à la taille que Dieu lui-même les avaient édictées. Ainsi, celui ou celle qui se les approprient rentre dans une valeur formidable en tant qu’Être Humain. Et ce résultat agréable induit, presque de façon mathématiquement, la possibilité d’accepter l’hypothèse de sa propre chute par au Péché survenu dans le Jardin d’Eden.

Et nous pensons que si quelqu’un cherche à minorer son Péché, il lui est très compliqué de comprendre la litanie des notions que nous venons de citer plus haut. Car, les contraintes négatives que ce mal terrible de Péché exercent sur nous sont inimaginables. Cela en cadenasse toutes nos idées, qu’il est impossible d’avoir du bon sens pour cerner les attributs de Dieu qui se trouvent derrière toutes ces notions listées plus haut que nous allons développer après. La cécité que génère le Péché nous empêche de voir les choses comme au moment de la Création. C’est à dire avant que la chute de l’Homme/Femme/Enfant. Comme si dans cet avant, ils avaient le privilège de pouvoir les choses dans une sorte de vision à 360 degrés. Mais qu’après le Péché, tout était devenu totalement confus.

En revanche, lorsqu’un humain de notre siècle va jusqu’à réaliser l’étendue de sa misère dans le Péché, sa soif de se reconnecter à Dieu lui confère des facultés de Foi de retour aux sources divines. Cet élan de cœur lui installe des sortes « d’algorithmes spirituels » solides. On aurait dit qu’ils lui font saisir des infinies grâces qui ont été matérialisées en Jésus-Christ son Seigneur et Sauveur. Ainsi, toutes les notions spirituelles comme :

L’affection, la faveur de Dieu, la déférence et la cuirasse de la justice de l’Homme/Femme/Enfant de Dieu en Christ prennent tout leur sens. C’est-à-dire une dimension nouvelle. Et la Foi devient pour ces gens un paradigme spirituel qui éclaire comme une D.C.A. (abréviation française signifiant Défense Contre l’Aviation : Un ensemble des moyens militaires terrestres destinés à abattre un aéronef ennemi) pour abattre toute notion de Péché possible sur Terre.

C’est un sujet si vaste qu’il faudrait toute une éternité pour prétendre épuiser la question. Notre pari dans cet ouvrage est de réduire des champs de toutes les interprétations possibles. L’idée est d’éviter d’ajouter d’éventuelles confusions possibles.

Nous choisissons donc d’énoncer que des réalités bibliques de façon simple. Seuls les versets de la Parole de Dieu seront mis en avant. L’unique fioriture dans notre démarche résidera sur les choix des versets, les versions des Bibles et aussi le nombre de langues proposées aux lecteurs.

Et derrière ces choix, nous cherchons aussi à introduire une pensée. C’est-à-dire un concept qui donnerait à tous à mieux découvrir l’idée du Péché. Une sorte de marotte présentant une logique d’ailleurs qui reprend le mécanisme d’embrouille au même titre que la langue Française. Il s’agit d’une représentation de la langue de Ntorabang Minko’o Christine Inès. Une femme de foi franco-gabonaise qui aime passionnément le Christ.

Ce choix est l’introduction d’un néologisme appelé : Adoungueley. L’expression ne se trouve pas dans la Bible. Mais, la notion nous sert d’alibi pour commencer à montrer ce qu’est le Péché. Car, notre locution illustre à merveille la subtilité que l’on peut trouver dans cette notion biblique diabolique. L’ouvrage se voulant multilingue, nous trouvons que le mot « Péché », la raison du déploiement gigantesque de l’Amour de Dieu de la Bible, soit présenté aux lecteurs avec une représentation d’un mot venu d’ailleurs dans la langue Fang (Nord du Gabon-Afrique centrale). Car, l’expression arrive à épouser, de notre point de vue, tous les contours de la complexité malicieuse que l’on retrouve dans la notion même du Péché en Français.

L’idée de notre ouvrage est simple. Nous permettons à tous francophones de découvrir la Parole de Dieu dans d’autres langues du monde. Plus encore, l’objectif est de proposer à tous les lecteurs d’entreprendre une compréhension des versets de la Bible dans les autres dialectes de notre planète.

La langue Française est là comme un fil rouge de la Parole de l’Éternel Dieu des armées. L’essentiel réside dans notre invitation à percevoir les richesses de l’Amour de Dieu dans d’autres parlers de l’Univers. Et dans cette première version, nous avons commencé par : Le Fang (langue du Nord du Gabon), l’Anglais et le Russe.

I – La notion d’Adoungueley

Pour mieux saisir notre propos, nous faisons d’abord un tour dans une des langues du berceau de l’Humanité : l’Afrique. Nous parlons de la langue Fang utilisée par des millions de personnes vivants en Guinée équatoriale, au Cameroun, à Sao tomé et Principe, au Congo, au Gabon, etc. C’est un langage qui a plusieurs variantes. Le détour dans cette version spécifique du Fang est gouverné par le fameux concept d’Adoungueley.

C’est une idée complexe qui peut permettre d’appréhender plus fidèlement le Péché dont parle la Bible. C’est, de notre point de vue, la réalité qui décode de façon manifeste la démonstration de cette notion spirituelle hébraïque. Bien que cette réalité soit très éloignée historiquement de cette langue Fang africaine. La Pensée d’Adoungueley se trouve être la seule idée, à nos yeux, qui arrive à transmettre sans gap la complexité qui résume assez bien le propos de cette transgression à l’égard du Dieu de la Bible.

Pour certaines personnes, le Péché s’apparente uniquement au mal. Et à certains moments, cette étrangeté inhumaine se trouve être relativisée. Comme si elle n’était pas si grave. A d’autres moments, cette chose terrible arrive à avoir les allures positives. On aurait dit une respectabilité spirituelle. Comme quelque chose qui fait et défait les modes de toutes les époques. Et l’abomination se retrouve à avoir des aspects totalement inoffensifs. Comme si cette matérialité spirituelle n’était pas du tout grave : Un non-évènement. Et pour la plupart des gens, ce Péché demeure une chose assez floue, voire très imaginaire. On dirait même irréelle. Et beaucoup de monde s’imagine même que c’est toujours assez chimérique.

Mais, pour des personnes se sont penchés un peu sur la question, il s’agit d’un évènement terrible. Un incident qui est post-création. C’est le fait le plus significatif de tous les temps survenu après la création. Nous pensons que c’est le fait le plus précis par lequel notre Humanité avait Tout perdu. Le Péché demeure jusqu’à nos jours comme un effet collatéral spirituel qui avait apporté la chute de l’Être Humain. Et son promoteur n'est rien d’autre que Satan en personne.

Le Péché était donc utilisé comme une sorte de cheval de Troie. C’est-à-dire un terrible moyen cynique qui était arrivé à l’époque de Monsieur Adam et de Madame Eve. Ces derniers s’imaginaient que cela allait être bon pour eux. Mais, cela ne fut jamais le cas. Et ce qui était pire, tout c’était même dégrader pour eux. Et jusqu’à nos jours, cela ne s’est pas amélioré. Le Péché n'a toujours pas des velléités de sympathie pour nous dans ce siècle présent.

Quand on regarde bien, le Péché est une manifestation qui a toujours mis le monde et les Humains en charpies. C’est une sorte de paradigme qui est très étranger aux terriens. Mais, dans nos comportements, les Êtres Humains l’intègrent toujours comme étant quelque chose qui vient d’eux. Alors que dans les faits, c’est une réalité qui annule toutes possibilités de se rapprocher de Dieu. Les Humains vivent avec ce phénomène spirituel comme si c’est le contraire. Sans aucun doute, il s’agit d’opération particulière d’enfumage spirituelle qui établit le diable au centre du jeu que nous qualifions d’Adoungueley.

Le Péché est l’évènement spirituel atypique qui était, qui reste et demeurera une sorte de « bras armé » du prince des ténèbres. Un horrible poison, sans précédent, qui s’était diffusé dans le Jardin d’Eden et qui continue de nos jours à se propager de manière plaisante. Il n’y a rien d’autre dans l’Univers aussi dangereux que le Péché depuis la création du monde.

Il n’y a rien d’autre qui endommage toutes les pensées de cette manière. Même les idées les plus pures, chez l’Être Humain, sont très rapidement corrompues dans la présence du Péché. En fait, le Péché originel n’était qu’une simple base. C’est-à-dire un postulat qui n’avait jamais été à l’origine prévu de cohabiter avec l’Être Humain. L’Humanité était éloignée à des années lumières du Péché. Parce que son Créateur qui l’aimait tellement savait que la vocation de l’Homme/Femme/Enfant n’étaient pas de vivre avec le Péché. Malheureusement, l’Être Humain s’était rapproché de cette abomination. Et ce fut alors ce virage de l’éternel qui va l’avilir de toute éternité.

Par ce concept d’Adoungueley en Fang, nous avons un levier explicatif pour mieux appréhender la réalité du Péché. Et lorsque nous disons « Péché », il s’agit de quelque chose qui penche surtout vers les termes de la manipulation obscure de toutes les élaborations des pensées. Des sommités de ce que nous qualifions de high-tech spirituelle ténébreuse, satanique et aussi diabolique.

Pour la petite histoire, lorsque le Péché arrive dans le monde, c’est tout un package. Il y avait des sirènes supposées du bonheur et aussi des présupposés espoirs. On avait présenté des moments de transformations divines devant la vitrine d’ensemble. Dans les faits, il n’y avait rien de cela. Bien des générations plus tard, nous savons maintenant qu’il ne fallait pas du tout y prêter attention.

Cela dit, il faut admettre que la mise en scène du stratagème spirituel était brillante. Toute l’efficacité et la fulgurance résidaient dans la force de l’idée d’Adoungueley. C’est-à-dire cette action subtile derrière laquelle était concentrée la volonté puissante de l’ennemi de nos âmes Satan. Un pouvoir puissant était tapissé dans l’ombre pendant que l’Être Humain était en train écouté que ce « Serpent » voulait lui faire croire.

La première fois que l’action d’Adoungueley s’était déroulée, nous nous trouvions dans le grand jardin appelé « Jardin d’Eden ». Et très objectivement, avant cet instant précis, les deux pensionnaires de ce jardin n’avaient jamais eu aucun vrai problème ! Tout était plutôt cool.

On peut même dire que jusqu’à cet instant très particulier de leurs vies, dans cet endroit étaient parfaites, voire très paradisiaques, les choses allaient bien pour eux. Mais, la seconde d’après cette rencontre avec « le serpent », le problème de tous les temps qui est le Péché est arrivé. Il apparait avec la présence de Satan derrière cette conversation pas comme les autres. Et dans la foulée, le couple avait été Adoungueley. Mais, cela s’était fait tout en douceur. Cela avait ruiné leur privilège d’être auprès de Dieu. Et c’était devenu un calvaire éternel. Un supplice spirituel qui avait démarré comme un jeu d’enfants. Les choses étaient parties d’une unique et simple question.

Par une sorte de devinette « très occulte », le diable y était allé avec toute la finesse de l’univers. Mais, le propos de cette entité maléfique était infecté d’ambigüités infinies. C’est ce que nous indique cette partie du livre de Genèse de la Bible :

« 1 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? » Genèse 3 : 1. (Français)1

En Fang d’Oyem :

« 1 Betsite bese Zambe an ga té, ngno égné an ga dang mefak. Ane an ga dzô minega na’a, Ye Zambe an ga dzô na’a, Min ta’a dzii bilé bise biya afupe ? » Metarga 2 : 1. (Fang d’Oyem-Gabon)2

En Anglais : l’on dira :

“Now the serpent was more crafty than any of the wild animals the Lord God had made. He said to the woman, “Did God really say, “You must not eat from any tree in the garden”?” Genesis 3 : 1. (Anglais)3

En Russe :

« 1 Самым хитрым из всех диких зверей, сотворённых Господом Богом, был змей. Он обратился к женщине с вопросом : « Женщина, правда ли, что Бог запретил вам есть плоды с деревьев в саду ? » БЫТИЕ 3 : 1. (Russe)4

Quelle question ! Face à une telle interrogation, l’Homme (ou la Femme) n’aurait pas dû prendre les choses à la légère. Il était très capital pour lui de considérer les faits que dans une perspective uniquement spirituelle. C’est-à-dire, qu’il (ou elle) se devait de scruter attentivement tous les faits possibles et imaginables. Les aspects physiques, intellectuels et aussi l’arrière-plan spirituels. A commencer par ce :

Qu’il ou (elle) était venu faire dans cet endroit.

Et dans la foulée, il (ou elle) ne devait pas perdre de vue, pour quelle raison leur Dieu Créateur l’avait placé (ou placée) à cet endroit très précis ?!

En tant qu’Homme et la Femme, ils auraient dû saisir qu’ils étaient des rares êtres qui avaient été à « l’image de Dieu » ! Un statut qui était très, très, très particulier dans ce Jardin. Une identité qui n’était pas négligée. Car, c’est précisément pour cette raison que leur interlocuteur Satan voulait échanger « quelques mots ou maux » avec eux. Fait capital, ce dernier n’était pas du tout à l’image du Créateur. Il n’était qu’une simple créature comme les autres. Le pire dans tout cela, Lucifer n’était qu’un ange au service de ce Dieu si Puissant.

Dans le même temps, Mr Adam et Mme Eve auraient dû se rappeler qu’en tant qu’Homme (ou Femme), ils n’avaient pas été placés à cet endroit pour devenir les copains du « Serpent ». Et surtout pas non plus de chercher à devenir des « dieux ».

Malheureusement, avec ces terribles erreurs d’inattentions spirituelles, ils se sont précipités dans une dialectique obscure avec le patron des accouchement des esprits de l’enfer. Et là, nous ne parlons pas trop de la simple logique humaine vertueuse et ordinaire à faire des dialogues d’élaborations de la pensée entre des interlocuteurs de chairs ayant des idées différentes qui cherchent à se convaincre mutuellement. Ce dont nous parlons est plus que cela. Il s’agit de l’élaboration des choses spirituelles la plus complexes de toute éternité. Un procédé occulte qui amène toute la pensée humaine et toutes les âmes à perdre totalement le Nord pour l’éternité.

Dans les faits, ces échanges du Serpent avec Adam et Eve ont montré apostériori que les choses ne se situaient pas du tout sur un plan de conversations purement banales. Car, l’ambiguïté des choses s’était installé d’emblée sur le premier plan. Ils avaient oublié ce qu’ils étaient venus faire dans ce Jardin.

Et très vite, ce doute si puissant était arrivé. Il était tellement si herculéen que cela avait suffi à tout faire capoter. Et cette machine machiavélique entraîna l’avenue dans notre monde d’une chose à laquelle ces premiers sociétaires du Jardin d’Eden n’avaient jamais été confrontés jusqu’alors. Il s’agissait du Péché !

Quelle horrible conversation étrange ! L’histoire de cette scène de conversation Serpent-Adam-Eve avait les allures d’une entourloupe aux accents d’expérience occulte en plein jour. Très rapidement, la séquence d’après, cet évènement avait explosé toute la sérénité et la confiance que l’Homme et la Femme avaient depuis le début. Le degré de discorde était encore plus élevé à l’égard de leur propre Créateur. La conversation étrange avait agi comme une haute finesse de rhétorique spirituelle qui était très, très empoisonnée. Puisque l’échange était formé au départ que par une phrase du style :

« Dieu a-t-il réellement dit ? »

Et ces mots, d’apparences si simples, avaient réussi à sonner le glas de Toutes choses. La matérialité puissante derrière ces quelques syllabes contenait pleines de zizanies spirituelles. Elles avaient ainsi réussi à plonger l’Humanité tout entière au cœur du piège incommensurable : d’Adoungueley. On aurait dit un énorme « test psycho-machiavélique » qui va réussir à encrer le premier lien satanique sur les ports de tous les Êtres Humains. Et cela avait suffi à nous immerger tous, de tous temps, dans un océan infini du mal.

Et pour ce qui ne le savent pas, ce mode opératoire de cette stratégie lugubre dans le Jardin d’Eden ressemble à 100 % près à la réalité d’opérer d’Adoungueley chez le peuple Fang en Afrique centrale.

Dans cette langue, cette idée est toujours duelle. Elle part toujours par exemple du principe de vouloir roder une voiture, ou aider quelqu’un, pour finalement arriver l’acte final de casser tout simplement. Mais pendant tout le processus, la volonté de cette destruction reste souvent tapissée en arrière-plan. Les choses sont comme sur un beau tableau, où l’on aurait en premier nivelé une sorte d’indulgence affichée, mais ayant une malveillance derrière la scène d’action à faire du bien à la voiture que l’on va roder, ou à quelqu’un que l’on dit d’aider. Or dans les faits, il n’en est absolument rien.

Et dans ce Jardin d’Eden c’était la même chose qui se passait. Il y avait un côté très étrange dans cette horrible conversation qui était très diabolique. Avec tout le recule que nous avions de nos jours, tout le monde peut saisir que leur interlocuteur le Serpent ancien ne voulait pas du bien à Mr Adam et Mme Eve.

Mais dans les apparences, la réalité avait l’air d’être autre chose. Sans trop y réfléchir, on pouvait avoir l’impression qu’il cherchait leur bien. Il n’en était absolument rien. Et c’était dans cette confusion des genres que le Péché fera son éruption dans notre Univers. De nos jours, ce mal continue toujours à nous faire comprendre qu’il nous veut du bien. Alors que de tout temps, il est toujours juste question d’un « rodage destructeur » pour les âmes de tous les Êtres Humains. Et les deux premiers pensionnaires du Jardin d’Eden en avaient été les premiers victimes d’Adoungueley.

Avec ce dialogue pas comme les autres, les deux premiers Êtres Humains s’étaient naïvement Adoungueley par Monsieur Satan en personne. Il n’était pas à cet endroit pour leur faire « du bien ». Ils ne se doutaient pas un seul instant qu’il y avait autre chose derrière cet échange pseudo-amical. Mr Adam et Mme Eve ne voyaient en gros plan que l’aspect positif présenté qui insinuait un supposé « rodage ». Malheureusement pour eux, cela n’était pas vrai. Ils n’avaient jamais soupçonné que la manœuvre était plutôt de « casser leur identité ».

La réalité d’Adoungueley fait toujours appel à des pseudo-attentions. Dans le Jardin d’Eden, l’esprit malin du Serpent avait la volonté claire de « détruire » les deux « jardiniers ». Malheureusement, ces derniers s’imaginaient que cette entité voulait leur progrès. Résultat des courses, ils sont passés de quelque chose de l’ordre de « l’image de Dieu » pour arriver au statut des « dieux ». Réalité qui n’en était une. Car dans cette perspective, les faits n’étaient que des chimères. Satan ne faisait que leur miroiter la pensée de se voir hisser à la hauteur des petits dieux. Et Mr Adam et Mme Eve avaient trouvé l’idée assez intéressante. Or, il n’en était rien. L’approche du Serpent ancien visait une seule chose : Nuire éternellement les deux jardiniers.

Pour information, l’opération d’Adoungueley, dans la langue de Ntsame Eyamames Sandrine, femme de foi gabonaise aimant Jésus-Christ de Nazareth, nous avons exactement le même résultat. Dans l’action d’Adoungueley, nous avons le même processus. Un seul acte du concept d’Adoungueley génère demeure toujours une action en deux. C’est quelque chose qui implique de façon simultanée deux réalités. C’est-à-dire :

Le fait d’aider.

Et la certitude cachée de nuire à quelqu’un, ou à quelque chose.

Dans le jardin d’Eden, il y avait la même double volonté. Cette première séquence d’Adoungueley s’était passé en deux phases. Dedans nous avions deux effets totalement contradictoires :

Une Fausse promesse, le fait « d’être des dieux ».

Et aussi la terrible perte automatique de leur identité, « le statut d’être à l’image de Dieu ».

Du coup, de nos jours bien des siècles plus tard, la pensée absolue de l’acte d’Adoungueley et de l’idée du Péché (en français) dont parle la Bible se trouvent un peu sur le même plan. Leurs mécanismes intrinsèques possèdent des similarités qui nous évoquent la même réalité. Parce que les deux concepts renferment en leur sein des faits qui sont assez opposés. Mais, ils se coalisent dans le même temps pour obtenir un résultat nuisible pour les victimes.

Ceci est assez frappant lorsque l’on analyse la fameuse conversation du livre de la Genèse qui nous préoccupe. L’échange du « Serpent » et des « Jardiniers » nous démontrent que la discussion possédait en son sein deux volontés sataniques concentrées en une seule et même intention diabolique. La première facette du verbiage était clairement une opération d’enfumage qui était-là pour en cacher la deuxième. Son but était tout d’abord d’endormir la conscience d’Adam et de Eve. L’objet n’était pas du tout pour les aider en améliorant leurs conditions antérieures. Mais, l’idée était nettement de faire croire que c’était quelque chose de cet ordre, pour ensuite désarmer leur attention. Et comme le terrain de leurs cœurs était déjà bien labouré, la deuxième facette arriva donc ainsi à point nommé pour entériner le dessein machiavélique du « Serpent ancien ».

Depuis ce jour du Jardin d’Eden jusqu’à notre siècle, tous les cas d’Adoungueley et aussi des situations du Péché, sont demeurés des réalisations de forfaitures diaboliques qui se font toujours en une seule et unique séquence partagée en deux. Dans la foulée de la première phase initie toujours l’embrouillamini et l’autre l’entérine. Du coup, les deux actions prennent l’allure d’une pièce à deux figures : Le bien et le mal. Mais, dans ce processus de volonté abominable, les deux actes concomitants ne donneront bel et bien que le Mal. C’est-à-dire uniquement ce qui est nuisible pour la victime.

Depuis des siècles le schéma de ces deux concepts est maintenant bien connu. Dès le moment où l’acte initiale commence son effet de mascarade sophistiquée, l’instant suivant voit apparaît immédiatement l’objectif du second acte qui vient détruire sans ménagement. Il apporte une vraie adversité que l’on ne voit jamais venir. C’est un deuxième coup qui a des effets très dévastateurs. Et lorsque l’on commence à soupçonner sa présence et ses contrecoups, les choses sont malheureusement déjà trop tard.

Dans tous les débuts de processus d’Adoungueley et de situations de Péché, les choses sont souvent comme cachées et bien voilées. On ne soupçonne jamais ce qui va arriver. Mais, ce n’est que seulement après la période fatidique que l’on arrive à se rendre compte de la dernière action qui nous est très nuisible. Après une impression de sa non-existence, à la fin de la séquence du Péché et d’Adoungueley, l’on constate clairement qu’elle existe bel et bien.

Ce qui est terrible dans tout cela, c’est que l’Homme/la Femme/l’Enfant ne sont pas équipés naturellement pour :

Faire attention,

Ni réussir à éviter les deux phases,

Ni même pouvoir faire marche arrière après les deux terribles coups.

Du Jardin d’Eden jusqu’à nos jours, le Péché et le fait d’Adoungueley sont des plans parfaits vis-à-vis de l’Humanité. Et le premier épisode de cette saga d’arnaque de Satan avait commencé avec Adam et Eve. L’Humanité tout entière perpétue, de manière consciente ou inconsciente, la suite de cette saga funeste de lignages en lignages. Malheureusement pour nous, l’arnaque de Jardin d’Eden ne s’était jamais arrêtée. Tout ceci avait continu même après la mort d’Adam et Eve. Et le Péché et le fait d’Adoungueley avaient réussi à envahir toute notre Terre. Cela se prolonge jusqu’à nos jours.

Lorsque l’on analyse bien, l’idée d’Adoungueley et le Péché en français ont une deuxième phase qui reste toujours cachée aux yeux charnels de l’Être Humain. C’est une dimension qui échappe au matériel, intellectuel, psychologique et financier etc. Seule la modération et sens aigüe spirituelle reste très importante si l’on veut comprendre les deux phénomènes. C’est la seule loupe non humaine qui permet de rendre plus limpide la pensée d’Adoungueley et le Péché.

Dans un français soutenu et très correct, l’utilisation du concept Fang d’Adoungueley s’apparent donc ainsi à une représentation dualiste :

1 – Une action première qui dissimule l’objectif de déstabilisation derrière de bonnes intentions. On affiche clairement que l’on vient pour aider, ou pour faire du bien, alors que l’on est dans une volonté de « tout défaire ».

2 – Et une seconde action dans le même temps qui achève la pensée cachée. C’est-à-dire le geste qui « se débarrasse » de la victime, (voir la chose), pour la « détruire ».

De façon générale, quelqu’un qui est en train d’être Adoungueley s’imagine toujours au début que l’on lui veut uniquement que du bien. Mais dans les faits, c’est seulement après les résultats que cette personne se rend compte que l’on lui voulait surtout que du mal.

Nous sommes sensibles que cette façon de mettre sur le même plan la représentation d’Adoungueley et celle du Péché pourrait surprendre certains. Nous exhortons les lecteurs à regarder les choses du point de vue de la comparaison. Même si nous, nous y voyons une sorte d’équivalence spirituelle. Cela dit, nous y ajoutons quand même une petite nuance entre les deux pensées :

Nous avons conscience que la notion de Péché (française) qui a son équivalence en Fang ne s’appelle pas littéralement « Adoungueley ». On dit souvent « Esseme ou Abé », ce qui veut respectivement « Péché » ou « le Mal ».

Mais cela dit, l’idée d’Adoungueley représente elle aussi une forme de péché réel comme en Français. C’est aussi une variante de Mal comme dans la langue de Corneille. D’ailleurs, son mode opératoire se caractérise par les mêmes similitudes spirituelles. Nous pensons les façons de faire sont quasiment identiques. L’unique exception étant que la langue d’origine de la Bible n’utilise pas le mot Fang d’Adoungueley. Et que les premiers traducteurs des versions Fangs de la Bible n’avaient jamais pensé à utiliser cette expression très sophistiquée Fang qui épouse assez bien l’idée du Mal introduite pas Satan au Jardin d’Eden.

Cela dit, nous sommes conscients que certains puristes des deux bords (côté fang comme et côté français) risquent de pas avoir de l’indulgence avec notre comparaison. Ils trouveront probablement un argument en or pour réfuter ce rapprochement. Soyons clairs, notre mise en équation particulière en intégrant les deux réalités Fang et Française sur le même plan n’a rien avoir avec un syncrétisme religieux. Pour nous, nous justement dans un processus totalement contraire. Cela ne devrait jamais relever d’une sorte d’anathème.

Car, l’idée d’Adoungueley bien que n’étant pas biblique n’est pas du tout très éloignée de la notion du Péché. Nous savons que le Fang à l’origine n’avait rien avoir avec le livre saint la Bible. Mais, depuis l’avènement de la venue, la mort en sacrifice du Christ, la résurrection, l’ascension et la venue de l’Esprit Saint tout a changé.

Pour ceux que cela pourrait choquer, nous nous en excusons d’avance. Nous précisons que notre propos n’est pas de scandaliser qui que ce soit, l’objectif est de surtout faire une juste démonstration de similarité. Dans un ouvrage dont l’intérêt est justement de se familiariser avec les autres manières d’élaborer la pensée, nous sommes convaincus que la première pensée du livre qui est le Péché pouvait très bien être expliquée par une idée sortie de la langue Fang.

Dans tous les domaines qui environnent l’univers du Dieu de la Bible, le phénomène d’Adoungueley a toute sa place. Car, il s’agit d’une une forme de « péché ». Que cela soit sur le plan sociétal ou spirituel, cette manifestation du point de vue du peuple Fang peut rentrer dans la sphère biblique sans aucun problème.

Du fait de cette réalité transculturelle qu’est le Péché, toute personne objective sans aucune pensée de sectarisme pourrait admettre intellectuellement l’idée de notre démonstration. Dans toutes les langues du Monde, le « Péché » c’est exactement le « Péché ». Que des puristes fangs ou des puristes français soient d’accord ou pas, cela n'enlève en rien sa destruction sur l’Humanité tout entière. Peu importe les langues, ce Mal suit son petit bonhomme de chemin diabolique.

Une fois que cela est dit, il nous semble que personne sur cette Terre n’aura encore le cynisme à renier l’évidence mathématique du caractère universel d’un phénomène comme le Péché. C’est quelque chose qui existe chez les Fangs et aussi dans les autres cultures. Et notre parallèle n’a pas pour ambition de prétendre que le phénomène Adoungueley est exactement le « Péché originel ». En revanche, nous soutenons que c’est une forme de péché et le mode opératoire y ressemble. Il s’agit bel et bien d’une variante dans la pensée du peuple Fang.

Nous exhortons la Terre entière à être très consciente que le « Péché » dont parle la Bible reste une manifestation physique et spirituelle qui est toujours contre le Dieu de Créateur. C’est un phénomène qui demeure très unique dans son genre. Car, il s’agit de la première matérialité spirituelle, depuis la Création qui possède en elle les germes de Satan en personne. Et c’est une des rares choses qui montre de façon claire que son effet original décrit dans le livre de la Genèse avait des similitudes parfaites avec l’idée Fang d’Adoungueley. De notre point de vue, le Péché du Jardin d’Eden s’apparente à une sorte d’action « Point zéro d’Adoungueley » de l’ennemi de nos âmes. On aurait dit de manière imagée que le Adoungueley Numéro 1 de Satan était une préfiguration des schémas qu’allaient suivre toutes les générations humaines des Adoungueleurs de notre planète.

Et pour cela, soit effective, il n’avait suffi que d’un simple petit discours. Car, c’était au travers d’un détour d’une conversation étrange que le malheur de toute l’Humanité était arrivée sur Terre. Tous ceux qui ont déjà parcouru le livre de la Genèse sont au courant maintenant, l’échange du « Serpent ancien » était assez occulte. Nous dirons même qu’il était très sombre, assez fatale et aussi très satanique. Tous les contours cette entourloupe était très complexes sur plan matériel et spirituel. La volonté du diable était nichée dans la sophistication restée floue pour tous les cerveaux humains. C’étaient des échanges très inexpliqués, si opaques que les deux Jardiniers n’eurent même pas la pensée de se demander :

« Qu’est-ce qu’une personne à l’image de Dieu fait avec un subalterne de Dieu ? »

« Et pour quelle raison leurs conversations tournent-elles autour du fait de devenir « des dieux » ? »

C’était étrange, n’est-ce pas ? Cette fantaisie va créer un précédent ! Elle va introduire la première ambiguïté qui allait semer la zizanie dans les têtes de Monsieur Adam et Madame Eve. Car, c’est à la suite de cette discussion que va naître des pensées liminaires très sombres.

Bien des temps auparavant, leur statut « d’être à l’image de Dieu » faisait pleinement leur bonheur. Cela leur suffisait, ils n’avaient besoin de rien d’autre. Mais après leur échange avec le « Serpent », ils s’étaient retrouvés par des pensées lugubres qui avaient réussies à renverser la donne. Les pauvres, ils n’avaient aucune idée des enjeux spirituels qui se tramaient en coulisse en réalité. Ils n’étaient même pas non plus conscients qu’ils étaient définitivement en train de tomber sous l’influence de l’effet primaire d’Adoungueley.

Le « Serpent » leur a proposé une question éternelle à plusieurs « myriades d’éternité » :

« Dieu a-t-il réellement dit « Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin » ? ».

À cette terrible devinette : les pensionnaires de ce Jardin d’Eden auraient dû interrompre nette cette conférence satanique à deux bals. Ou bien, juste dire « Oui ! » sans rien rajouter d’autres. Et leur façon de répondre aurait même dû être très sec voire virulente. Et une autre solution aurait été aussi de même pas répondre !

Malheureusement, ils n’ont rien fait de tout cela. En participant à cet entretien diabolique très funeste, ils vont comme sceller leur adhésion au projet le plus compliqué de tous les temps. C’est à dire de toute éternité, ils avaient échangé ce qu’ils avaient de plus cher contre « rien ». Nous parlons de leur statut « d’Être à l’image de Dieu » contre le mirage « d’être des dieux ». C’est-à-dire une identité forte en échange d’une fiable. Une prescription qu’ils avaient toujours eu avec le Créateur, contre une insignifiante idée qui ne garantissait rien du tout. Et derrière cette vague proposition, il n’y avait absolument rien de tangible ! Sauf peut-être un jour devenir eux-mêmes des « dieux ». Et quels « dieux » ?! On n’en savait rien !

Finalement, il n’y avait aucune réalité derrière ce concept « des dieux ». En revanche, ils avaient tout perdu après cela. Non seulement, ils n’étaient plus en contact permanent avec Dieu Tout Puissant, mais dans les résultats des faits, ils n’étaient pas non plus devenus des « dieux » comme promis. Au stade ultime de l’échange, c’était le « Serpent » qui était devenu plus puissant qu’eux.

Dans cette conversation, leur positionnement n’était pas neutre de conséquences. Cette pensée, « vouloir devenir des dieux », qui pouvait apparaitre très insignifiante pour Mr Adam et Mme Eve les avait embarqué dans une rébellion directe contre leur Dieu Créateur. Et cette « mutinerie spirituelle » ne s’était vraiment jamais arrêtée à leur génération. Toute l’Humanité s’est enrôlée elle aussi dans cette affaire funeste de façon collatérale. Nous pensons que toutes lignages des Êtres Humains se sont vautrés dans cette chienlit du Mal. Et nous y sommes tous enterrés des pieds jusqu’aux cheveux. On ira même jusqu’à dire : âme, corps et esprit.

Cette première action d’Adoungueley sous l’égide de Satan en personne au Jardin d’Eden va tout affecter. La Nature et l’Humanité tout entière vont être transportées éternellement. Cette enflure d’Adoungueley va nous entraîner vers les bas-fonds de la morale du côté obscur de l’enfer. Et tout ceci dure jusqu’à nos jours. La Terre entière est rentrée dans la souffrance du fait même des conséquences de ce Péché apporté par le « Serpent ancien ». On aurait dit une sorte d’algorithme diabolique qui nous avait introduit l’Homme/la Femme/l’Enfant dans le territoire de son ennemi spirituel.

Par le phénomène d’Adoungueley, l’ennemi des âmes du Jardin d’Eden avait réussi à faire croire que c’était lui seul qui était :

Plus « gentil »,

Plus « compréhensif »

Et plus « bienfaiteur » à leur égard. Comme si ce dernier avait le pouvoir de surpasser la première entité à qui Mr Adam et Mme Eve devaient « tout ». C’est-à-dire Dieu.

Lorsque nous disons « tout », nous parlons de toutes les choses ! Dans le fond, Mr Adam et Mme Eve ne possédaient rien. Tout ce qu’ils usaient ne pouvait jamais être qualifié de leur propre création. Tout leur venait de Dieu et de personne d’autre. En revanche, ils avaient le droit et la liberté de gérer tout cela à leur guise. La seule chose qui leur appartenait et qui était gravée sur eux, c’est leur « statut d’être à l’image de Dieu »

Ce qui est terrible dans cette conception d’Adoungueley venu des fins fonds des âges de la Genèse biblique, c’est que cette matrice originelle va réussir à infuser dans toutes les générations humaines jusqu’à nos jours. Et qu’elle également réussir à poursuivre sa chevauchée fantastique jusqu’à la fin des temps fixée par Dieu.

Au Jardin d’Eden, le tourbillon diabolique obscur va générer tout de suite de graves disfonctionnements qui vont aller jusque :

Sur le plan corporel,

Sur le domaine de la vertu

Et aussi dans le tout le territoire spirituel de l’Homme/la Femme/l’Enfant sur Terre. Et tous ces graves troubles perdurent jusqu’à notre siècle et aussi dans des temps à venir.

A en juger la description du processus de Création qui est bien décrite dans la Bible, les jardiniers Adam et Eve bénéficiaient d’un statut que nous qualifierons « d’unique ». Ils étaient « de premières et les derniers biens aimés » de leur Créateur en comparaison aux autres créatures. Ils avaient « tout ce que l’on pouvait » souhaiter à avoir dans cet endroit extraordinaire. Dans une certaine mesure, il est même possible d’affirmer « qu’ils étaient comme des amis de ce Dieu Créateur ». Parce qu’ils étaient les seuls qui étaient à son image.

Cependant, par un passe-passe étrange que nous avons comparé au vocable Fang d’Adoungueley, ils ont été embrouillés par Satan. Et cela était horrible. C’était tellement terrible qu’ils s’étaient imaginés que l’ennemi de leurs âmes était devenu leur meilleur ami. Quelle terrifiante arnaque ! Les pauvres, ils avaient été sérieusement retournés par leur adversaire.

Par e fait même du Péché, notre Humanité va plonger entière dans la mort éternelle. A l’époque l’heure était grave. Car, cette réalité n’était pas quelque chose qui allait cesser avec la mort d’Adam et Eve. Les choses étaient programmées pour continuer à détruire la lignée Humaine jusqu’à notre 21e siècle. Et cela s’infusera malheureusement encore chez tous les Êtres Humains jusque dans les derniers temps où Dieu règlera toutes choses. Du coup, notre espèce humaine s’est trouvée à être très éloignée du Dieu Tout Puissant, vivant et véritable.

De notre point de vue, le Péché demeure une terrible abomination. Et c’est vraiment lui qui empêche l’Humanité tout entière à accéder à Dieu Créateur. C’est également lui qui est le grand obstacle sur son chemin de la liberté et de son propre salut. Depuis le Jardin d’Eden jusqu’à nos jours, l’objectif d’Adoungueley a toujours été de nous séparer de notre Dieu et de nous faire perdre notre vie éternelle. C’est un dessein satanique permanant. Cela vise très exclusivement à tenter de peupler le « territoire » de l’enfer. Et pour y arriver, l’ambition de Satan était donc de mettre au point la terrible entourloupe d’Adoungueley face à nos aïeuls Adam et Eve. Tous les Humains doivent comprendre que cette arnaque ne ressemble à aucun autre phénomène physique, métaphysique, immatériel et spirituel au monde.

Dans le contexte du Jardin d’Eden, c’est sans aucun doute la première fois de toute éternité qu’apparaît l’idée Numéro 1 de conjuration. C’est-à-dire « l’hypothèse originelle de la théorie du complot ». La pensée pilule maintenant sur nos réseaux sociaux modernes, mais les choses nous viennent de très loin dans le cerveau même de Satan en personne. Il faut savoir cette initiale charge de complot n’avait aucune vérité en elle. Ces pensées étaient d’abord :

Fausses,

Leur but était de tromper,

Et tout cela était orientée en premier lieu contre le Dieu créateur de l’Univers de la Terre et de toutes choses.

Pour nous, la première matrice de la « théorie du complot » avait son inventeur. Cette première manigance du monde a une paternité qui est à attribuer à Satan.

Au risque de nous répéter, l’unique fioriture que nous souhaitons introduire dans cet ouvrage est ce néologisme Adoungueley. Car, l’argument nous permet de mieux appréhender la subtilité qui réside dans la notion du Péché. Une fois que l’on arrive à saisir cet embrouillamini de Satan, nous avons l’optimisme de parier qu’après toute personne sensée et sans apriori pourrait alors ainsi scruter de façon raisonnable avec confiance des vérités comme :

La création du monde,

Le jardin d’Eden,

L’amour,

La grâce,

Le salut

Et l’armure de l’Homme/la Femme/l’Enfant de Dieu en Christ, etc.

Nous continuerons donc ainsi notre analyse par une réalité parfois si décriée de nos jours. C’est-à-dire la Création. De notre point de vue, il s’agit d’un évènement multi-galactique majeur. Car, c’est un fait qui en même temps, très physique, métaphysique et concerne tout ce qui existe. Mais, c’est dans le même temps une opération ayant des portées assez spirituelles. En effet, ce geste divin était et demeure le fruit d’une volonté. Un accomplissement qui nous amène à saisir le cœur même de Dieu vis-à-vis de tous les êtres humains. On aurait dit sans protocole que :

« C’est l’acte fondateur qui nous donne à approcher, au plus près, de ce qu’est dans les faits l’image même de l’Amour de ce Dieu Créateur ».

La conception de l’Univers, de notre planète Terre et de toutes choses reste tellement unique. C’est si extraordinaire que tout ceci ne devrait qu’être assurément que le fruit d’un énorme cri d’affection qui nous vient de Dieu lui-même. C’est pour cette raison que nous faisons l’Hypothèse et le pari que tout cela ne pourrait jamais être le fruit : « D’une simple et seule explosion ». Aussi intelligente et parfaite que cela puisse être ! Loin de nous l’idée d’y être des « anti-Big Bang » juste pour être parce que nous sommes « religieux ». Mais, c’est seulement d’abord parce que nous n’admettons pas intellectuellement soutenir l’idée « qu’un hasard spontané pourrait avoir du génie indéfinissable pour élaborer une si infinie sophistication ».

1 1979 Société biblique de Genève, reproduit avec aimable autorisation. Tous droits réservés. Page 9.

2 Traduction de Nguéma Alain Corneille inspirée de la Sainte Bible édition française de la New Scofield Reference Bible 1967.

3 The Holy Bible, New International Version Copyright 1973, 1978, 1984 by International Bible Society. Used by Permission of Biblica, Inc.® All rights reserved worldwide. To learn more, visit biblica.com

4 Русский Russian, version : Святая Библия: Современный перевод, © 2011 Bible League International.

II – La Création

N’en déplaise aux anti-créationnistes, la pensée de la Création du monde ne nous parait pas incongrue. Le postulat selon lequel Dieu a créé le monde, nous semble plus cohérent. C’est l’unique hypothèse qui nous épargne un casse-tête horrible :

« Comment une si grande complexité comme l’Univers aurait été élaboré par une simple explosion survenue par hasard » !

Le plus compliqué pour nous c’est qu’un tel schéma n’a plus jamais été observé de nos jours. Aucune des explosions qui ont suivi dans ce monde n’avait plus reproduit les mêmes mécanismes de Rémi-naissances de la première.

Et lorsque nous nous penchons un peu dans la maxime contenue dans « Le Traité élémentaire de chimie » de Mr Antoine Laurent de Lavoisier (1743-1794), l’idée de la Création du Monde et tout l’Univers se conforte mieux. Bien que tous les détracteurs de cette de la Création mettent souvent en avant la pensée de cet auteur Français qui dit :

« Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme ».

Il s’agit d’une phrase qui a beaucoup d’esprit. Et qui a marqué plusieurs générations d’esprits jusqu’à nos jours. Nous sommes conscients qu’à l’époque, cette manière claire de présenter les choses était une véritable solution. La période avait besoin d’explication similaire pour combattre l’ignorance et aussi de bien éduquer les humains à l’époque de Lavoisier sur des choses invisibles. Bien qu’étant très créationnistes nous sommes aussi d’accord que cette découverte était un fait scientifique majeur. Car, le Français était l’un des premiers à réaliser ce genre d’expérience quantitative. Il était même à l’origine de l’une des grandes découvertes de la conservation de la matière.

Mais de nos jours, l’argument selon lequel la qualité et la quantité des principes restent identiques, et qu’il n’y a que des changements, des modifications d’états, ne nous parait plus à propos de balayer d’un revers de la main l’hypothèse de la Création de l’Univers. Car, l’idée est souvent utilisée à tout bout de champs. Elle est parfois récupérée par des anti-créationnistes dans l’argument d’opposer la réalité du Big bang au processus de la Création exposée dans la Bible. L’adage de Lavoisier est parfois agité comme un chiffon rouge de contre-argument pour tuer la discussion avant même qu’elle commence.

Cela dit, l’aspect de principe de la matière derrière cet argument nous semble intéressant. C’est justement quelque chose que nous comprenons bien. Car, nous attribuons même cette sophistication à notre Dieu Créateur. Pour nous, le propos n’est pas là.

En revanche, notre questionnement transcende totalement cette affirmation de Monsieur Lavoisier. L’idée est d’aller au-delà de cet argument bateau scientifique, tout en concédant aux anti-créationnistes leur propre thèse. C’est-à-dire :

Qu’avant d’arriver à tout ce dont ils expriment avec pertinence, d’où pouvait bien venir l’élément zéro ?! C’est-à-dire celui qui va faire rentrer dans le processus de « changements » et de « modifications » ?

Alors, en tant que créationnistes devront nous en déduire que les anti-créationnistes soutiennent à fond le processus de la génération spontanée ?! Au regard de la prétendue rigueur que ces derniers arborent, il nous est difficile de comprendre pour quelle raison tout d’un coup cette notion génération spontanée se retrouve à avoir leur faveur ? Car, nous avons en tête que la Science moderne ne cautionne pas l’existence d’une génération spontanée. Partant de ce principe, comment devrions-nous alors qualifier le premier élément zéro ?

En près d’une trajectoire d’un demi-siècle de vie sur Terre, nous n’avions jamais été témoin de descendance spontanée. Les explications et les éclaircissements anti-créationnistes vis-à-vis de tels questionnements n’ont jamais satisfait notre curiosité.

Du coup, nous choisissons donc avec foi d’épouser l’idée plus rassurante de la création de l’Univers. Car, cette hypothèse n’est pas économe de logiques qui nous persuadent. C’est une rationalité qui nous parait plus plausibles. Ce développement a plutôt l’air de tenir compte des paramètres inexpliqués. Nous pensons qu’il donne une cohérence à des processus qui peuvent susciter un point de vue délicat. Pour nous, l’idée de la Création intègre parfaitement l’aspect « élément zéro ». C’est à dire une possible « élément de souche » qui était au début. Quelque chose qui existait avant même toutes les futures autres transformations possibles. Et ce type de considération nous parait plus être en raccord parfait avec ce dont parlait Mr Lavoisier.

En l’absence de l’approbation intellectuelle d’une lignée spontanée dans le domaine même de la Science, nous pensons que notre hypothèse créationniste semble plus plausible. Et cela nous conforte beaucoup dans le principe de l’existence d’un Créateur. Car, la plateforme idéologique de tous les anti-créationnistes, dans tous les us et coutumes du monde en matière de Science, rien ne peut se créer et se transformer de façon spontanée dans notre Univers.

Quand nous disons Science dans le Monde, personne ne peut s’imaginer qu’il s’agit d’une discipline sans aucune rigueur dans son absolu. Donc, théoriquement, c’est quelque chose qui a une sorte de constance. Mais, nos interrogations de cette Science vis-à-vis des sujets comme de la Création nous rendent perplexes. Nous n’arrivons pas à comprendre le biais « scientifique étrange » très partisan et ségrégationniste qui lui octroie la liberté d’exclure d’emblée l’hypothèse de la Création la Terre et de toutes choses. C’est-à-dire : La seule pensée à nos yeux qui permet d’expliquer la non-génération spontanée.

Pour quelle raison et au nom de quoi, cette Science aux airs très sérieux se permet de défendre la pensée de « souches spontanées » très contraire à son idéal ? Quelles pourraient-être les vraies raisons d’un tel positionnement qui se permet de renier tout ce qu’elle refuse de tout temps ? Comment comprendre un tel reniement de ces principes ? Cela devrait-il dire que désormais la Science avec un grand « S » est devenue une sorte de cheval de Troie utilisé par « l’ennemi des âmes des Êtres Humains » ? Si non, pourquoi quelle raison cette dernière se retrouve dans un registre de la « collision » des « agresseurs acharnés » de l’hypothèse du concept même de la Création ?

Loin de nous d’être outrageux à l’égard de la Science, ni même à être très antiscience. Cela dit, sa position très radicale vis-à-vis de Dieu et de la Création parle un peu d’elle-même. Pour nous, le fait de s’interroger sur une hypothétique de « haine farouche » à l’égard de la Création demeure très légitime. La raison est simple. Du fait même du prestige de la Science, il nous parait important de se demander :

« Comment une discipline se voulant consistant en termes de rigueurs, de raisonnements et de rationalité dans ses propres concepts peut-elle s’éloigner de ce qui la caractérise ? » Nous parlons-là de ses appréciations à géométrie variable en ce qui concerne ses principes clés. C’est-à-dire son accommodation légère avec des pensées comme le « hasard » et la « génération spontanée » lorsqu’il s’agit de l’explication de la Création de l’Univers ainsi que de son expansion.

Nous nous demandons un peu à quoi ces types de bizarreries se rapportent-elles ? Ces choses sont dues à quoi ? Objectivement :

Serait-ce à cause de la nonchalance intellectuelle ?

Serait-ce du fait d’un simple angle mort de réflexion lié au point de vue d’où les scientifiques observent les choses ?

Ou bien alors, il s’agit d’une volonté machiavélique délibérée qui se veut très subtile et aussi non avouée ?

Dans cet ouvrage, nous voulons éviter d’être juge et partie en même temps. Il appartiendra au lecteur seul de prendre position face à ces interrogations. Cela dit :

Nous nous interrogeons quand même :

« Vers quoi peuvent amener des façons de procéder ? Le résultat ne peut-il pas risquer de perdre des profanes dans une explication « tout compliqué » en adoptant la pensée de la franchise de l’Évolution » ?

Nous exhortons les lecteurs, et à tout le monde, de faire attention en leur âme et conscience. Tout en soulignant que là aussi, il s’agit bel et bien d’une simple hypothèse créée par un homme en chair et en os. Cela veut dire, que si l’Évolution est une théorie comme les autres, il ne faudrait jamais qu’elle soit suggérée supérieure autres. Sa mesure devra redescende à la hauteur des autres théories. Et dans ces cas, il ne faudrait plus du tout qu’elle soit plus importante même en matière scientifique.

La Science dans le Monde s’octroie-elle la place de la « religion » de notre planète entière ? Pourquoi se permet-elle de transformer les hypothèses explicatives de Mr Darwin en les érigeant au rang de « canon scientifique » mondial ? La Science est-elle digne s’arroger un « positionnement religieux » dans notre Monde ? Un abus intellectuel mégalomaniaque est-il estimable du point de même de l’éthique de la Science ?

Certes, nous saisissons la complexité qu’il y a à vouloir donner une explication à tout ce qui existe. Chaque phénomène immatériel inexpliqué est toujours compliqué à traduire comment les choses ont été faites. Mais pour nous, si l’on veut mettre des mots satisfaits dans la complication logique qui explique la genèse de l’Univers, on ne peut pas se contenter seul d’une simple élaboration de la pensée condensée dans l’Évolution. Il faudrait bien plus.

Pourquoi ? L’hypothèse de Monsieur Darwin parait un peu légère pas totalement aboutie. Les choses nous semblent beaucoup plus complexe que cela. Car, avant même de parler de « l’Évolution », il nous apparait pertinent et rigoureux de d’abord nous interroger sur la provenance même des fameux « éléments zéro » fondent le commencement d’une possible évolution. C’est-à-dire par exemple :

Comment ce qui va évoluer était-il arrivé là ?

Et de savoir aussi : D’où pouvait-il venir ? Et c’était quoi ce quelque part ?

Comprenons-nous bien, nous ne sommes pas sectaires vis-à-vis la pensée de l’Évolution ! Ce qui créé notre malaise, c’est un peu ce parti pris qui nous semble très « occulte