Le message des loups - Nathalie D. - E-Book

Le message des loups E-Book

Nathalie D.

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Beschreibung

Un guide de développement personnel unique.

"Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'univers et les Dieux." Socrate

Aujourd’hui, nous sommes à la recherche d’un nouveau regard sur nous, sur les autres, ou sur la vie. Et pour cela, il est important de réapprendre tout ce que nous savons déjà. Sans préjugés, ni rejets. Il faut simplement accepter d’entrouvrir la porte.
Le Message des loups est une incitation à l’amour, et une façon de se réconcilier avec soi. Des thèmes comme le bonheur, la peur, et l’énergie y sont abordés avec finesse, complétés par des exercices qui vous procureront réflexion et apaisement.
Entrecoupé de chamanisme et d’illustrations, cet ouvrage se veut destiné au plus grand nombre, que vous soyez en quête de connaissance ou déjà sur le chemin de la spiritualité.

Découvrez sans plus attendre le récit de Nathalie D. et laissez-vous transporter par une légende amérindienne qui vous aidera à porter un regard neuf sur vous-même et le monde qui nous entoure.

EXTRAIT

Qui aujourd’hui garde le moral ? Comment rester zen dans un monde qui « part en cacahuète » ? Faut-il vraiment rester zen ? Autant de questions que nous pouvons nous poser. Nous pouvons constater que l’univers de la spiritualité prend de l’ampleur. Pourquoi ce phénomène ? Simplement, car plus rien ne tient dans le monde extérieur. Le travail n’est plus fiable et stable. Nous changeons parfois de direction professionnelle plusieurs fois dans notre vie. Le couple qui dure dans le temps devient une douce utopie. La famille, souvent décomposée ou recomposée, est sujette aux pires souffrances. Le matériel qui fond comme neige au soleil ! Rien ne dure, rien ne tient ! Alors, on regarde en soi, pour essayer de comprendre et tenter de changer les choses. De plus en plus, on entend parler de la pensée positive, que le positif attire le positif, oui bien sûr ! Mais comment être positif sérieusement quand on voit ce que l’on voit et que l’on entend ce que l’on entend ! Nous avons conscience d’être conditionnés par notre éducation. Le système nous conditionne, nous le savons aussi. Cependant, nous ne savons COMMENT changer les choses. Nos connaissances en matière de mécanisme humain seraient-elles, pour ainsi dire, inexistantes ? La connaissance est réservée à une certaine catégorie de personnes celle, ayant une culture et une connaissance poussées, et ayant eu la capacité et le goût de faire des études. En spiritualité, même chose : la connaissance est réservée à une certaine élite. Je parle de la vraie connaissance, celle qui est comme une évidence en chacun mais qui, pourtant, nous est donnée que dans une certaine mesure. Et nous ? Les gens « moyens » si je peux dire, nous qui sommes peu cultivés voire pas du tout, et ce, dans bien des domaines. Nous qui sommes pourtant conscients que tout ceci, que ce monde, est une mascarade ! Nous, les « forcenés », qui cherchons les réponses à tout ce chaos, qui cherchons de la connaissance partout ! Nous qui avons cette conscience que les réponses sont en nous, sans savoir comment chercher ni par où commencer. Nous cherchons, mais sans avoir envie de remuer un passé nauséabond par une psychanalyse. Nous ne nous sentons pas déprimés, ni désenchantés pour autant, juste nous ne trouvons pas de sens.

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Nathalie D.

Le Message des Loups

Guide de Développement Personnel

Inspiré d’une légende amérindienne

Le chamanisme fait partie de moi

Depuis ma naissance.

À présent, je le vis en conscience.

7 principes du Chamanisme

1.Le monde est ce que vous croyez qu’il est – tout n’est que rêve, tous les systèmes sont arbitraires.

2.Il n’existe pas de limites – tout est relié, tout est possible, relié mais autonome.

3.L’énergie circule là où vous concentrez votre attention – tout est énergie.

4.Maintenant est le moment de pouvoir – tout est relatif, le pouvoir augmente avec l’attention des sens.

5.Aimer implique être satisfait avec l’amour – l’amour augmente à mesure que nous cessons de juger. Tout est vivant, conscient et sensible.

6.Tout pouvoir provient de l’intérieur – tout a du pouvoir, le pouvoir provient de l’autorité

7.L’efficacité est la mesure de la vérité – Il existe toujours une autre façon de faire les choses

Référence : John Creek aux Éditions Quebecor

La légende

Un vieil Indien Cherokee racontait la vie à ses petits-enfants... Il leur dit :

« Je ressens un grand tourment, dans mon Âme, se joue présentement une grande bataille.Deux loups se confrontent. Un des loups est méchant :

Il « est » la peur, la colère, l’envie, la peine, les regrets, l’avidité, l’arrogance, l’apitoiement,

la culpabilité, les ressentiments, l’infériorité, le mensonge, la compétition, l’orgueil. L’autre est bon :

Il « est » la joie, la paix, l’amour, l’espoir, le partage, la générosité, la vérité, la compassion, la confiance.

Il ajoute : La même bataille se joue présentement en vous, en chacun de nous, en fait. »

Silencieux, les enfants réfléchissaient...

Puis l’un d’eux dit :

« Grand-papa, lequel des loups va gagner ? »

Le vieux Cherokee répondit simplement :

« Celui que tu nourris »

Connais-toi toi-même Tu connaîtras la terre et les Dieux

–Socrate

Je vous livre

Tout ce que je sais.

Je ne veux pas

Que

Vous adhériez « bêtement »

À mon point de vue

Je ne vais pas vous dire ce que je crois.

Je vais vous dire ce que je sais

Avec certitude.

Je vais vous dire ce que

J’ai expérimenté.

Éprouvé dans ma vie,

Par l’expérience,

Parfois douce,

Parfois douloureuse.

Avant-propos

Je m’appelle Nathalie, j’ai 43 ans.

Depuis l’année 2012, j’ai décidé de prendre ma Vie en main.

En réalité, j’ai décidé de prendre un autre chemin de Vie.

Ce changement s’est imposé à moi comme une évidence.

Je me suis ouverte à la spiritualité.

La « spiritualité », ou autrement dit « Notre Monde Intérieur ».

Me voilà donc sur le fameux « chemin ».

Les découvertes que j’ai faites alors ont révolutionné ma vision de la Vie.

Elles m’ont changée en profondeur. Jusqu’au cœur. J’ai fait connaissance avec moi-même.

Je me suis redécouverte. Ceci est arrivé grâce à une nouvelle vision de notre Nature.

J’ai été inspirée par Socrate, Jung, pour ne citer qu’eux.

J’ai étudié l’Ego, qui m’était alors totalement étranger. J’en ignorais même le sens. Je l’ai découvert en moi, j’ai découvert ma partie sombre.

J’ai aussi réalisé la qualité de mon Être.

J’ai vu l’invisible, ce qui ne peut nous apparaître sans connaissances nouvelles.

J’ai vu ce qui ne peut apparaître sans une conscience des lois qui nous gouvernent.

Ces lois humaines que nous ne pouvons suivre sans les connaître. J’ai vu notre impossibilité de les appliquer pour nous, à cause de notre manque de savoir.

Suite à l’enseignement que j’ai reçu, j’ai pris conscience de ne pas très bien me connaître.

Je ne connaissais pas réellement ma personnalité. Je ne connaissais pas ma Nature.

Je découvrais l’humain de l’intérieur.

J’ai attrapé à ce moment-là une sorte de fièvre.

La fièvre du chercheur de vérité.

Je veux savoir le sens de la vie, je veux savoir pourquoi et comment ? Un grand besoin de réponses à mille et une questions.

Plus je trouvais, plus je m’interrogeais.

Je veux me connecter à l’information lumineuse.

Je sais par mon étude que cela est possible.

J’ai conscience d’autres plans grâce à mon expérience.

J’ai fait l’expérience de vision.

Les yeux clos, des images me sont parvenues comme sur un écran télé, ceci à l’intérieur de mes paupières.

J’ai vu un livre ancien, les pages jaunies d’un très vieux livre. Je n’ai pas retrouvé l’écriture. Une langue inconnue.

J’ai eu aussi la vision de regards, juste des yeux qui m’observent, ni bons ni mauvais, il y a eu quatre regards différents.

J’essayais alors de voir si je reconnaissais ces yeux. Je n’ai identifié personne.

J’ai pu lors d’une méditation, voir le visage de mon père décédé.

Tout ceci n’était que le début d’une longue série de connexions étranges.

J’ai vécu dernièrement une expérience encore plus folle.

Si je ne l’avais pas vécu, je ne pense pas que je pourrais croire totalement possible cette expérience.

Mon bras un matin s’est mis à agir sans moi.

Mes doigts bougeaient doucement. J’ai pris peur, je me suis située devant le miroir, en regardant mon bras placé le long de mon corps. Et là, mon bras s’est levé et mes doigts se sont mis à bouger, comme pour me faire coucou.

Une sensation très douce, très perturbante malgré tout.

J’ai compris plus tard que mon Âme me demandait d’écrire.

À partir de ce moment-là, je n’ai plus lâché mon clavier !

Bref, toutes mes expériences me poussent à cumuler les recherches sur divers sujets.

Mon intention est de comprendre, de trouver un sens à tout cela.

J’aspirais aussi, grâce à ces réponses, à pouvoir vivre en paix. Trouver la paix intérieure.

Pouvoir créer dans la matière plus de paix et de bonheur.

J’ai Réussi.

Maintenant,

J’écris ce livre pour toi.

Oui,

Toi ! Qui lis ces lignes.

Je veux te transmettre ma connaissance.

Avant de commencer,

Je vais te raconter mon histoire

Mon Histoire

Je suis née dans une famille modeste d’ouvriers. Un père cordonnier, une mère couturière.

Ma mère ne travaillait pas. Mon père lui avait ouvert une cordonnerie. Mon cadre de vie était la basse Ariège, « Terre Courage ». Précisément, le pays d’Olmes. Aux pieds du célèbre Château Cathare de Mont Ségur. Mon éducation reçue de par l’exemple de mes parents était basée sur le respect de la nature, l’autonomie et la créativité. Nous n’étions pas pratiquants en termes de religion. La seule chose mise en place par ma mère quand j’étais petite était une prière à Jésus le soir au coucher. Un rituel que j’appréciais beaucoup.

À part cela, nous n’avions aucune pratique religieuse. Même si Maman avait la foi, elle manifestait quelques réserves face à l’Église. Toute petite déjà, j’avais conscience de la communication que nous pouvions avoir avec le monde animal, le monde minéral et le monde végétal. Je parlais souvent à « Dieu », au travers des plantes, en regardant les nuages ou d’autres éléments de la nature… Je le voyais dans chaque parcelle, même dans cet air autour de nous, ce vide. Pour moi, « Dieu » était là. Je n’ai jamais parlé de cela avant de l’écrire ici. Par pudeur sans doute, ou par crainte d’être prise pour une illuminée, une « perchée » comme on dit ! Aujourd’hui, j’assume pleinement mes croyances. Mes parents vivaient une relation conflictuelle. Maman était effacée, soumise. Papa était alcoolique, de nature généreuse mais rongé par l’alcool et par ses souffrances d’enfant. Son ivresse le transformait en tortionnaire, en dictateur. La violence et l’agressivité ont bercé mon enfance. J’ai deux sœurs. Je suis celle du milieu, la cadette. Une place compliquée paraît-il. J’ai longtemps cherché ma place dans le monde, peut-être cette situation familiale a-t-elle accentué cette recherche de sens. Un jour, tout a basculé. J’avais 9 ans. Ma mère m’annonce que nous prenons la fuite le lendemain. Nous quittons mon père et sa violence, sa souffrance. Elle me dit de ne rien dire, c’est un secret ! Elle avait peur de lui. Nous devions fuir. Tout se bouscule dans ma tête.

Une délivrance mêlée de souffrance de ne plus voir mon père. Cet homme que j’aimais tant malgré ses failles. Ma vie bascule, comme ça, dans un claquement de doigts ! Du jour au lendemain, tout change. Tout cela dans le secret, l’urgence et la peur. Une expérience somme toute traumatisante pour nous tous. J’étais une enfant, jusqu’alors renfermée sur elle-même, dans sa bulle, trouillarde et muette. C’est l’image que j’ai de moi avant ce départ. Je ne sais pas si cette image était visible de l’extérieur.

Le déménagement s’est fait rapidement. Ma mère a rempli la voiture de tout ce qu’elle pouvait, cinq cents francs en poche et trois enfants en bas âge. Nous avons été accueillis par un membre de la famille de Maman que nous ne connaissions quasiment pas. Une aide précieuse pour Maman qui avait peu de ressources. Un changement après l’installation dans ce nouveau lieu de vie : la petite fille, apeurée que j’étais, s’est ouverte au monde !

Les chaînes, que mon père nous avait accrochées, ont volé en éclat. Maman était une femme douce, meurtrie par une vie difficile. Elle n’avait aucune autorité et voulait tellement nous voir bien qu’elle peinait à poser les limites. Me voilà libre ! Sans cadre ! J’étais devenue l’oiseau qui peut s’envoler en toute liberté. C’est là que j’ai commencé à expérimenter la vie concrètement. J’ai commencé à dépasser mes peurs. Je faisais bêtises sur bêtises, la violence et l’agressivité ont commencé à prendre possession de moi.

Je m’affirmais de manière très maladroite et sans doute agressive, mais je m’affirmais ! Comme je vous disais, j’ai passé mon enfance dans la campagne, de ma naissance à mes 9 ans. De là, nous avons fui vers l’Aude, pour un village appelé Villepinte, toujours en campagne. J’adore la nature, le grand air, l’odeur de l’herbe, l’observation des nuages et des insectes. Ma nature est déjà très contemplative alors.

Maman, pour des raisons pratiques telles que le travail et les études, a décidé que nous allions vivre à Toulouse. Ce fut un choc total pour moi. Me retrouver dans une cage à lapins, comme j’appelais cela à l’époque. On me présente un bâtiment immense tant en hauteur qu’en largeur, gris et triste, je me souviens encore entendre ma marraine me dire :

« Tu vois ce très grand bâtiment, c’est là que vous allez vivre maintenant. » J’avais 10 ans.

La ville pour une gamine sans père et sans cadre, c’est la jungle ! Je vivais près d’une cité, dite « ZUP ». Un lieu où, si tu ne veux pas être bouffé, c’est toi qui dois bouffer ! Le terme, je vous l’accorde n’est pas gracieux pourtant c’était ma réalité. Alors, j’ai laissé s’exprimer ma rage de ce monde que je ne comprenais pas. Je le trouvais cruel et injuste. Toujours dans ma bulle, je n’ai jamais trop su comment les autres me percevaient alors. Je cherchais ma place, mon équilibre.

Grande amoureuse par nature depuis l’enfance, j’ai toujours eu un amoureux, même à la maternelle. Quand je dis amoureux, je vous assure qu’il s’agissait bien d’Amour ! J’aimais l’Amour. Je le recherchais en tout. Forcément, ce que je voyais ne me remplissait pas de ce manque affreux que je ressentais en moi. J’ai été une ado très difficile à vivre pour ma Maman. J’étais adepte du mensonge et de la mauvaise foi. Je ne pouvais pas faire face à mes erreurs. J’ai régulièrement des pensées de tendresse pour ma mère. Quel mérite elle a eu de rester dans l’Amour avec une fille ingrate comme j’ai pu l’être ! J’ai fait beaucoup de bêtises et j’ai même clairement plongé dans l’illégalité à un certain moment de ma vie. Même si ce fut bref, je n’oublie pas ce passage sombre de ma personnalité. Je suis, comme on dit, descendue bien bas. Je cherchais mes limites sans en avoir conscience, ou peut-être je cherchais ma perte. Je ne m’aimais pas. Je n’appréciais pas la personne que j’étais. J’aurais voulu disparaître bien souvent, devenir invisible. J’étais d’une grande timidité avec le monde adulte, qui m’effrayait clairement. J’étais timide, cependant je paraissais hautaine aux yeux de certains adultes surtout mes professeurs. Mon mutisme n’attirait pas non plus les adultes qui, j’imagine, ne voyaient pas comment m’aborder. J’étais très fermée, repliée sur moi-même. Une professeure m’a même dit un jour que l’on ne ferait rien de bon de moi. Sympa ce genre de petites phrases, qui vous marque à jamais. Elle ne le savait pas alors, elle m’a donné là une force de prouver que je ferai de bonnes choses dans ma vie. Comme quoi, une chose pas sympa peut devenir une aide. Merci à vous, si vous vous reconnaissez ! J’ai commencé des études dans la coiffure. J’étais quasiment ascolaire, sortie d’un collège de banlieue où il était préférable de faire l’école buissonnière, si je voulais la paix. Je devais trouver une voie professionnelle, je n’avais plus le choix. Maman m’a aidé à trouver cette voie en focalisant sur mes facilités. Merci Maman. Sortie de la ZUP, je me suis un peu assagie. Le métier de coiffeuse m’a permis de sortir de ma grande timidité qui me donnait un air de bêcheuse et bloquait mes échanges aux autres ! Je prenais alors une voie plus sociable et plus ouverte au monde. En 1990, j’avais 16 ans. Après une journée de travail, on m’annonce que mon père est mort. Je ne l’avais pas vu depuis deux années. Nous étions en froid. Il m’avait dit des choses méchantes et difficiles à accepter de la part d’un père. On m’annonce alors la manière dont il est parti. Il a été assassiné, égorgé. Une violence incroyable dans cette annonce, violence qui s’est inévitablement emparée de moi. La rage m’emporte, tout s’écroule. Je ne pourrais jamais lui demander pardon pour nos différends, ni lui pardonner ses faiblesses. Plus jamais, je ne pourrais m’expliquer avec lui sur le mal que j’ai ressenti en moi face à notre relation. Un mélange de rage et de désespoir. Un choc qui m’a fait changer, qui m’a donné envie de franchise. Un choc qui m’a fait prendre conscience qu’une fois encore tout peut changer dans un claquement de doigts. Toute cette rage m’a donné envie de devenir autre chose que ce que j’étais. Cela m’a donné envie de m’éloigner de la société. Je n’avais plus foi en rien. Ce monde me dégoûtait. Alors j’ai fui, dans la fumette, l’alcool, les sorties en boîtes. Comme si je n’en avais plus rien à faire de ce monde affreux. Je reniais le système, l’argent, les cons. Je reniais tout. J’étais révoltée, enragée ! Rien n’avait d’importance, même pas la vie, ma vie. J’ai évidemment pensé à mourir mais la peine que je pouvais causer à ma mère m’était intolérable. Pourtant, je l’ai rejetée elle aussi, à ce moment-là, ainsi que mes sœurs avec lesquelles je me sentais parfois étrangère et inutile. Je me voyais comme le vilain petit canard de la famille. Je ne me sentais pas de ce monde. Je ne le comprenais pas. Mes relations sentimentales forcément ont été influencées par mon père. J’ai vécu une très belle histoire d’amour dans mon adolescence. J’ai toujours beaucoup de tendresse pour cette relation. Il y a eu des hauts et des bas comme pour tout le monde. Puis, il y a eu une relation amoureuse un peu particulière, un miroir de mon enfance. Un gars, qui ressemblait beaucoup à mon père, a fait chavirer mon cœur. Je ne comprends pas du tout aujourd’hui ce que j’ai pu trouver à ce type. J’étais dans une période hors système. Son statut de pseudo punk – alcoolique – drogué confirmait sans doute ma position de rebelle.

Pour nous deux, une passion très forte. Mais sa violence a eu raison de mes bons sentiments.

J’ai reproché à ma mère de ne pas avoir aidé mon père dans sa maladie, qui était l’alcoolisme. J’ai compris, à travers cette histoire, que ma mère avait fait de son mieux pour mon père mais, lui seul pouvait sortir de son addiction. J’ai quitté cet homme au bout d’un an, après avoir perdu connaissance alors qu’il me serrait le cou... Cette année-là fut, pour moi, une année de débauche et de délinquance. J’ai vite oublié ce passage désagréable de ma vie. Pourtant, il s’est rappelé à moi dix-sept ans plus tard. Une annonce complètement dingue au premier abord :j’ai appris par un médium que je contactais pour des interrogations professionnelles, que ce gars m’avait fait jeter un sort après notre rupture. Un sort qui était posé sur ma vie amoureuse : si je n’étais pas heureuse avec lui, je ne le serais avec personne. Telle était son intention. Je n’avais absolument pas validé cette possibilité. Pour moi, dire que l’on nous a jeté un sort était le moyen facile de justifier nos mauvais choix. Je pensais cela impossible, ou en tout cas pas à moi, pas à notre époque. Des préjugés stupides. La voyante m’a dirigée vers un magnétiseur qui ne prenait pas d’argent. Je me suis alors dit : « Oui, c’est possible ». J’ai dû vivre une sorte d’exorcisme pour en sortir. Une expérience terrifiante et édifiante. Cela m’a beaucoup appris. J’ai alors compris que le mal existait, que des personnes pouvaient volontairement nuire à d’autres par pure méchanceté. Impossible pour moi de penser cela jusqu’à ce moment précis. J’ai également pris conscience du pouvoir de la magie. Grâce à tout cela, j’ai fait face à l’ombre. À partir de là, j’ai cherché un cadre, la sécurité, la stabilité. J’ai choisi un garçon en accord avec cela. Ma mère était ravie de me voir revenir dans le « système ». Nous avons eu trois beaux enfants, mes trésors. J’ai appris à me respecter moi-même. J’ai compris l’importance de la sincérité et du respect de soi. Avec mes enfants, j’ai eu mon premier but de vie : faire d’eux des adultes bons et heureux. Mes premières prises de conscience et de responsabilité. J’avais 25 ans. La vie m’était devenue précieuse, elle avait enfin un sens. Grâce à eux, j’ai commencé à travailler sur moi, sur ma colère et mon impulsivité en tout premier lieu. Je veux devenir meilleure. J’avais 30 ans quand j’ai appris que ma mère souffrait d’un cancer. On nous a annoncé qu’elle n’avait plus que trois mois à vivre. Le choc ! Encore un ! Mes grossesses m’avaient rapprochée d’elle. J’avais besoin d’elle pour devenir la mère que je souhaitais être pour mes enfants. Elle ne pouvait pas nous quitter déjà, ni aussi vite. C’était inacceptable pour moi. Je me suis retrouvée en dépression. Première fois de ma vie que je me sentais si mal. Je pleurais beaucoup, je me sentais totalement perdue, sans plus rien qui ne tenait autour de moi. Mon mari me laissait là, dans mon mal-être. Et même me le reprochait. Lui-même était sans conscience, ni connaissance de ce que pouvait être ma souffrance. Il ne savait pas comment agir. Il me voyait faible.

Il est de ceux qui pensent que rien ne peut nous faire vaciller, que l’on doit être fort, même en pleine tempête. Pour la première fois, j’ai alors suivi une thérapie avec un psy. Qui a dérivé sur une thérapie sur mon couple… J’ai pris conscience à ce moment-là que cette relation nous fanait à tous les deux. Nous avons divorcé deux ans après cette nouvelle. Un divorce à l’amiable, en toute intelligence, mais pas sans quelques rancœurs cachées pour ma part. Lui ? Je ne sais pas vraiment. J’ai toujours douté de ses sentiments à mon égard. En fait, j’ai pris conscience de ma rancœur bien plus tard. Même si l’on a accepté et compris, il est des choses qui nous laissent un goût amer toute notre vie. Maman était toujours là. Miracle ou pas. Elle avait le don de guérir les autres, c’était une « passeuse de feu », médium aussi, même si, en définitive, elle n’en a jamais fait une activité. Elle savait beaucoup de choses avant qu’elles n’arrivent. Cela m’agaçait beaucoup quand j’étais plus jeune. Sa façon d’affirmer certaines choses m’irritait. Aujourd’hui, je comprends mieux ! Elle avait travaillé son magnétisme sur elle. Elle voulait vivre ! Ma maman était une femme très courageuse, une force de la nature sous une apparente fragilité. Il y a eu des hauts, des bas. Cela a duré dix ans. La voir de plus en plus affaiblie, handicapée, se retrouver coincée dans un fauteuil roulant, elle qui aimait danser, a été une épreuve très douloureuse pour moi. Ce qui m’a choquée aussi est que les gens la regardaient avec effroi, tant ils avaient peur que le handicap ne leur saute dessus. Elle nous a quittés après de grandes souffrances. J’aimais énormément ma maman, hélas, je n’avais pas été une fille exemplaire, ni suffisamment reconnaissante. Ce fut un gros choc intérieur, même si je n’en ai pas pris conscience tout de suite. Sur l’instant, je me sentais soulagée de ne plus la voir souffrir. Tellement soulagée de la savoir bien. Une intime conviction qu’elle avait enfin trouvé la paix. J’ai cru en la Vie après la mort grâce à elle. J’ai toujours cru à cela ; je dis « crois » mais ce n’est pas le terme exact. Je SAIS que la mort n’est pas une fin. Peu de temps après le décès de ma maman, une amie me présente une personne qui fait du coaching en développement personnel. Elle recherche des personnes à accompagner pour valider sa certification de coach. Sans hésitation, je décide de me faire accompagner, avec pour objectif la confiance en soi. Je ne me sentais pas en manque de confiance mais, j’aimais beaucoup la psycho et tout ce qui touche à l’humain, à ses fonctionnements. J’étais curieuse et consciente que cela ne pourrait que me faire du bien. J’avais envie d’évoluer. Nous étions alors fin 2011. Grâce à cette personne, j’ai découvert la spiritualité, mon monde intérieur. Je n’avais alors aucune connaissance dans ce domaine, ou plutôt, je n’étais pas consciente de ma spiritualité. Une nouvelle Nathalie est née !

Une Nathalie beaucoup plus détachée des événements. Moins impulsive, moins dans la sensiblerie, moins affectée par les autres. Plus libre.

J’ai grandi en conscience grâce à la connaissance de soi. Le goût de cette conscience grandissante m’a conduite à suivre un enseignement spirituel. J’ai donc suivi des cours un dimanche par mois pendant cinq ans. Un investissement personnel et financier que je ne pourrais jamais regretter tant il m’a apporté. Mon enseignante m’a énormément inspirée. Elle m’a permis de voir en moi au-delà de mes masques. Elle m’a permis de démolir ce qui ne m’appartenait pas et de me reconstruire. J’ai vécu un retournement. Ma vision s’est inversée progressivement. Je me suis transformée, doucement. Je me suis intéressée à ce milieu. J’ai engagé des recherches sur l’histoire de l’humanité, sur la Vie après la mort, et sur notre Nature. Je me suis interrogée et j’ai recherché des informations sur le pourquoi et le comment nous en sommes là, nous « Humains ». Je suis devenue celle que j’ai toujours voulu être. Une chercheuse de Vérité. Une porteuse de Lumière. Je m’aime enfin ! J’aime mon ombre et ma lumière. J’aime le monde. J’aime la Vie. Je me sens aimée. J’ai toujours aimé. Pourtant là, j’ai le sentiment d’aimer vraiment, sans posséder, sans vouloir « bouffer » l’autre, sans attente futile. Je me suis dit alors : « Tout le monde peut vivre cette paix. Si j’y arrive, c’est que c’est possible aux autres aussi ». J’ai suivi une formation de Coaching. Elle me permet de transmettre la connaissance qui fait que, aujourd’hui et malgré la tempête, j’arrive à sourire et à aimer. Je ne suis plus impactée violemment par les autres. Je sais QUI je suis. Nous sommes conditionnés à chercher les réponses à l’extérieur de nous. Elles sont à l’intérieur de nous :il nous manque des connaissances pour pouvoir évoluer d’une manière douce.

J’ai eu ma prise de conscience la plus importante en apprenant tout ce que je sais et que je vais vous transmettre. Nous devons réapprendre TOUT ce que nous savons déjà. Vider la coupe pour mieux la remplir.

Ce livre existe pour vous conduire à comprendre et à vivre ce sentiment de Paix et d’Amour, que je sais possible, parce que je le vis. Bien sûr, rien n’est simple, aussi je veux dire MERCI à VOUS qui lisez ce livre ! Oui, un grand merci d’avoir ce souhait d’évolution, du beau, du bon, du juste ! Je vous demande de rester ouverts, même si, parfois, ce que j’exprime vous dérange. Ne vous fermez pas et continuez d’avancer dans votre lecture. À la fin de ce livre, vous pourrez alors dire si oui ou non votre regard a changé. Je vous demande de rester ouverts, de garder un regard neuf. Vous risquez d’être heurtés par certaines choses. Accueillez vos émotions, qu’elles soient douces ou violentes.

Vous allez vous retourner.

« Retour-Né »

Évidemment, cela veut dire que nous allons tout mettre sens dessus dessous.

Je vous promets la douceur et l’amour tout au long de ce livre.

C’est avec cette énergie Amour que j’écris chaque lettre.

Je vous accompagne, pour que ce retournement se fasse avec le plus de douceur et de compassion possible pour vous-même.

Vous ne serez plus la même personne.

Vous allez devenir le maître de votre monde intérieur.

Chapitre 1 Recherche de Sens

Où est le Bonheur ?

Qui aujourd’hui garde le moral ? Comment rester zen dans un monde qui « part en cacahuète » ? Faut-il vraiment rester zen ? Autant de questions que nous pouvons nous poser. Nous pouvons constater que l’univers de la spiritualité prend de l’ampleur. Pourquoi ce phénomène ? Simplement, car plus rien ne tient dans le monde extérieur. Le travail n’est plus fiable et stable. Nous changeons parfois de direction professionnelle plusieurs fois dans notre vie. Le couple qui dure dans le temps devient une douce utopie. La famille, souvent décomposée ou recomposée, est sujette aux pires souffrances. Le matériel qui fond comme neige au soleil ! Rien ne dure, rien ne tient ! Alors, on regarde en soi, pour essayer de comprendre et tenter de changer les choses. De plus en plus, on entend parler de la pensée positive, que le positif attire le positif, oui bien sûr ! Mais comment être positif sérieusement quand on voit ce que l’on voit et que l’on entend ce que l’on entend ! Nous avons conscience d’être conditionnés par notre éducation. Le système nous conditionne, nous le savons aussi. Cependant, nous ne savons COMMENT changer les choses. Nos connaissances en matière de mécanisme humain seraient-elles, pour ainsi dire, inexistantes ? La connaissance est réservée à une certaine catégorie de personnes celle, ayant une culture et une connaissance poussées, et ayant eu la capacité et le goût de faire des études.En spiritualité, même chose : la connaissance est réservée à une certaine élite. Je parle de la vraie connaissance, celle qui est comme une évidence en chacun mais qui, pourtant, nous est donnée que dans une certaine mesure. Et nous ? Les gens « moyens » si je peux dire, nous qui sommes peu cultivés voire pas du tout, et ce, dans bien des domaines. Nous qui sommes pourtant conscients que tout ceci, que ce monde, est une mascarade ! Nous, les « forcenés », qui cherchons les réponses à tout ce chaos, qui cherchons de la connaissance partout !Nous qui avons cette conscience que les réponses sont en nous, sans savoir comment chercher ni par où commencer. Nous cherchons, mais sans avoir envie de remuer un passé nauséabond par une psychanalyse. Nous ne nous sentons pas déprimés, ni désenchantés pour autant, juste nous ne trouvons pas de sens.

Nous cherchons sans savoir vraiment quoi. Nous emmagasinons des connaissances, certaines que nous validons de suite comme réelles, et d’autres auxquelles nous ne pouvons adhérer. Évidemment, notre méthode d’auto-éducation inclut un mélange d’informations impressionnant, qu’il va falloir mettre en ordre. Pour ensuite, faire appel à notre propre discernement, à notre ressenti personnel. Nous allons désapprendre et apprendre. Et ceci, un certain nombre de fois dans notre vie.