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- Herausgeber: 50Minutes.fr
- Kategorie: Fachliteratur
- Serie: Grands Événements
- Sprache: Französisch
- Veröffentlichungsjahr: 2018
Découvrez enfin tout ce qu'il faut savoir sur Le projet Manhattan en moins d'une heure !
Alors que la menace nazie s'étend sur l'Europe, Le projet Manhattan, programme ultra secret mis sur pied par le président des États-Unis Franklin D. Roosevelt à partir de l'été 1942, a pour mission de mettre au point la première bombe atomique de l'histoire, avec un seul mot d'ordre, y parvenir avant les Allemands. Œuvre colossale aussi bien financièrement qu'humainement, elle est le fruit d'une collaboration sans précédent entre l'industrie, la science et l'armée américaines, s'appuyant en cela sur les avancées majeures de la recherche nucléaire associées à une puissante industrie chimique.
Ce livre vous permettra d'en savoir plus sur :
• Le contexte de l'époque
• Les acteurs principaux
• Le projet Manhattan
• Ses répercussions
Le mot de l'éditeur :
« Dans ce numéro de la collection 50MINUTES|Grands Événements, Marie Fauré se penche sur Le projet Manhattan, le programme secret américain qui mit fin à la Seconde Guerre mondiale. Pour contrer la menace nazie, les États-Unis et le Royaume-Uni unissent leurs forces financières, industrielles et scientifiques afin de créer l'arme de destruction par excellence : la bombe atomique. »
À PROPOS DE LA SÉRIE 50MINUTES | Grands Événements
La série « Grands Événements » de la collection « 50MINUTES » aborde plus de cinquante faits qui ont bouleversé notre histoire. Chaque livre a été pensé pour les lecteurs curieux qui veulent tout savoir sur un sujet précis, tout en allant à l’essentiel, et ce en moins d'une heure. Nos auteurs combinent les faits, les analyses et les nouvelles perspectives pour rendre accessibles des siècles d'histoire.
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Seitenzahl: 35
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Le projet Manhattan
Le programme secret américain qui mit fin à la Seconde Guerre mondiale
Quand ? 17 juin 1942 – 9 août 1945Où ? États-UnisContexte ?Essor de la production industrielle de masse.Découverte de la fission atomique.Seconde Guerre mondiale (1939-1945).Protagonistes ?Flanklin Delano Roosevelt (président des États-Unis, 1882-1945).Harry S. Truman (président des États-Unis, 1888-1972).Leslie Richard Groves (militaire américain, 1896-1970).Robert Oppenheimer (physicien américain, 1904-1967).Entreprise DuPont.Répercussions ?Fin de la Seconde Guerre mondiale.Développement du complexe militaro-industriel américain.Course internationale à l’armement ato-mique.Le projet Manhattan représente pour les Américains l’entreprise patriotique par excellence, celle qui permit de mettre fin à une guerre meurtrière qui semblait vouloir s’éterniser.
Alors que la menace nazie s’étend sur l’Europe, ce programme ultra secret mis sur pied par le président des États-Unis Franklin D. Roosevelt à partir de l’été 1942 a pour mission de mettre au point la première bombe atomique de l’histoire, avec un seul mot d’ordre, y parvenir avant les Allemands.
Œuvre colossale aussi bien financièrement qu’humainement, elle est le fruit d’une collaboration sans précédent entre l’industrie, la science et l’armée américaines, s’appuyant en cela sur les avancées majeures de la recherche nucléaire associées à une puissante industrie chimique. Les sites nécessaires à sa réussite sont construits à la hâte aux quatre coins du pays, sous la direction de la firme DuPont, responsable de la partie ingénierie, du physicien Robert Oppenheimer, directeur de la partie scientifique, et du général Leslie Groves, responsable du projet.
Associant dès 1943 le Canada et le Royaume-Uni, mais rejetant toute participation de l’URSS, le projet Manhattan parvient en moins de trois ans, le 16 juillet 1945, à créer l’arme la plus puissante, la plus destructrice et la plus meurtrière jamais utilisée jusqu’à nos jours, faisant alors des États-Unis la plus grande force militaire du monde.
Contexte
Les États-Unis, puissance industrielle et financière
Dès la fin de la Première Guerre mondiale (1914-1918), les États-Unis deviennent la première puissance financière et industrielle mondiale. Dans les années 1920, le pays dispose de capitaux considérables, dus notamment au remboursement partiel des dettes contractées par les pays européens et au rachat de la quasi-totalité du stock mondial d’or. Cette prospérité s’appuie sur les industries nouvelles, notamment automobiles et chimiques, qui mettent à profit les progrès scientifiques et techniques pour développer de nouveaux produits, investissant directement dans la recherche, tout en rationalisant les méthodes de production. Les États-Unis entrent dans l’ère de la consommation de masse, plusieurs décennies avant les pays européens.
La firme DuPont est en cela l’un des exemples révélateurs de cet esprit d’entreprise et d’innovation qui habite la société et l’industrie américaine à cette époque.
DuPont et la Première Guerre mondiale
Dès 1915, plusieurs firmes industrielles, dont la société DuPont, collaborent à l’effort de guerre américain. Après la guerre, l’entreprise est accusée d’en avoir profité pour s’enrichir. Une commission d’enquête du Sénat est nommée en 1935-1936, affublant la firme du surnom de « marchands de mort » (N’DIAYE (Pap), « Du nylon et des bombes. Du Pont de Nemours, l’État américain et le nucléaire, 1930-1960 », in persee.fr).
Dès 1920, DuPont décide de collaborer avec le Massachusetts Institute of Technology (MIT), donnant naissance au premier département indépendant de génie chimique. La société développe également un mode de gestion alors révolutionnaire, basé sur une structure multidivisionnelle permettant une souplesse et une réactivité optimisées. Enfin, elle est la seule entreprise chimique capable de construire elle-même ses usines.
En 1935, la firme découvre le nylon, et se spécialise dans la chimie des hautes pressions et la polymérisation.
La montée des totalitarismes et la Seconde Guerre mondiale
Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler (1889-1945) devient chancelier allemand, et développe une politique de réarmement et de réindustrialisation du pays. Face à l’Allemagne nazie, les démocraties occidentales jouent la carte de la neutralité, occupées à endiguer la crise économique qui mine leur pays, allant jusqu’à satisfaire les revendications territoriales d’Hitler lors de la conférence de Munich en septembre 1938.
L’année suivante, la Grande-Bretagne et la France tentent cependant de constituer un front européen contre l’expansion nazie, mais elles ne sont suivies ni par les États-Unis ni par l’URSS, qui signe un pacte de non-agression avec l’Allemagne le 23 août 1939. Le 1er
