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Un excellent guide de consommation du sucre dans la vie de tous les jours.
Le saccharose, plus communément appelé le sucre, est omniprésent dans la nature. Des fleurs chlorophylles aux sécrétions animales comme le lait ou le miel, en passant par les fruits, son rôle énergisant est essentiel pour tout organisme vivant. Toutefois, il convient de différencier le sucre à l'état naturel du sucre industriel, à savoir le sucre blanc raffiné, qui a gagné une place tout à fait différente dans la société de consommation... à tel point que notre goût s'y est adapté de façon presque irréversible.
Beaucoup de maladies, tant sur le plan physique que mental, sont fortement liées à la consommation de sucre blanc raffiné et ses dérivés. Y a-t-il une réelle alternative ? Dans quelle mesure les habitudes alimentaires, champ d'action de la nutrition et de la naturopathie, peuvent-elles compenser notre dépendance à cet aliment ?
Ce livre aborde les méfaits du sucre blanc raffiné et les façons dont on peut s'en protéger, en s'intéressant particulièrement à ses nouvelles formes chimiques, beaucoup plus nuisibles au bon fonctionnement du corps.
Avec des explications claires et des exemples concrets, Salma Berro pointe du doigt les mauvaises habitudes alimentaires et nous offre des alternatives.
EXTRAIT
Si les Hommes ont toujours consommé du sucre, ils ne l’ont pas toujours extrait de la canne à sucre ou de la betterave comme aujourd’hui. Au début, les fruits et le miel étaient les principales sources de sucre des êtres humains. Dès la préhistoire, et pendant des siècles, le miel a été non seulement le principal édulcorant utilisé en cuisine, mais aussi un condiment et un médicament : il servait, comme nous le savons tous, de remède contre les infections.
Dans l’Antiquité, l’hydromel, issu de la fermentation alcoolique d’un mélange d’eau et de miel, était considéré comme « le nectar des dieux » tant ses vertus étaient nombreuses. Plus tard, les Romains lui accordèrent une grande place dans diverses recettes à base de poulet, de porc et de pain.
Le remplacement progressif du miel par la canne à sucre débute avec la colonisation et l’importation de canne à sucre. D’abord présente à l’état sauvage en Nouvelle-Guinée et dans les îles proches, elle se répandra dans le monde entier au fur et à mesure que les Hommes voyagent. Elle arrive en France au XVIIe siècle. Dès lors, une nouvelle économie était née.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Salma Berro, Biologiste et Spécialiste en Nutrition. Docteur Naturopathe, inscrite au Registre International de Naturopathes Francophones et Agréée par l'APNF (Association Professionnelle de Naturopathe Francophone). Depuis 2008, j'exerce dans mon cabinet en région parisienne. Dans ma pratique j'utilise les méthodes des grands Naturopathes et Médecins Nutritionnistes comme Dr Catherine Kousmine, Dr Edward Bach, Dr Peter D'Adamo, Dr Natasha Campbell, Dr Wolfgang Lutz...
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Seitenzahl: 90
Veröffentlichungsjahr: 2016
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Salma Berro
Le sucre blanc raffiné,l’ennemi dissimulé
Naturopathe ND, Diplôme de Doctorat en Naturopathie au Collège de Médecine Douce de Québec
Spécialiste en Nutrition, Diplôme Universitaire de Diététique et Maladies de la Nutrition à la Faculté de Médecine de Rennes 1
Biologiste, Licence de Biologie mention Nutrition à la Faculté des Sciences de Beyrouth-Liban
Diplôme Universitaire de Génétique Moléculaire Médicale à la Faculté de Médecine Rennes 1.
Diplôme Universitaire de Biochimie Clinique Toulouse 3.
Après la rédaction de ma thèse de doctorat en naturopathie, intitulée « le sucre blanc, ami ou ennemi » au collège de médecine douce de Québec, j’ai décidé de m’inspirer de ce sujet pour en faire un livre car je suis convaincue que le sucre blanc raffiné est un réel danger qui mérite notre vigilance.
J’ai voulu mobiliser toute personne qui désire avoir une alimentation saine et rester toujours en bonne santé et aime vivre dans l’harmonie et la paix.
Biologiste de formation, je me suis très vite intéressée aux problématiques de la nutrition, de ce fait, j’ai suivi des études de nutritionniste avant de m’intéresser aux méthodes dites « douces » et devenir naturopathe.
J’espère que ce livre saura vous faire prendre conscience des méfaits du sucre blanc raffiné.
À mon père,
À ma mère
«Le secret de mon existence et l’amour infini».
Le goût est un sens, c’est « le sens grâce auquel l’homme perçoit les saveurs propres aux aliments ». Le sucré, le salé, l’acide et l’amer, ces goûts qui se séparent et s’additionnent pour nous procurer plaisir et bonheur, nous rappellent que l’Homme trouve son accomplissement dans les choses simples de la vie plus que dans les grandes quêtes effrénées.
Parmi cette gamme de plaisirs, le sucré a une place à part dans la conscience collective. Associé au péché originel, c’est le goût de la fameuse pomme d’Adam, raison pour laquelle Dieu créa la terre, nouvelle demeure de l’Homme, d’après le récit de la Création.
Pour satisfaire le désir du « sucré », nous n’avons pas cessé de créer de nouveaux aliments sucrés, très sucrés, sans prendre en compte les inconvénients de ces nouveaux aliments qui, même consommés avec modération, peuvent être très dangereux pour l’homme, tels que l’aspartame.
De ce fait, le sucre est devenu un aliment consommé en quantité importante, et ce n’est pas le sucre naturel mais le sucre blanc raffiné, fabriqué à partir de la canne à sucre et de la betterave, qui s’avère être un grand danger.
Qu’est-ce que le sucre blanc raffiné ?
En général, quand on parle du « sucre », c’est le morceau ou la poudre que l’on rajoute à une infusion ou un dessert, faisant directement référence à la molécule de saccharose composée du carbone, d’hydrogène et d’oxygène et dont la formule chimique est (C12H22O11). Toutefois, il n’y a pas qu’un seul sucre, mais des sucres, c’est le terme commun utilisé pour désigner ce que les nutritionnistes appellent les glucides. Ce sont des nutriments énergétiques essentiels pour le corps humain. Parmi eux on trouve :
•le glucose (forme la plus élémentaire du sucre)
•le fructose (sucre des fruits et de certaines sèves végétales)
•le saccharose composé d’une molécule de fructose et d’une molécule de glucose (issu de la canne à sucre ou de la betterave), une fois raffiné on le nomme sucre blanc
•le lactose, une molécule de glucose et une molécule de galactose (dans les laits animaux)
•polysaccharides (autres formes plus complexes, présentes dans l’amidon des céréales, des légumes secs et des pommes de terre)
Au cours de la digestion, tous les sucres, quelle que soit leur origine, seront finalement transformés en glucose, la forme la plus simple, afin de pouvoir être utilisés comme carburant par les cellules.
Ainsi, les glucides énoncés ci-dessus se trouvent naturellement dans divers aliments, essentiellement :les féculents (pomme de terre, riz, céréales, graines, légumes secs...), le miel, et les fruits frais et séchés. Sans qu’il y ait besoin de consommer du saccharose (issu de la canne à sucre ou de la betterave), une alimentation complète nous fournira les besoins en glucides, et donc en glucose, nécessaires à un bon fonctionnement de l’organisme. Le développement du saccharose n’est, en réalité, que le fruit d’un désir de goût sucré, engendrant, à terme, un surplus d’apport en glucose.
Peut-on vivre sans sucre ?
Non, mais il est possible de vivre sans sucre blanc raffiné. Comme dans tous les désirs humains, il faut réparer le mal en trouvant des alternatives plus saines sur lesquelles se rabattre :des substituts naturellement sucrés, qui peuvent remplacer le sucre industriel.
Le diktat du goût rend délicat toute tentative de bousculer ses codes, et il est de notoriété publique que les produits naturels ont bien mauvaise réputation, bien qu’ils aient longtemps fait le bonheur de nos ancêtres. Ce n’est pas si simple de convaincre et de trouver des solutions pour une population dépendante du sucre blanc raffiné, abondant dans les confiseries et autres mauvaises habitudes alimentaires.
Plus étonnement, ce fameux saccharose a conquis tellement de terrain dans notre alimentation, que certains de ses dérivés sont même présents dans les sauces ou les conserves de légume, la charcuterie!
Comme toute grande révolution, il faudrait une mobilisation globale, allant des producteurs aux consommateurs, en passant par les commerçants et organismes de contrôle. C’est un projet ambitieux, qui s’étend, d’ailleurs, bien au-delà du cas du sucre, à une époque où la nourriture est devenue un enjeu politico-économique, à l’échelle mondiale.
1 - Catégories des sucres :
On peut classer les glucides présentés ci-dessus en deux grandes catégories :
Les sucres simples :
Ils sont composés d’une ou deux molécules, sont directement absorbables et transformés en glucose (molécule composée de carbone, d’hydrogène et d’oxygène) à l’issue de la digestion.
Par exemple :
Le glucose, le galactose, le fructose (présent dans les fruits), le lactose (présent dans le lait), le maltose (dit le sucre de malt), le saccharose (présent dans les végétaux, mais raffiné on le nomme sucre blanc), sont des sucres simples.
Les sucres complexes :
Ce sont des sucres composés de plusieurs sucres simples. Leur transformation en glucose requiert des réactions chimiques plus longues, qui interviennent durant la digestion. En effet, ils subissent une hydrolyse (décomposition des glucides par l’eau) avant d’être transformés en sucres simples, puis en glucose. Ils sont présents dans les légumes secs, les céréales, les graines et les pommes de terre notamment sous la forme d’amidon, le glycogène, la cellulose, les pectines... Leur structure plus volumineuse les rend plus difficiles à digérer.
2 - Rôle des sucres :
Les sucres ou glucides ont un rôle primordial dans l’apport énergétique journalier. En moyenne, un adulte ingère 300 à 400 g de glucides par jour (1200 kcal à 1600 kcal), dont 140 à 170 g de sucres simples (30 cuillères à café), ce qui représente 55 à 60% de sa ration énergétique quotidienne, la valeur énergétique d’un gramme des glucides alimentaires étant de l’ordre de 4 kcal (kilocalories).
50 à 60% de cette énergie issue des sucres simples (lactose, fructose, saccharose) est apportée sous forme de lactose et du saccharose (issue des produits laitiers et du sucre).
Les fibres alimentaires végétales (sucres complexes issus des légumes), aussi appelées cellulose, n’étant que peu digérées et donc peu disponibles pour le métabolisme intermédiaire, elles n’apportent que quelques dizaines de kilocalories par jour.
Outre leur rôle comme carburant pour les cellules du corps, les glucides participent aussi à la synthèse de certaines molécules et ils ont un rôle important dans l’épuration de produits toxiques pour l’organisme.
Tous ces sucres, simples ou complexes, absorbés doivent être transformés en glucose, comme nous l’avons dit précédemment. Or, seuls 80 à 90% de ces sucres le sont effectivement. Celui-ci peut être utilisé par toutes les cellules de l’organisme comme source d’énergie. Plus particulièrement, le glucose est la seule source d’énergie pour certaines de ces cellules, notamment les globules rouges (érythrocytes) et les cellules nerveuses.
Ainsi, nous voyons d’ores et déjà que le sucre joue un rôle primordial dans le bon fonctionnement de notre organisme, bien au-delà de l’apport énergétique quotidien que l’on pourrait dépenser, par exemple, en faisant du sport. La structure entière de notre organisme en dépend.
Les principaux glucides directement apportés par l’alimentation
•Les monosaccharides (une molécule de sucre) :
Le glucose, le fructose sont présents dans les fruits mûrs et séchés, et le miel.
Le mannose présent dans l’argousier, les aubergines, les choux, les tomates, les haricots verts, jus de canneberges, les champignons shiitaké et l’aloe vera.
Ces molécules sont directement absorbées par l’organisme.
•Les disaccharides (deux molécules de sucre) :
Le saccharose formé d’une molécule de glucose et une molécule de fructose, est présent dans le sucre de canne et le sucre de betterave, les végétaux.
Le lactose formé d’une molécule de glucose et d’une molécule de galactose, est présent dans le lait animal.
Le maltose formé de deux molécules de glucose, est présent dans le malt (orge germé).
Les disaccharides sont dégradés en glucose et en fructose au cours de la digestion avant d’être absorbés par l’organisme.
•Les polysaccharides assimilables (plusieurs molécules de sucre) :
L’amidon formé d’une molécule de maltose et d’une molécule de glucose, est présent dans les légumineuses, les céréales, les graines et les tubercules.
Le glycogène formé de plusieurs molécules de glucose, est présent dans la viande de cheval.
Ces polysaccharides sont appelés assimilables car après leur dégradation en glucose au cours de la digestion ils sont totalement absorbés par l’organisme.
•Les polysaccharides non assimilables ou fibres alimentaires (plusieurs molécules de glucose) :
La cellulose, formée de plusieurs molécules de glucose, est présente dans le son de blé et les fibres des fruits et légumes.
La pectine, formée de plusieurs molécules de glucose, est présente dans les fibres des fruits et légumes et les gélifiants et émulsifiants alimentaires.
La gomme, formée également de plusieurs molécules de glucose, est présente dans les plantes, les stabilisants et épaississants alimentaires.
Ces polysaccharides dits non assimilables ne sont pas totalement absorbés car leur dégradation est incomplète mais jouent un rôle très important dans la digestion.
3 - Histoire du sucre :
Si les Hommes ont toujours consommé du sucre, ils ne l’ont pas toujours extrait de la canne à sucre ou de la betterave comme aujourd’hui. Au début, les fruits et le miel étaient les principales sources de sucre des êtres humains. Dès la préhistoire, et pendant des siècles, le miel a été non seulement le principal édulcorant utilisé en cuisine, mais aussi un condiment et un médicament : il servait, comme nous le savons tous, de remède contre les infections.
Dans l’Antiquité, l’hydromel, issu de la fermentation alcoolique d’un mélange d’eau et de miel, était considéré comme « le nectar des dieux » tant ses vertus étaient nombreuses. Plus tard, les Romains lui accordèrent une grande place dans diverses recettes à base de poulet, de porc et de pain.
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