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Abdullah est le troisième frère des héritiers des éléments avec Juba 3 et Mo 2. Il a grandi à Hong Kong avec le cinéma et le kung fu. Va-t-il faire la connaissance de ses frères et d'autres membres de sa famille? La guerre ultime aura-t-elle lieu?...
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Seitenzahl: 51
Veröffentlichungsjahr: 2025
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INTRODUCTION
CHAPITRE I : L’ENFANT ENTRE LES TOURS
CHAPITRE II : LE RETOUR DU TIGRE SILENCIEUX
CHAPITRE III : LE REFUGE DANS LES MONTAGNES
CHAPITRE IV : LES DEUX MERES
CHAPITRE V : LE PACTE DES HERITIERS
CHAPITRE VI : LA MENACE D’OUTRE-ATLANTIQUE
CHAPITRE VII : LA CONSTRUCTION DES NAVIRES DE BOIS
CHAPITRE VIII : L’ALLIANCE DES HERITIERS
CHAPITRE IX : LES VOYAGES DE MO 2
CHAPITRE X : L’ARME SECRETE DE JUBA 3
CHAPITRE XI : LES SERVICES A L’AFFUT
CHAPITRE XII : LE DICTATEUR CONFIANT DANS SA PUISSANCE
CHAPITRE XIII : UNE OFFENSIVE MONDIALE
CHAPITRE XIV : LES REACTIONS DES FRERES
CHAPITRE XV : DEBUT DE LA GUERRE
CHAPITRE XVI : UNE UNITE SOLIDAIRE DES FLOTTES DE LA RESISTANCE
CHAPITRE XVII : L’EST RESISTE
CHAPITRE XVIII : L’ESCARMOUCHE EN MEDITERRANEE
CHAPITRE XIX : LA FLOTTE DE L’EST
CHAPITRE XX : UNE GUERRE SANS FIN
CHAPITRE XXI : L’ARME SECRETE DE MO 2
CHAPITRE XXII : LA DEFAITE DU DICTATEUR
CHAPITRE XXIII : LA RETRAITE MERITEE
CHAPITRE XXIV : EPILOGUE
Hong Kong, la Perle de l’Orient, n’est pas née dans la paix, mais dans le fracas des canons et l’arôme amer de l’opium.
Au milieu du XIXe siècle, quand l’Empire britannique, altéré par la soif d’or et de thé chinois, réalisa qu’il ne pouvait plus marchander sans déséquilibrer ses coffres, il trouva un poison à échanger contre l’Empire du Milieu : l’opium du Bengale.
L’empereur chinois tenta de résister. Il brûla les cargaisons. Il voulut expulser les marchands. Mais la Couronne envoya ses vaisseaux à vapeur, bardés de boulets et d’orgueil, et ce fut le début de la Première guerre de l’opium.
En 1842, le Traité de Nankin tomba comme un couperet : la Chine céda l’île de Hong Kong à l’Empire britannique.
Là, les Anglais établirent un port libre, un pont entre l’Occident et l’Asie, un antre de contrebande où se croisaient pirates, banquiers, espions et aventuriers.
Mais l’histoire ne s’arrêta pas là. En 1856, la Deuxième guerre de l’opium éclata, toujours pour les mêmes raisons : la volonté britannique d’ouvrir davantage la Chine à son commerce, sous prétexte de civiliser ce qu’elle appelait le « Céleste Empire ».
Cette fois, la guerre fut plus brutale, plus directe. Pékin fut occupée. Les palais furent pillés. Et les terres autour de Hong Kong — Kowloon et les Nouveaux Territoires — furent à leur tour louées à la Grande-Bretagne.
Hong Kong devint alors un royaume hybride, un port impérial où les rickshaws côtoyaient les fiacres, où les triades dans l’ombre traitaient avec des colons en chapeaux melon, et où les enfants grandissaient avec deux langues sur la langue, et deux mondes dans le cœur.
Puis vint la Seconde Guerre mondiale, et avec elle, l’obscurité.
En 1941, les Japonais, avides d’Asie, s’abattirent sur la cité comme une vague d’acier. Les Britanniques résistèrent dix-sept jours avant de se rendre. La ville tomba, les camps s’ouvrirent, la terreur s’installa.
Mais Hong Kong, fière et souple, ne se brisa pas. Comme un roseau dans le typhon, elle ploya… mais attendit.
Lorsque la guerre s’acheva, la ville redevint britannique. Mais rien ne serait plus jamais comme avant.
Un feu dormait dans ses ruelles étroites.
Un murmure dans ses montagnes.
Un héritier dans ses ombres.
Mais ce n’est pas par les armes que Hong Kong allait conquérir le monde.
Après les guerres et les larmes, quand l’Empire britannique commença à décliner, Hong Kong choisit une autre voie : celle de l’argent, fluide comme le thé, insaisissable comme le vent du sud.
Dans les années 1950, alors que la Chine continentale s’enfermait dans les révolutions, la cité insulaire s’ouvrait au monde. Les réfugiés y affluaient, les marchands y prospéraient, les triades investissaient dans l’immobilier comme dans des temples modernes.
Les anciens entrepôts de contrebande devinrent des banques.
Les fumeries d’opium se changèrent en tours de verre.
Et sous la brume grise du Victoria Harbour, naissait un miracle économique.
Car ici, les lois étaient souples, les taxes légères, la monnaie stable. Ici, les Britanniques apportaient leurs règles, les Chinois leur ingéniosité, et les commerçants leur audace.
Les dragons dormaient dans les coffres des banques.
Les années 70 virent le décollage. Des familles comme les Li, les Kwok, les Cheng bâtirent des empires à coups de chantiers, de béton, de parcs technologiques. Le monde regardait Londres ou New York ? Il ne savait pas que Hong Kong devenait un cœur battant du capitalisme asiatique.
Les marchés boursiers vibraient au rythme des rumeurs venues de Chine. Les gratte-ciel poussaient comme du bambou après la pluie. HSBC, Standard Chartered, et d’autres colosses financiers établirent ici leur QG oriental.
Mais Hong Kong ne se contenta pas d’être un satellite. Elle devint un carrefour, un phare, une passerelle entre l’Orient et l’Occident.
Chaque jour, dans les buildings aux parois miroitantes, on pariait sur les devises, on rêvait en yen, on spéculait en dollars US, on anticipait Pékin, on dînait avec Singapour, et on se réveillait avec Londres.
C’était le casino l’amphithéâtre de la finance mondiale.
La jungle de verre où les renards de Wall Street rencontraient les tigres du Yangzi Jiang.
Hong Kong, entre deux marées, entre deux empires, forgea son âme dans les éclats d’écran et les cris de kung-fu.
Quand les rues se taisaient, que les néons s’éteignaient, il restait la lumière bleutée des projecteurs. Là, dans les salles moites de Kowloon ou les studios cachés dans les hauteurs de Sha Tin, naissait un cinéma d’une énergie brute, bouillonnante, indomptable.
Le cinéma hongkongais, ce n’était pas qu’un art. C’était une vengeance douce.
Un cri dans le silence des dominations.
Une célébration d’un peuple entre deux mondes.
Bruce Lee, le petit dragon, fut son prophète.
Né à San Francisco, élevé dans les ruelles de Mong Kok, il mit le feu au monde entier avec ses coups fulgurants et son regard animal. Son corps était un poème, sa rage une philosophie. Avec lui, les films de kung-fu quittèrent les arrièresalles pour conquérir les cœurs.
Puis vint Jackie Chan, l’enfant cascade, qui tomba mille fois sans jamais plier.