Mo II : l'héritier d'eau - Mohamed Bachkat - E-Book

Mo II : l'héritier d'eau E-Book

Mohamed Bachkat

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Beschreibung

Mo II est-il le digne successeur de Mo le Gourou aux yeux jaunes ? Qui est-il vraiment par rapport à Mo ? Quelle sera sa vie en Amérique du Sud ? Une nouvelle guerre est-elle en préparation ? Vous le saurez en lisant Mo II : l'héritier d'eau.

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Seitenzahl: 36

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Sommaire

Introduction

Chapitre I : Les Rêves d'Ibn Battûta

Chapitre II : L’enfant des rues de Bahia

Chapitre III : La Ronde Sauvage

Chapitre IV : La Mer ne pardonne pas

Chapitre V : Juanita

Chapitre VI : Ensemble sous le soleil de Bahia

Chapitre VII : Le Navigateur des arbres magiques

Chapitre VIII : Juanita, Eaux Vertes

Chapitre IX : La Cheffe des Eaux Vertes

Chapitre X : Du Vent des Pampas à l'Arbre du Cœur

Chapitre XI : Là où les Esprits veillent

Chapitre XII : Le Sel sur la Peau

Chapitre XIII : Le Sommet du Cœur

Chapitre XIV : Le Mariage de l’eau et du soleil

Chapitre XV : L’ombre sur l’écume

Chapitre XVI : Les eaux de la paix

Épilogue : Là où l’eau devient silence

Introduction

L’océan connaît des secrets qu’il murmure aux hommes dans son éternel ressac. Ce jour-là, ses vagues portaient l’histoire d’un enfant né sous le signe d’un mystère, confié au vent et à l’écume avant même que son regard n’effleure le visage de ses véritables parents.

Cet enfant se nommait Mo II. Fils caché de Mo le Gourou aux yeux jaunes et de la douce Naima, il fut remis à Gavio, pêcheur bahianais à l’âme de poète, et à Sylviane, guérisseuse guyanaise aux mains d’argile et de plantes sauvages. Ils l’accueillirent à Salvador de Bahia, là où les tambours parlent aux ancêtres, où le soleil caresse la peau en chantant, et où la mer, mère généreuse et éternelle, lui offrit son premier souffle. Mo II, l’héritier d’eau, allait grandir entre les barques colorées des pêcheurs, les pas dansés des capoeiristes et le rythme lancinant des marées, loin des secrets brûlants de ses origines.

Mais l’océan est patient. Et tôt ou tard, il ramène toujours à la surface ce que l’on croyait perdu à jamais…

Chapitre I : Les Rêves d'Ibn Battûta

Le soir tombait doucement sur Salvador de Bahia. Le ciel s’était paré de pourpre et d’or, et la voix chaude de Sylviane s’éleva, se mêlant au doux murmure des vagues.

Mo II, encore enfant, assis à ses pieds, regardait l'océan, les yeux pleins d'impatience : — Sylviane, raconte-moi encore Ibn Battûta ! Sylviane sourit tendrement, passa une main rassurante dans ses cheveux, et commença d’une voix douce : — Ibn Battûta était un homme extraordinaire, Mo. Il est né il y a bien longtemps à Tanger, au Maroc, face à la mer. Comme toi, il entendait chaque nuit les vagues murmurer son destin.

— Et puis un jour, continua-telle, il décida que le monde l’appelait. Alors, il se mit en route, à peine plus vieux que toi, avec presque rien, sinon sa foi, son courage et un cœur assoiffé d’aventures.

Mo II écarquilla les yeux.

— Il voyagea pendant près de trente ans ! Il traversa les sables brûlants du Sahara, les oasis d’Égypte, les déserts rouges d’Arabie, les montagnes glacées du Caucase, et les jungles parfumées de l’Inde. Il vit les éléphants, les tigres et les palais d’or, et partout où il allait, les gens le recevaient avec honneur, car il portait en lui l’esprit libre des explorateurs.

— Et comment traversait-il les mers, Sylviane ? demanda Mo, fasciné.

— Ibn Battûta était un enfant de l’eau, comme toi, dit-elle avec un sourire mystérieux. Il navigua sur de petites embarcations, parfois pris dans des tempêtes terribles où il crut mourir mille fois. Il navigua dans l’océan Indien, croisant des bateaux gigantesques de Chine chargés de soie, d’épices et de pierres précieuses. Il affronta des pirates, survécut aux naufrages, visita des îles perdues aux habitants merveilleux, et toujours, il trouva la route, car la mer elle-même semblait lui parler.

Sylviane posa une main douce sur l'épaule du garçon : — Ibn Battûta disait toujours : « Je voyage pour connaître ce que Dieu a créé. Je voyage pour découvrir ce que je suis. » Et toi aussi, Mo, un jour, l’océan t’appellera. Écoute-le toujours, car il ne se trompe jamais. Mo II contempla longuement la mer devant lui, les yeux brillants de rêves. Cette nuit-là, il s'endormit bercé par la voix de Sylviane, rêvant déjà des aventures qui l'attendaient, sur les traces de l'immense Ibn Battûta.

Chapitre II : L’enfant des rues de Bahia