Le Gourou et le Général Kuskov - Mohamed Bachkat - E-Book

Le Gourou et le Général Kuskov E-Book

Mohamed Bachkat

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Beschreibung

Le Général Kuskov formule une requête au Gourou aux yeux jaunes, Mosof. Quelle est sont intention ? Quel est son plan pour l'Europe?

Das E-Book Le Gourou et le Général Kuskov wird angeboten von BoD - Books on Demand und wurde mit folgenden Begriffen kategorisiert:
Europe,Batailles,rois de France,Strategie,Numidie

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Seitenzahl: 58

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Sommaire

Introduction

Chapitre 1 : Alexandre, le Conquérant Perdu

Chapitre 2 : La Seconde Guerre Punique – Alliances et Revanche

Chapitre 3 : Jugurtha et le Siège de Numance

Chapitre 4 : Mosof à la Cour des Rois de France

Chapitre 5 : L’Émergence des Francs et Clovis

Chapitre 6 : À la Cour de Charlemagne

Chapitre 7 : François Ier et la Guerre pour le Royaume

Chapitre 8 : Napoléon et les Guerres Austro-Hongroises

Chapitre 9 : Napoléon en Égypte et la Conquête d’Alexandrie

Chapitre 10 : Waterloo – La Défaite de Napoléon

Chapitre 11 : Échanges de Sagesse entre Mosof et le Général

Chapitre 12 : Héritage de la Mort de John 3

Chapitre 13 : Les Plans Sombres de Kuskov

Chapitre 14 : Le départ de Kuskov et la Mission de Mosof

Chapitre 15 : Les Stratégies de Kuskov

Chapitre 16 : La Déclaration de Guerre

Chapitre 17 : L'Opération Spéciale et la Guerre Totale

Chapitre 18 : La Chute des Pays de l'Est

Chapitre 19 : L’Application des Enseignements de Canne contre les Troupes Allemandes

Chapitre 20 : La Chute de l’Italie et de l’Espagne

Chapitre 21 : Les Russes et la Chute de l’Angleterre

Chapitre 22 : L’Alliance Finale et la Résistance Européenne

Chapitre 23 : Épilogue

Partie 1

Introduction

Le vent chaud de l’Andalousie caressait les oliviers centenaires. Retiré depuis des années dans une hacienda discrète, Mosof vivait en paix avec sa femme Naima, sa fidèle servante du Caucase et quelques compagnons d’armes qui avaient survécu aux tourments de son époque. Il ne cherchait plus ni gloire ni pouvoir. Seules la méditation et l’étude rythmaient ses journées. Pourtant, cette quiétude allait être brisée.

Une nuit, alors que les ombres s’allongeaient sous la lumière tremblante des torches, un convoi discret pénétra la propriété. Des hommes en uniforme sombre, aux visages durs, escortaient un seul homme. Grand, robuste, aux traits burinés par les combats et les intrigues, il portait le nom de Général Kuskov.

« Mosof… il est temps de reprendre du service. »

Sa voix était tranchante, habituée à commander. Mais dans son regard brillait une étincelle de secret, une lueur qui trahissait des intentions plus profondes. Il ne venait pas simplement chercher un vieux maître en retraite. Il venait réveiller une légende.

« Pourquoi devrais-je t’écouter ? » répondit Mosof en plissant ses yeux jaunes, perçant le silence de la nuit.

Kuskov sourit légèrement. Il n’était pas venu seulement pour réveiller une légende, mais pour formuler une requête précise.

« J’ai besoin de toi pour un voyage… un voyage à travers l’Histoire. »

Mosof plissa les yeux, devinant où il voulait en venir.

« Tu veux utiliser ma machine. »

Kuskov hocha la tête sans hésiter.

« Je veux que tu l’utilises pour parcourir les batailles et rencontrer les rois qui ont façonné le monde. »

Mosof resta silencieux un instant, jaugeant l’homme en face de lui. Il savait que Kuskov n’agissait jamais sans arrière-pensée.

« Et qu’attends-tu vraiment de ce voyage ? » demanda-t-il d’un ton froid.

Kuskov esquissa un sourire énigmatique. Il ne répondit pas tout de suite. L’essentiel viendrait plus tard. Pour l’instant, il avait éveillé la curiosité du Gourou. Et c’était tout ce qu’il lui fallait.

Chapitre 1 : Alexandre, le Conquérant Perdu

Mosof fixait Kuskov avec intensité. L’idée de parcourir l’histoire n’était pas ce qui le troublait. Ce qui l’inquiétait, c’était les raisons de cette demande. Kuskov voulait-il simplement observer le passé ou en tirer des leçons pour un futur conflit ?

« Nous commencerons par Alexandre. » déclara finalement Mosof.

Kuskov acquiesça, attendant que Mosof active sa machine. Quelques instants plus tard, la réalité se distordit, et le Gourou aux yeux jaunes se retrouva projeté sur un champ de bataille : Gaugamèles, 331 av. J.-C.

Lors de la bataille de Gaugamèles, Alexandre utilisa la ruse et la mobilité pour vaincre une armée largement supérieure en nombre. Le soleil se levait à l’horizon, illuminant une vaste plaine parsemée de cavaliers, de phalanges et de chars à faux perses scintillant sous la lumière matinale. D’un côté, l’armée d’Alexandre le Grand, disciplinée et compacte. De l’autre, la horde immense de Darius III, le roi des rois, dont la supériorité numérique semblait écrasante.

Mosof observa Alexandre, monté sur Bucéphale, son cheval légendaire. L’homme était jeune, à peine 25 ans, mais son regard brûlait d’une ambition démesurée. Il s’adressa à ses généraux, Parmenion et Cratère, leur ordonnant de maintenir les lignes avant de s’élancer lui-même avec sa cavalerie d’élite, les Compagnons.

Le choc fut brutal. Alexandre, au lieu d’attaquer frontalement, utilisa une manœuvre en tenaille : il feignit une attaque directe avant d’attirer les Perses vers son flanc droit, laissant une brèche béante dans les rangs ennemis. Il fonça alors à pleine vitesse vers Darius lui-même.

Paniqué, voyant son centre s’effondrer, Darius prit la fuite, abandonnant son armée. Le chaos s’ensuivit : l’immense machine de guerre perse se disloqua, et en quelques heures, Alexandre remportait une victoire absolue.

Sur le champ de bataille, Mosof comprit pourquoi Alexandre était considéré comme invincible. Il n’avait jamais perdu une seule bataille contre les Perses, portant son empire jusqu’à l’Indus, là où le monde connu s’arrêtait.

Mais alors que la poussière de Gaugamèles retombait, Mosof se rappela une autre vérité. Selon Clausewitz, Alexandre perdit la guerre.

Après avoir conquis l’Empire perse, Alexandre poussa son armée jusqu’à l’Indus, mais perdit progressivement son emprise politique. En, effet, après Gaugamèles, Alexandre ne se contenta pas de régner en Grec, il adopta les coutumes perses, portant la robe des Achéménides et exigeant qu’on le vénère comme un dieu. Il épousa Roxane, une princesse bactrienne, et força ses officiers macédoniens à faire de même avec des nobles perses.

Mosof savait que cette fusion des cultures allait diviser son empire. Les Grecs le voyaient comme un traître à leur héritage, tandis que les Perses ne l’acceptaient jamais totalement comme l’un des leurs. À sa mort, son empire se fragmenta en guerres intestines entre ses généraux, les Diadoques.

Clausewitz avait raison : gagner des batailles ne suffit pas à gagner une guerre.

De retour dans le présent, Mosof fixa Kuskov.

« Pourquoi voulais-tu voir Alexandre ? » demanda-t-il.

Kuskov sourit légèrement mais ne répondit rien. Et dit:

« Cette fois-ci, nous allons à la Seconde Guerre Punique. »

Chapitre 2 : La Seconde Guerre Punique – Alliances et Revanche

Mosof ouvrit les yeux sur un champ de bataille encore plus sanglant que Gaugamèles. Canne, 216 av. J.-C.

Devant lui, les légions romaines s’étaient avancées en masse, confiantes dans leur nombre, prêtes à écraser Hannibal Barca, le général carthaginois qui avait traversé les Alpes pour défier Rome sur son propre sol.

Hannibal, lui, souriait. Il avait placé ses troupes légères au centre, feignant une faiblesse, incitant les Romains à foncer tête baissée. Dès que l’infanterie romaine pénétra dans la brèche, les flancs carthaginois se refermèrent sur eux.

L’armée romaine, prise au piège dans un double encerclement, fut massacrée. 50 000 Romains tombèrent en une journée.

Hannibal venait de remporter la plus grande victoire tactique de l’histoire militaire. Mais comme Mosof le savait déjà, cette victoire ne suffirait pas.