Les mémoires de l’arc-en-ciel - Martial Alexandre Bossis - E-Book

Les mémoires de l’arc-en-ciel E-Book

Martial Alexandre Bossis

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Beschreibung

Durant une bonne partie de son enfance, Martial Alexandre Bossis a subi la pire des choses qui puissent arriver à un enfant. Il a dû surmonter cette étape et son lot de traumatisme jusqu’à ce qu’il soit, plus tard, diagnostiqué porteur de la maladie de Parkinson. Cet ouvrage nous présente les aventures d’un homme courageux qui éprouve l’acharnement du destin avec résilience et raconte ses malheurs avec beaucoup d’humour.


À PROPOS DE L'AUTEUR

Atteint de la maladie de Parkinson, Martial Alexandre Bossis prend la plume pour partager son vécu, pour faire connaître les combats qu’il a menés durant toute sa vie. Comme une thérapie, l’écriture lui a permis de ne jamais baisser les bras.

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Martial Alexandre Bossis

Les mémoires de l’arc-en-ciel

L’acharnement de Dieu

© Lys Bleu Éditions – Martial Alexandre Bossis

ISBN :979-10-377-8083-6

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Je dédicace mon tout premier roman autobiographique à :

Patricia Fichon, Éric Breyer, ma sœur Nadine, Roberto Teixeira, mon Frère Frédéric, mon fils Alan et ma fille Aude.

Au maire de Vitry-sur-Seine, M. Pierre Bell-Lloch et

au président de France Parkinson, M. Didier Robiliard.

Je vous souhaite également une excellente lecture

dans les méandres de ma vie.

Dites-vous surtout que je vais parfaitement bien aujourd’hui.

Et ceci en partie grâce à votre soutien.

Merci énormément.

Citations

Voici trois très belles citations,

Qui vont résumer ce qui vous attend

Dans mon roman, qui se veut,

Avant tout, autobiographique.

Parfois, la souffrance est un moyen d’atteindre un moment de plénitude qui balaiera tout.

Alice Quinn

Se faire le spectateur de sa propre vie, c’est échapper à toutes les souffrances de la vie.

Oscar Wilde

S’évader dans un rêve est le meilleur moyen de combattre les souffrances de la réalité.

Yves Bossis

Prologue humoristique

Ou le rire avant les larmes

Et non pas Homo rustique

Puisque ceci n’est pas un roman sur les vieux gays

Oyez, oyez !

Gente dame, damoiselle et damoiseau. Mais non, je ne vous ai pas oubliés, vous les sarrasins, les manants et les gueux. Vous qui me lisez à cet instant, et je vous en remercie du fond du cœur.

Alors, comme ça, il paraît que vous aimez lire, c’est bien pour cela que n’espérez surtout pas, venant de moi, que je vous conte une magnifique histoire. Carla Bruni1, oh pardon, là, je m’égare.

Je recommence, car là, vous pouvez toujours rêver et même si pour certains d’entre vous, qui me connaissez trop bien et surtout, parce que comme vous le savez pertinemment que moi, je ne sais pas faire dans le sérieux.

Guilbaud de la fourche

Et là, « je suis intraitable » et même avec un martinet, comme dirait Pierre2. Dites-moi pourquoi devrais-je vous raconter l’histoire de ce vaillant chevalier, nommé Guilbaud de la Fourche, troisième fils d’une lignée de chevalier émérite, dont on dit de lui qu’il serait plutôt maladroit et radin, mais beau gosse ? Enfin, ça il faut le dire vite, vous savez. Nous sommes au XVᵉ siècle, quand même. Il était beau, pour son époque, avec la coupe au bol et tout ce qui s’ensuit. Venant sauver dame Ginette, Frédégonde et Guenièvre. Non mais là, que vous êtes en plein délire, et qui se passerait en l’an 1519, sous le règne du grand François Iᵉʳ3. Lui qui fut le dernier roi de France (1515-1547). Oui, ce roi est grand (plus de deux mètres). Cultivés et brave, néanmoins quelque peu fantasque et moyennement subtil, qui, quatre ans plus tôt, sitôt sur le trône, notre noble roi n’a rien eu de plus pressé que de poursuivre la guerre en Italie. Il engagea le pays dans de véritables aventures militaires contre son rival Charles Quint4. Le 13 septembre 1515, il vainquit les Suisses, dans la plaine de Pô, c’est ainsi qu’il remporta la fameuse bataille de Marignan. Cette bataille se solda par 16 000 morts, ce qui a fait d’être la plus meurtrière depuis l’Antiquité. Mais, à part ceci, c’est beaucoup plus humainement qu’au cours de son règne, il est celui qui accompagna Léonard de Vinci au terme de sa vie !

Léonard de Vinci5

Alors c’est comme ça ? Vous qui devenez curieux et avides de connaissance, vous en apprenez des choses, n’est-ce pas ? Parce que vous, vous allez en apprendre davantage au fil de votre lecture, et n’en déplaise à certains ou à certaines. On remercie qui ? Mais non, pas moi, ne soyez pas naïf non plus. Nous disons, tout simplement merci Wikipédia, nous sommes quand même en 2022, ne l’oubliez surtout pas. L’internet a du bon, n’est-ce pas ? Bon, comme je disais donc, à propos de messire Guilbaud de la fourche qui par cette belle journée ensoleillée, particulièrement en ce deuxième jour de mai, n’avait vraiment pas grand-chose à faire, comme tous les autres jours d’ailleurs. Comme il est vrai, aussi, qu’il avait un poil dans la main, ce gros fainéant. Alors, vous voyez le genre de personnage ? Celui qui profite un peu trop de son statut de princes, de LU, car il était couleur chocolat au lait, eh oui ! Ça vous en bouche un coin ? N’est-ce pas ? Ah tiens, justement, en parlant de bouche, ce dernier avait eu quelques désagréments avec son haleine. Mais, cela, vous le découvrirez bientôt dans mon second roman. Les aventures rocambolesques de messire Guilbaud de la fourche. C’est pourtant bien réel que pendant ce temps-là, hélas, à la cour d’honneur du château et sur simple décision du roi, il n’y eut, en ce jour, ni combat de joutes et point de festoiement, donc pas de repas gratuit ni d’amusement pour monseigneur de la fourche. Pour la simple et bonne raison que Léonard de Vinci venait de passer de vie à trépas dans les bras du Roi François Iᵉʳ en personne.

Le Clos Lucé

Il manifesta tout au long, et ce depuis leur toute première rencontre, une véritable affection pour le Vieil homme qu’il appelait « mon père », et qu’il fit installer au Clos Lucé, à Amboise. Cela dit, en passant, si je peux me permettre de vous prodiguer un conseil, allez le visiter. Puisque vous y découvrirez quelques-unes de ses merveilleuses inventions, à quelques centaines de mètres du château royal d’Amboise. Alors, notre fainéant Chevalier se dit qu’il lui faudrait même probablement un fait d’armes, qui élèverait sa bravoure due à son retour sur ces terres qui l’avaient auparavant accueilli comme un fils. En voulant essayer de sauver les trois plus vilains thons de ce royaume, où elles étaient emprisonnées, on se demande bien pourquoi d’ailleurs. Juste une petite anecdote. Souvenez-vous du message publicitaire qui disait ceci ! Le thon, c’est bon, mais le thon blanc, c’est excellent. Eh bien, celui qui a écrit ça à l’époque, croyez-moi, devait être aveugle ou myope. Car là, il s’agit bien d’une vieille publicité mensongère. Donc, nous sommes tous d’accord, n’est-ce pas ? Ah mais si, pour leur beauté ratée, où elles furent enfermées dans les douves du château, complètement délabré et, bien sûr, en ruine totale. Là, je vous parle bien à l’évidence de ce domaine. Tu parles, oui ? Ils n’avaient aucune tune pour le rénover. Pas un kopeck, pas un radis, pas même un euro. Quelle misère j’vous jure. Ah ! Elle est belle la France avec son patrimoine architectural.

Les intermittents

Bon, où étais-je, moi ? Ah ! Oui. Où tous les valets, ménestrels et palefreniers avaient déjà quitté les lieux depuis bien fort longtemps déjà et pour cause, ils avaient très bien reniflé la supercherie, les bougres. Parce qu’ils n’ont pas été dupes et comprirent très vite qu’ils étaient uniquement là pour vous laisser croire que ce roman serait fondé sur le Moyen Âge. Mais, c’est surtout qu’ils le savaient avant le démarrage de mon livre, lors d’une réunion à laquelle ils avaient tous été conviés et après s’être goinfrés de boissons non alcoolisées, de bons petits fours et autres sucreries. Je leur avais dit qu’au tout début de l’écriture, ils auraient un tout petit rôle à jouer et que tout ce qui allait suivre, eh bien, cela ne les concernerait absolument pas. Mais, de toute évidence, c’est là que je dois bien reconnaître le professionnalisme de ces intermittents du roman historique, car malgré leurs tout petits rôles éphémères qu’ils ont joués et sans même rechigner. D’ailleurs, c’est plus pour leurs discrétions que je les emmerde. Nooon ! Ce n’est pas ce que je voulais dire, mais que je les remercie pour n’avoir rien dit sur le projet que je vais vous dévoiler dans un court instant. Moi-même quand je voulus les indemniser, ne serait-ce que de ces quelques pièces d’or, deux écus pour chacun. Ce qui est largement bien récompensé. Néanmoins, pour certains d’entre eux qui tirèrent quand même la tronche. Hé ho… Je donne ce que j’ai, voilà tout. Mais, c’est qu’ils me feraient passer pour une pince, ma parole. Alors qu’ils ne sont même pas réels en plus. Quelles bandes de pourris tout de même ? Pourri, Pourri, Pourri…

Ces bâtisseurs d’histoire

Comme ce bon Léonard de Vinci, à qui l’on doit l’homme de Vitruve, mais surtout La Joconde. Et, que l’on peut encore admirer dans la salle des états au Musée du Louvre, après 815 ans d’existence. On n’a pas fait mieux. Eh oui ! Il y en a quand même eu qui, jadis, avait, en ces siècles derniers, un cerveau qui fonctionnait et même très bien. Et non, je ne vais pas vous en dresser la liste, puisqu’ils étaient bien trop nombreux. Allez, trêve de plaisanterie ! Non, sérieusement. Aujourd’hui, dites-moi comment avons-nous pu régresser à ce point ? Notamment pour en arriver là. En plus avec toute la technologie et les outils dont nous disposons aujourd’hui. Mais, réellement, où sont les grands bâtisseurs et les grands peintres qui, contrairement à leurs illustres prédécesseurs, ont su nous offrir tant et tant de chefs-d’œuvre que l’on admire aujourd’hui encore ? Comparé à tout ce que l’on a pu construire de nos jours. Qui, en même pas 100 ans, sont déjà en cours de rénovation. Pourtant, il nous suffit de confronter les génies d’hier et d’aujourd’hui pour bien nous en apercevoir. Oh non… Ne cherchez pas, vous n’en faites pas partie. Heureusement d’ailleurs, car ceux d’aujourd’hui ont eu l’intelligence de retirer tous ces arbres et arbustes de nos belles campagnes qui, jadis, ralentissait considérablement les incendies et les inondations. Juste une citation d’Antoine de Saint-Exupéry6 :

« Nous n’héritons pas la Terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants », réfléchissez-s’y.

Les princesses

À présent, après cette triste constatation de ces deux époques totalement différentes, dont l’une était même beaucoup plus intelligente que l’autre. À vous de trouver votre camp, ceux qui veulent bien préserver la nature et les autres qui s’en moquent royalement. Retournons, si vous le voulez bien, à la fuite du petit staff de ce château. Ou du moins ce qu’il en restait de ce domaine. Puisqu’en effet, une fois qu’ils s’étaient tous carapatés aux quatre coins de la France et que, bien entendu, se sentant de nouveau libre mais sans un écu en poche, certes, mais pour certains, ils n’en avaient jamais vu. Alors, autant ne rien leur dire. Moins ils en sauront, mieux ce sera pour tout le monde, car je compte sur vous pour ne rien balancer, d’accord ? Merci bien, et puis voici comment chacun d’entre eux s’en est retourné à sa profession primaire. Regardez-les bien, vous voyez, comme ils sont ravis, maintenant ? Chut ! Laissons-les et continuons. Voilà comment ce preux chevalier, engoncer dans son armure, et tout ça pour aller jouer le beau, du genre oui, c’est moi le Bellâtre qui vient, vous secourir mes princesses. Des princesses, oui, mais de pacotille… Et je suis gentil. Puisque nous pouvons le dire, oh oui, parce que pour ma part, et comme pour vous, du moins je l’espère, à moins d’avoir des goûts de chiottes. Si si, j’en connais, malheureusement, mais n’étant pas une balance, je ne donnerais aucun nom. Une princesse a toujours été très jolie. Là, je vois que nous sommes majoritairement d’accord. Regardez par exemple.

Fin du prologue

Il y a eu en premier Blanche-Neige qui, aujourd’hui, est un peu trop âgée à mon goût, et puis, Cendrillon, Aurore, Belle, Jasmine et Dach. Je rigole, je voulais dire Ariel. Vous devez vous dire, mais quel Génie cet Yvon, et sans bouillir en plus. Bon, après avoir bien lavé leurs linges sales en famille. Avec la lessive plouf, d’Élie Kakou7. You put in the water, you wash it, you rinse three times, it smells like flowers, or shit, you put back in the water. Là, c’est uniquement pour les bilingues, les autres, je vous laisse à votre traducteur. Il y avait aussi cette blondasse, Raiponce et Rebelle la Routmoute qui, celles-ci, n’ont même pas de titres de princesse, mais vous avouerez qu’elles étaient des mégas canons, comparées à ces trois boudins. Je vous le jure, sur la tête de l’autre, qu’elles étaient déplaisantes au point de vomir tous vos repas de la semaine en une seule fois. Rien qu’en les regardant, c’est vous dire. C’est bon, je peux poursuivre. Où En étais-je ? Ah oui, le Bellâtre, moi, dans son cas, j’aurais plutôt dit le bel abruti, mais cela ne regarde que moi. Parce que dès qu’il vit leurs tronches, aux trois rejets de l’époque, il fit d’ailleurs comme tout le monde, il prit ses jambes à son cou, voilà tout. Mais comment il a dû se faire chier, mais grave de chez grave, avec son armure, pour piquer un sprint, comme Usain Bolt8. Ah, le con, j’imagine la scène d’ici. Ha ! Ha… Ha. Et comme tous les bons moments ont une fin…

Eh bien, voilà, c’est FINI.

Remerciements sur le moyen-âge

Bon, voilà, j’en ai fini avec le Moyen Âge. C’est beaucoup mieux ainsi, et puis moi, je dois particulièrement vous avouer que j’arrivais à court d’arguments. Il me faudra en conséquence refaire le plein de conneries pour une suite. Mais je suis très sincèrement désolé pour celles et ceux qui ont apprécié cette histoire sortie tout droit de ma propre imagination. Qui, en plus, celle-ci est parfaitement irréelle, voire abracadabrante. Alors, oui ! Mais, pour vous essentiellement qui commenciez même à vouloir prendre goût à cette aventure chevaleresque. Et surtout après vous avoir laissé espérer ne serait-ce qu’un court instant, que je vous ferai tout un livre sur les rois, reines et chevaliers.

Toutefois, sans Laspalès9. C’est promis, le prochain roman sera basé uniquement sur le Moyen Âge. Où vous retrouverez, bien entendu, ce courageux chevalier Guilbaud de la Fourche qui, lui, vous mènera vers d’autres aventures aussi rocambolesques que celle que vous venez de découvrir. Comme celle-ci où il faillit mourir noyé, ou alors comme cette autre fois où il lui a bien sûr fallu s’improviser chirurgien. Et ça, moi, j’y crois. Eh oui, je suis comme ça ! Mais, ce que je ne vous ai pas dit, à propos de ce prologue humoristique, c’est que, moi, je n’avais pas prévu de l’écrire, à vrai dire. Mais, je devais trouver une parade pour vous captiver avant de vous dévoiler ma vie, non pas sur un plateau d’argent, parce que je n’ai pas cette prétention.

Marillion

Mais juste sur white Paper ou papier blanc. Bien que moi qui était essentiellement sensé vous racontez mes mémoires, non ? Étant donné que je ne suis pas ici pour gaspiller votre temps, n’est-ce pas ? Ni à lire intensément des conneries aussi grosses que les miennes, tout en restant naturellement poli avec vous. Voire poncer et même lustrer impeccablement. Ben oui, il faut que je vous dise. Il va y avoir pas mal d’autodérision et de faits historiques, bien entendu. Mais vous en avez déjà eu un très bel aperçu en ouverture de page. Non ! N’en déplaise à certains ou à certaines. S’ils veulent rester ignorants, ça les regarde finalement. White Paper est une magnifique chanson de l’album FEAR de Marillion10. Groupe anglais de rock progressif dont le nouveau chanteur est un personnage extrêmement expressif sur scène. Un vrai régal dont voici les membres du groupe11.

La maladie

Maintenant, passons à la vitesse supérieure pour aborder des sujets beaucoup plus sérieux.

Nous arrivons en 1960 qui fut effectivement une année pleines d’actualité. On verra cela après. Donc, je commence.

Il était un foie. Bah non ! lui, il va très bien, merci.

Je recommence.

Il était une fois.

Mais comme, j’ai toujours eu cette impression d’avoir vécu plusieurs vies, tout comme les 7 couleurs de l’arc-en-ciel. Mais ça, vous le comprendrez au fur et à mesure de la découverte de mon autobiographie… C’est pourquoi je préférerais dire. Il était plusieurs fois.

Une personne, moi en l’occurrence, qui ne pensait pas que sa vie allait changer au point de ne plus jamais pouvoir revenir à une existence normale, et tout ça à cause de cette satanée maladie de parkinson.

Petite information les curieux, qui ignorent les méfaits de ce mal incurable. La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative, découverte en 1817. Qui entraîne bien la destruction de certains neurones : les neurones à dopamine de la substance noire du cerveau. Elles sont impliquées dans le contrôle des mouvements. Mais qui touche aussi, les ganglions de la base, qui sont à l’origine, des troubles de la voix, et du débit de l’articulation.

De Parkinson

Qui viennent affecter la communication, la vie sociale et la qualité de vie du patient, et si la lévodopa a des effets sur les performances motrices.

Elle n’améliore ni la voix ni la parole, et il n’y a aucun traitement, à ce jour, qui n’est capable de la guérir.

La maladie évolue lentement et silencieusement : elle se développe entre 5 à 10 ans avant l’apparition des premiers symptômes.

L’origine de cette maladie n’est pas précisément connue. Certaines prédispositions génétiques et facteurs environnementaux interviendraient dans la survenue de la maladie de Parkinson.

Mais, pour cela, aussi, nous y reviendrons beaucoup plus tard, si vous le voulez bien. En attendant, je vous souhaite une bonne lecture dans les méandres de ma vie, qui ne vous sera plus du tout privé, à la fin de ce livre. Je vous l’assure. Oui ! Ma vie, qui n’a pas été tout rose, mais ni tout noir, heureusement d’ailleurs, Pour cela, il va vous falloir patienter encore quelques années, ou tout simplement quelques pages, pour les plus impatients. Juste un dernier mot avant de vous lâcher corps et âme, dans votre lecture qui je l’espère, vous emmènera jusqu’à la dernière page, et sans décrocher avant la fin. Je remercie tous les membres de ma famille, qui participe de loin ou de très près au bien-être de mon équilibre mental et physique.

Ma naissance

Oui, je sais, je vous avais dit juste un mot. Pourtant, vous savez ce que sait, un mot entraîne un autre mot, puis encore un autre. Ainsi, après, on se retrouve vite avec un paragraphe entier, et c’est justement ce qui vient de m’arriver, et je vous prie de m’en excuser.

Revenons donc à nos moutons, comme dirait Michel Berger12. Mais, maintenant, abordons, si vous le voulez bien, une tout autre histoire.

Non, moi, je ne suis pas né dans la rue comme le chantait si bien notre Johnny Hallyday13 national, et qui contrairement à lui, moi, je suis né le 14 août de l’année 1962, hé oui ! Et en plus, dans une clinique. Et, de surcroît un mardi, vous le croyez ça, un mardi tout de même. Si ce n’est pas un hasard ça ! Et, Ben merde alors… Mais, cela aurait très bien pu être un vendredi soir ou un dimanche matin, ou n’importe quels autres jours de la semaine en vérité. Puisque ça n’aurait strictement rien changé pour moi. Comme vous savez qu’il m’est impossible de revenir en arrière, et c’est bien pour cela, vous le comprendrez que je m’en contrefiche éperdument de savoir quels jours je suis venue au monde. Surtout pour y subir l’inimaginable, qui durant, une bonne partie de ma vie, et ce, jusqu’à aujourd’hui. Vous voyez, quand le destin s’acharne sur vous. Eh bien, il ne vous reste plus qu’à l’accepter et à vivre avec, tout simplement.

Les Rolling Stones

Ainsi, pour la simple et bonne raison, que, à part moi-même, bien évidemment. Qui aurait pu, vous conter mes aventures, en même temps, que mes tristes mésaventures ? Non ! parce qu’il n’y a personne en ce monde qui connaisse ma vie, telle que je suis, sur le point de vous la raconter. Mais, comme je vous l’ai déjà dit un peu plus haut, Encore un petit peu plus haut, allez encore un tout petit effort, s’il vous plaît. Stoooop ! Non, pas si haut quand même ? Mais merde… Suivez sinon, vous allez très rapidement, vous retrouver avec les yeux qui saignent à force de vouloir tout remettre dans l’ordre. Pourtant, je n’écris pas façon puzzle. Une année 1962, qui fut extrêmement bien remplie, par l’actualité mondiale. Cependant, je préfère vous laisser juger par vous-même. 12 juillet, le premier concert des Rolling Stones* au Marquee jazz club de Londres. Qui après 60 années de scènes, ils sont encore là en 2022. Hélas, pour Charlie watts qui s’en est allé l’été dernier. Cela sonne ainsi le glas pour toutes ces légendes du rock, dont les membres du plus grand groupe de tous les temps sont :

Sir Mick Jagger (26/07/1943) est le Leader. Chanteur, auteur-compositeur.

Brian Jones (28/02/1042+03/07/1969) est le 1er guitariste et Leader.

Keith Richards (18/12/1943) est le guitariste.

Charlie Watts (02/06/1941+24/08/2021) est le batteur.

Bill Wyman (24/10/1936) est le bassiste jusqu’en 1993.

(01/06/1947) est le guitariste.

1962

Mort de l’actrice Marilyn Monroe14. Sex-symbol de ces années 50. La pauvre, elle laissera en héritage la robe la plus chère du monde. Mais, sans son corps à l’intérieur, fort heureusement, surtout pour son acquéreur.

Arrestation de Nelson Mandela15. Le 5 août de cette année en

Afrique du Sud, tout cela était dû aux informations venant de la CIA. Après vingt-sept années d’emprisonnement dans des conditions souvent difficiles, et après avoir refusé d’être libéré pour rester en cohérence avec ses convictions. Il est enfin libéré le 11 février 1990. En 1993, il reçoit le prix Nobel de la paix. Il devient le président de la République d’Afrique du Sud de 1994 à 1999. Ce grand homme nous a donné une belle leçon de courage et d’humilité. Bravo Madiba.

Mort de René Coty16. Qui est un homme d’État français, il fut le Second et le dernier président de la IVᵉ République. Qui est né et décédé dans sa propre ville du Havre.

Soyez patients

Qui fut un deuil pour le pauvre OSS 117, Jean Dujardin17. Et dire que je ne savais même pas qui il était moi, René Coty avant d’avoir vu le film. Mais, non, je vous fais marcher. Je ne suis pas totalement con, non plus, du moins j’crois, sinon à quoi aurait-il servi que j’aille à l’école, si ce n’est pour en ressortir analphabète, voir complètement abruti.

Mort de Lucky Luciano18, mafieux de grande renommée. Italo-américain et Considéré comme le père du crime organisé, en 1930 et en 1950. Il meurt en 1962… d’une crise cardiaque à Naples.

C’est d’ailleurs, ce qui va suivre, qui est bien plus traumatisant, que ce que je vis aujourd’hui. Quoique, je n’en plus si sûr, aujourd’hui. Car même s’il est vrai que ce n’est pas du tout comparable, en raison de l’âge bien sûr, mais surtout au niveau des douleurs qu’elles m’ont provoquées. Comme disait Franck Dubosc19, Tout ça était bien avant le drame bien entendu et ce jour-là. Il ne croyait pas si bien dire. Néanmoins, pour cela, nous y reviendrons beaucoup plus tard, si vous n’êtes pas trop pressés, ou d’ailleurs, il vous faudra attendre le tout début des années 70.

Soyez patients, vous ne serez pas déçue.

Voici un aperçu des personnalités, nées en 1962, comme moi :

Harlan Cohen (04/01) Écrivain auteur de « Ne le dis à personne »

Jim Carrey (17/01)

Marie Trintignant (21/01+01/08/2013)

Isabelle Nanty (21/01)

Thibault de Montalembert (10/02)

Marianne James (18/02) Matthew Broderick (21/03)

Samuel Labarthe (16/05) Tom Cruise (03/07)

Thierry Frémont (24/07) Wesley Snipes (31/07)

Marc Lavoine (06/08) Emmanuel Chain (05/08)

Isabelle Otéro (05/08) Manuel Valls (13/08)

Valérie Kaprisky (19/08) Dominique Farrugia (02/09)

Patrick Bosso (12/10) Demi Moore (11/11)

Jodie Foster (19/11) Liane Foly (16/12)

Ralph Fiennes (22/12) Jean-Marc Généreux (25/12)

Allez, hop, c’est parti mon Kiki.

Cela dit en passant, moi, c’est Martial Alexandre.

Kiki étant le surnom de mon frère

Ce dont je me souviens, c’est que j’ai vécu mon enfance au Dervallières. Quartier Ouest de Nantes. Aujourd’hui devenu un carrefour de drogues et de violence. Mais, à cette époque, tout était bien, comme beaucoup de choses en somme. C’est alors que la fin du mois d’août arriva à grands pas. Venant tout juste d’avoir 4 ans et étant prêt pour la rentrée scolaire, j’allais à l’école maternelle. Mais, un matin de septembre, je me souviens d’avoir fait le mur, ou Mickey, j’ai dû passer sous la grille. Euh, non, je voulais dire plutôt. Walt Disney20 sortez de mon corps, s’il vous plaît. Ah ! Voilà, il est parti. Ouf ! Je continue donc. Parce qu’à l’époque, je n’étais pas grand, et je ne montrais pas mon cul à tous les passants. Une fois en dehors de l’école, je suis parti directement à la maison, et bien sûr en courant. Et tout cela avec mes petites jambes toutes maigres, mais robustes. L’habitation qui était grosso modo à 100 mètres pour moi, ou 50 mètres pour un adulte, de la maternelle. Cependant, là, ma mère fut très surprise de me voir et pas contente du tout, je la comprends parfaitement. Pas trop envers moi d’ailleurs, mais plutôt envers le personnel de l’école, d’avoir pu laisser un enfant de mon âge s’évader de cet univers baby carcéral que l’on appelle école maternelle. Elle m’a donc ramené à l’école, illico presto. Oh… Dur, dur, comme disait Martin Lamotte21.

La primaire

À l’école en CP, j’avais Mme Pasquini, une charmante maîtresse qui fut très avenante avec moi, car elle avait constamment des mouchoirs avec elle en classe, vu que je n’arrêtais pas de saigner du nez, à cette période. La cause de ces saignements, ne me le demandez pas, je n’ai en aucun cas obtenu la réponse exacte. Bien toujours est-il que plusieurs années après, on m’a diagnostiqué une hypertrophie de la cloison nasale. Oh : mais, rassurez-vous, j’ai dû saigner du pif que ces deux années-là, avant de passer en CE1 dans la classe de M. Pozzo Di Borgo. Ce maître d’école au physique trapu et qui surtout possédait une forte ressemblance avec :

« L’Agent 212 » célèbre BD humoristique Belge, Crées en 1975. Par Kox22 et Cauvin23.

Il avait une particularité qui a été interdite, depuis le 1er février 2007, celle de fumer bien évidemment. Il fumait la pipe, laissant une odeur d’un tabac au goût particulièrement agréable. Puisque c’était de l’Amsterdamer. Je me rappelle fort bien que durant ses cours, je me laissais envoûter par les subtils mélanges odorants dégagés par la combustion de ce tabac si spécifique à lui-même. Autres souvenirs. Celle des billes, pendant la récréation, mon frère cadet raflait aux autres élèves toutes les billes et calots.

C’est vrai qu’il était fort à ces jeux, que ce soit au petit pot, ou au plus près du mur.

L’école des Dervallières

C’est que dans cette école, ou mis à part les deux bâtiments construits en béton. Séparant les garçons, des filles, on y trouvait également, séparé par la cour de récréation, des baraquements en tôles ou même le chauffage était alimenté par un poêle à mazout. Cela doit certainement rappeler de très bons souvenirs à certains d’entre vous, du moins je l’espère de tout cœur, parce qu’il faut avoir connu ça, ne serait-ce qu’une fois dans sa vie, n’est-ce pas. Malgré l’interdiction d’aller traîner vers la Chézine24, qui était un endroit parsemé d’arbres. Avec en contrebas un cours d’eau, un semblant de forêt en quelque sorte. Mais, en cette décennie, où l’endroit est réputé pour ces agressions perpétrées pas des gens vraiment malsains. Mon frère cadet et moi-même, nous étions non seulement bien trop jeunes et surtout inconscients. Car nous y allions quand même traînasser et jouer à je ne sais quoi. Oh ! Sûrement à des jeux à la con, puisqu’à 6 et 7 ans, nous étions déjà avides de conneries. L’insouciance de l’âge avait parfois du bon, parce que tout nous semblait facile et sans danger. Je me souviens très clairement qu’il y avait un grand bassin, face au fameux château des Dervallières. Et pour le plus grand plaisir de nos yeux d’enfants. Tous les dimanches, des fanatiques du modélisme venaient, pour y faire naviguer leurs bateaux, dont certains étaient de véritables répliques, de navire de guerre d’une longueur d’un mètre, et plus. Il y avait également de grands et magnifiques voiliers.

Couleur rouge

Première vie, les coups

De 1968 à 1969

Et, du côté droit du bassin, des terrains de foot, là où a joué mon frère aîné sous la houlette de l’entraîneur M. Bédui. Et, avec bien sûr Dominique Amisse, frère de Loïc Amisse25 qui débuta lui aussi sa carrière, au Dervallières. Là, je m’adresse uniquement à ceux dont le QI ne dépassant pas 55, comme celui d’un coléoptère. Mais non ! Je déconne encore une fois. On peut rire, non ? Une personne qui se trouve sous l’autorité et l’influence d’une autre, on peut dire qu’elle est sous sa houlette. Cette expression est apparue dans le courant du XIIIᵉ siècle, vous voyez ! ça fait du bien d’apprendre des expressions comme celle-là. Puis-je continuer potentiellement ? Parce que je m’en voudrais de vous mettre en retard, dans votre lecture. Une petite enfance, qui bien entendu, n’a pas été, toujours en ma faveur. De 1968 à 1969, ou de ces deux ans qui en sont ressortis de ma mémoire. Parce qu’avant ces années cruciales, c’est un peu trop imprécis, voir même un chouya brouillon pour que moi-même y attribue davantage, une souvenance beaucoup plus claire par rapport, à cette période qui fut extrêmement délicate. Même si je suis sûr que ce martyr a effectivement dû commencer avant 1968. Ainsi, il est vrai aussi que j’en ai machinalement conservé, de très désagréables souvenirs. Mais, pourquoi ? Notre brillant cerveau, emmagasine-t-il de cette façon, tout ce dont, nous voudrions tant nous défaire irrévocablement, tout en essayant de garder précieusement tous les autres souvenirs, et qui nous font un bien fou. Parce que ce dont je me remets le plus, durant cette période, c’est surtout d’avoir malheureusement pris des coups venant de mon père, sans vraiment savoir pourquoi.

Pourquoi moi ?